Fiction: Le sang de la prophétie (terminée)

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Trois jours plus tard, Steph, Christine, Stephy et Julie s’étaient données rendez-vous pour dîner ensemble. Cependant, aucune d’entre elles n’avaient réussi à contacter Mélanie pour cette réunion.

- Est-ce que l’une de vous sait où elle est ? Demanda Christine.
- Chez Shino, j’imagine. Répondit Steph.
- En parlant du loup. Lâcha Julie en pointant une direction.

Toutes les filles tournèrent leur tête vers l’endroit indiqué et virent Shino marcher avec un sac de provision dans les mains. Elles se levèrent toutes et coururent vers lui. Ce fut évidemment Stephy qui arriva en premier, suivit de près par Hayasa, sa nouvelle chienne.

- Shino ! Cria-t-elle en arrivant.

Le dénommé s’arrêta et regarda les filles qui venaient vers lui. Stephy ajouta :
- Où est Mélan ? Elle n’est pas avec toi ?
- Elle est en sécurité, si c’est ce que vous voulez savoir.
- Ça répond pas à notre question : elle est où ? Insista Julie.
- Là où elle doit être.

Il reprit son chemin sans un regard en arrière. Stephy s’énerva et lui lança :

- J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave, sinon, tu auras affaire à moi !
- Ggrrr !!!! Grogna Hayasa.

Shino s’arrêta et se retourna. Il regarda Stephy droit dans les yeux et lui dit :
- Ne t’inquiète pas. Elle est sous ma protection.

Et il reprit sa route.



Shino marcha dans la forêt. Il arriva devant une vieille cabane et il y entra. Il vit Mélanie qui se trouvait à même le sol, des tremblements dans tout le corps.
- On dirait bien que les tremblements sont toujours là.

Mélanie fit un signe affirmatif de la tête avec peine. Elle n’avait pas du tout l’air en forme. De la sueur lui couvrait le visage, elle avait d’énormes cernes sous les yeux et elle faisait pitié à voir. Shino déposa le sac et s’installa près d’elle. Il la releva et l’appuya sur lui.

Il prit une serviette qui se trouvait à proximité et lui essuya le visage.
- Tu as faim ?

Mélanie fit à nouveau un petit signe de tête. Shino étendit son bras et pris le sac de provision. Il la fit manger avec difficulté, car les tremblements de cette dernière n’aidaient en rien à la tâche. Plus du quart de la nourriture et de l’eau que Shino lui avait donné étaient tombés sur elle comme pour un enfant de deux ans. C’était comme ça depuis trois jours, depuis trois longues journées. Des larmes coulèrent des yeux de Mélanie.

Shino reprit la serviette et les essuya.
- Ne t’en fais pas. Tout ceci est normal. Voulut-il la consoler.

Elle fit signe que non et, avec le peu de force qu’elle avait, se dégagea de son étreinte et cacha son visage. Elle avait honte de cette situation, honte d’être si faible et surtout honte que Shino la voit ainsi. Cependant, elle remercia le ciel que ses amies ne la voyaient pas dans cet état de faiblesse. Son entraîneur la déposa lentement sur le sol et se releva.

Avant de sortir, il lui dit :
- Je reviendrai ce soir.

Il fit un pas, lorsqu’il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et vit que Mélanie arrivait à se tenir, avec beaucoup de misère, sur un bras. Elle articula un mot :

- Mer… er… ci ! Réussit-elle à dire.

Shino fut surpris, mais n’en laissa rien paraître. Tout ce qu’il fit, c’est un signe de tête et il referma la porte. En retournant chez lui, il se dit, avec un petit sourire, ‘Elle s’en sort mieux que je ne le pensais. Elle peut déjà articuler quelque chose’.

Cette journée-là, en revenant de l’entraînement, Stephy avait le goût, pour elle ne savait quelle raison, de faire quelque chose avec Kiba qui serait autre que l’entraînement. Elle lui demanda :

- Hey, Kiba ! J’me demandais si tu voulais qu’on fasse quelque chose ce soir.
- Bonne idée ! Ça va nous permettre de nous changer un peu les idées. Et tu aurais envie de faire quoi ?
- Vite comme ça, je sais pas !
- Et aller pêcher ? J’ai fais ça l’autre jour avec Mélanie.
- Non, non, pas la pêche. Je n’en ai pas envie.
- Tu as envie de quoi alors ?
- Et bien… Attends, laisse-moi réfléchir… Que dirais-tu d’une promenade en forêt ? Ça nous permettrait de se parler et de se connaitre plus.
- Ok ! Va pour la promenade ! Qu’en dis-tu Akamaru ?
- Waf ! Jappa le chien ninja en remuant sa queue.

Hayasa se contenta seulement de bouger la queue pour montrer qu’elle aimait l’idée. Après avoir soupés, ils allèrent faire leur promenade. Ils parlèrent de tout et de rien et ils se racontèrent des blagues.

Après un fou rire, Kiba dit :
- Mélanie avait raison. Tu es une fille sympa.
- Ah, merci ! Elle m’a aussi dit que tu étais un gars super et je dois admettre qu’elle avait raison.
- En parlant de Mélanie, est-ce que tu as eu des nouvelles d’elle ?
- Non ! Les autres et moi, on a vu Shino aujourd’hui et tout ce qu’il nous a dit, c’était qu’elle était en sécurité et sous sa protection. Répondit-elle, le regard un peu inquiet.

Kiba le remarqua et s’empressa de dire :
- Si Shino dit qu’elle est sous sa protection, tu peux dormir sans crainte. C’est un gars de parole et il n’en a pas l’air, mais c’est vraiment un type bien. Il est le seul à qui je pourrais confier Akamaru sans hésiter, pas vrais mon gros ?
- Waf waf ! Approuva Akamaru.
- Merci ! Venant de ta part, ces mots me réconfortent. Dit-elle avec un sourire plein de gratitude.

Après ceci, ils retournèrent à la maison.

Quand Steph revint de son dîner d’avec ses amies, elle se remit à l’entraînement avec Shikamaru. Cependant, au bout de deux heures, ce dernier vit que son élève n’était pas complètement là.

- Pfff ! On n’arrête l’entraînement pour aujourd’hui. Soupira-t-il.
- Hein ?!? Comment ça ?
- Tu n’es pas là !

Steph le regarda bizarrement.
- Haaa ! Ton esprit est ailleurs. Il est donc inutile de continuer l’entraînement dans ces conditions. Railla-t-il.
- J’avoue que je suis inquiète pour Mélanie. J’ai comme l’impression qu’elle ne va pas bien.
- Bon, ok ! Regarde, prend ton après-midi. De toute façon, je dois aller voir l’Hokage.
- D’accord !

Quand Shikamaru partit, Steph s’installa sur la branche d’un des arbres qu’il y avait dans la cour. Elle y resta toute l’après-midi et quand Shikamaru revint, ce fut à cet endroit qu’il la trouva. Sans un mot, il s’installa au pied de l’arbre en question et regarda le ciel.
Aucun des deux ne purent dire combien de temps ils restèrent ainsi, mais ils assistèrent au coucher du soleil. Steph s’extasia devant ce spectacle :

- On voit vraiment bien le coucher de soleil d’ici. C’est vraiment beau !
- Hm ! Fut la seul réponse de Shikamaru.

Quelques minutes plus tard, ce dernier sentit une odeur de nourriture qui vint lui chatouiller les narines. Il se releva et dit :
- Tu viens ? Le souper va bientôt être prêt.
- J’arrive !

Il attendit qu’elle descende et dès qu’elle fut à côté de lui, ils partirent ensemble vers la maison. Tout en marchant, Shikamaru dit à Steph :

- Je ne connais pas vraiment Shino, mais je sais que son clan a la réputation d’être l’un des plus fidèles au village. Je suis sûr qu’il ne fera rien qui puisse nuire à Mélanie. Car après tout, vous êtes venues ici pour sauver notre monde.
- Oui, c’est vrai ! Et connaissant Mélanie, elle ne se serait jamais laissée se faire du mal pour rien et serait venue nous le dire.

Quand Shikamaru ouvrit la porte, il laissa entrer Steph en premier. Celle-ci le remercia, mais ce merci n’avait aucun lien avec le fait qu’il avait ouvert la porte.

Cette nuit-là, Julie était allée à son endroit, en dehors du village. Elle s’y était retrouvée après une dispute qu’elle avait eue avec Ino. Celle-ci n’arrêtait pas d’insister sur le fait que Julie devait travailler dans la boutique et cette dernière n’en avait aucune envie. Ce qui la rageait le plus, c’était le fait qu’Ino n’arrêtait pas de dire qu’elle la prenait pour un membre de la famille. Quand elle disait cela, ça mettait Julie hors d’elle. Elle était donc venue dans cet endroit pour être seule et réfléchir.

- Bonsoir mademoiselle ! Encore en train de réfléchir ?

Julie sursauta et tourna la tête. Elle reconnut l’inconnu qui était venu par deux fois lui parler.

- Ça m’semble évident !
- Je suis désolé, mais je ne voulais pas vous offenser.
- Non, ce n’est pas vous.

Il prit place à côté d’elle. Pendant un instant, aucun des deux ne parlèrent. Ils regardèrent le ciel étoilé. Et puis Julie lâcha :
- J’me demandais comment je pouvais partir d’ici.
- C’est facile ! Vous n’avez qu’à prendre vos bagages et partir.
- Non, c’est plus compliqué que cela.
- Si vous le dîtes ! Je connais un endroit formidable qui ne ressemble en rien à ici.
- Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
- Eh bien, que ce n’est vraiment pas pareil, c’est plus ‘sophistiqué’ je dirais.
- Je ne savais pas qu’il y avait un endroit comme ça dans l’coin.
- Disons que ce n’est pas tout à fait ici. Si vous voulez, je vous y amène.
- Euh… non merci ! Je n’ai pas l’habitude de partir avec des étrangers.
- Bien sûr ! C’est tout à fait normal ! Je ne vous dérangerai pas plus longtemps.

L’homme se leva.
- Peut-être nous reverrons nous encore. Ce fut un plaisir de vous parler, mademoiselle ! Bonne nuit !
- Oui, peut-être. Au revoir !




J'ai vraiment aimé écrire ce que Kiba dit sur Shino, car il me semble que ceci est vrai, non???
Les deux doivent avoir une grande confiance l'un dans l'autre, à mon humble avis.
Dîtes-le moi si j'ai tort ^^''

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