Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Dans un monde de requin il faut savoir jouer des coudes pour pouvoir s'élever au dessus de la masse des autres poissons qui continuent leur route sans s'éloigner du banc... Et pourtant cette fic n'est pas un remake des meilleurs documentaires du regretté Cousteau!
Nos personnages préférés se démènent pour sortir la tête de l'eau et ne pas laisser leur entreprise couler! Une famille Namikaze plus vraie que nature! Une famille Uchiwa très préoccupée du sort de leur cadet! Une livreuse soucie
temapower (Féminin), le 28/06/2010 Amis lecteurs, amis tout court! Je vous annonce la reprise officielle de mes activités littéraires. Enfin littéraire, c'est un bien grand mot! En effet, je commence dès aujourd'hui des vacances de 3 mois qui vont me mener en octobre à l'Université. J'ai réussi mon BAC! Bref, vu que j'ai ces 3 mois de vacances je vais en profiter pour avancer dans mes petites histoires et essayer d'apporter une petite touche d'humour pendant vos vacances. Et dans ce chapitre qu'avons-nous? Une excursion dans une salle réfrigérée, une fabrication usinière d'origami et une matinée pyjama et télé. Du lourd quoi! Vous connaissez la suite...ENJOY^^
Chapitre 8: Origami
Il était toujours trop tôt quand il était question de se lever. Peu importait l’heure du réveil, l’homme tend à dormir le plus possible et à se réveiller le moins possible, la preuve c’est que ça le fatigue. Naruto ruminait ces belles paroles en fixant d’un œil torve la tasse de café fumante posée devant lui. Sasuke était en train de faire cuire des œufs, déjà en costume il s’était levé deux heures plus tôt, fuite obligeait. Il s’était faxé hors du lit de sa compagne du soir et avait glissé dans ses chaussures avant de refermer doucement la porte d’un appartement de luxe. De luxe, toujours, de luxe.
- Bonne soirée hier ? Demanda Naruto en bayant.
- Peut faire mieux. Répondit Sasuke en le servant.
- Pourquoi tu es habillé ?
- Je dois passer à l’entrepôt chercher les papiers de la compta. Je vais tout reprendre pour que cette connasse n’ait rien à nous reprocher.
- Et tu comptes donc falsifier des documents pour ça ? Demanda Naruto avec un sourcil haussé.
- Pas falsifier Naru, corriger.
Naruto le regarda avec une pointe de doute dans le regard. Mais après tout, c’était lui qui les avait mis dans cette situation avec son histoire de cargos non déclaré. Alors il laissait à Sasuke la part juridique de l’histoire, c’était son domaine, et lui se contenterait à partir de maintenant de vendre des fruits et c’était tout.
- Ma mère nous invite ce soir à manger à la maison. Je te conseille d’avoir une excuse en béton si tu veux pas venir parce qu’elle serait capable de venir te chercher jusqu’au bout du monde. Dit Naruto en se levant sa tasse de café à la main.
- Pourquoi je viendrais pas ? Demanda Sasuke en se servant un verre de jus d’orange.
- Je sais pas, pas envie de revivre 14-18 autour d’un plat de pâtes peut-être. Répondit Naruto en s’affalant sur le divan.
- C’est toujours mieux que d’écouter Itachi nous raconter sa propre version d’Alice au Pays des Merveilles…
Naruto eut un petit rire et alluma la télévision. On était dimanche, c’était le jour du seigneur, celui qui est partout, qui entend tout et qui nous dicte la manière dont nous devons vivre nos vies. La grande et toute puissante Télévision ! Et tous ses apôtres, les présentateurs. En l’occurrence Naruto ne regardait que les dessins animés, vieille habitude d’enfance qui ne l’avait jamais quitté.
Sasuke rangea le déjeuner et alla chercher ses clefs de voitures. Il avait toute la journée pour reprendre ces dossiers, hors de question de donner des armes supplémentaires à cette bonne femme.
- Huit heure ce soir ! Lui cria Naruto.
- J’y serais. Et ne mange pas sur le canapé ou alors utilise l’aspirateur après ! Tu sais l’espèce de souris géante qui vit dans le placard à balais…
Naruto ne lui répondit pas, soit qu’il refusait de répondre à cette pique gratuite, soit qu’il était déjà trop plongé dans l’énigme que devait résoudre Martin Mystère. C’était sans doute la deuxième solution…
Les locaux de la Fruits & Co étaient déserts, les camions dormaient tranquillement au garage et les pas de Sasuke résonnaient dans les couloirs vides. Enfin, pas si vides que cela. En effet, alors qu’il sortait de son bureau les documents à la main, il entendit un bruit de caisse qui chute suivi d’un juron provenant du grand frigo. Des voleurs, voilà ce qui manquait pour que cette boîte coule définitivement ! Il poussa un soupire et se dirigea vers la salle frigorifique où ils entreposaient la marchandise, attrapant une barre en fer sur son chemin. S’arrêtant un instant pour se demander ce que fabriquait une barre de fer sur le bureau d’Inuzuka puis, haussant les épaules, il entra dans la salle à pas feutrés.
Il aperçut une silhouette de dos derrière l’étalage de poires. Sasuke se rendit compte avec un certain soulagement que l’intrus n’avait pas l’air bien dangereux.
- Qui êtes-vous et que faites vous ici ? Demanda-t-il.
La silhouette sursauta, faisant tomber au sol un bloc de feuille. Il se rendit alors compte avec stupeur que ce n’était pas un voleur mais bel et bien la contrôleuse de l’hygiène. Ce qui n’expliquait toujours pas ce qu’elle faisait dans les locaux un dimanche matin.
- Je peux savoir ce que vous faites là ? Demanda-t-il avec un air suspicieux.
- Mon travail. Répondit-elle en ramassant son bloc.
- Un dimanche matin ?
- Et alors ? C’est le moment idéal pour visiter les locaux quand l’activité ne bat pas son plein. Répondit-elle en passant devant lui.
- Où croyez-vous aller comme cela ?! Je ne vous laisse pas sortir d’ici tant que vous ne m’avez pas donné de raison valable de votre visite. Vous n’avez pas le droit de venir ici sans notre accord ! S’exclama-t-il en l’attrapant par le poignet.
- Premièrement lâchez-moi, et deuxièmement je peux faire ce que je veux et à l’heure que je souhaite, c’est mentionné dans la fiche officielle que vous avez reçue en début de semaine.
Voyant qu’il ne la lâchait toujours pas elle lui écrasa le pied avec son talon et s’élança vers la porte qui était restée entre ouverte. Mais il ne l’entendait pas de cette façon et il utilisa la barre qu’il avait encore dans la main pour l’envoyer sur la porte avec violence ce qui ferma la porte.
Elle s’arrêta avec un cri et se retourna vers lui avec une expression d’exaspération sur le visage.
- Espèce de crétin ! Vous nous avez enfermés !
Il écarquilla les yeux avec stupeur. Pris dans l’urgence de la situation il n’avait plus pensé à la particularité ennuyante du local réfrigérant. Comment avait-il pu oublier que la porte ne s’ouvrait que par l’extérieur ?! Et voilà qu’il se retrouvait coincé avec cette tarte !
- Ne changez pas de sujet ! Qu’est-ce que vous faisiez dans les locaux le dimanche. Je suis sûr que vous n’avez pas le droit de faire ça.
- Mais enfin, vous êtes sourd en plus d’être con ?! Je vous l’ai dis c’est noté sur la fiche que vous avez reçue en début de semaine.
- Oui, oui. Ça vous va bien de me parler de cette fiche maintenant que je n’ai aucun moyen de vérifier l’existence de cette fiche. Dit-il en la désignant d’un doigt accusateur.
- Appelez votre associé. Dit-elle en haussant les épaules.
- Je pourrais… Mais il n’y a pas de réseau ici. Dit-il en sentant son ventre se serrer.
Elle le regarda avec angoisse, il voyait sa peau devenir de plus en plus blanche. Dans un instant elle allait s’évanouir si elle continuait comme ça. Il s’approcha et lui posa une main sur l’épaule.
- Ho ! Ca va ? Vous nous faites pas une chute de pression hein !
- Une… Quoi ?! Quel abruti ! Non je suis en train de faire une liste des différentes façons de vous tuer avec les moyens du bord… J’avoue que pour l’instant j’envisage de vous faire tomber une étagère dessus. Répondit-elle en se dégageant.
- Tentative d’intimidation. Dois-je ajouter ça à la liste de vos infractions de la journée ? Demanda Sasuke en fronçant les sourcils.
- Je n’ai pas… Rha ! Tant pis ! Pensez donc ce que vous voudrez il faut d’abord que nous trouvions un moyen de sortir d’ici. Dit-elle en se tournant vers la porte.
Il poussa un soupir et se laissa glisser le long d’une étagère, attrapa une orange et se mit à jouer avec comme avec une balle qu’on lance en l’air et qu’on rattrape. Après avoir fait le tour de l’entrepôt elle revint vers la porte et s’assit par terre en face de lui avec un regard découragé.
- Vous n’avez rien trouvé n’est-ce pas ? Demanda-t-il en lançant l’orange en l’air.
- J’ai l’air d’avoir trouvé quelque chose ? Répondit-elle d’un ton acerbe.
- Pas ce dont vous auriez besoin en tout cas.
- Gardez vos blagues déplacées pour vous.
- Petit déjeuner ? Demanda-t-il en lui proposant une mangue.
Elle détourna les yeux, se leva et alla chercher son propre assortiment de fruit puis revint s’asseoir en face de lui.
- Ce sera déduit de votre salaire. Dit-il.
- Quel salaire ? Vous n’avez même pas assez d’argent pour vous acheter un cageot de pommes !
- Pardon mademoiselle mais en ce qui concerne les comptes nous sommes au clair !
- J’aimerais bien voir ça. Dit-elle avec un petit reniflement de mépris.
- Et bien regardez. Dit-il en lui lançant les papiers dessus.
- Elégant…
Elle ramassa les papiers et les lut en silence avant de hausser les sourcils.
- Par bateau ? Vous faites passer certaines marchandises par bateau ? Mais ce n’est pas signalé dans vos frais de transports.
- Ce…c’était pour une régate. Une régate de bienfaisance !
- Même si vous alliez amener des pommes dans un panier à votre grand-mère, habillé en jupe rouge vous avez le devoir de le déclarer ! C’est une violation du…
- Ho c’est bon hein ! Et vous alors ?! A fouiner dans les entrepôts un dimanche matin ?! Vous croyez que c’est légal ça ! Et ne me parlez plus de cette fiche ! Je suis avocat je connais les procédures !
Elle ouvrit la bouche puis la referma, recommença et referma la bouche à nouveau pendant plusieurs minutes. Avait-il finalement réussi à la faire taire avec son histoire de formulaire ? Il ne pensait pas que ça aurait été si facile. Bon, mais maintenant il était tout de même encore enfermé avec elle dans cet entrepôt dans lequel il commençait mine de rien à faire froid.
- Vous êtes avocat ?
- Quoi ?
- Vous êtes avocat ?
- Et bien oui madame ! Et ça vous pose un problème ?
- Pourquoi est-ce que vous dirigez une entreprise de fruits et légumes qui va à sa perte alors que vous pourriez gagner des milliers en plaidant ?
- Alors premièrement, mon entreprise ne va pas à sa perte, ce n’est qu’une petite perte de vitesse sans gravité ! Et deuxièmement, je ne suis pas dans un talk show et vous n’êtes pas Opra. Mes choix de vie sont donc une question dont nous ne débattrons pas.
- Parlons de chiffres alors. Dit-elle en reprenant les papiers.
- Ho donnez moi ça ! S’exclama-t-il en lui arrachant les papiers des mains.
Elle se passa la main dans les cheveux, frissonnant. Oui, il commençait à faire froid mais que pouvaient-ils y faire au final ? Même s’ils tambourinaient sur la porte toute la journée personne ne viendrait leur ouvrir. Ils n’avaient qu’à prendre leur mal en patience jusqu’à ce qu’une bonne âme s’inquiète de leur absence…
- C’est quoi votre nom déjà ? Demanda-t-il.
- Haruno.
- Chinoise ?
- Japonaise.
- J’aurais du m’en douter avec des cheveux roses, il n’y a que les Japonaises pour être aussi excentriques !
- Je ne vous permets pas !
- Non mais franchement, vous avez déjà croisée une New-yorkaise avec les cheveux roses ? C’est une faute de goût affligeante !
- Laissez mon goût là où il est et faites nous sortir d’ici !
- Comment ? Avec mes supers pouvoirs d’avocat ? Désolé j’ai oublié mon costume dans ma Batcave.
Elle lui envoya un abricot en travers de la tête et ils tombèrent dans un silence rageur. Et dire qu’il trouvait qu’il faisait froid il y a quelques secondes. Comment avait-il pu avoir froid à côté de l’Antéchrist et de ses flammes de l’enfer ?!
Naruto grogna quelque chose au téléphone qui sonnait. Bon sang mais on ne pouvait le laisser tranquille un instant ?! Un dimanche matin en plus ! Il tendit la main et attrapa l’appareil.
- Allo ?
- Naru ? C’est toi ?
- Ouais, si c’est ton frère que tu veux il est sorti.
- Non ça tombe bien que ce soit toi qui répondes. Dit Itachi.
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Tu sais les petits porte-clés que vous vouliez distribuer ?
- Les pommes ?
- Oui exactement. Et bien finalement vous en avez fais quoi ?
- Rien. Je crois qu’il y a des cartons dans la réserve. On attend le marathon de New-York pour les distribuer.
- Donc personne n’en a encore reçu ?
- Non. Enfin sauf les employés.
- Bingo !
- Quoi ? Demanda Naruto intrigué.
- Hier j’ai croisé une fille qui avait un porte clé comme celui-là. Je pense qu’elle bosse chez vous.
- Une fille ? On a pas de… ho… Dit Naruto sentant un poids tomber sur lui.
- Alors ? C’est qui cette fille ?
Naruto garda le silence, en proie à une grande détresse. Fallait-il donner le nom de la jeune fille à Itachi en sachant pertinemment qu’il ferait le maximum pour la mettre dans son lit ? Sauf si elle refusait… Et après tout il n’y avait rien encore entre eux, il n’avait pas le droit de l’empêcher de fréquenter des hommes. Il était son patron pas son copain…
- Hinata Hyûga. Souffla-t-il finalement.
- Merci mon pote ! Je te revaudrais ça !
- T’as intérêt !
Mais Itachi avait déjà bouclé. Naruto s’enfonça dans le fauteuil maugréant contre les Uchiwa et leurs conquêtes d’un soir. Lui il n’avait pas de conquêtes d’un soir, il n’avait pas de conquêtes du tout. Il y avait bien eu quelques demoiselles qui étaient passées dans sa vie, récupérant leurs valises un matin le laissant tout seul sur le quai à attendre le prochain train.
Cela faisait une heure qu’elle n’avait rien dit, occupée à lire tout les messages que renfermait son mobile. Il commençait à s’ennuyer sec. Il prit une des feuilles de la compta et commença à la plier savamment. Puis il envoya l’avion voler à travers l’entrepôt qui vint se planter dans les cheveux de la jeune femme.
- Vous êtes bien sûr d’être avocat ? Demanda-t-elle excédée.
- Pourquoi ? Les avocats ne savent pas faire d’avion en papier ? Demanda-t-il en pliant une autre feuille.
- En tout cas ils n’utilisent pas les feuilles officielles pour les faire.
- C’est que vous n’avez pas fais votre stage dans la même étude que moi. Maître Howard était le meilleur maître d’origami que j’ai connu.
- Vous êtes absurdes.
- Lâchez un peu la bride. Nous sommes enfermés dans ce frigo géant pour la journée alors sauf si vous voulez apprendre par cœur tous les numéros de votre répertoire venez vers moi et on s’occupera de manière ludique.
Voyant le regard outré qu’elle les lançant il s’empressa d’ajouter :
- Voyons ne soyez pas ridicule ! Je parlais d’origami !
- Soit. Ce n’est pas comme si j’avais d’autres choses à faire après tout…
- Bien… Alors commençons par la grue. Vous savez faire une grue ?
- Evidemment ! J’ai été dans une école traditionnelle.
- Tokyo ?
- Kyoto.
- Hum… Bon alors l’arabesque ?
- Non.
Et voilà, 20 ans et assis par terre dans un frigo géant en train de faire des origamis avec des feuilles de comptabilité. Il ne savait plus très bien qui de Naruto et lui était le plus gamin en ce moment…
- C’est une véritable ménagerie ! S’exclama-t-elle en regardant les animaux de papiers qui jonchaient le sol autour d’eux.
- Le grand cirque du soleil !
- Vous savez, je n’imaginais pas passer le dimanche avec vous à faire des pliages.
- C’est vrai qu’il y a plus séduisant comme activité de fin de semaine.
- En tout cas ça a le mérite d’être original… Vous ne voulez toujours pas me dire ce que vous fabriquez en gérant de société fruitière ?
Il termina le singe qu’il était en train de fabriquer et le posa entre une grue et un couple de cygne. C’était vrai qu’ils avaient fait tout un zoo de papier. Il sentait le regard de la jeune femme posé sur lui, pourquoi est-ce que ça l’intéressait tant que ça son histoire ? Et pourquoi est-ce qu’il ne la trouvait finalement plus si bête que cela ? Le pouvoir de l’origami aurait dit Maître Howard…
- Parce que je connais bien votre réputation M. Uchiwa, ce n’est pas celle d’un modeste maraicher. Continua-t-elle face au silence de son interlocuteur.
- Par dégoût.
- Quoi ? Demanda-t-elle surprise.
- Par dégoût. J’ai passé des années à l’Université à apprendre par cœur des pavés de lois. J’ai suivi des procès à la pelle, j’en ai même plaidé plusieurs. Mais voilà… Au final je n’étais pas du tout satisfait de la qualité et du goût qu’avait ma vie et mes victoires… Trop de superficiel.
- Défendre les opprimés ?
- Je ne suis pas Zorro Mademoiselle Haruno. Personne n’est tout blanc ou tout noir dans ce bas monde, et ceux que je défendais n’avaient pas toujours leur passe pour le paradis.
- Dégoût de la société ?
- Non… De sa vaine bataille et de ses absurdités. J’avais envie d’amener un peu de simplicité, de réalité dans la grande tour de verre de New-York.
Elle le regardait avec un regard pensif, comme si elle méditait les paroles qu’il venait de prononcer. Il n’avait pas vraiment réfléchis au discours qu’il venait de lui servir. C’était plutôt pour désamorcer la question, avec un brin de vérité peut être. Plaider n’avait jamais été un problème pour lui, mentir non plus… Et puis ce n’était pas vraiment un mensonge, un simple enjolivement de la vérité.
- Et votre associé ? Il n’est pas l’héritier d’une petite fortune familiale ?
- Il est architecte même. Il a participé au projet du pont qui relie l’île au New-Jersey. Et en ce qui concerne son héritage, il n’héritera que de quelques milliers et d’un magnifique service à thé en bronze. Voyez-vous il est l’ainé d’une famille de 7 enfants.
- 7 ?!
- Une véritable bombe à retardement. Je vous le dis pour l’avoir vécu. Je devais d’ailleurs aller manger chez eux ce soir, j’ai l’impression que je vais devoir réviser mes plans pour la soirée…
- Vous êtes vraiment proche de votre associé ? Demanda-t-elle avec un sourire.
- C’est mon meilleur ami. Je le connais depuis toujours et il a toujours été là pour moi. Sans lui je serais déjà tombé depuis longtemps…
Elle laissa le silence se rependre doucement dans l’entrepôt, pesant les mots qu’elle venait d’entendre. Alors ce genre d’amitié fusionnelle existait bel et bien. Peut être qu’Ino aurait ri si elle lui avait demandé d’être toujours là pour elle… Dans tout les cas, elle ne l’avait pas suivie jusqu’à New-York. Est-ce que ce Namikaze aurait suivit Uchiwa jusqu’au bout du monde ? Sans doute…
- Mais je parle, je parle, et je ne vous écoute pas… Dites moi d’où vous venez. Dit Sasuke avec un sourire, se demandant ce qu’il était en train de faire.
- Et bien… Je viens de la région de Kyoto et j’ai fais mes études de droit à l’Université de Tokyo.
- Vous êtes une survivante alors !
- On peut dire ça comme ça oui. Dit-elle avec un sourire.
- Et votre famille ?
- Je suis fille unique et mes parents ont vu d’un mauvais œil mon départ pour les USA. Je crois qu’ils espéraient encore que j’épouse notre voisin. J’aurais peut être mieux fais…
- Vous ne vous plaisez pas ici ?
- Ce n’est pas que je ne me plais pas, c’est surtout que je ne fais pas grand chose pour.
- En tout cas pour ce qui est d’emmerder le monde vous n’êtes pas en reste.
- Pas ma faute si votre entreprise est un véritable bateau percé !
- C’est vous qui y percez les trous !
- Pardon ?! Vous n’avez pas de poignée intérieure dans vos entrepôts !
- Détail !
- Cela fait bientôt 8 heures que ce détail nous a enfermés quand même !
- Et c’est un problème ? Demanda-t-il en la regardant dans les yeux.
Elle ne répondit pas, surprise par le changement de ton du jeune homme. Il n’était pas aussi terrible qu’elle l’avait imaginé finalement. Il lui avait même dévoilé une partie de sa vie à elle, une parfaite étrangère. Et puis c’était vrai qu’il avait un certain charme et il était drôle à sa manière. Elle se raisonna et détourna les yeux. Le moment était passé et ne reviendrait pas. Elle frissonna, huit heures c’était long, c’était très long, trop long…
- En tout cas je ne sais pas si nous allons encore tenir bien longtemps avec cette température. Dit-elle en se frottant les mains.
- Venez contre moi. Et n’y voyez aucune invitation malsaine. J’ai moi aussi très froid et la seule manière pour nous de nous réchauffer est de nous tenir le plus proche l’un de l’autre.
- S’il le faut.
- Il le faut.
Elle vint s’asseoir contre lui, sentant son cœur battre de manière désagréable et priant pour que la chaleur qu’elle sentait soudain sur ses joues ne soit pas remarquée par le jeune homme. Il ouvrit la veste de son costume et en jeta un pan sur les épaules de la jeune fille tandis qu’elle se serrait contre lui. Il était en proie à une sensation désagréable et qu’il chassa rapidement. Cette fille n’était pas du tout son type, point.
- Ne vous inquiétez pas Mademoiselle Haruno, ils vont venir nous chercher, tôt ou tard.
- Plus tôt que tard j’espère.
- Tout dépendra du retard que Naruto aura pour le diner.
Sasuke poussa un soupir et la serra contre lui suite à un spasme provoqué par le froid. Au moins s’il mourait dans cet entrepôt il n’y mourrait pas seul, il n’était pas bien sûr que ce soit mieux mais là, dans l’instant, c’était un tout petit peu réconfortant. Et Naruto aurait de quoi faire de bonnes blagues à son enterrement…
J'adorerais savoir faire des Origami... Quand j'avais 8 ans pendant un camp d'école, une accompagnante Japonaise nous avais appris à faire tout une histoire en pliage. Aujourd'hui je m'en souviens encore, je suis toujours hyper fière de la faire à mes petites scouts qui trouvent ça INCROYABLE! Comme quoi les origami c'est comme le vélo, ça s'oublie pas! ;P
Bon, sinon pour en revenir au chapitre en soi, qu'en avez-vous pensé? Nous assistons à un petit rapprochement réprimé entre les deux personnages principaux du chapitre. Après tout, si vous étiez restés enfermés toute une journée dans un frigo vous auriez aussi envie de vous coller contre quelqu'un pour lui voler sa chaleur! XD
Bref! Laissez un commentaire, juste pour me dire que vous avez lu ce chapitre et si le coeur vous en dis, me dire ce que vous en avez pensé! Sinon je vous souhaite de bonnes vacances et à la prochaine!