Fiction: On vous souhaite tout le bonheur du monde. (terminée)

L'histoire se déroule dans notre milieu. Shikamaru Nara est un étudiant à la fac de 19 ans, ainsi qu'un enfant gaté par ses parents qui l'aiment plus que tout, il découvrira que tout le monde ne peut mener la belle vie comme lui. Comme par exemple Temari qui a la charge de son frère de 5 ans, un poste dans un bar plus que louche et un mal fou à s'en sortir. Une histoire pour apprendre que les véritables héros sont ceux qui se battent jusqu'au bout. Pas besoin de kunai pour ça.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 80367 | Comments: 760 | Favs: 443
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nana13 (Féminin), le 06/12/2008




Chapitre 12: Coup dur pour Shikamaru



« Au fait, dit Neji, vous savez que Tenten travaille ici comme serveuse.
-Vraiment ?
-Oui, si on l’aperçoit on pourra lui demander si elle sait quelque chose sur Temari. Après tout c’est sa meilleure amie.»

Une employée se dirigea vers eux, malheureusement ce n’était pas Tenten :

« Vous avez choisi messieurs ?
-Cinq panachés et un plateau apéritif. Commanda Kiba.
-Et une pizza modèle géant pour moi. Reprit l’Akimichi.
-Choji, râla Shikamaru, c’est un bar et une boite de nuit. Y’a marqué nulle part que c’est un restaurant gastronomique.
-J’ai pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui ose emmener sa petite amie dans des restos végétariens ! »

Les garçons éclatèrent de rire, même le Nara se sentait mieux.
Enfin la musique commença, tous les clients applaudirent bruyamment, de la scène plongée dans le noir retentit une voix, la plus belle que Shikamaru est jamais entendu :

« My oh my do you wanna say goodbye ?
To have their Kingdom, baby, tell me why?
My oh my do you wanna say goodbye ?
To rule a country, baby, you can I ?
If you were my king... »

Les spots s’allumèrent d’un seul coup, deux filles apparurent sur scène, habillées de vêtements moulants et chaussées de hauts talons, elles avaient l’air de dominer le monde.

La blonde s’avança et recommença à chanter :

« My oh my do you wanna say goodbye?
To have their Kingdom, baby, tell me why?
My oh my do you wanna say goodbye?
To rule a Country, baby, you and I ? »

Elle était si belle, malheureusement ses cheveux dorés cachaient une bonne partie de son visage et ses yeux.
Shikamaru ne pouvait pas se détacher de cette personne qui avançait, reculait, bondissait et dansait ainsi. On aurait dit un petit lutin malicieux.

La brune qui était restée dans l’ombre jusqu’à maintenant arriva et s’élança au devant de la scène en repoussant sa masse de cheveux châtains :

« Gotta steal from the rich, when they dont know I´m coming,
gotta give to the poor, no time for lovin,
My oh my dont you cry, coz there is no way I´m staying,
I will leave say "bye bye", I´m going my way... »

Neji manqua d’en tomber de sa chaise, Kiba se gratta la tête d’un air interrogateur :

« Ta petite amie à une curieuse façon de jouer les serveuses. »

Pendant ce temps Temari éclatait de rire en se disant que Tenten imitait les voix masculines à la perfection. Les deux amies se mirent dos à dos et recommencèrent à danser :

« My oh my do you wanna say goodbye?
To have their Kingdom, baby, tell me why?
My oh my do you wanna say goodbye?
To rule a Country, baby, you and I?
If you were my King...
I would be your queen....
If you were my King...
I would be your queen.... »

La foule était en délire, ils adoraient ce charmant duo. Jiraya, depuis la cuisine, avait les larmes aux yeux : jamais le Crapaud Baveur n’avait connu un tel succès. Lee, derrière son bar, avait posé sur sa coupe au bol une casquette retournée et jouait les Dj en jonglant avec des verres.
Temari se sentait transportée par le triomphe et la musique, elle avait oublié tous ses problèmes, seul comptait de s’éclater maintenant.

« Mystery deep in the royal heart,
crying at night, I wanna be a part
Prince O prince are you really sincere,
that you one day are gonna disappear ! »

Tenten suivit immédiatement, le temps n’avait pas effacé la parfaite synchronisation qu’elles avaient acquit durant ces années où elles prenaient des cours ensembles :

« Gotta steal from the rich, when they dont know I´m coming,
gotta give to the poor, no time for lovin´
My oh my dont you cry, coz there is no way I´m staying,
I will leave say "bye bye", I´m going my way... »

Temari s’approcha, du bord de la scène, son amie derrière elle :

« My oh my...
-My oh my....
-Oh, my oh my.... »

Shikamaru se cramponna à la table, il lui avait semblé voir passer un éclair vert sous cette chevelure dorée. Il faisait trop sombre pour qu’il puisse se confirmer dans son doute. Mais cette fille ça ne pouvait pas....ça ne pouvait pas être ELLE !
Choji et Naruto aussi avaient aperçu rapidement un regard émeraude, l’Akimichi attrapa le bras de son meilleur ami :

« Si on allait ailleurs, partons d’ici...l’ambiance n’est pas terrible.
-Oui, supplia le blondinet, c’est pas extra et...
-Qu’est-ce que vous raconter, s’étonna Kiba qui n’avait pas comprit, c’est super cet endroit ! »

Shikamaru se dégagea et se leva, il voulait en avoir le cœur net.

Les gens acclamèrent les deux chanteuses, Tenten chuchota à son amie :

« Le dernier refrain est pour toi.
-Mais...
-Vas-y, tu en meurs d’envie. »

Temari s’approcha, recevant un tonnerre d’applaudissements, elle dégagea ses cheveux, laissant voir son visage angélique.

« Oh merde alors ! » S’étrangla Kiba en la reconnaissant.

Elle inspira un grand coup, les projecteurs braqués sur elle :

« My oh my do you wanna say goodbye?
To have their Kingdom, baby, tell me why?
My oh my do you wanna say goodbye?
To rule a Country, baby, you and I?
If you were my King...
I would be your queen....
If you were my King...
I would be your queen.... »

Shikamaru ne pouvait plus détacher son regard de celle qu’il aimait, elle semblait si merveilleuse, si belle. Il entendit plusieurs phrases comme :

« Elle est trop canon cette fille !
-Comment elle s’appelle cette déesse ?!!
-Ça t’enflamme direct des yeux comme ça ! »

Temari salua son public, elle flottait sur un petit nuage. Tenten hurlait et bondissait comme une folle, plus loin elle aperçu Lee qui lui envoyait un sourire éblouissant, encore plus loin....Neji ? Naruto ? Kiba ? Choji ?

Elle fut parcourue d’un frisson d’horreur, ils étaient là, ils l’avaient vu.

Elle sentit un regard plus dur sur elle.

Un regard triste et furieux en même temps.

Un regard ébène.

Elle le vit, à quelques mètres d’elle, les poings serrés, se mordant la lèvre jusqu’au sang pour ne pas lui hurler sa rage.

« Shikamaru... »

Tenten cessa de danser, elle aussi avait aperçu le Nara.

« Oh non ! »

Il repoussa les personnes autour de lui, quitta le bar en courant.
Kiba, Choji et Naruto s’élancèrent à sa poursuite, Temari resta un instant figée, puis sauta de scène.

« SHIKAMARU !!! »

Elle se précipita au dehors, cherchant des ombres, une voix....mais il avait disparu.
En larmes elle ne s’aperçue pas qu’un groupe de jeunes s’était approché d’elle. Ils l’entourèrent et se mirent à ricaner :

« Alors mignonne, tu ne vas pas nous quitter comme ça.
-Laissez-moi, sanglota t’elle, lâchez-moi !
-T’es tellement canon, viens un peu par là. »

Elle voulu se débattre en giflant le premier qui s’approchait mais il fut plus rapide et la saisie :

« LÂCHE-MOI !!!
-Allons, sois une gentille petite fille !
-TU VAS LA LAISSEZ GROS PORC !!! »

Tenten griffa de toute sa force celui qui tenait Temari, elle attrapa son amie qui tremblait et sanglotait, la pluie se mit à tomber avec violence.
L’homme s’aperçu que sa joue saignait, avec un hurlement de douleur il voulu se précipiter sur Tenten...

BLAM !

Un coup de poing de Neji l’envoya au tapis :

« Touches pas à ma copine.
-Toi t’aurai pas du t’en mêler. Grogna l’homme.
-On va te faire la peau. S’exclama le reste de la bande.
-Ah oui ? Fusa une voix moqueuse, j’aimerai bien voir ça. »

Lee apparut à son tour, jamais Tenten n’avait été aussi contente de le voir. Le barman fit craquer ses jointures et jouer ses biceps :

« Alors ? Lequel en premier ? »

Tout de suite moins courageux, les garçons reculèrent :

« Bon, grogna celui qui c’était prit une beigne, on s’en va.
-Et ben voilà, sourit Lee, et qu’on ne vous revoie plus ici. »

Temari, indifférente à la scène qui venait de se dérouler, sanglotait lamentablement par terre en se cachant le visage de ses mains.
Sur un signe de Tenten les garçons l’aidèrent à se lever et l’entraînèrent à l’intérieur. La brune leur montra les loges et ils assirent la blonde dans un fauteuil, puis la couvrirent d’une pelisse.

« Je vais lui chercher un remontant, signala le barman, pour la réchauffer.
-Pas trop fort, prévint Tenten, elle n’a pas l’habitude de l’alcool. »

Lorsque Lee fut sortit Neji attrapa la main de sa petite amie et lui demanda d’un ton sévère :

« C’est comme ça que tu appelle être serveuse.
-Oh Neji, s’exclama t’elle, ne me fais pas une scène ! C’était exceptionnel ce soir, le patron n’avait plus de chanteuse alors nous avons dû nous y coller, simplement.
-Pourquoi Temari n’a-t-elle dit à personne qu’elle travaillait là ? »

Tenten tourna la tête vers la concerné avant de tout déballer à son compagnon : la mort des parents de la blonde il y’a cinq ans, le tuteur qui les avaient maltraité, l’héritage inexistant et....Gaara.
Au fur et à mesure que sa petite amie parlait les traits de l’Hyûga devenaient moins durs, laissant place à de la compassion. Jamais il n’aurait pu imaginer tout ça, il en aima davantage Tenten pour sa solidarité mais Temari, elle, semblait toujours perdue et pleurait encore dans sa pelisse.
Lee ramena un petit verre d’alcool qu’il lui fit avaler doucement, Tenten serra son amie contre elle.

« Je...je ne suis qu’une...i-idiote...et Shi...Shikamaru....m’a v-vu comme...comme ça !
-Calmes-toi, lui souffla Tenten en lui caressant les cheveux, ce n’est pas si catastrophique...
-Pas si catastrophique ? S’écria Neji, tu ne connais pas Shikamaru, il a tendance à totalement mépriser ce genre de métiers. Et là pour le coup il a vraiment été choqué.
-Merci Neji, râla Tenten, tu m’aides beaucoup là. »

Temari aurait bien voulu croire son amie quand celle-ci lui affirmait que tout irait bien mais en ce moment c’était vraiment dur à imaginer.

******

Choji, Naruto et Kiba avaient renoncé à le suivre, il était enfin seul.

Shikamaru claqua la porte de chez lui sans se formaliser sur le cri d’indignation de ses parents qui regardaient la télé, il monta directement dans sa chambre et s’écroula sur son lit.
Temari bossait dans un bar, Temari dansait dans une boite tous les soirs ? Ou était-elle serveuse simplement ?
De toute façon ça ne changeait rien, elle ne lui avait rien dit, elle n’avait pas eu suffisamment confiance en lui et basta ! Dire qu’il s’était fait du souci pour une fille qui se conduisait comme une débauchée.

Il se retourna sur son lit où, il y’a à peine une semaine, il avait passé la plus formidable des nuits et ferma les yeux, comme il avait l’habitude de faire pour se calmer ou réfléchir.
Il n’eut pas le temps de penser longtemps que son portable sonna, un numéro inconnu.
Il hésita à répondre, n’ayant vraiment pas la tête à ça, mais visiblement on insistait alors il décrocha :

« Salut Shikamaru, tu n’as pas passez une bonne soirée, pas vrai ? »

Il aurait reconnu cette voix grinçante entre mille, tellement différente de celle de Temari :

« Tayuya ? Kuso, comment-tu as eu mon numé....
-Grâce à cette géniale invention qu’on appelle l’annuaire, pauvre idiot.
-T’es la dernière personne sur Terre que je voudrais entendre ce soir !
-Ho ! T’es bien grossier avec moi, susurra t’elle, moi qui t’appelais en amie.
-Amie ? T’es pas une amie et tu ne le seras jamais, vas te faire voir ! »

Il s’apprêtait à raccrocher quand la voix de Tayuya se fit plus sérieuse :

« Tu es sur d’avoir tout appris sur Sabaku ce soir ? »

Un filet de malice machiavélique attira l’attention du brun, contre son gré Shikamaru recolla le téléphone à son oreille, se demandant presque pourquoi il faisait une telle chose :

« C’est vache ce qu’elle t’a fait, c’est Kisame qui était au bar et qui m’a tout raconté. Ça ne m’étonne pas de la part de cette immonde salope !
-JE T’INTERDIS DE L’INSULTER ! Rugit le Nara hors de lui.
-Pff, je ne comprends même pas que tu la défendes encore. Il était temps qu’on éclaire ta lanterne.
-Comment ça ?
-Tu ne t’es jamais demandé pourquoi notre Sabaku séchait si souvent les cours ?
-Heu...
-Elle a un fils de cinq ans, sans père.
-QUOI !!! »

Shikamaru faillit en lâcher le téléphone. Pas Temari ! Pas SA Temari ! Tayuya devait se moquer de lui certainement. Mais celle-ci continuait, impitoyable :

« Elle habite un HLM dans la cité, elle n’a pas un sou. Mais j’ai entendu dire qu’elle sortait avec pas mal de garçons pour choisir le plus riche d’entre eux, c’est vrai que ça mettrait du beurre dans les épinards.
-....
-Tu as tes chances dans ce cas, ricana t’elle, toi tes parents sont loin d’être pauvres.
-Tu...tu mens ! »

La jeune fille savoura intérieurement son ton désespéré, elle lança une dernière attaque :

« Si tu ne me crois pas, vas la voir en cours demain et demandes-lui comment va Gaara. On verra bien sa réaction.
-....
-Bon, à demain en cours.
-Attends.... »

Clic !

Biiiip....biiiip....biiiip....

« Galère, qu’est-ce que je dois penser de tout ça moi ? »

Peut-être la rousse avait juste voulu l’effrayer, après tout elle détestait Temari et tous ceux qui l’entouraient.
Shikamaru se sentait mal, l’idée même de voir son ange devenir une moins-que-rien lui était insupportable. Il s’était toujours imaginé Temari comme la perfection féminine, elle ne pouvait pas se transformer ainsi. C’était son monde qui allait s’écrouler devant cette dure réalité.

Il fallait qu’il sache, qu’il lui parle. Il le ferait demain.

Mais si c’était vrai ? Comment réagirait-il ?

*****

Contrairement à son habitude Temari ne grimpa pas les trois étages qui la séparaient de son appart avec fougue, des larmes silencieuses coulaient encore sur ses joues.
Mme Kashi l’attendait dans le vestibule :

« Temari, ton frère s’est endormi sur le canapé avec Yuki, viens voir comme il est mi... »

Elle s’interrompit quand le visage larmoyant de la jeune fille lui apparut sous la lumière et son sourire s’effaça :

« Temari, que t’arrive t’il ? »

La Sabaku semblait incapable de prononcer un mot et pleurait toujours silencieusement. Doucement, avec une attitude presque maternelle, la vieille dame prit sa tête blonde et l’appuya contre elle, les sanglots de Temari redoublèrent devant ce geste de tendresse qu’elle pensait ne pas avoir mérité. Mme Kashi l’a fit entrer chez elle et s’empressa de lui servir un thé fumant. Pendant deux ans, chaque fois que la jeune fille n’avait pas le moral, la vieille dame avait toujours agi de la même manière : consolé sans parler et attendant qu’elle décide elle-même de déballer ce qu’elle avait sur le cœur.

« Je...je me suis mal comportée, fini par avouer Temari, le garçon avec qui je sors...il m’a vu en train de danser sur la scène.
-Comment ça danser ?
-Ce soir...Jiraya nous a demandé avec Tenten de remplacer la énième chanteuse qui avait démissionné et... »

Elle lui raconta comment son petit ami s’était trouvé malencontreusement ici ce soir-là, comment elle s’était affichée devant ses yeux dans sa vraie vie. Elle parla du mépris qu’elle avait lu en lui, le dégoût qui suintait par tous les pores de sa peau.
Mme Kashi se trouva véritablement choquée, non pas par ce qu’avait fait Temari, mais par la réaction du garçon. Elle ne le connaissait pas mais il avait réagi d’une façon tellement immature...encore un comme son petit-fils qui n’acceptait de voir que les Porsches et les belles robes de bal, dès qu’on les plongeaient dans l’océan de la misère ils se noyaient.
Oui, c’est vraiment le genre de réaction que son petit-fils aurait pu avoir.

« Vas dormir Temari, ordonna la vieille dame, tu ne tiens plus debout. »

La jeune fille obéit docilement, elle prit dans ses bras son frère qui n’avait pas remué, laissa Yuki grimper sur son épaule et gagna la sortie en lançant un regard perdu à sa voisine :

« J’ai...j’ai peur pour la suite.
-Tu l’aimes ce garçon.
-Oh oui !
-Alors, vas le voir demain et expliques-lui tout. Si lui aussi t’aimes il comprendra. »

Elle lui fit un sourire en coin puis un clin d’œil.

C’est fou comme les yeux ébène de la vieille dame pouvaient rappeler quelqu’un à Temari sans qu’elle réussisse à mettre le doigt dessus.
Mais cette vision lui redonna du courage.

******

Tayuya éclata de rire, Shikamaru devait être désespéré à cette heure-ci maintenant. Elle avait hâte d’être demain pour voir la tête de cette idiote de blonde.
Franchement elle n’avait pas prévu le coup de la chanteuse ce soir-là, c’était vraiment un cadeau du ciel, encore mieux que Temari en simple serveuse.
Pourtant lorsque Kisame lui avait raconté ça par téléphone, elle avait cru déceler un peu d’admiration dans sa voix. Ce qui la rendit encore plus haineuse envers la Sabaku, et c’est pourquoi elle avait décidé d’ajouter son petit chapitre sur les soi-disant amants de la jeune fille, histoire de vraiment la dénigrer aux yeux de Shikamaru.

Il était minuit passé mais Tayuya n’avait pas sommeil, elle alluma sa télé dans sa chambre et prit un joint dans sa commode.
La fumée envahie la chambre en même temps que le bruit de la télé. Tayuya inspira avec force, souffla et recommença.

« Je te hais Sabaku...je te hais....je te hais.... »

Sa vue se brouilla soudainement, le joint tomba par terre. Tayuya essaya de respirer mais n’y arriva pas, elle tenta quelques pas vers sa salle de bain avant de s’écrouler lourdement sur le sol.

« Chérie, retentie la voix de sa mère derrière la porte, fais moins de bruit. J’ai le sénateur Ming au téléphone. »

La voix de sa mère déjà lointaine fit cependant reprendre conscience à la jeune fille.
Elle se redressa et alla prendre une douche pour faire disparaître les traces de son malaise passager.
C’était le premier mais pas le dernier.

******

Minable ! Sasuke se sentait minable ! Son grand frère avait aussi eut Kisame au téléphone qui venait de tout lui raconter.
Bon sang ! Si seulement Naruto avait pu comprendre l’appel la dernière fois, rien ne serait arrivé.

« Demain ça sera le grand coup de théâtre, dit Itachi en se servant une bière, on verra combien de temps Temari va tenir avant de se jeter dans mes bras.
-....
-Bon, si on se visionnait un film ? Genre : « Jack l’éventreur » ou un truc comme ça. Qu’est-ce que tu en penses Sasuke ? »

C’est seulement à cet instant qu’il s’aperçu que son petit frère avait quitté la pièce, c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour ne pas dire à son aîné à quel point il le dégoûtait.

Sasuke grimpa dans sa chambre et ferma la porte à clé, puis s’assit devant son ordinateur et ouvrit sa boite mail, puis il tapa le nom de l’Uzumaki :

« Attention, écrivit-il, c’est l’Akatsuki qui est responsable de votre venue au Crapaud Baveur ce soir. Itachi veut dégoûter Shikamaru de Temari pour sortir avec elle.
Tayuya a appelé Shikamaru pour lui raconter que Temari avait un fils et qu’elle voyait plusieurs mecs fortunés. Demain Nara va sûrement essayer d’en avoir la confirmation auprès de sa copine.

Faites gaffe. »

Il ne signa pas, une icône lui demanda s’il souhaitait envoyer le message.
L’envoyer signifiait trahir définitivement l’Akatsuki, les représailles pouvaient en être terribles.

Temari, Shikamaru, Naruto, Sakura et tous les autres....ils n’avaient pas mérité ça, pas que l’Akatsuki brise une bande aussi unie et joyeuse où lui-même aurait tout donné pour en faire encore partie.

Sasuke cliqua sur « envoyer ».





Je tiens à remercier Dashiko468 pour l'idée la chanson "My oh my" du groupe Aqua

Dans une panne d'inspiration les amis ça aide.^^




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