Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: A Naruto Fantasy

Se déroulant dans un monde où nos ninjas préférés sont des chevaliers et nos kunoichi de jolies princesses, règne une paix inébranlable depuis la fin de la dernière Grande Guerre, qui s'est passée il y a plus de 20 ans. Nos valeureux soldats apprennent une terrible nouvelle: le Royaume de Kumo veut enter en guerre avec leur pays. Mais pourquoi?
Classé: -12D | Spoil | Fantasie | Mots: 10810 | Comments: 19 | Favs: 18
Version imprimable
Aller au
SuperGohan (Féminin), le 30/10/2008
Moi qui adore le Heroïc Fantasy depuis toujours, je vous présente ma fic de ce genre: "A Naruto Fantasy"! Comme mes goûts sont aussi inchangeable que le cour du temps, il y aura des dragons (si vous ne les aimez pas, je suis navrée, moi je les adore autant que vous les détester! J'adore trop ces créatures!), des loup-garous (tout le monde devine qui c'est...), des sorciers ect.

Les couples seront: Sasuke x Sakura (mes plus plates excuses au fans de SasuNaru et NaruSaku), Naruto x Hinata, Kiba x Ino, Kankurô x Tenten (bizarre, je sais, mais j'ai toujours pas pardonné à Neji, désolée), Shikamaru x Temari et le reste, je verrais plus tard si l'occasion se présente.

Je vous souhaite une excelente lecture, et pour ceux qui n'aiment pas...
Je vous prie de laisser vos épées dans leurs fourreaux, car je ne suis point sur ce merveilleux site pour encaisser vos coups de lames.

PS: Je ne lit pas la publication française de Kana, j'écoute les épisodes en vosta, donc je vais me baser sur les épisode traduits pour dire si oui ou non le personnage est paru ou pas. Je m'excuse d'avance pour les problèmes que cela peut encourir, mais je ramène presque toujours mes livres en retard à la biblio et ma merveilleuse maman ne veut pas m'acheter les mangas, donc soyez compréhensifs...




Chapitre 2: Les Chevaliers de l'Oredre de la Feuille



Couché sous le ciel azuré parsemé de quelques nuages, un blond âgé d’à peu près vingt ans regardait le ciel avec insistance, comme s’il attendait que les dieux tombent du ciel.
Ses beaux yeux bleus saphir et ses cheveux blonds lui donnaient un air angélique, toutefois diminué par les trois lignes faisant penser à des moustaches sur ses joues, mettant une touche de malice à ce joli minois de jeune homme.
Il portait une tunique rouge et verte, enfilée par-dessus une cotte de mailles brillante, avec à sa ceinture une épée et une dague, bien rangées dans leurs fourreaux (ndla : un fourreau, c’est l’étui de l’épée, pour ceux qui ne savent pas). Sous sa tunique, on voyait des leggins noirs et un chandail serré à longues manches, noir également. Des bottes brunes chaussaient ses pieds.

Près de lui, un haume (ndla : le casque d’un chevalier) et une armure rudimentaire traînaient en brillant sous les ardents rayons du soleil.
Il ferma les yeux et se laissa caresser par le vent. Il s’endormit...

- Je peux pas croire que tu sois aussi insouciant ! fulmina une voix masculine derrière lui, en lui versant un sceau d’eau glacée sur le visage. Naruto, lève-toi donc, on a du pain sur la planche avec l’entraînement!

En sentant l’eau, le blond se redressa d’un coup et commença à tousser en raison de l’eau qu’il avait avalée par le nez. Il parvint à répliquer, après avoir recraché un peu d’eau :

- Sasuke... enfoiré! J’allais m’endormir et t’es venu gâcher ma sieste!

Le dénommé Sasuke avait des cheveux noirs comme l’ébène, des yeux tout aussi sombres et sa peau était pâle et contrastait énormément avec ses cheveux et ses yeux de nuit. Il était vêtu de la même façon que Naruto, mais il portait son armure, qui arborait des gravures et des symboles dorés, laissant voir qu’il était de la haute noblesse, plus précisément, des Uchiwa, un des piliers les plus importants de Konoha.

- Et en plus, on est en paix et aucune guerre ne plane à l’horizon, alors je devrais pouvoir dormir, alors laisse...

- Les plus grands crimes se préparent dans le silence, le coupa son équipier.

Le blond cessa de rouspéter et suivit de mauvaise grâce Sasuke, vers leurs chevaux. Celui de Naruto se nommait Gaëlle et était la jument la plus fidèle de tous les royaumes et la seule créature à comprendre le blond et l’aimer, car personne dans le village n’avait d’affection pour lui, pour une raison qui lui était complètement inconnue. Sauf peut-être son oncle, mais lui, il ne comptait pas, puisqu’il était contraint à l’aimer à cause de leur lien de parenté.

L’animal avait une robe brune parsemée de taches blanches et une crinière brune également et de grands yeux gris argent. De petits sabots, même s'ils paraissaient délicats à première vue, le roncin martelait terre et ennemis avec eux. Jamais elle n’avait pas répondu aux appels du chevalier et l’énergie de la jument était inépuisable.

La jument de Sasuke, quant à elle, était une véritable perle rare. Il possédait un pégase, un cheval paré d’immenses ailes immaculées. Tout l’animal était blanc tel la neige et possédait des yeux vert comme deux émeraudes. Elle avait été baptisée Pureté, car sa robe restait toujours aussi blanche. La jument semblait très douce à vue de nez, mais la réalité était que c’était une fière guerrière tout aussi brutale qu’un étalon. Surtout si Sasuke était en danger, Pureté devenait une véritable machine de guerre, fracassant crânes et lames d’épées de ses sabots dorés.

Les deux garçons montèrent sur leurs destriers et les dirigèrent vers leur résidence commune, puisqu’ils habitaient ensemble pour tenter de rebâtir leur amitié.

Enfants, ils avaient été inséparables, jusqu’à la mort des parents du jeune brun. Ce jour-là, Sasuke avait non seulement perdu ses parents et son frère, qui avait disparu le même jour, mais aussi Naruto, car son tuteur, un homme tout aussi pervers que l’oncle de son ami, Kakashi, lui avait appris à manier l’épée, l’arc et la hallebarde. Absorbé par ses nouvelles occupations, le garçon en avait complètement délaissé son ami.

Naruto, qui était orphelin de naissance, car sa mère était morte en lui donnant naissance et son père, un chevalier et le cousin germain de la grand-tante de la reine Tsunade, était mort au combat quelques semaines plus tard. Il avait laissé son fils unique à son oncle, un grand ami de la reine.
En apprenant qu’ils formeraient un duo, ils avaient décrété d’un commun accord, qu’ils devraient habiter sous le même toit avec leurs écuyers respectifs.

Ils arrivèrent devant une grande maison, seule dans un immense carré d’herbe et de terre, avec une basse-cour, une grange, une étable et enfin des pâturages qui s’étendaient jusqu’aux premiers arbres de la forêt environnante. Une écurie prenait également place dans la cour.
Deux gamins d’au moins dix ans accoururent pour conduire leurs montures aux écuries et ensuite les desseller.

- Je suis content de vous voir rentrer à la maison, Naruto-dono (ndla : « dono » est un suffixe très respectueux au Japon. Je ne vais pas seulement utiliser les suffixes japonais, mais aussi nos expressions françaises et québécoises), dit joyeusement en souriant à son écuyer, Konohamaru.

Le gamin avait les cheveux bruns et les attachait en une couette redressée à l’arrière de sa tête, et avait des yeux brun foncé. L’enfant portait une tunique bleue – qui démontrait qu’il était écuyer d’un Chevalier de la Feuille – un peu sale, retenue par une ceinture de cuir à laquelle pendait une dague. Il chaussait de grosses bottes brunes poussiéreuses et boueuses. Une longue écharpe au bout crotté qui touchait le sol, enroulée autour de son cou, terminait le portrait de l’écuyer.

- Est-ce que la pêche a été bonne, maître Sasuke? demanda Udon, le gamin dont le brun était responsable.

Le petit garçon avait la goutte au nez en permanence, des cheveux bruns bien coiffés et de petits yeux cachés derrière des lunettes en fond de bouteilles. Il avait le même habit que son camarade, toutefois bien plus propre. Les bottes de l’enfant avaient le même aspect impeccable, puisque Udon préférait largement faire le compte des dépenses du mois de leurs maîtres que de courir après une poule ou une chèvre qui avait échappé au chien de troupeau, car ils devaient engraisser les bestiaux pour pouvoir passer les impitoyables hiver de la région.

- Non. Ça ne mordait pas du tout. Espérons que la chasse de demain sera meilleure, répondit le Chevalier sur un ton neutre.

Le gamin baissa la tête et pansa la monture du chevalier avant de retourner à l’intérieur et de s’enfermer dans sa chambre.

¤{}¤

- Tu vas encore tomber dans le panneau de cette technique ridicule?! s’amusa Naruto en passant derrière Konohamaru.

Le gamin se retourna et para le coup avec entrain, avant de s’exclamer :

- Pas cette fois, maître!

Puis le blond sauta pour s’éloigner de l’enfant, puis il laissa tomber son épée et s’élança vers son écuyer, qui l’imita en rigolant. L’élève et le maître finirent rapidement à se rouler dans la boue et surtout à s’amuser follement.

- Toujours aussi insouciant, mon cher neveu, fit une voix qu’il connaissait bien.

- Oncle Jiraiya, c’est vous ! s’exclama Naruto en se levant et en se jetant dans les bras du vieil homme aux longs cheveux blancs.

Le vieillard le repoussa et l’inspecta d’un œil ému.

- Tu ressembles tellement à ton père, on croirait que c’est lui !

Naruto rougit un peu. Il se l’était fait dire tellement de fois, que c’en était devenu agaçant.
Jiraiya portait une longue tunique de soie bleue avec une ceinture de cuir et une cape. Il avait toujours un bouton sur le nez et des marques rouges sous les yeux.

- Que voulez-vous, mon oncle ? demanda le jeune chevalier.

Le vieil homme tourna le tête et lui ordonna d’aller se changer et que Sasuke et lui soient présents au château avant le coucher du soleil pour une réunion d’urgence de l’Ordre de la Feuille.

¤{}¤

Neji et Lee, deux autres chevaliers, avaient été au marché faire les emplettes pour eux et leurs écuyers, à pied puisqu’ils habitaient en ville. Leurs écuyers les avaient accompagnés et les deux gamins couraient partout et Lee, un éternel enfant, éperdument amoureux de la princesse Sakura, en faisait autant.

Neji avait de longs cheveux bruns retenus par un ruban blanc en une longue couette au niveau de la nuque qui flottait au vent. Il portait une tunique ample, blanche et retenue aux hanches par un tablier rouge et vert et une ceinture à laquelle une épée était accrochée avec le symbole de l’ordre, une feuille.
Il arborait des yeux blancs et des bandages autour du front. Le brun était un puissant magicien qui ne se séparait jamais de son bâton magique de pierre polie surmonté d’un orbe où une fumée qui faisait du mimétisme était emprisonnée, avec lequel il s’aidait à marcher, dû à une blessure au genou gauche lors d’une précédente escarmouche.

Lee avait de courts cheveux noirs, coiffés en coupe champignon, de petits yeux et d’énormes sourcils, qui lui avaient valu le surnom de « gros sourcils ». Il ne portait que ses leggins et son chandail verts, avec sa ceinture et son épée, qui n'était jamais vraiment sortie de son fourreau, puisqu’il se battait quasiment toujours avec ses poings.

- Oh, de la viande de bœuf ! s’exclama Ken’Go, l’écuyer de Lee. C’est ma préférée! Puis-je en acheter, Lee-dono ?

L’enfant de ressemblait pas du tout à son maître. Il était petit, blond et avait de grands yeux bleus. Il ne se battait jamais sans son épée. Mais son tempérament rappelait beaucoup à celui de Lee : gaffeur, enjoué et mignon (ndla : qui ne s’attendrit pas en voyant Lee faire tous ces efforts?), quoique énervant à la longue...

- Non, car ce soir nous mangeons de l’agneau ! répondit fougueusement Lee, en faisant la pose du chic type, et donc, un sourire Colgate, le pouce en l’air, accompagné d’un clin d’œil.

Ken’Go larmoya en lançant admirativement :

- Ô ! Maître Lee, vous êtes si fort ! Je vous admire !

Neji prit un air découragé et s’avança vers un étalage de légumes et de fruits. Étant végétarien, les histoires de viande l’ennuyaient fortement. Il boitilla en s’aidant de son bâton vers des artichauts et des brocolis.
Il en attrapa une grosse poignée des deux et les laissa tomber dans un large sac de toile, qu’il portait en bandoulière. Puis il donna quelques pièces de cuivre au marchand, qui le remercia chaleureusement.

- Maître... fit une petite voix timide derrière lui.

Le bun se retourna et aperçu Mashiro, son écuyer. C’était un garçon aux cheveux d’ébène et à la peau brunie par le soleil, puisque le gamin avait passé ses premières années dans une ferme, dans les champs de blé sous un soleil de plomb. De grands yeux gris et timides regardaient furtivement de tous les côtés, pour s’assurer que tout allait bien et qu’aucun danger ne planait sur lui et son maître. Il ne portait pas le même uniforme que les autres écuyers, mais une tunique jaune âcre et une ceinture avec un tablier bleu, une cape de velours blanc et un bâton de bois brun, qu’il serrait fébrilement dans sa petite main.

- Qu’est-ce qu’il y a? demanda le magicien.

- Non, rien. C’était une question inutile, bafouilla le gamin.

Puis, un faucon blanc fendit le ciel et lança une série de huit cris aigus.

- Le signal de réunion urgente... s’exclamèrent Lee et Neji, à l’unisson.

¤{}¤

Chôji et Shikamaru faisaient des parties d’échec, lesquelles Ananas boy gagnait inlassablement...

- Shikamaru ! Tu ne me laisses jamais gagner... si au moins je savais jouer !

Le noiraud s’esclaffa, puis expliqua encore une fois à son ami les règles du jeu, les mouvements de tels ou tels pions... mais Chôji ne gagna pas, toutefois. Le stratège et dirigeant de l’Ordre de la Feuille était l’invincible champion du royaume depuis plus de cinq ans, et jamais il n’avait perdu. Sauf contre Shikaku, son père, un soldat de la garde rapprochée de la famille royale, qui lui avait appris à jouer.

- Trop fort ! s’exclama le gros garçon en se relevant.

Chôji était un grand chevalier puissant, à la panse ventrue et au caractère calme, sauf si un imbécile lui faisait remarquer son poids. Le pauvre pouvait s’attendre à se faire casser au minimum les deux jambes et la colonne vertébrale ! Il se battait avec un énorme marteau de cuivre, plus communément appelé Masse. Le gros chevalier avait aussi une épée, mais il ne s’en servait pas vraiment, elle lui servait seulement lors des entraînements. Et sa dague, il l’utilisait pour manger.
Chôji possédait un visage rond qui respirait la bonté et la gentillesse, mais également la malice, grâce à ses joues rondes, marquées de deux spirales rosées. Une longue chevelure hirsute et l’uniforme des chevaliers terminaient le portrait d’un des chevaliers les plus efficaces de l’Ordre.
Shikamaru, quant à lui, était petit et maigre, avec des cheveux noirs, attachés sur le haut de son crâne, bien droit, lui donnant un air de ressemblance avec un ananas. Il portait son uniforme de chevalier archer à sa façon : la cotte de maille par-dessus la tunique et le tablier rouge sur le côté.
Un arc et un carquois pendaient à la ceinture du capitaine, ce dernier étant quasiment vide, puisque le jeune homme s’était entraîné quelques heures plus tôt.

Leurs écuyers jouaient gaiement entre les bottes de foins éparpillées çà et là dans le jardin.
Le premier, Honoo, l’écuyer de Chôji, avait des cheveux roux frisés comme la laine d’un mouton et des yeux noisette, qui brillaient de joie de vivre et de volonté. Le gamin était le plus jeune de tous écuyers, alors il se sentait toujours obligé de montrer que ce démon à la chevelure orangée n’était pas qu’un petit diablotin, mais bien une bête rugissante, qui savait se battre aussi bien que n’importe lequel d’entre eux ! Il portait une tunique bleue, tachée sur chaque parcelle de tissu, dû aux tâches ménagères de l’enfant.
Quant à Higaasaku, il avait toujours l’air impeccable, seuls ses longs cheveux bruns ébouriffés par le vent et la semelle de ses bottes ne l’étaient pas. C’était aussi un intellectuel, comme son maître paresseux. Le gamin était la plupart du temps assez bourru et refermé sur lui-même.

Shikamaru s’étendit sur l’herbe de la cour et regarda les nuages. Un faucon immaculé déchira le ciel en émettant huit cris spécifiques.

- Chôji ! s’époumona-t-il. Amène-toi, ça urge ! On a réunion sur-le-champ !!!

Habitant également en ville, les deux amis arrivèrent rapidement au château, bien avant les autres.

¤{}¤

Sur le haut de la montagne des Rois, il y avait une petite maison, près d’une étable énorme, pour y recevoir un dragon.

Le crépuscule envoyait des couleurs orangées sur les murs de briques et se réfléchissaient sur les fenêtres. La face nord était recouverte de lierre, tandis que les autres étaient tout aussi propres qu’une armure.

Un jeune homme, qui semblait avoir passé sa vie à l’intérieur, sortit de la maison et regarda le crépuscule, faux sourire pendu aux lèvres.

Son nom – enfin, celui qu’il prétendait être le sien – était Saï, dragonnier de l’Ordre de la Feuille. Il avait des yeux noirs, des cheveux tout aussi sombres mais par contre, il portait les couleurs vives de l’Ordre de façon impeccable. Pas un fil tiré ni déchirure.

- Encore une journée fade et exactement comme la dernière... soupira-t-il, en proie à un profond désarroi, particulièrement bien feint.

Il aurait pu tromper n’importe qui avec ce ton de voix, mais ses sourires étaient toujours mal feints...
Sa dragonne, Hiryuu, marcha lentement jusqu’à lui en s’étirant après avoir dormi la journée entière. Leur dernière mission l’avait épuisée...

- Te voilà enfin ! lança Saï. Je croyais que tu dormirais jusqu’au Jour de l’An !

- Ne te moque pas de moi, monsieur faux sourire ! Tu sais bien que j’ai passé plus de dix nuits éveillée pendant qu’on était de garde aux frontières ouest du royaume ! Et toi, tu dormais comme un bienheureux ! rétorqua la dragonne.

Saï gloussa avant d’ouvrir les yeux pour apercevoir un faucon qui lançait des cris codés. Il ne mit pas beaucoup de temps à trouver leur signification et lança joyeusement à sa monture ailée :

- Hiryuu, on fait une balade jusqu’au château?

¤{}¤

Dans la campagne éloignée du château, à la lisière de l’immense forêt, il y avait une toute petite ferme. Un jeune homme était assis contre un tronc d’arbre en bordure de forêt. Il y avait un gros chien blanc crème aux oreilles brunes près de lui.
Il avait des cheveux bruns tout ébouriffés, des yeux canins, un joli visage (ndla : franchement, il est trop chou Kiba ! Surtout avec le ‘tit Akamaru sur la tête !) et ses joues étaient tatouées de deux marques rouges. Il portait des leggins noirs et un chandail serré à longues manches noires également. De longues bottes terminaient le portrait du garçon.

Le brun avait le regard bien vague. Ses lèvres remuèrent lentement, disant très, très bas :

- Pleine... Lune...

Le chien glapit de façon inquiète. Pourquoi son maître était-il dans un tel état ? Puis, le clébard s’assit et se mit à geindre avec insistance en se mettant sur la tête auréolée de cheveux bruns de son maître. Ce dernier s’assit également et regarda le sol en caressant les oreilles du chien, qui lui donna un coup de langue dans le visage.
- Akamaru, je t’ai déjà dit de ne pas faire ça ! s’exclama-t-il en le repoussant.

Le chien s’assit et aboya. « Il sait ce qui va arriver? » se demanda-t-il en voyant son chien s’agiter ainsi.

- Kiba-dono ! fit une petite voix, du seuil de l’écurie. Où êtes-vous?

Le petit Kozara regardait partout autour de lui pour essayer de trouver son maître. C’était un gamin de grande taille, qui avait seulement une tête et demie de moins que le chevalier responsable de lui, avec de longs cheveux noirs de jais retenus par un ruban vert à la nuque. Il portait une tenue d’Écuyer bleue, mais il avait également un gant de fauconnier.

- Merde... souffla Kiba. Akamaru, silence, tranquille...

Le chien obéit et après quelques minutes, l’enfant retourna à l’intérieur. Un jeune homme avec un grand col l’accueillit.

- Alors ? As-tu trouvé Kiba ?

Le petit secoua la tête. Puis, il ajouta :
- C’est étrange, à chaque pleine lune, il disparaît ! Shino-dono (ndla : les écuyers appellent les chevaliers « dono » même s’ils ne sont pas leur maître), pouvez-vous me dire pourquoi ?

Le sorcier fut frappé par la perspicacité de l’enfant.

- Moi-même je ne le sais pas, mentit-il.

Il remarqua le faucon en sortant pour aller à la recherche du maître chien, mais entendit le signal d’appel de réunion urgente.
Shino grogna de rage, puis retourna à l’intérieur pour se mettre en tenue d’apparat. Une fois que cela fut fait, il donna des consignes claires aux gamins, qui n’étaient pas admis lors des réunions de l’Ordre.

- Ne sortez pas et restez à l’intérieur. Compris ?

- Bien sûr, maître, marmotta Kagerou, l’écuyer du mage.

L’enfant était un nain comparé à l’autre gamin. Il portait les cheveux argentés mi-longs, les yeux mordorés et une tunique d’écuyer traditionnelle.

- Ou... oui.

Le sorcier sortit, sella son destrier et galopa vers la ville à fond de train. Il n’arriva à destination que lorsque la nuit tombait.

À la ferme, on entendit les brebis se plaindre, gémir et hurler de frayeur, comme si un loup avait pénétré dans la bergerie. Les enfants demeurèrent à l’intérieur, devant la fenêtre.

¤{}¤

Tous les chevaliers venus se retrouvèrent au château, dans la salle secrète de réunion. On pouvait y accéder par presque toutes les salles du palais, mais comment, il fallait avoir de la suite dans les idées!
Par exemple, le passage de la cuisine était derrière une fausse toile horriblement laide. On devait lancer une pomme sur le centre de la toile, et le fruit devait éclater en morceaux.

Shino arriva le dernier alors que tout le monde semblait très sérieux et le regardait avec un air de reproches.

- La distance... maugréa-t-il.

Puis, Naruto remarqua que son coéquipier n’était pas avec lui.

- Où est Kiba ? Demanda-t-il.

Shino prit le temps de s’asseoir à table avant de répondre :

- Pleine lune ce soir. Vous savez tous de quoi je parle.

- Rolalalà, geignit Shikamaru, galère, il va manquer ce que je voulais dire... Shino, tu lui diras demain... si tu le trouves en vie.

Le sorcier acquiesça d’un signe de tête et la réunion commença. Shikamaru semblait tout à coup beaucoup moins blasé.

- Kumo no kuni veut entrer en guerre contre Konoha.

- C’est pas nouveau, fit remarquer Saï.

Le stratège soupira et précisa :

- Cette fois-ci, ce n’est pas des blagues, ils vont vraiment déclarer la guerre.

- Mais, pourquoi ? demanda Naruto, innocemment.

Shikamaru haussa les épaules et déclara :

- Bah ça, je me demande bien pourquoi...

Les hypothèses se firent nombreuses et le chef décida de mettre fin au rassemblement pour ne pas que les esprits s’échauffent.



Et tourlou! Voilà! Ce fut long, mais le voilà! Vous vous doutez de ce qu'a Kiba, hein?



Chapitres: 1 [ 2 ] 3 4 5 6 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: