Fiction: On vous souhaite tout le bonheur du monde. (terminée)

L'histoire se déroule dans notre milieu. Shikamaru Nara est un étudiant à la fac de 19 ans, ainsi qu'un enfant gaté par ses parents qui l'aiment plus que tout, il découvrira que tout le monde ne peut mener la belle vie comme lui. Comme par exemple Temari qui a la charge de son frère de 5 ans, un poste dans un bar plus que louche et un mal fou à s'en sortir. Une histoire pour apprendre que les véritables héros sont ceux qui se battent jusqu'au bout. Pas besoin de kunai pour ça.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 80367 | Comments: 760 | Favs: 443
Version imprimable
Aller au
nana13 (Féminin), le 23/12/2008
Je sais...je sais...je suis une sadique....ET ALORS !!! XD



Chapitre 13: Une dispute très galère



Le soleil se glissa dans la chambre de Temari qui repoussa ses draps lilas et envoya son oreiller dans ce maudit réveil qui menaçait de réveiller tout l’immeuble.
Après une bonne nuit de sommeil la jeune blonde se sentait un peu mieux, elle n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort, et elle avait prit la résolution d’aller voir Shikamaru pour tout lui expliquer.

« C’est quelqu’un de bien, songea t-elle, il mérite que je lui accorde ma confiance, j’ai vraiment été trop prétentieuse. »

Remontée par ses propres paroles, elle s’habilla prestement, puis fourra son uniforme scolaire et ses livres dans son sac.
Au petit déjeuner Gaara ne la lâcha pas des yeux, mais il lui était impossible de deviner ce que pouvait penser sa grande sœur. D’ailleurs cette dernière faisait tout pour paraître de bonne humeur et semblait aussi active que d’habitude.

« Faudra que je rachète des corn-flakes, songea t’elle, et puis du liquide vaisselle, du savon...est-ce qu’on a encore des nouilles ? Et de la litière pour Yuki ? »

Finalement elle nota tout sur une feuille de papier, ses cours ne commençaient qu’à 15h et Monsieur Sai était en stage, c’était le moment parfait pour une virée au supermarché.

« Ecoutes Gaara, j’ai besoin de quelques trucs alors nous allons faire les courses. Cet après-midi tu iras chez Kankurô.
-D’acc Nee-nee. Je veux voir si le ventre d’Homi a grossi. »

Temari éclata de rire en secouant ses mèches blondes et tenta d’expliquer à son petit chéri qu’Homi n’allait pas devenir une baudruche en une semaine.

« Mais elle est encore toute mince, s’indigna le garçon, Kankurô va avoir une crêpe à la place d’un bébé. Je veux pas d’un bébé tout plat ! »

*******

Naruto ouvrit les yeux péniblement, son réveil affichait 9h18. Déjà ? Sakura et lui devaient aller au cinéma pour voir le dernier chef-d’œuvre de Shinji Aoyama. La jeune fille vouait un véritable culte à ses films.
Encore un peu dans le cirage Naruto se fit une tasse de café et s’approcha de son ordinateur : il avait reçu quatre mails depuis la veille.

Premier mail : Choji lui signalait que Shikamaru aurait sûrement aujourd’hui le moral au niveau des chaussettes et que les blagues sur la soirée d’hier étaient à éviter.

Pour l’Uzumaki il n’y avait pas de quoi en faire un fromage. Temari en chanteuse lui avait paru très mignonne, il sourit en imaginant Sakura dansant sur la piste dans la même tenue.

Deuxième mail : Une pub pour gagner un bon dans un restaurant de ramens, beaucoup plus intéressante déjà.

Troisième mail : L’agence immobilière lui avait enfin répondu, l’appartement du centre-ville qu’il convoitait depuis des mois....il pouvait l’avoir ! Un ravissant appartement avec deux chambres, une salle de bain remise à neuf, une immense terrasse et une cuisine à l’américaine...sans parler du salon où il pourrait organier des fêtes géniales.

L’idée de quitter ses parents et de devenir indépendant le tentait depuis longtemps, il avait mit suffisamment d’argent de coté pour se permettre de vivre seul...ou à deux. Il adorait ses géniteurs bien sur, mais Sakura et lui dans un chez-eux en amoureux serait tellement génial. Il savait que la rose aimait beaucoup sa cousine, mais vivre chez elle constamment parce que ses parents étaient de Taiwan devait lui peser.

Naruto était si heureux qu’il en oublia de consulter son dernier message, il éteignit l’ordinateur et partit prendre une bonne douche.
Il fallait être beau pour faire une telle demande à la fille de ses rêves.

*******

Temari jeta un coup d’œil sur son panier en plastoc (le genre de matériel qui se casse la figure dès que votre paquet de nouille dépasse les neuf grammes), puis sa liste de courses.

« Alors lessive c’est bon, conserves aussi, le pain, la litière, les...
-Nee-nee, tu as vu ? Ils ont sortit la nouvelle saison de « Shukaku l’esprit du sable », c’est la quatrième et il paraît qu’il se bat contre un renard à neuf queues et...
-Gaara, tu as déjà eu de beaux cadeaux à Noël.
-Mais...mais.... »

Il lui jeta un regard suppliant et très malheureux.
Jamais Temari ne pouvait résister aux grands yeux clairs de son petit frère, elle le prit contre elle et lui chuchota :

« Jiraya m’a augmenté, dès que je reçois ma paye tu auras ta cassette. Et on ira au cinéma pour voir le film. Ça te va ?
-Oh oui ! Merci Nee-nee ! »

Ils continuèrent leurs achats, en arrivant vers la caisse ils virent un homme brun qui se dirigeait vers eux en souriant.

« Mademoiselle Sabaku, je suis ravi de vous voir.
-Monsieur Sai ? S’étonna Temari, je croyais que vous aviez un stage aujourd’hui.
-Exact, mais il ne reprend que dans une heure et je suis passé acheter deux ou trois trucs. »

Il aperçu une tête rousse planquée derrière la jupe de la blonde.

« Bonjour Gaara, l’école ne te manque pas trop ?
-Si parce que je peux pas voir Matsuri, c’est de votre faute.
-Gaara ! »

Mais l’enseignant se mit à rire, autant par la mine paniquée et confuse de la grande sœur que par l’air boudeur du garçon.
Puis, comme le bambin partait chercher une chose oubliée, il se planta face à la jeune fille pendant qu’elle passait à la caisse :

« Je suis vraiment content de vous revoir, pour être franc cela fait un moment que je voulais vous parler.
-...
-Je me suis mal conduit vis-à-vis de vous et de votre frère, je vous trouve en réalité très courageuse et...je tiens à vous faire mes excuses. »

Elle redressa la tête, surprise, finalement ce professeur n’était pas le sale type qu’elle s’était imaginée. Les premières impressions sont parfois trompeuses, pour un peu elle s’en serait voulue d’avoir envoyé plusieurs ballons de basket au panier en imaginant que c’était sa figure.
Monsieur Sai continua avec aisance, visiblement heureux qu’elle ne lui en veuille pas :

« Aurons-nous le plaisir de vous voir à la réunion parents-profs ? J’aimerai que vous voyiez les devoirs et dessins de votre frère, il est naturellement doué. J’ai été à l’école des Beaux-arts et je sais de quoi je parle.
-Je vous remercie, j’y serai avec plaisir. »

Comme Gaara revenait avec la botte d’artichauts demandée la conversation prit fin, Temari paya et serra la main de l’instituteur.

« Au revoir Monsieur Sai et à bientôt.
-Oh, sourit-il devant ce salut si solennel, vous pouvez m’appeler Sai tout court. »

Elle lui fit un sourire charmant puis, une main tenant Gaara et l’autre son panier, elle quitta le supermarché.
Le professeur la regarda s’éloigner en pensant que c’était décidément une ravissante blonde.

*****

Lorsque Shikamaru s’éveilla il était...MIDI ?!!
Quelle galère, complètement abattu par sa vision au bar et par l’appel de Tayuya, il n’avait pas réussit à dormir et était resté à se ronger les sangs jusqu’au petit matin.
Mais maintenant il y voyait plus clair, le coup de fil de la peste rousse pouvait être inquiétant mais il avait du mal à croire que une fille comme Temari, repoussant les avances d’un Itachi, soit le genre de femme qu’elle lui avait décrite.
Par contre cette histoire de fils l’intriguait, un fils à quatorze ans c’était jeune mais possible. Et cela expliquerait pourquoi elle avait disparue subitement pendant les années au collège.

Son estomac le tira de ses réflexions, un gargouillement horrible. Il s’habilla presto et attrapa les clés de sa voiture, son sac de cours et sa veste. Il venait de se décider pour aller en ville prendre un petit déjeuner.
Sa mère le vit passer rapidement dans le couloir, elle eut juste le temps de le rappeler :

« SHIKAMARU NARA !!! »

Il avait failli partir sans être un peu coiffé, d’autorité elle lui empoigna ses mèches brunes et lui fit sa queue de cheval habituelle.

« Galère maman...je peux me coiffer seul.
-Ramènes toutes les filles que tu veux mon fils mais la coiffure c’est MON privilège.
-Pff...
-Et la jolie Temari d’hier ? Quand est-ce que tu la présentes, je veux dire : autrement qu’en coup de vent ?
-Je ne sais pas. »

Lassé, il s’arracha des mains maternelles et gagna la sortie.
Ce que la vie était chiante parfois.

*******

Temari et Gaara arrivèrent chez Kankurô, après avoir déposé chez eux leurs courses. Gaara commença tout de suite à s’installer dans le salon comme il avait l’habitude de faire, Temari embrassa son frère puis fit la bise à Homi avant de reculer : les mains de la jeune femme étaient couvertes de farine.

« Depuis une semaine, expliqua le grand frère, elle a lu dans une revue que manger des fraises donnait une fille...alors j’ai le droit à de la confiture de fraises, des tartes aux fraises, de la mousse de fraises etc. Inutile de se demander si ma chère femme veut une fille ou un garçon.
-Mais non, répliqua cette dernière, c’est juste une expérience SCIEN-TI-FI-QUE. Je veux voir si ça marche. »

Puis elle afficha un sourire victorieux et désigna le petit rouquin qui jouait avec le chat :

« De toute façon Gaara adore mes pâtisseries, n’est-ce pas ?
-Oui, approuva le garçon avec une petite moue, mais...c’est toujours le même parfum.
-Et on est en plein hiver, s’esclaffa Kankurô, tu connais beaucoup de gens qui mange des fraises en cette saison. »

Les quatre personnes présentes éclatèrent de rire, cependant l’homme brun trouvait Temari plus songeuse qu’à l’ordinaire.

« Homi, chuchota t’il, tu nous gardes Gaara cinq minutes ? J’ai un mot à dire à ma petite sœur. »

Elle acquiesça et Kankurô entraîna la blonde dehors, ils s’assirent sur un banc et il lui prit la main :

« Maintenant sœurette, déballes-moi ton sac.
-Mais je...
-Et épargnes-moi les « je vais bien » au sirop que tu me sors tout le temps, qu’est-ce qui se passe ? »

Temari posa sa tête sur la large épaule de son frère et lui raconta ce qui était advenu la veille.

« J’ai honte Kankurô, si tu savais.
-Mais ce n’est pas la fin du monde, se révolta t’il, et puis tout le monde n’est pas un fils-à-papa comme ton Shikamaru, il devrait être capable de comprendre ça, non ?
-Si, peut-être...en tout cas, cet après-midi j’ai décidé de tout lui dire !
-Sage décision petite sœur. »

Comme elle ne souriait pas, il lui pinça gentiment la hanche :

« Arrêtes de faire la tête...pleurnicheuse !
-Je ne suis pas une pleurnicheuse !
-Hou hou ! Temari la pleurnicheeeuse ! »

Ils éclatèrent de rire, Kankurô la serra un peu plus contre lui :

« Parfois j’aimerai que cette belle personne blonde redevienne le petit bébé qui couinait quand je lui arrachais ses rubans.
-T’es bête !
-Tu es devenue une femme magnifique Temari, et je regrette ses dernières années où je n’ai pas été là pour toi...et pour Gaara.
-Ce n’est pas ta faute, c’est celle de Baki.
-Non, si je ne mettais pas disputé avec notre père, si j’étais resté...
-Ne dis pas ça ! »

Kankurô s’en voulait donc toujours ? Il avait quitté la maison en annonçant qu’il ne voulait pas devenir un brillant homme d’affaire et qu’il s’intéressait plus à la fabrication artisanale de jouets.
Le paternel lui avait clairement fait comprendre qu’il était inutile de remettre les pieds dans la maison, et lui ne s’était pas fait prier.
Temari avait toujours vécu en bons termes avec ses parents, elle ne portait pas le remord de ne pas avoir pu leur dire une dernière fois qu’elle les aimait.
Avant l’accident.

Elle déposa un timide baiser sur la joue de son grand frère, celui-ci très surprit la considéra quelques minutes sans pouvoir parler.

« Je vais en cours maintenant. Prends bien soin de Gaara.
-C...comptes sur moi. »

Avec un petit sourire triste, elle retourna chez elle pour prendre son vélo et partir pour la fac.

*****

Naruto n’avait pas osé parler de la soirée à Sakura, d’ailleurs il était à peu près certain que Kiba ne dirait rien à Hinata et qu’Ino ne saurait rien non plus. Même s’il commençait à s’inquiéter au fur et à mesure qu’ils s’approchaient de Konoha.
Justement ils aperçurent l’Inuzuka et sa petite amie qui leur faisaient des signes, le blondin remarqua sans peine que l’autre garçon était tendu comme lui. Hinata souriait toujours de son petit air tranquille, elle ne savait donc rien.

Plus loin Sasuke les observaient, Naruto avait-il lu son message oui ou non ? Difficile de savoir. Et puis avec Deidera qui lui balançait des blagues pourries à côté sans le lâcher des yeux, impossible d’aller s’en assurer.

*****

Temari avait traversé le terrain de sport afin de ne pas croiser la bande, elle voulait d’abord parler avec Shikamaru et ensuite elle s’expliquerait avec le reste de ses amis. Comme Ino et Sakura ne l’avaient pas appelé ce matin, elle en conclue qu’elles n’étaient pas au courant.

Les couloirs de la fac étaient déserts, tout le monde devait profiter de ce rayon de soleil dans la cour. Temari ouvrit la porte de son casier et enfila son uniforme par-dessus ses habits, ensuite elle déposa quelques livres, puis se plongea dans la contemplation d’un exercice de maths. Voyons...avait-elle répondu juste partout ?

Complètement absorbée par son équation qui lui avait, momentanément, fait oublier ses soucis, elle ne s’aperçue pas tout de suite que quelqu’un fermait son casier pour se planter devant elle.
Elle sursauta en rencontrant son regard ébène, il était si froid qu’on aurait dit celui d’Itachi.

« Shikamaru, balbutia t’elle, tu...tu m’as fait peur. »

Il la considérait toujours sans un mot, ce qui n’arrangeait pas les affaires de Temari, déjà suffisamment mal-à-l’aise pour aller se jeter par la fenêtre du cours de chimie (soit le quatrième étage).

« Il me semble que tu me dois une ou deux explications. »

N’importe qui exigeant ça d’elle, et d’une manière aussi distante, ce serait déjà prit une baffe à la façon Sabaku, mais c’était Shikamaru qu’elle avait en face d’elle, et il avait tout de même un peu raison.

« Ecoutes, ce que tu as vu hier était...exceptionnel...d’habitude je suis juste serveuse...et...enfin je dois gagner ma vie...
-Et Gaara ? »

Le ton n’était plus froid, il était hargneux. Temari manqua de s’étrangler en entendant le nom de son frère.

« Comment...tu...personne ne savait que...
-Vu ta réaction, j’en conclu que il y’a bien un Gaara, un enfant de cinq ans.
-Où as-tu appris ça ? »

Elle semblait véritablement choquée, mais lui il était maintenant fou de douleur et de rage :

« BORDEL !!! TU T’ES BIEN FOUTU DE MOI !!!
-Mais...mais je...
-UN FILS !!! UN POSTE DE SERVEUSE !!! C’EST VRAI QUE SORTIR AVEC DES MECS PLUS RICHES ÇA AIDE !!!
-T’es complètement cinglé ! »

Les rôles étaient inversés, d’habitude c’était Temari qui hurlait. Maintenant le Nara lui jeta à la figure tout ce qu’il avait sur le cœur : il l’avait vu ce matin, avec un autre homme brun qui la chatouillait et l’embrassait. Et puis il y’avait le barman du Crapaud Baveur dont elle semblait si proche, et toujours Gaara revint sur le tapis.
Au départ la jeune fille ne put articuler un mot, tant elle était peinée qu’il pense ça d’elle. Mais sa forte nature reprenait peu à peu le dessus, jamais elle ne s’était laissée insulter ainsi.

« T’ES VRAIMENT...
-LA FERME !!! »

Elle avait crié avec toute la haine et le chagrin dont elle était capable, Shikamaru en fut si surprit qu’il lui obéit.

« LA FERME !!! TU NE SAIS RIEN DE MOI ET TU CROIS POUVOIR ME JUGER !!! TU N’AS AUCUNE IDÉE DE CE QUE J’AI VÉCU !!! »

Les étudiants, amusés par la scène, jetaient des regards curieux aux deux personnes. Temari avait tellement mal qu’elle ne tentait même pas de se justifier en expliquant que Gaara et Kankurô étaient ses frères, quant à Lee c’était une autre histoire.

« T’ES JUSTE TROP ANCRÉ DANS TON PETIT MONDE CONFORTABLE POUR ACCEPTER DES DURES RÉALITÉS !!! T’ES JUSTE UN GOSSE !!!
-LA RÉALITÉ, hurla t’il en se reprenant, C’EST QUE MA PETITE AMIE N’EST QU’UNE P... »

Il y’eu un long silence qui sembla envahir la fac après ce que venait de sortir le Nara, quelques sifflements moqueurs. Le jeune homme comprit qu’il était allé trop loin : quoiqu’elle ait pu faire, cette insulte était impardonnable.

« Si c’est vraiment ce que tu pense de moi, souffla t’elle, alors ce n’est plus la peine qu’on se voie. »

Elle semblait dans un état second, jamais personne ne l’avait traité comme ça, même aux pires heures de son service au bar.
Shikamaru était à deux doigts de s’excuser mais sa fierté de macho reprit le dessus.

« J’allais te le proposer. »

Les larmes montaient aux yeux de Temari, mais pleurer devant ce crétin il n’en était pas question.
Elle ramassa ses livres et s’enfuie en les tenant serrés contre elle. Une voix anonyme fusa :

« Hé beauté, je suis libre moi.
-Quand tu veux dans mon lit, ma puce ! »

Et d’autres éclats cruels et moqueurs accompagnèrent la Sabaku jusqu’à ce qu’elle quitte la fac.
Leurs amis n’avaient pas perdu une miette de la scène, ils étaient tous derrière le Nara et le regardaient.

Ino réagit la première.

De toute sa force elle gifla Shikamaru en criant :

« MAIS C’EST PAS POSSIBLE D’ÊTRE AUSSI CON !!! »

Et elle s’élança dans le couloir, Sakura se tourna vers Naruto, furieuse aussi :

« Pourquoi tu ne m’as pas dit que vous aviez vu Temari au Crapaud Baveur ?
-Je..., balbutia l’Uzumaki, je ne savais pas que tu étais au cou...SAKURA ATTENDS !!! »
Mais la rose suivait déjà sa cousine d’un pas rageur. Neji passa froidement devant le Nara et lui lança un regard glacial :

« Ino a raison, t’es vraiment un abruti. »

Restaient Choji, Kiba et Hinata, cette dernière aurait bien voulu comprendre ce qui se passait mais personne ne semblait apte à lui fournir des explications.

Cette fois « galère » n’était pas un mot trop fort.

*****

Temari ne s’arrêta de pédaler que quand elle se sentit au bord de la syncope.
Crétin de Shikamaru !
Crétins d’étudiants !
Elle se détestait, elle les détestait. Jamais elle ne pardonnerait ce qu’il avait fait.
Elle s’approcha d’une fontaine et regarda son reflet rougi par les larmes :

« J’aurai du m’en douter, vociféra t’elle, tous les mêmes. »

Elle frappa l’eau froide puis s’assit sur la pierre de l’édifice pour pleurer tout son saoul.

« Oh maman, sanglota t’elle, qu’est-ce que je vais devenir ! Pourquoi vous êtes partis ?!! »

Mais la rue était vide et personne ne lui répondit. Ces parents étaient morts de toute façon, le ciel les avait gardé pour lui.

Mme Sabaku n’était plus là pour veiller sur sa fille chérie.

*****

Kiba avait donné de brèves explications à Hinata avant d’aller rejoindre Choji pour l’aider à calmer Shikamaru. Quant à Naruto il avait disparu, désespéré d’être brouillé avec Sakura.
Hinata pensa que le plus raisonnable serait d’aller en cours de littérature, elle avait déjà du retard.
Soudain, en passant devant les toilettes féminins elle entendit deux voix qui ricanaient :

« Trop forte la dispute !
-Mortelle, si Sabaku revient à la fac avant trois jours je veux bien embrasser Deidera. »

Kin et Tayuya ! Hinata se pencha pour mieux écouter, ces deux-là avaient des choses à cachées.
Des choses très intéressantes.

Le cours de littérature attendrait.





Raaaah, le plus dur est fait^^

encore une dizaine de chapitres et j'arrête. XD
Oui, j'aime les longues fics.^^




Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 [ 13 ] 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: