Fiction: Reste Encore (terminée)

[Songfic] Sasuke revient au village mais pour une très courte durée. Naruto vit mal son nouveau départ. Il déprime et se sent inutile... Il n'a pas osé lui avoué... Peut-être que Sasuke serait resté s'il avait su...
Drame / Romance | Mots: 1797 | Comments: 5 | Favs: 10
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Abyssia (Féminin), le 20/09/2008
Voici donc une petite fic, toute en musique ^_^
Pour plus d'ambiance, écoutez Reste Encore de Nolwenn Leroy...

J'espère que ça vous plaira.

Enjoii




Chapitre 1: Reste Encore



Dehors le temps file ses heures éphémères


Tu n’as pas changé. Je sais que tu es toujours le même malgré les années qui ont défilées. Tu es revenu. Tu m’es revenu... Je l’ai deviné à tes yeux, à ce regard que tu m’as jeté lorsque je t’ai traîné de l’autre côté des grandes portes. Nous étions tous les deux à moitiés morts. Notre combat nous avait épuisé mais j’avais trouvé la force de te ramener. Et notre salut, nous ne le devons qu’à notre petite fleur. Cette dernière, lorsqu’elle nous a vu arriver couverts du sang de l’autre, a failli s’évanouir. Mais nous le fîmes à sa place...

Ainsi s’en vont les jours qui s’en vont dans la nuit


Le lendemain, je me suis réveillé dans un lit blanc, à côté du tien où tu sommeillais encore. Sakura était là. Elle dormait à poings fermés. Sûrement qu’elle avait dû nous veiller toute la nuit. Mes blessures avaient déjà cicatrisées. L’œuvre de mon renard... Ce maudit animal. J’ai bien eu l’impression qu’il allait te tuer ! Une chance d’avoir repris le contrôle à temps. Je n’aurais pas donné cher de ta peau sinon. Je souris à moi-même en te regardant ainsi allongé sous les draps d’une blancheur éclatante.

Le présent fragile n’est plus que chimère


Il ne fallait plus penser à ce passé si douloureux. Il fallait que tu oublies le pourquoi de notre affrontement. Seul l’avenir comptait maintenant. Même le présent ne doit pas nous préoccuper. Qu’allions nous faire ? Tu as réussis à tuer l’homme qui t’avait fait souffrir. Et moi j’ai réussis à récupérer mon être cher. Toi. Je t’obligerais à rester. Je n’aurais pas la force de te voir partir une fois encore. Je te supplierais à genoux pour que tu ne me quittes pas. J’irais même jusqu’à te dire ce qu’il me pèse sur le cœur depuis tant d’années. Depuis ce jour où tu m’as sauvé la vie au péril de la tienne...

Ainsi les idoles pleurent leur gloire évanouie


Je me réveilla à nouveau. M’étais-je réellement assoupi ? Une douleur à la base du crâne me fit comprendre que mon sommeil n’était pas volontaire. Je fut pris de panique et me redressa en tremblant. Vide... Ton lit... Tu étais parti, une fois de plus. Une larme perla le long de ma joue. Non, tu ne devais pas être loin. Je sortis fébrilement de la chambre. Tu avais peut-être eu envie d’un peu d’air. Dans le couloir, le cerisier m’arrêta. Je compris en voyant es yeux rougis par le chagrin. J’avais échoué...

Reste encore

Oublie le temps


Il pleuvait dehors. Quoi de plus normal pour un jour aussi triste. J’avais presque réussis, mais non. Tu m’avais dupé. Pourquoi ?

Reste encore

Un peu

Comme l’été


La neige s’en mêla. Jour de Décembre, morne et sans vie. Jour de Décembre qui marquait ton départ. Alors que la veille, les autres fêtaient ton retour...

Reste encore

Encore

Comme l’enfance


Je ne sais même pas si tu te rends compte de toute la peine que tu nous causes... Réfléchir avant d’agir. Tu aurais dû penser à nous, et non à cette revanche qui te dévore.

Reste encore

Un peu[/right][/b]

Reviens ici, reste près de moi. Des mots que je n’ai jamais réussi à te dire. Des mots si simples en apparence mais qui cachent une lourde vérité...

Ainsi s’en vont les fleurs au matin d’automne


Je sombre dans la déprime. Je suis trop lâche pour me suicider comme ça. Qui sait, peut-être reviendras-tu ? Dans un an ou deux, peut-être que l’on se reverra ? Peut-être que j’arriverais à te faire changer d’avis. Et pourtant, mes poignets sont tailladés régulièrement. Je me rate à chaque fois, je le fais exprès. Mes séjours à l’hôpital se font de plus en plus nombreux. Beaucoup s’inquiètent pour moi si bien qu’ils se réunissent et partent à ta recherche. Mais c’est trop tard, je le sens. Il fallait y penser avant...

Les châteaux de sable qu’emporte la mer


Je me sens perdu sans toi. Où es-tu en ce moment ? Penses-tu à moi ? Moi qui voit tous mes projets s’effondrer les uns après les autres. Je ne suis plus que l’ombre de moi-même. Les gens m’évitent à nouveau, comme avant. Ils me traitent de raté. Ils n’ont pas tort. Je ne vais pas leur en vouloir pour ça. Je ne rêve plus de devenir Hokage. Mon seul souhait à présent c’est de te vouloir près de moi pour toujours. Les équipes reviennent, sans résultat. Tu es introuvable. Pourquoi être partit comme ça ?

Ainsi vont les rêves que l’amour abandonne


La souffrance me suit où que j’aille. Le orange est remplacé par le noir. Je ne suis plus le garçon joyeux d’autrefois. Mais personne ne cherche à me remonter le moral. De toute manière, je me moque de leur aide. Voilà un an que tu es reparti. Je fête aujourd’hui mes dix-neuf ans. Personne ne vient me souhaiter un joyeux anniversaire. Je m’en fiche. Comme cadeau, je passe chez le coiffeur. J’en ressors avec les cheveux noirs. Je les ai laissés pousser, je les coiffe à ta manière. Tu me manques tant...

Ainsi passe un ange mais c’est déjà hier


Aucune mission ne te concerne. Tsunade ne veut pas que j’aie une rechute en te voyant. Comme-ci je m’étais stabilisé. La plaie qui balafre mon coeur est encore grande ouverte, pour un médecin, elle n’est vraiment pas futée. Passer ainsi à côté montre bien le peu d’importance que l’on me porte. Sakura sort avec Sai, j’ai arrêté de lui courir après depuis longtemps. Ca date de ton second départ. Kakashi-sensei a arrêté de nous commander, comme ça, d’un jour à l’autre. La team 7 était déjà à l’eau, la team Kakashi l’y a rejointe...

Reste encore

Oublie le temps

Reste encore

Un peu

Comme l’été

Reste encore

Encore


Le temps hélas, est victorieux

Rien ne dure que le futur


J’ai vu les cerisiers fleurir deux fois avant que nous ne soyons réunis à nouveau. J’étais seul, toi aussi. Nous ne nous sommes pas affrontés cette fois. Tu a été surpris en voyant mon changement physique mais tu m’as souris. Toi, tu étais toujours le même. Nous nous sommes enlacés. Des larmes ont coulées. L’envie de vivre me submergea à nouveau, comme avant. Je t’expliqua que j’avais moi aussi choisit de déserter. Tu as été touché de mon geste. Mon rêve s’était exaucé, je t’avais enfin pour moi et moi seul.

Le bonheur s’efface dès qu’on est heureux


Je t’ai avoué mon amour. Tu n’en fût pas choqué pour la simple et bonne raison que toi aussi, tu éprouvais des sentiments à mon égard. La nuit fut courte, nous nous étions à peine échangé un baiser qu’une troupe de l’Anbu débarqua. Nous choisîmes de les combattre, ensemble. Le combat fut rude et périlleux. Lorsque la poussière se dissipa, je frissonna d’effroi. J’étais le seul debout. Tu étais là, parmi les corps inertes de nos adversaires. Tu étais encore en vie, mais grièvement blessé. Ton sang coulait abondamment.

On peut rêver toujours de retarder le jour

Alors, alors, reste encore, reste encore


Je m’agenouillais près de toi et déposa ta tête sur mes cuisses. Tu gémis faiblement. Hn. Comme à ton habitude. Je tremblais comme une feuille. Je ne pouvais pas te soigner. Je n’y connaissais rien en médecine. Et ce fichu sang qui continuait à couler ! Tu levas lentement ta main droite, je m’en saisis et la pressa doucement. Tu allais me quitter, encore ! Ca ne pouvait pas arriver, nous venions à peine de nous retrouver ! C’était tout bonnement impossible, tu ne pouvais pas me faire ce coup là.

Dehors tout s’agite, les hommes exagèrent


La vie te quittait, tu me filais entre les doigts. Mais je devais continuer à espérer. Peut-être qu’un miracle parviendra à te guérir ? Moi qui pouvais cicatriser rapidement, je n’étais même pas capable de soigner la personne qui devait partager ma vie. Etais-ce écrit à l’avance ? Le destin était donc aussi cruel ? Tu toussas, crachant encore plus de sang. Ce liquide chaud viendrait à te manquer si ça continuait comme ça. Je ne voulais pas te perdre... Tu ne partiras pas, je ne te laisserais pas faire !

Ainsi vont les glaces dans les lacs engloutis


Je sentais ton pouls perdre en vitesse. Ta respiration se faisait de plus en plus lente. Juste avant de rendre ton dernier souffle, tu me demandas de t’embrasser. J’exauça ton dernier vœu et c’est pendant ce baiser que tu décédas. Et je resta là, à attendre. Attendre quoi ? Tu étais mort, tu n’allais pas revenir. Cette fois, on aurait beau te poursuivre, tu ne te retourneras pas. C’était trop tard. Une fois encore, une fois de trop...Je fondis en larmes sur ton corps qui refroidissait peu à peu. La mort avait gagné...

Les années nous quittent, le monde accélère


Tous les instants passés ensemble me revinrent à l’esprit. Nos disputes incessantes, notre combat sur le toit de l’hôpital, un autre dans la forêt... Le moment où l’on s’est revus, dans la plaque d’Orochimaru... Je me rappelle de toutes ces portes que j’ai dû ouvrir alors qu’en fait tu étais dehors. Et puis notre troisième et dernier match, qui a bien failli nous conduire droit au paradis. Et là, en une soirée, il y a eu notre premier baiser, ce conflit où nous nous sommes défendus presque main dans la main...

Ainsi les atolls meurent, ainsi tout finit


Tout ça, tout cet amour que j’avais prévu de te donner. Tout réduit à néant. Projets, avenir, amour, toi... Tu n’es plus rien à présent, si ce n’est un corps privé de vie, une chose que beaucoup qualifieraient de poids mort. Je devrai fuir, il y a sûrement d’autres Anbu qui rôdent dans le coin. Mais je reste là. Je ne peux me résoudre à t’abandonner. Non, je ne peux pas. Qui sait, peut-être qu’il te reste un soupçon de vie ? Tes lèvres entrouvertes n’émettent cependant, aucun souffle, aussi infime soit-il.

Reste encore

Oublie le temps

Reste encore

Un peu

Comme l’été

Reste encore

Encore

Comme l’enfance

Reste encore

Un peu


Ne t’en fais pas, tu ne seras bientôt plus seul. Je pars te rejoindre, que tu le veuilles ou non. J’emporterai avec moi ce renard, ce monstre qui m’a empêché de vivre normalement. Mais je lui dois tout de même une chose. Sans lui, jamais tu n’aurais été le premier à m’accepter. Quoique, je ne peux pas dire, personne ne sait ce qu’il se serait passé pour moi si je n’avais pas eu cet être démoniaque enfermé dans mes entrailles. Je ramasse un kunai qui traîne. Je te souris une dernière fois avant de m’ouvrir la gorge et de m’effondrer sur toi... J’arrive.



Alors ? Content ?
Sasuke : Je meure ?
Bin vuii
Naruto : Moi aussi ?
Aussi...
S et N : Pourquoi ?
Primo parce que j'aime pas Sasuke >.< Et puis ça fait plus dramatique comme ça ^_^
S : Michante :
T'as dis quelque chose ? *regard menaçant*
S : Nan nan -_-"




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