Fiction: Le sang de la prophétie (terminée)

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Toc toc toc. L’homme qui se trouvait de l’autre côté de la porte se mit à gueuler :

- J’AVAIS DIT DE NE PAS ME DÉRANGER !!!!!!!

La porte vola en éclat et un énorme flash blanc aveugla tout. Ceci ne dura que deux secondes, mais le serviteur avait vu le coup venir et il s’était déplacé pour se mettre à côté de la porte en question. Quand la lumière s’évapora, il alla se placer devant l’embrasure et regarda son maître. Celui-ci ajouta d’une voix extrêmement calme, mais qui faisait encore plus peur que son engueulade :

- Je ne voulais pas être dérangé sous aucun prétexte. L’aurais-tu oublié ?
- Maître, je suis venu pour vous avertir que seulement l’un des dix ninjas que l’on a envoyé est revenu et il est plutôt mal en point.
- C’est impossible !

L’homme sortit et alla à la place central du temple, suivit du serviteur.



Quand il arriva, il vit qu’effectivement il n’y avait eu qu’un seul ninja qui était revenu. Celui-ci se traînait à terre avec beaucoup de misère et il semblait vraiment mal en point. L’homme s’approcha du ninja et le regarda de toute sa hauteur. Il demanda :

- Que s’est-il passé ? Répond !

Le ninja tenta de se mettre debout, mais en vain. Il se mit donc sur ses bras et raconta tout ce qui s’était passé lors du combat. Quand le ninja termina son histoire, l’homme était en réflexion. Il le questionna :

- Tu as bien dit qu’il y en avait une qui a disparut et qu’une autre avait une vitesse incroyable, c’est ça ?
- Oui, maître ! Elle allait tellement vite qu’on ne la voyait pas.
- Intéressant !

Et il se dit ‘Les filles auraient des pouvoirs en surplus. Je suis sûr que tu es derrière tout ça, n’est-ce pas ?’. Il revint à lui quand le ninja leva le bras vers lui en lui demandant :

- Maître, aidez moi !

Celui-ci le regarda d’un air de dégoût et lui lança :

- Si tu crois vraiment que je vais garder un incapable dans mes rangs !

Il le fixa intensément et ses yeux redevinrent rouge, comme lorsqu’il avait tué l’autre gars à son arrivé dans ce temple. Le ninja se mit à se débattre, mais cessa quelques secondes plus tard, mort. L’homme se tourna vers son serviteur et dit :

- Ah ! Le goût du sang, je ne m’en lasserai jamais !

Il se mit en marche et retourna à ses appartements, mais avant de quitter la place centrale, il ordonna :

- Enlevez ce corps et remettez une nouvelle porte à ma chambre !



- Ou est Steph ??? Cria Mélanie, effrayée.

Ils se mirent tous à regarder partout autour d’eux, mais ils ne virent aucune trace de Steph. Stephy regarda sa chienne et lui demanda :

- Peux-tu sentir l’odeur de Steph ?
- Waf waf !

La chienne s’exécuta et commença à marcher en reniflant l’air. Aussitôt, elle repéra l’odeur de l’amie de sa maîtresse et courra jusqu’à elle. Les autres la suivirent, mais il n’y avait personne.

- Wa waf ! Insista Hayasa.
- Waf ! Approuva Akamaru.
- Moi aussi je détecte son odeur. Ajouta Kiba.
- Elle doit être invisible. Suggéra Mélanie.

Elle se mit à tâtonner dans tous les coins, jusqu’à ce qu’elle touche à une masse molle. Quand elle amena sa main vers elle, elle était pleine de sang.

- Oh, non ! Steph !
- Qu…

Steph réapparut, mais elle était pâle. La troupe put voir la plaie béante qu’elle avait au niveau de l’épaule, l’endroit ou le ninja avait planté son kunai. Steph articula faiblement :

- Les filles !
- On est là, ne t’en fais pas ! Tout va bien s’passer, tu vas voir ! La rassura Mélanie en lui prenant une main.

Stephy mit elle aussi sa main sur celles des deux filles. Neji s’approcha et dit :

- Je vais soigner sa blessure.

Les filles s’éloignèrent et regardèrent Neji désaffecter la blessure et la panser. Quant il termina, il ajouta :

- On va rester ici pour le reste de la journée. Elle a perdu beaucoup de sang et elle doit donc ce reposé. On partira demain matin.

Tous montèrent les tentes et préparèrent un feu, sauf Stephy et Hayasa qui étaient resté près de Steph, qui s’était endormie. Quand la tente des filles fut monté, Stephy et Mélanie installèrent leur amie à l’intérieur et sortirent pour la laissé dormir en paix.



Le lendemain matin, au réveil, Steph avait repris des forces et de la couleur. Ils purent donc se remettre en marche. Trois jours plus tard, ils entrèrent dans le village de Kumo. Ils allèrent à l’adresse que Tsunade leur avait donnée pour déposer la marchandise qu’ils avaient transportée. Ils se rendirent par la suite au bureau du Raikage ou Neji s’y rendit seul, laissant les autres à l’entrée du bâtiment. Il cogna à la porte.

- Entrez ! Fit une voix grave.

Neji entra et referma la porte derrière lui. Quand il se retourna, il vit un homme d’une quarantaine d’année assis derrière un bureau. Il avait une stature imposante et tout en lui respirait la force. Neji fit un signe de tête en guise de bonjour et le Raikage répondit de la même manière. Neji prit la lettre et la lui tendit en disant :

- Notre Hokage m’a chargé de vous remettre ceci.

Le Raikage la prit, l’ouvrit et la lut. Quand il en termina la lecture, il avait le regard surpris. Il regarda Neji et lui demanda :

- Ou sont-elles ?
- Les trois qui nous ont accompagnées se trouvent dehors avec mes compagnons et les deux autres sont restées au village de Konoha.
- Parfait ! Voulez-vous bien aller me les chercher. J’aimerais beaucoup les voir de mes yeux.

Neji refit un signe de tête et alla chercher le reste de la troupe. Quelques minutes plus tard, ils se trouvèrent tous dans le bureau du Raikage. Les trois filles étaient ensemble. Le Raikage se leva et se posta devant elles. Il les regarda attentivement et deux minutes plus tard, il leur demanda :

- Alors, vous êtes les étoiles ? Les filles de la prophétie? Celles qui viennent d’un autre monde ?
- Oui, c’est nous ! Affirma Stephy.
- L’idée de savoir le destin de notre monde aux mains de cinq étrangères et qui plus est, ne sont pas particulièrement puissantes, me fait peur. Avoua-t-il.

Mélanie sentit la rage monter en elle. Le Raikage retourna s’assoir à son bureau et ajouta :

- J’ai bien peur qu’il ne nous en reste plus pour longtemps.

C’en était trop. Mélanie explosa et lança :

- Pour qui vous vous prenez pour dires des choses comme ça ! Si vous croyez qu’on va laisser ce monde se faire détruire sans rien faire, vous vous mettez l’doigt dans l’œil mon vieux. On protégera ce monde au péril de notre vie !

Un silence se fit. Steph et Stephy regardèrent leur amie avec des yeux ronds, car jamais elle n’avait parlé comme ça à un inconnu. Le Raikage vit dans les yeux de celle-ci de la détermination et un courage exemplaire. Il pensa ‘Finalement, je les ai peut-être jugé trop vite’. Il ajouta à la troupe :

- Veuillez m’excuser pour ces paroles injustes ! Pour la peine, je vous invite à vous reposer ici pour la nuit.

La troupe accepta la proposition et passèrent la nuit dans le village de Kumo. Ils repartirent le lendemain matin, en direction de Konoha. Le Raikage les regarda partir et leur dit en penser ‘Je vous souhaite bonne chance, jeunes femmes. Vous en aurez de besoin’.



Durant ce temps, au village caché de la feuille, Julie et Christine avaient décidé de passer la soirée ensemble. Elles marchèrent dans les rues de Konoha et se parlèrent de l’avenir.

- Crois-tu que l’on va revenir chez nous ? Demanda Julie.
- Je sais pas, moi. J’aime bien vivre ici, mais ce n’est pas comme à la maison.
- Moi, j’me sens pas trop bien ici. T’imagines-tu, si on doit mourir !
- Quoi ?
- Tsunade, elle a parlé qu’on allait devoir combattre un dieu. Penses-tu sincèrement que l’on va gagner toi ?
- Euh… maintenant que tu l’dis. Mais je n’veux pas mourir ici !
- Moi non plus ! C’est pour ça que j’essaye de trouver un moyen de s’en aller d’ici.
- Et t’as trouvé d’quoi ?
- Malheureusement, non !
- CHRISTINE !!!!!

Les filles arrêtèrent de marcher. Julie dit alors :

- Ah non, pas lui ! Bon ben moi, j’y vais, bye !

Elle partit en courant. Christine allait dire de quoi lorsque Naruto arriva devant elle.

- Ah, enfin, je te retrouve.
- Tu voulais me voir ? Interrogea Christine, surprise.
- Oui !!!
- Ok et pourquoi ?
- Je t’en supplie !

Il se mit à genoux et la pris par les jambes. Il ajouta :

- Je t’en pris, fait moi ta poutine qui est si bonne ! Je t’en supplie !!
- Euh… ok ! Si tu veux !

Il se releva d’un bon et se mit à sauter partout en criant :

- OUI !!!!! JE VAIS MANGER DE LA POUTINE !!!! DE LA POUTINE !!!! YOUPI !!!!

Et il avança comme ça en criant très fort. Christine lança :

- Eh, Naruto, attends !!!

Elle courra et le rattrapa. Ils achetèrent ce qu’il fallait et allèrent cuisiner à l’ancienne maison des filles, car elles y retournaient de temps en temps pour y faire le ménage.



Je sais pas si on a déjà vu le Raikage, mais moi, en tout cas, je ne l'ai jamais vu.
Alors, je l'ai mis comme je me l'imaginais ^^

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