Fiction: Tolérance : l'apprentissage de la vie (terminée)

Sakura, Ino, Tenten, Hinata et Temari sont des lycéennes très douées en gymnastique. Elles vont toutes à La Feuille, école réservée aux filles. Leur point commun ? Une peur mêlée de haine envers le sexe opposé, pour des raisons que peu de gens connaissent... Mais quand le lycée devient mixte, les cinq gymnastes n'ont pas le choix : pour avancer dans la vie, elles vont devoir oublier ce qui leur est arrivé... Avec l'aide, peut-être, de nouveaux amis. School-fic
Classé: -12D | Général / Romance | Mots: 42267 | Comments: 215 | Favs: 184
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Ari05 (Masculin), le 07/02/2009
Quand la mixité s'impose, cela ne fait pas la joie de tous...

Crédits : les personnages sont bien sûr à Kishimoto-sensei, merci à lui !




Chapitre 3: Chapitre III



Ino, Tenten, Sakura et Temari étaient réunies dans la chambre de cette dernière. Elles avaient enlevé les deux couvertures du lit pour les mettre par terre. Les affaires et les chaussures étaient restées dans l'entrée.
La Sabaku s'était allongée sur le sol, à côté de la rose aux yeux verts, assise contre le mur. La belle Yamanaka avait posé sa tête sur les jambes de la brune aux macarons qui se reposait. Un bruit de sonnette les surprit. Les quatre filles se préparèrent à se lever puis trois se relâchèrent en voyant que Temari était déjà debout. Elle traversa la pièce pour arriver dans le salon, meublé simplement par un kotatsu et une petite télévision, et ouvrit la porte sur Hinata.
Le sourire de la blonde disparut quand elle remarqua l'essoufflement de son amie et son air effrayé. Elle prit les sacs pour les poser à côté des autres et s'écarta en laissant la Hyuuga entrer. Le visage sombre, elle rentra dans sa chambre. Hinata s'assit en seika* sur les couvertures, face aux autres gymnastes. Ino quitta sa place sur les genoux de Tenten pour s'installer contre le mur, attentive. Sakura, ses yeux verts rivés sur la brune, commença :
"Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as couru ?
- Pourquoi... tu dis ça ? lâcha la fille aux yeux blancs en reprenant son souffle.
- Tu es complètement épuisée !
- Tu as vu ce garçon dont le retour te faisait si peur, n'est-ce pas ? comprit Ino.
La Hyuuga ne put que hocher la tête.
- Hina, tu as toujours caché ce qui t'était arrivé. Mais s'il vient à La Feuille et si on le voit tous les jours, on doit savoir !
- N... Non.
- Hinata, ça suffit. On t'a révélé nos secrets, tu n'as pas le droit d'enfermer le tien comme ça. La Feuille va devenir mixte et ça nous effraie toutes, alors il faut se soutenir.
La lycéenne leva ses yeux de nacre vers Tenten. Elle eut l'air d'hésiter un instant mais le regard de la brune aux macarons l'emporta.
- Ce garçon s'appelle Hyuuga Neji. C'est mon cousin.
Elle s'arrêta quelques secondes avant de reprendre :
- Dans la ville où nous habitions avant, l'école était mixte et je le croisais souvent, mais on ne se parlait pas. Il était le favori de mon père ; fort, intelligent, doué, discipliné, rigoureux... A côté, je n'étais rien. Et puis, quand on est entrés au collège, ça a commencé à changer. Mes parents ne m'aidaient jamais et j'avais de gros problèmes en maths.
Un air surpris s'afficha sur les visages de ses amies. Hinata, des problèmes en maths ?
- Alors ma mère m'a conseillé d'aller demander de l'aide à mon cousin. J'avais un peu peur mais j'y suis allée. Et contrairement à ce que je croyais, Neji a été très gentil. Il était un peu froid, c'est vrai, mais ses conseils étaient très utiles. J'ai fini par adorer cette matière et mes notes ont monté, au point de ne plus avoir besoin d'aide. Alors...
Ses yeux de nacre devinrent rêveurs.
- Il a proposé de continuer à nous voir, juste pour se parler. Qu'il me demande ça m'a surprise mais j'ai accepté et on est devenus amis. Mes parents ne savaient rien, les siens étaient morts. Comme j'étais plutôt timide, je ne parlais pas aux gens du collège. Neji, lui, était très populaire mais refusait tout le monde. Il a commencé à m'accorder son attention en montrant à tous notre amitié. Et finalement... il m'a dit qu'il m'aimait. Sur le coup, je n'ai pas compris pourquoi j'étais si heureuse. J'ignorais tout de ce sentiment qui avait commencé à naître en moi, mais ses mots me l'ont fait découvrir.
Sakura serrait si fort les poings que ses ongles lui rentraient dans la peau. " Je suis le seul qui t'aime vraiment"... le visage d'Ijiro s'imposait à elle. Mais l'histoire d'Hinata était différente.
- On sortait ensemble en secret. Personne ne devait savoir. Seulement...
Sa voix se brisa.
- On est entrés en cinquième et Neji a eu treize ans. Vous devez savoir que le clan Hyuuga est très ancien et attaché à ses valeurs. C'est à partir de cet âge-là qu'on les enseigne aux garçons du clan.
- Aux garçons ?
- Oui, uniquement aux garçons. Mon cousin a changé. Je sentais qu'il se forçait, pour faire honneur à mon père. Et... et un jour...
Ses yeux brillaient, mais elle ravala ses larmes pour continuer.
- Un soir, pendant qu'on discutait dans sa chambre, Neji a commencé à se montrer trop entreprenant. J'ai essayé de l'arrêter mais il était plus fort que moi et il a continué. Il me faisait peur et je le lui ai dit. Alors il a déclaré que je devais apprendre à me maîtriser et que de toute façon, j'allais prendre l'habitude...
Les ongles de Sakura transpercèrent sa peau.
- Cette phrase m'a terrorisée. Je me suis débattue mais il m'a enlevé mon haut en lançant que les femmes ne servaient qu'à avoir des enfants et que dès que je porterai le sien, il parlerait à mon père de notre relation.
- C'est ça, les valeurs de ta famille ?!
- Oui... le clan Hyuuga, ce clan si réputé, est misogyne ! On conditionne les hommes pour qu'ils voient les femmes comme inférieures et elles apprennent à l'accepter. Je serais probablement devenue comme ça moi aussi, sans vous.
- C'est horrible ! Ton clan... il est complètement archaïque !
Hinata plongea ses yeux dans ceux de la rose.
- Je sais.
Temari se leva, marcha vers elle et la serra dans ses bras avant de reculer.
- Continue.
Sa voix douce et compatissante rassura la Hyuuga qui poursuivit :
- Il me tenait, je ne pouvais plus faire un geste. Il s'est occupé de mon pantalon... j'ai essayé de bouger mais c'était impossible !
La douleur qu'elle éprouvait à ce souvenir se lisait sur son visage.
- Les garçons du clan apprennent à se battre dès leur plus jeune âge et Neji était le plus doué. Il connaissait toutes les techniques d'immobilisation et s'en servait. Et puis... je... j'ai fini...
Sa voix faiblissait.
- J'ai fini par être nue devant lui.
Le sang coulait le long des mains de Sakura, Temari avait les mâchoires endolories à force de les serrer, Tenten s'était mordu si violemment la langue qu'elle sentait un goût de fer dans sa bouche et Ino plaquait ses bras contre le mur avec tellement de force qu'ils étaient engourdis.
- Dans mon clan, les filles aussi ont un "entraînement" au combat, mais c'est si superficiel que ça ne mérite même pas ce nom, je m'en suis rendue compte. Pourtant, je voulais apprendre, être capable de me défendre ! Alors j'ai beaucoup étudié ces cours, allant jusqu'à inventer de nouvelles techniques grâce à ma souplesse. Mais malgré tous mes efforts, le niveau de Neji était bien supérieur au mien. J'ai essayé de m'échapper et il s'est contenté de rire, puis il m'a embrassée avec intensité. Je le connaissais trop, je savais qu'il ne voulait pas faire ça, que c'était juste par obéissance. Ça m'a rendue furieuse. Il a fait passer l'honneur et le clan avant moi !
Son regard lourd s'évanouit et elle leva la tête avec un peu d'angoisse avant de se calmer : dans les yeux de ses amies, il n'y avait pas de reproche.
- Je n'étais plus moi-même. Cette peur, cette colère, ce baiser qui me rendait folle de douleur... je lui ai mordu la langue jusqu'au sang et j'ai profité de sa surprise pour m'enfuir en attrapant mes vêtements. Sa chambre était plus proche de la sortie que de la mienne, j'ai couru dehors sans réfléchir. Je me suis réfugiée dans le bois à côté. Comme il faisait presque nuit, je ne pouvais pas trop m'éloigner. Je me suis rhabillée et j'ai attendu.
Quand elle prononça ces mots, les souvenirs devinrent plus précis. Souvenirs des émotions éprouvées, de la peur, de la douleur, de l'incompréhension, de la haine, si étrange de sa part, pour ce clan qui avait changé celui qu'elle aimait... Souvenir de ses doutes. Etait-elle vraiment destinée à rester derrière l'homme auquel elle serait mariée, à avoir des enfants ? N'avait-elle donc pas plus d'importance aux yeux du clan ? Mais maintenant qu'elle y pensait, sa mère n'était presque jamais venue la voir... Par ordre de son tout-puissant mari, chef incontesté des Hyuuga ?
Après quelques minutes dans ce tourbillon de pensées, Hinata vit les regards légèrement inquiets de ses amies. C'était comme être soulagée d'un poids, savoir que ces filles seraient toujours là pour elle, l'aimeraient pour ce qu'elle était et non pour les enfants qu'elle pourrait avoir, savoir que jamais elles ne la feraient souffrir...
Mais malgré tout, Neji l'effrayait. Elle décida de terminer son récit avant de s'occuper du futur.
- J'ai dormi quelques heures et le soleil m'a réveillée. C'était l'aube, il n'y avait personne dehors. Je suis rentrée dans la maison et j'ai couru jusqu'à ma chambre. Là-bas, j'ai pris une douche et je me suis changée en priant pour que mon cousin n'arrive pas. Mais c'est un domestique qui est venu, vers dix heures, pour me dire que père m'avait convoquée. J'ai vraiment eu peur qu'il ait appris ce qui s'était passé, mais j'ai vu qu'il y avait beaucoup de membres du clan réunis dans la salle. S'il avait voulu parler de ça, il n'y aurait pas eu autant de monde. J'ai repéré Neji dans un coin de la salle et je suis allée à l'opposé. Hiashi a pris la parole pour nous annoncer que pour raison d'affaires, nous devions partir. Il a parlé d'une nouvelle entreprise basée à Konoha et a ajouté que le déménagement aurait lieu après-demain. La nouvelle ne m'a rien fait : ici ou dans une autre ville, j'étais à la merci de mon cousin.
La fille aux yeux nacrés sentit son sang se glacer dans ses veines quand elle pensa qu'à présent qu'il était revenu, elle était dans la même situation. C'est d'une voix étranglée qu'elle reprit :
- Il a alors annoncé qu'il n'y avait qu'un seul établissement scolaire à Konoha : La Feuille. Un établissement féminin. Neji allait être envoyé en pension dans une école prestigieuse pendant que j'irais là-bas. Je me suis sentie libérée. Plus que quelques jours à tenir...
Le sourire béat qui était apparu sur son visage s'effaça soudain.
- Il... il est revenu... je l'ai vu en allant chercher mes affaires... j'ai peur !
Les regards de ses quatre amies se croisèrent et elles se comprirent. Temari prit la parole :
- Tu ne retourneras pas chez toi. C'est hors de question. On ne laissera pas ce garçon recommencer.
Une lueur d'espoir apparut dans les yeux de la Hyuuga avant de s'évanouir.
- Vous ne pouvez pas. Mon père n'acceptera jamais de vous écouter.
- C'est pour ça que c'est toi qui dois lui parler. Tu es sa fille, bon sang ! Arrête de rester dans ton coin ! Tu as dit tout à l'heure que sans nous, tu serais devenue une fille obéissante qui verrait les hommes comme supérieurs. Mais j'ai l'impression que c'est déjà fait ! Tu refuses de penser que ta décision aura de l'importance, tu refuses de croire que Hiashi t'écoutera ! Bouge, prends ton destin en main !
- Je... je voudrais tellement que ce soit vrai... qu'il me suffise de parler à mon père... mais il refusera. C'est un Hyuuga, le chef du clan... il fera tout pour que je reste, ne serait-ce que pour m'apprendre à obéir.
- Alors tu comptes te laisser violer sans réagir ?
Hinata parut surprise en entendant cette voix. Elle tourna la tête vers Ino : celle-ci avait sur les traits une douleur amère et vive, comme une plaie qui ne pouvait pas cicatriser. Une douleur qui blessa aussi la brune aux yeux de nacre.
- Tu n'as aucune volonté ou quoi ? Tema a raison, tu dois apprendre à décider, pas à laisser les autres le faire pour toi !
- Je suis d'accord avec Ino.
Tenten hocha la tête pour montrer son approbation.
- Tu ne peux pas revenir chez toi avec ce qui s'est passé. Je ne parle que pour moi mais si tu refuses de demander par peur de ton père, alors je n'aurais plus aucune estime pour toi.
Elle planta ses yeux dans ceux de son amie.
- Je ne pourrais plus t'aimer, Hina.
- Non !"
* * *


Hinata se tenait devant l'armoire blanche de sa chambre, les paupières closes. La dernière fois qu'elle avait ouvert ce meuble, c'était plusieurs mois auparavant pour une cérémonie fêtant l'alliance de l'entreprise Hyuuga avec une autre nommée Uchiha. Elle n'aimait pas regarder les beaux habits qui ne lui rappelaient que trop son clan. Mais c'était une façon d'influencer son père...
Elle rouvrit les yeux, dévoilant ses iris nacrés, et ouvrit la porte en bois blanc. Il y avait là de nombreuses robes, noires agrémentées de perles, grises avec des ornements, et plusieurs paires d'escarpins. Ses doigts les effleuraient avec douceur pendant qu'elle réfléchissait au meilleur choix. Elle devait montrer à Hiashi qu'elle était plus qu'une fille, mais sans trop en rajouter.
La Hyuuga finit par choisir une robe blanche qui mettait en valeur sa taille fine et des chaussures à talons hauts. Elle posa les habits sur son lit mauve, vérifia que la porte était bien verrouillée, tira les rideaux et se changea. Les vêtements lui allaient parfaitement, accompagnant ses mouvements comme une seconde peau. Elle espérait qu'ils l'aideraient à convaincre son père. Il le fallait, pour rester loin de Neji...
La lycéenne jeta un coup d’œil à son réveil : il était quinze heures. Hiashi devait être dans son bureau, à gérer les nombreuses entreprises dirigées par le clan. Elle tourna la clé dans la serrure et sortit de sa chambre. Les serviteurs qui la croisèrent dans les couloirs blancs furent à la fois étonnés par sa tenue et admiratifs devant son maintien et son air assuré. Sans faire attention à eux, Hinata continua son chemin jusqu'au grand hall. Cette pièce qui menait sur les deux ailes de la demeure était magnifiquement décorée : lustre de cristal, vases précieux sur des meubles en bois exotiques, peintures de maître, sol de marbre qui disparaissait sous de grands tapis... la jeune fille réprima un frisson de dégoût. Elle détestait le luxe de cet endroit. Ses pas se firent plus rapides et elle arriva rapidement devant un escalier en pierre blanche veinée de rose. Tout en grimpant au premier étage, celui de l'administration, elle réfléchissait au meilleur moyen de présenter sa requête au chef de famille. Celui-ci était fier et orgueilleux, mais aussi redoutablement intelligent. Il risquait de trouver de nombreuses raisons pour que sa fille reste parmi le clan.
La brune secoua la tête. Si elle commençait à penser à ça, elle n'aurait jamais le courage de lui demander. Quand elle arriva devant la porte, sa détermination était revenue.
Toc. Toc. Toc.
"Entrez, lança une voix grave."
La lycéenne obéit et trouva Hiashi assis à son bureau, en train d'écrire quelque chose. Il releva la tête et parut surpris en voyant qui se trouvait face à lui. Ses yeux blancs examinèrent sa fille, donnant à celle-ci l'impression d'être mise à nu, mais elle ne broncha pas. Le chef du clan haussa un sourcil et elle se rappela qu'elle devait avoir l'air humble. Son regard se dirigea vers un coin de la pièce.
Elle se figea. Non. Non, pas lui, pas ce visage qui avait si peu changé...
"Hinata.
Il était là, debout. Par un effort de volonté surhumain, la jeune fille détourna la tête et garda un air calme. Son père commença :
- La directrice de La Feuille m'a appris que son établissement allait devenir mixte, Neji va donc venir vivre à Konoha. Je compte le nommer héritier d'ici peu et tu dois le traiter comme tel. Mais je n'ai pas beaucoup de temps à t'accorder. Que veux-tu me dire ?
- Je souhaiterais aller vivre chez une de mes amies pendant un moment.
- Et... pourquoi ?
Malgré son étonnement, il gardait un ton mesuré.
- Nous envisageons de nous inscrire au championnat de gymnastique en groupe, et s'entraîner sera plus facile si on peut se voir souvent en dehors du lycée.
- Ton cousin revient enfin et au lieu de l'accueillir comme il se doit, tu t'éloignes ?
- L'absence d'une femme ne le gênera pas, Père. Au contraire, cela l'empêchera d'être distrait de ses fonctions d'héritier.
- Tu te considères comme suffisamment importante pour le distraire, toi, une simple fille ?
La Hyuuga savait ce que cette phrase méprisante signifiait. Son père ne la laisserait pas partir. Mais curieusement, au lieu de lui faire peur, cette certitude renforça sa détermination. Si elle n'était qu'une fille, elle restait celle du chef de clan. Son attitude changea : l'adolescente timide laissa place à une femme décidée. Ses yeux blancs étincelèrent quand elle lança :
- Voulez-vous que je suive la même voie que ma sœur ?
Hiashi eut un hoquet de surprise. La jeune Hanabi, qui s'était suicidée à 10 ans, restait un sujet tabou. Il avait essayé par tous les moyens possibles de dompter son caractère trop fort, et elle avait préféré mettre fin à ses jours plutôt que se soumettre. Cet incident avait ébranlé le clan entier. Et à présent, Hiashi retrouvait sa fille cadette dans la façon de se tenir d'Hinata.
Celle-ci le regardait fièrement, des mèches d'un brun tirant sur le noir entourant son visage. Elle finit par lâcher avec une arrogance qui ne lui ressemblait pas :
- Ce clan est vieux. Vos valeurs sont dépassées. Ce sont elles qui ont causé la mort d'Hanabi, Père.
L'homme se leva lentement. Sa fille soutint son regard de glace.
- Neji, lança-t-il, à toi de choisir.
Le garçon avait l'air surpris. Est-ce que c'était vraiment Hinata ? Mais il se reprit rapidement et commençait à réfléchir quand les iris nacrés de sa cousine croisèrent les siens. La lycéenne était impressionnante, mais il vit en elle une peur profonde. Le regret l'envahit, malgré tout ce qu'on lui avait dit sur l'infériorité des femmes. Conscient que sa réponse allait déplaire à son puissant oncle, il décida :
- Elle peut aller avec ses amies.
Hiashi plissa les yeux d'un air mécontent puis lança à sa fille :
- Tu as entendu ? Vas-y avant que je ne change d'avis ! Débrouilles-toi pour trouver l'argent. Et n'oublies pas que tu n'es qu'une fille.
- Je ne l'oublierai pas. Je vous remercie. Au revoir, Père.
A contrecœur, elle se tourna vers son cousin.
- Au revoir... Neji-san."
Le san formel blessa le garçon, mais il ne pouvait lui en vouloir. Il connaissait la véritable raison pour laquelle elle avait demandé ça. La peur qu'il ne recommence...


*sur les genoux




Cette fiction a été écrite il y a quand même plusieurs mois, alors ce n'est pas du grand art.. Mais j'espère que ça vous a plu !
PS : Si vous aimez les fictions sombres, excpeté celle-là, je n'écris que du sombre...




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