Fiction: Le sang de la prophétie (terminée)

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Le lendemain, en après-midi, Shikamaru revint d’un entretien avec l’Hokage et alla rejoindre Steph dans la cours. Elle ne le vit pas arriver, car elle était de dos et se concentrait sur la première technique du clan Nara qu’elle n’arrivait toujours pas à réaliser correctement. Il s’adossa sur le tronc d’un arbre et la regarda se mettre en position et se concentrer. L’ombre autour d’elle devint plus noire et un filet en partit pour aller rejoindre l’ombre d’une brindille. Dès que les deux ombres se rencontrèrent, la technique s’annula. Steph s’écria :

- Eh merde ! Ça y était presque !

Shikamaru sourit et se dit ‘Elle a compris le principe plus vite que ce que j’avais prévu, mais ce n’est pas tout à fait au point’. Il se redressa et s’avança.

- Tu ne dois pas penser à contrôler, mais en fait que vous ne formez qu’un, tu comprends ?

Steph sursauta en lâchant un cri :

- AAHHH !! C’est toi Shikamaru ?! Fais-moi plus des peurs comme ça !
- Désolé !
- Tu es déjà de retour de chez Tsunade ?
- Oui et j’ai un message pour toi. Elle veut te voir tout de suite.
- Moi ? Pourquoi ?
- Pff ! Comme si je le savais ! Tout ce que je sais, c’est que tu dois y aller immédiatement.
- Bon, ok ! À plus tard dans ce cas là !

Steph s’en alla.



Mélanie et Shino marchaient en direction du bureau de la sannin. Ce dernier expliqua quelque chose à Mélanie :

- Il ne faut surtout pas oublier de manger correctement et de rester en forme, car ce n’est pas seulement pour ta santé, mais aussi pour celle de tes insectes.
- J’m’en doutais pas mal ! Ne t’inquiète pas, j’vais faire attention !
- Ce n’est pas pour moi, mais pour toi. Si tu n’es pas en forme, tes insectes ne le seront pas et tu ne pourras pas te battre correctement et à ce moment-là, tu pourrais risquer d’y perdre la vie.

Mélanie arrêta de marcher. Elle regarda Shino, car elle lui sembla qu’il avait prononcé ces derniers mots d’une bien étrange façon et elle essaya de déceler une quelconque émotion sur le visage de son entraîneur. Visage que d’ailleurs, malheureusement, ne se faisait voir que trop peu. Quand celui-ci se sentit observé, il s’arrêta et tourna son regard sur Mélanie. Dès qu’il la regarda, elle baissa la tête et reporta son attention sur la rue et se remit à marcher. Quand elle arriva à son niveau, elle lui dit avec un sourire sincère :

- Merci pour ce conseil, je ne l’oublierai pas !
- Bien !

Cependant, il semblait être un peu mal à l’aise. Ce qui réveilla à nouveau la curiosité de Mélanie, mais ne put se poser de question, car quelqu’un venait de l’interpeller :

- MÉLANIE !!!!

Elle se retourna et put voir à peine Stephy qui courait vers elle à grande vitesse. Une seconde plus tard, Stephy la serra dans ses bras en disant :

- C’est cool ! Toi aussi, tu as été demandée chez Tsunade ?
- Et oui ma chère ! C’est génial que vous y alliez vous aussi ! Salut Kiba !
- Salut ! Salut Shino, ça va ? On dirait que tu viens de manger quelque chose de pas mûr.
- Ça va bien !
- T’es sûr ? insista Kiba.
- Waf wa waf !
- Tu vois, même Akamaru est d’accord avec moi !
- Puisque je te dis que je viens bien !

Shino se mit à avancer plus vite. Kiba regarda Mélanie, espérant avoir une explication du comportement de son équipier, mais cette dernière haussa les épaules, tout aussi perdue que lui. Il abandonna et dit :

- Nous aussi on devrait se dépêcher. Je n’ai pas envie de me faire crier dessus par l’Hokage.

Steph vit de loin le petit groupe et décida de leur faire une petite blague. Elle se concentra et devint invisible. Elle alla alors à côté d’eux, sans que ceux-ci ne s’en rendent compte et marcha à côté de Mélanie.



Quand ce groupe arriva au bureau de l’Hokage, Steph réussit à entrer en ne touchant personne et en se faufilant entre Shino et Stephy. Deux minutes plus tard, Neji cogna à la porte et entra. Après que tous se furent dit bonjour, Tsunade déclara :

- Puisqu’il manque encore une personne, je ne peux pas vous expliquer pourquoi je vous ai appelé.
- Wa waf waf wa !
- Qu’est-ce que ta chienne dit ? demanda Mélanie.
- Je n’sais pas vraiment. Je n’ai pas trop eu l’temps d’apprendre le langage des chiens. Mais je crois qu’elle veut dire qu’il y a quelqu’un d’autre dans la pièce.
- Waf waf !
- C’est vrai ! Akamaru vient de l’affirmer, spécifia Kiba.
- Hahahaha !!!!

Tous se regardèrent, car personne n’avait ouvert la bouche pour rire. Cependant, Mélanie réalisa :

- Hey, j’connais ce rire ! C’est celui de Steph !
- Pourtant, elle n’est pas ici, remarqua Stephy.

À peine finit-elle de parler que Steph apparut au milieu de la pièce et disant :

- Tadam !

Tout le monde, sans exception, sursauta. Mélanie s’écria :

- Mais comment t’as fait ça ?
- C’est mon pouvoir !
- Quoi ? Tu veux dire que tu peux apparaître où tu veux ? questionna Stephy.
- Non ! Je peux me rendre invisible.
- C’est dont ben cool ça ! lâcha Mélanie.
- Au moins je ne serai plus la seule à avoir découvert son pouvoir, ajouta Stephy.
- Et comment c’est arrivé ? voulut savoir Tsunade.
- Euh… Disons que c’est un peu compliqué comme histoire, mais c’est arrivé hier soir, répondit Steph.
- Peu importe ! Maintenant, écoutez-moi, je vais vous expliquer votre mission.
- Une mission ?
- Oui Mélanie, une mission !
- Sans Christine ni Julie ? continua Stephy.
- Oui, sans elles. Vous n’êtes pas obligées d’être toujours ensemble.
- C’est vrai ! confirma Mélanie, un peu embarrassée.
- Bon, pour revenir à votre mission, elle consistera à transporter de la marchandise jusqu’au village de Kumo, dans le pays de la foudre. Ceci est une mission de rang C et la marchandise n’est pas spécialement précieuse. Mais le voyage va être long, car le pays de la foudre ne se trouve pas à côté. Vous avez le reste de la journée pour vous préparer et je veux vous voir demain matin, à l’entrée du village. Je vous y trouverai avec la marchandise.
- Bien ! dirent les cinq personnes d’une même voix.
- Neji, tu seras à la tête de cette équipe.

Il fit un signe de tête et tous sortirent du bureau.



- Esprit qu’vous êtes chanceuses ! C’que j’donnerais pas pour n’plus être avec cette blondasse !
- Ben voyons Julie ! Ino ne doit pas être aussi affreuse que ça, commenta Steph.
- On voit bien que c’n’est pas toi qui es pognée avec elle toute l’ostie d’journée !
- Peut-être, mais de toute façon, notre mission n’est pas la plus réjouissante. On va jouer les livreurs. Wouhou c’que c’est excitant ! ajouta Mélanie sur un ton sarcastique.
- Mais au moins, vous allez voyager, sortir un peu d’ici, rétorqua Julie.
- C’est vrai ça. En tout cas, j’sais pas vous, les filles, mais comme on doit s’lever tôt demain, j’vais aller m’coucher, lança Mélanie.
- Bonne idée ! dit Steph.
- Moi aussi je vais aller dormir, je suis plutôt fatiguée aujourd’hui, précisa Christine.

Toutes les quatre se levèrent. Mélanie regarda Julie et lui demanda :

- Tu ne viens pas ?
- Non, j’vais plutôt aller me promener. Tout pour rentrer le plus tard possible.
- T’es drôle toi ! Aller, bonne nuit et à la prochaine ! dit Mélanie.
- C’est ça, bonne nuit !

Julie se rendit, comme à son habitude, à son petit coin, en dehors du village. Elle se plaisait bien là, à regarder le ciel. Tout au fond d’elle, elle espérait revoir l’étranger, car, il fallait bien qu’elle se l’avoue, elle aimait bien parler avec lui. Elle ne savait trop pourquoi, mais il lui faisait oublier qu’elle avait changé de monde et elle se sentait bien en sa présence. Cependant, elle n’en avait jamais parlé à personne. C’était son petit secret.

- Vous avez l’air plus joyeuse que la dernière fois !

Julie ne se retourna pas, car elle avait reconnu la voix de son ami.

- C’est seulement que j’pensais à vous.

Tout en s’asseyant à ses côtés, il dit :

- C’est moi qui vous rends de bonne humeur ?
- Je ne sais pas pourquoi, mais quand vous êtes là, j’oublie mes tourments et j’me sens bien.
- Je suis bien content si je vous apporte un peu de bienfait.
- Surtout qu’à soir, j’en ai d’besoin.
- Pourquoi ça ?
- J’ai trois de mes amies qui partent en mission et moi, je dois rester dans le village.
- Et leur mission consiste en quoi ?
- Elles doivent amener de la marchandise au pays de la foudre. Je n’les verrai pas pendant un bout.
- Dites-vous qu’elles vont revenir et qu’elles auront sûrement des histoires à vous raconter.
- C’est sûr, mais tout de même…

Ils continuèrent à se parler jusqu’à ce que Julie se sente fatiguée et qu’elle décide de retourner au village.

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