Fiction: Le sang de la prophétie (terminée)

Nos chers ninjas ont maintenant 20 ans. L'Akatsuki, ainsi qu'Orochimaru, n'existe plus. Mais cependant, depuis quelques temps, une nouvelle menace rôde dans le monde des shinobis. Une menace qui pourrait bien détruire ce monde à jamais... Car selon une ancienne prophétie, Akuma, père des démons à queues, plus puissant que les neufs réunis, reviendra pour détruire toute trace de vie. Le seul moyen d'anéantir cette menace est par la venue de cinq filles étrangères à ce monde...
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Yajuu Kemono (Féminin), le 14/12/2008
Je suis désolée pour ceux et celles qui ont lu le chapitre, mais j'avais oublié le début du chapitre et comme c'est un bout important, j'ai du supprimer le chapitre pour le remettre.
Encore désolée, sincèrement!!!!!




Chapitre 2: L'entré au village



Tout était noir, tout était sombre. Il n’y avait aucun bruit, aucun son. Et puis, une lumière apparut au loin. Elle descendit, descendit, descendit jusqu’à ce qu’elle se brisât. À ce moment-là, dans cet endroit reculé, une voix brisa le silence de mort qui y régnait et dit :

- Où suis-je ? Que se passe-t-il ? Suis-je de nouveau en vie ? Par quel miracle ? Quelles sont ces lumières ? Ce sont-elles qui m’ont réveillé ? Serait-ce la prophétie qui est en marche ? Je suis peut-être en vie, mais je ne peux sortir de ce lieu.



Les filles se regardèrent pendant de longues minutes jusqu'à ce que Mélanie se décide à parler :

- Nous allons à Konoha voir l’Hokage. Qui nous sommes et d’où on vient seront les réponses qu’on lui donnera et c’est elle qui jugera s’il est nécessaire que vous le sachiez ou pas.

Tous, sans exception, restèrent sans voix devant la réponse de Mélanie.

- Bien ! Dans ce cas, nous vous amenons. Il serait imprudent de notre part de laisser des étrangers se promener seul dans Konoha, dit Shino.
- C’est tout à fait normal et nous vous en remercions, car pour tout vous dire, on ne connaît pas le chemin, ajouta Mélanie.
- Suivez-nous ! conclut Shino.

Pendant le voyage, les filles chuchotaient entre elles.

- C’était quoi cette réponse ? Ça donne l’air que nous sommes d’ici, dit Julie.
- Ben j’me voyais mal dire ‘On vient d’un autre monde et on est arrivé par un flash blanc’, répondit Mélanie.
- Je crois qu’elle a bien fait, approuva Steph.
- De plus, comme ils ne m’ont pas repris quand j’ai dit elle, j’en conclus que c’est toujours Tsunade qui est l’Hokage. Et vu qu’elle est assez vieille et qu’elle a vu pas mal de choses dans sa vie, je crois bien qu’elle est la personne la plus apte à croire notre histoire.
- Si tu l’dis ! conclut Julie.



Quelques minutes plus tard, ils étaient devant la porte de Konoha. Mélanie s’arrêta et fixa droit devant elle, en pleine extase.

- J’en reviens pas. On est devant la porte du village caché de Konoha. Wow ! C’est pas croyable !
- Vous n’avez jamais vu le village ? questionna Kiba.
- Pas en vrai, non, ajouta Mélanie.

Ils entrèrent dans le village et continuèrent leur route, non sans attirer les regards des habitants qui les croisaient.



Ils étaient devant la porte du bureau de Tsunade. Shino leva la main et cogna.

- Entrez !

Il ouvrit et tout le monde entra. Tsunade leva un sourcil, apparemment surprise de voir autant de personnes devant elle. Shizune était tout aussi étonnée.

- Que me voulez-vous ?
- On a trouvé ces filles dans la forêt et elles ont demandé à vous voir. N’est-ce pas Hinata ? expliqua Kiba.
- O… oui !
- En quoi puis-je vous aider ? demanda Tsunade en regardant les cinq filles qui étaient derrière les trois ninjas.
- Sans vouloir être offensante, nous aimerions vous parler en privé, réclama Mélanie.
- Bien ! Shino, Kiba, Hinata, vous pouvez disposer !

L’équipe 8 sortit du bureau.

- Allez-y, je vous écoute !
- Tout d’abord, je tiens à vous prévenir, quoique vous deviez vous en douter avec nos habits, que nous ne sommes pas d’ici, commença Mélanie.
- Effectivement, je dois dire que je n’ai jamais vu ce genre de vêtements.
- Et puis, notre histoire va vous paraître probablement impensable, mais…
- Elle va nous prendre pour des folles, oui !
- Christine, s’te plaît !
- Oh, désolée ! Continue !
- En effet, continue, dit Tsunade en mettant ses coudes sur son bureau pour croiser ses mains et mettre son menton dessus.
- Voilà, comment dire ? Nous ne sommes pas de ce monde.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? dit Tsunade en laissant tomber ses bras sur le bureau.
- On vient d’un monde ou le vôtre est juste des bonhommes, un livre, ajouta Julie.
- Je crois que ça suffit comme ça Julie, pas besoin d’en mettre plus. Elle est déjà assez sous le choc de même, intervint Steph.

Personne ne dit plus rien. Les filles se regardaient et essayaient d’analyser la réaction de Tsunade. Cette dernière était en grande réflexion et ne savait trop quoi en penser. Soudain, elle leur dit :

- Vous pourriez sortir quelques instants ?

Sans un mot, les filles sortirent du bureau.

- Tsunade ? tenta Shizune.

L’intéressée ne répondit pas. Elle se leva et alla se mettre devant la fenêtre.

- Tsunade ?
- Shizune, tu vas aller me chercher le rouleau que l’on a trouvé juste après avoir anéanti l’Akatsuki.
- Vous ne pensez tout de même pas… Elles n’ont même pas l’air de savoir se battre.
- Là n’est pas la question. Il est fort probable qu’elles ne savent rien de ce qui leur arrive.
- Oui, mais…
- Shizune ! l’interrompit Tsunade avec un regard menaçant.
- Oui, tout de suite ! dit-elle en sortant du bureau en courant.
- Juste une dernière chose, va me chercher Shikamaru.

Shizune fit un signe de tête et referma la porte. Elle passa devant les filles qui attendaient toujours devant le bureau.

- Où est-ce qu’elle va en courant comme ça ? demanda Stephy à Mélanie.
- Pourquoi tu me poses la question ? Et pourquoi c’est toujours à moi que vous posez vos questions ?
- Parce que c’est toi qui t’y connais le plus en Naruto, répondit Julie.
- Oui, mais ça fait pas de moi celle qui sait tout.
- Quand même, t’es notre référence ! renchérit Stephy.

Elles furent interrompues par l’arrivée de Shikamaru qui les regarda bizarrement. Personne ne parla. Shikamaru cogna à la porte et entra.

- Vous m’avez demandé ?
- Oui Shikamaru. Je veux que tu t’occupes des filles qui se trouvent devant mon bureau.
- Euh… ok, répondit-il, un peu surpris.
- Tu iras les installer à la maison qui est près de l’Académie. Tu vois de quelle maison je parle ?
- Oui. C’est celle que Temari prend quand elle vient pour les préparatifs de l’examen des chuunins.
- Bien ! Tu les y conduiras et surtout, elles ne doivent en aucun cas quitter le village. Je compte sur toi pour prévenir les gardes.
- Compris, maître Tsunade !
- Une dernière chose ! Voici de l’argent !

Elle lui tendit une liasse de billet. Shikamaru la regarda bizarrement et Tsunade spécifia :

- C’est pour leur acheter des vêtements, car ceux qu’elles ont ne font pas passer inaperçu.
- Ce que ça peut être débile ça ! Bon, ok ! râla-t-il en prenant l’argent.

Tout en marchant vers la porte, Shikamaru se demanda ‘Qui peuvent-elles bien être pour que Tsunade ne veuille pas les perdre de vue ?’. Quand il sortit, il s’adressa aux filles :

- Salut ! Je suis Shikamaru Nara et c’est moi qui vais vous conduire à l’endroit ou vous dormirez cette nuit.
- Enchantée ! Mélanie Dupuis ! lui dit-elle en lui serrant la main.

Elle se retint de dire ‘Oui, je sais qui tu es’ et lui fit tout simplement un sourire. Chacune des filles se présenta :
- Bonjour ! Moi, c’est Julie Bouvier !
- Contente de faire ta connaissance. Je m’appelle Stéphanie Guinard !
- Mon nom à moi c’est Christine Leduc !
- Stéphanie Haché !

Après les présentations, ils se mirent en route.



En marchant dans le village, Mélanie vit un stand qui lui était fort familier. Elle posa la question :

- Excuse-moi Shikamaru, mais est-ce que c’est le restaurent Ichiraku ?
- Oui. Tu le connais ?
- J’ai entendu dire que c’est dans ce restaurant que l’on sert les meilleures nouilles.
- Je connais quelques personnes qui diraient que c’est vrai. Bon, avant de vous conduire à cette maison, je dois vous emmener acheter de nouveaux vêtements.
- T’es sérieux ? demanda Stephy.
- Pfff ! Comme si ça me tentait de le faire, mais c’est sur ordre de l’Hokage.

Ils allèrent donc magasiner et elles se trouvèrent des vêtements qui étaient à leurs goûts, mais les filles décidèrent tout de même de garder dans un sac leurs vêtements d’origine.



Ils arrivèrent à la demeure et Shikamaru les fit entrer.

- Je vous laisse. Je repasserai plus tard avec un peu de nourriture.
- Merci ! dirent Mélanie et Steph.

Les filles firent le tour de la maison et se retrouvèrent toutes au salon.

- Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? questionna Stephy.
- Et si on allait marcher ? demanda Mélanie.
- Oh ben oui ! Regarde ou ta dernière marche nous a menées, rétorqua Julie.
- Comme si j’avais pu le deviner. Et puis, ça m’étonnerait que ça recommence, ajouta Mélanie.
- Justement ! Moi, j’aimerais bien que ça le refasse. Je n’ai pas demandé à venir dans ce monde. Tu sais bien que j’en ai rien à faire de Naruto, expliqua Julie.
- Je pense que d’aller prendre de l’air va faire du bien à tout le monde. Allez ! On y va ! Conclut Steph.



Elles marchèrent dans le village sans vraiment savoir ou elles allaient. Au bout de deux heures, elles se rendirent compte qu’elles s’étaient perdues, mais heureusement, elles croisèrent Kiba.

- Eh, c’est vous ! lança-t-il en les voyants.
- Oui, c’est nous ! rétorqua Christine.
- Au fait, je tenais à m’excuser pour le coup que je t’ai donné tout à l’heure, dit-il à Mélanie.
- Ça va, c’est déjà oublié.
- En passant, je m’appelle Kiba Inuzuka !
Les cinq filles dirent de nouveau leurs noms.

- Vous devez venir de loin pour avoir des noms bizarres comme ça.
- Tu ne peux même pas imaginer ! lança Stephy.
- Mais ou est Akamaru ? interrogea Mélanie.
- Il est en repos pour deux jours, histoire de ne pas trop marcher sur sa patte.
- On aurait un petit service à te demander, dit Steph.
- Oui ?
- On est perdues et on voudrait bien retourner à la maison qu’on nous a prêtée, continua celle-ci.

Elles lui expliquèrent où se trouvait cette maison et il les reconduisit. Les filles remarquèrent que Shikamaru était passé, car il y avait de la nourriture dans le réfrigérateur. Quand le soir arriva, d’un commun accord, elles s’installèrent toutes dans le salon pour dormir.



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