Fiction: Je crois que c’est un adieu… Mes amis.

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Partie III
(Fin des Pov)


Ils attendaient encore. Elle attendait. Une attente interminable, là, à la porte de cette chambre d’opération. Elle attendait elle ne savait quoi, elle attendait tout simplement, elle attendait peut-être dans l’espérance de voir son cœur s’alléger. Elle ne pensait plus à rien, seulement aux dernières paroles qu’elle avait entendues. Ces paroles qui l’avaient profondément blessée. Maintenant, elle voulait le pardon, ne pas vivre avec une malédiction. Dans la salle d’opération, elle savait que la vie de la seule personne qu’elle aimait vraiment, de la vie de son âme sœur, se battait. Non… Elle ne se battait plus, elle renonçait. Et ce fut cette pensée qui la tua encore un plus, sachant que la vie du garçon blond ne tenait plus qu’a un fil.
Tsunade avait vu que Naruto était tombé en léthargie, qu’il était en apnée. Elle l’avait sauvé de justesse d’une mort par non irrigation du sang, en ayant un recours à un jutsu interdit qui liait mentalement son cœur à celui de Naruto. Après de vaillants efforts elle l’avait réanimé, hélas, il n’y avait aucune réaction cérébrales, ni pulmonaires. Elle hospitalisa d’urgence le jeune homme, le forçant à respirer. Hélas, il ne réagissait pas, il était dans le coma. Elle le soignait en ce moment même, tandis que Sakura déprimait dans la salle d’attente, en compagnie de Iruka. Le chuunin était le tuteur et responsable légal de Naruto, il le considérait comme son propre fils. Il venait d’arriver d’une mission à long terme, de cinq mois, et quand il était revenu, c’était pour apprendre que la personne qu’il aimait le plus était au bord de la mort indirectement voulue. L’annonce au village que le ninja Naruto Uzumaki avait arrêté à lui seul l’armée mercenaire d’Oto et qu’il était en ce moment au bord du vide fit un effet à la foule qu’il n’y eut qu’à la mort du Yondaime Hokage. Hélas, Sakura n’en fut pas fière, quelque minute après, la foule manifestait sa joie en apprenant la mort probable du jeune garçon renard et la survie de Konoha face à Oto, par la même occasion.
Tsunade sortit en sueur de la salle, les mains meurtries par l’utilisation excessive de chakra médical, elle était suivie de plusieurs médecins ninjas. Elle passa devant Sakura. Celle-ci la regarda, avec ses paupières lourdes et noircies par le chagrin.
- Nous avons fait ce que nous avons pu, Tsunade afficha alors un radieux sourire. Il est sauvé ! Il ne mourra pas !
Elle sautilla de joie, disparaissant à l’interception de deux couloirs. Sakura ne sut quoi dire, elle tremblait de joie. Il suffisait seulement que Naruto se réveille, et elle aurait la conscience tranquille. Elle entra timidement dans la salle. Sur un lit spécial était posé le jeune homme, la fenêtre était ouverte. Sa longue tignasse blonde se levait partiellement au souffle du vent. Il était serein, les yeux fermés. Sa peau était si blanche, et ses cheveux si rayonnants à la lumière du soleil couchant. Naruto… Elle ne l’avait jamais vu si beau, contrastant avec son caractère. Elle avait raté quelque chose de magique. Elle s’approcha de lui, s’agenouilla devant le lit, l’observa, lui, son meilleur ami… Ce jeune homme avec qui elle avait passé sa vie, mais malgré tout sans le connaître vraiment.
- Naruto… Je suis tellement désolée.
Dans son élan de tristesse, elle ne put s’empêcher de serrer sa tête contre elle, la faisant reposer contre son épaule. Puis elle posa sa tête sur celle du garçon, le serrant avec toute l’émotion qu’elle avait. Elle s’endormit, la tête posée sur sa poitrine. Elle ne voulait pas le perdre, pas lui…

***

A partir du moment où Naruto fut déclaré comateux, les shinobi de sa génération dans un mutisme qui bouleversa Konoha. Et chaque jour, le soir, trois jeunes femmes vinrent le voir. Trois femmes qui avaient cru en lui, et qui croyaient toujours en lui bien que celui-ci avait renoncé à tout bonheur. La plus âgée de ses trois femmes, Tsunade, fut la première à partir, ne supportant plus de voir son protégé dans ce sommeil paraissant paisible, mais qui au fond, était décisif pour sa vie. S’il ne se réveillait pas, il mourrait. Les deux autres femmes, n’ayant pas de mission, restèrent à son chevet pour le reste de la journée. Ce ne fut que la nuit tombée que l’une des deux, Hinata Hyuuga, quitta la salle de force, avec son père. Il ne le montrait pas, mais lui aussi était affecté par la disparition intemporelle de Naruto, car celui-ci avait sauvé sa fille. Quant à la dernière, elle reste là, attendant le répit d’un réveil. Elle s’endormit alors, en murmurant le nom de la personne qui lui importait le plus, tandis que la lune s’élevait lentement dans le ciel.
Il ouvrit les yeux…

La nuit battait son plein, le silence était à son apogée. Dehors, les ninjas faisaient des tours des gardes, dans la ville et sur les remparts. Quelques oiseaux nocturnes volaient ici là, se parant à attraper quelques animaux. Les lumières s’éteignaient, les unes après les autres, et seuls quelques lampadaires éclairaient les grandes rues, sans réellement éclairer, leurs bougies ne faisant pas un très grand éclat. La lune, étonnement proche, faisait contraste avec l’obscurité de cette nuit. Et donnait l’apaisement par sa lumière, et aidait au mieux les lampadaires. Assis sur son lit, le jeune homme fixait inlassablement l’horizon noir, modelé par les toits des immeubles. Sa silhouette noire ne démontrait rien de son profil. Seul une tignasse en bataille, touchant aisément les épaules, ainsi que deux yeux bleus éclairés à la lumière de la lune pouvaient être distingués. Il savait ce qu’il avait à faire. Cependant, la kunoichi endormie, la tête posée sur ses cuisses, le ralentissait. S’il bougeait, il la réveillait. De plus, à sa vue, il ne voulut pas la réveiller, pour rien au monde. Il reposa son regard sur Konoha, absorbé par sa contemplation.
Mais deux heures plus tard, alors qu’elle tenta de se retourner pour avoir une position plus confortable, la kunoichi remarqua que le corps sur lequel elle reposait était dressé. Elle sentit alors son cœur battre, et lentement, elle releva la tête. Et elle le vit, lui, la personne qu’elle aimait le plus, le regard bleu azur éclairé par la lune, fixer le village sans ciller. Il ne devait pas l’avoir remarqué, alors elle se releva doucement. Il tourna sans prévenir la tête, pour la fixer à son tour. Elle sentit que son cœur s’emballa, et mue par elle ne savait quel émotion, elle se jeta dans ses bras en souffla de soulagement. Elle l’étreignit avec toute la force de sa joie, et prononça dans un souffle son nom.
- Naruto… Tu m’as fait si peur…
Il resta interdit, avant de refermer son étreinte. Elle frémit, mais fit en sorte qu’elle ne s’en aperçoive pas. Il passa une main dans ses cheveux, et mis son autre main dans son dos. Les mains alors posées contre son torse, et les fit glisser jusqu'à son cou, qu’elle entoura pour le serrer comme si sa vie en eut dépendue. Puis elle pleura. Il dit trois mots doux à son oreille, qui la réconfortèrent.
- Sakura. Je vais bien…
Elle se calma, et ils restèrent ainsi durant un temps qui parut l’éternité, mais qui s’acceptait si bien qu’une fois séparés, Sakura regretta l’arrêt de l’étreinte.
- Tu m’as fait si peur… Je… Je ne veux pas te perdre… Naruto.
Il lui fit un radieux sourire, qu’elle arriva à voir, malgré la nuit. Elle lui fit un petit sourire, qui voulait tout dire. Alors elle se cala une nouvelle fois contre lui, contre son corps chaud, dans ses bras fort et si doux à la fois. Elle resta comme ça jusqu'à s’endormir, et il s’étonna du fait qu’elle fasse autant attention à lui. Il versa une larme solitaire, malheureusement, il ne sut pourquoi il avait versé cette larme. Il y avait tellement de possibilité… Il se recoucha, et posa Sakura sur son ventre, la laissant à son sommeil. Il le savait, elle dormirait bien. Et il ne pouvait se tromper en voyant le sourire heureux de son amie s’afficher. Il lui caressa les cheveux avant de repartir dans sa méditation, et comment se faisait-il qu’une chose pareille lui vienne à l’esprit, alors qu’il n’en savait rien.





Et voilà, se clô donc ce chapitre de retrouvaille silencieuse mais joyeuse. Vous allez me dire, c'est quoi l'intrigue que tu nous fous en fin de chapitre, et je vous répondrais : "Ha ha, attends la suite cher lecteur, car c'est l'intrigue^^"

Maintenant, je vais faire dodo, car il est actuellement minuit et demi, et je fraude à l'instar de mon beau-père avec qui je suis actuellement en guerre de la nuit blanche, c'est vachement gore...
Au revoir cher Wonarutien ! ( Barbarisme novatif xD )

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