Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: The Wall (terminée)

Pas facile d'apprendre à se connaître quand un véritable mur vous sépare. La personne qui fera le premier pas n'est pas n'est pas celle qu'on croit ! Enfin ça... c'était le sujet de base. Mais vous allez voir que cette fic va prende une toute autre dimension...
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Saya-chan (Féminin), le 06/10/2008
Que rajouter de plus ? Je crois bien avoir raconté toutes mes petites anecdotes inutiles dans les commentaires des autres chapitres... ^^
Here we are au quatrième chapitre... Pour être honnête, je le trouve moins bien que le précédent... Mais en même temps c'est toujours dur de bien terminer une histoire...
CAR C'EST LA FIN !!!
Hé oui, chers amis je met un terme à cette fic. Je ne voyais pas d'autres péripéties à rajouter. (Je suis contre les histoires à rallonge de toutes façons. ^__^)

Sur cette nouvelle fracassante je vous laisse à votre lecture...
EnjOy'




Chapitre 4: Réveille toi Hinata !




Je me sens vide. La douleur est partie, certes, mais d’une certaine façon, elle me tenait compagnie. Je suis désespérément seule. Mais je l’ai cherché non ?
Je pense à mes parents. Cela leur fera un souci de moins. Hanabi fera une excellente héritière, elle est forte, et entièrement dévouée au Clan. Pile ce qu’il leur fallait.
En étant optimiste, peut être manquerais je à certains, allez… Disons un petit mois.
Et les autres ?
Je m’entendais plutôt bien avec mon équipe. Peut être vont il me regretter… Enfin, jusqu’à ce qu’on me remplace.
Ils seront sûrement ravis d’avoir quelqu’un de compétent pour changer.
Pour ce qui est de Naruto, je ne pense pas qu’il se soit franchement soucié de moi, tout compte fait. Je ne peux pas lui en vouloir, il avait sûrement autre chose à faire que de s’occuper de quelqu’un comme moi.
Mon senseï, l’Hokage… elles seront tristes un moment, mais elles s’en remettront vite.
Reste… Neji.
C’est là le plus délicat. Juste avant que je déraille, je commençais à croire qu’on aurait pu s’entendre. Peut être même plus. Je ne doute pas qu’il est quelqu’un de bien, et peut être est ce celui qui se préoccupe le plus de moi en ce moment. Qui l’aurait cru ?
Surtout une fois qu’on a vu l’examen chuunin.
Neji… Je ne pensais pas qu’il aurait pu me manquer. J’avais encore plein de choses à découvrir sur son compte. Qui sait, peut être qu’on aurait passé de bons moments, peut être qu’on aurait rit, peut être qu’on aurait été heureux.
Est ce mal, d’espérer ainsi le bonheur ? Oui, c’est mal. Surtout quand on va mourir.

***

- Hinata ! Hinata réveille toi ! Secoue toi bon sang ! Fais pas l’idiote, hein ? Reste avec nous !
Nous devons maintenir Naruto, pour ne pas qu’il secoue ma cousine dans tous les sens.
- HINATA !
A coté, Sakura reste grave.
- C’est ce que tu redoutais n’est ce pas ?
- Je te l’avais dit, murmure t’elle. Il faut de la volonté de sa part.
- Mais tout n’est pas perdu ! Elle peut encore nous entendre !
- Je ne suis pas défaitiste, soupire t’elle. Il faut y croire.

Akamaru aussi y met du sien. Très appliqué, il lèche consciencieusement la joue de ma cousine. Derrière, Kiba semble angoissé. Parfois, il lâche comme par erreur.
- Craque pas Hinata. Nous fais pas ça, espèce d’idiote.
Shino reste muet, comme à son habitude. Il l’exhorte en silence.
Les autres attendent leur tour.
Moi, je préfère être seul pour lâcher ce que j’ai sur le cœur.

Vers dix neuf heures, les autres, anxieux, perdus, déçus, finissent par rentrer chez eux. Je suis encore là. Je m’excuserai auprès de Gaï pour avoir manqué l’entraînement. Et puis ce n’est pas comme si j’en avais besoin.
Lentement, je m’approche d’Hinata. Elle paraît si petite, si pâle dans ce lit trop grand. Elle est reliée à tout un tas de machines qui clignotent sans arrêt. Je sais que sa conscience est là, quelque part.
« Ecoute moi, Hinata. »
Sans savoir ce que je fais, j’attrape sa main. Je la trouve glaciale et la lâche avant de me reprendre. J’attire une chaise près de son lit et referme la porte.
- Je ne sais pas par où commencer excuse moi. Et je ne serais peut être pas aussi clair que je l’aurais souhaité. Mais je pense sincèrement que c’est ma dernière chance. TA dernière chance Hinata.
Involontairement, je souris. Je sais ce que je vais dire.
- Tu dois trouver ça bizarre, hein, que ce soit moi, qui parle comme ça. Après tout, ne suis je pas LE génie du Clan, LE cousin méprisant que tu admirais et craignais à la fois ?
J’avoue que ma position supérieure me plaisait. Mais ça ne pouvait pas durer. A quoi sert d’être fort, si je ne peux pas être le chef ? Et puis je me suis vite rendu compte que j’étais injuste envers toi. La question est maintenant : Comment rectifier le tir ?

En fait, ça fait un moment que je voulais parler avec toi. Mais à vrai dire, je n’avais jamais eu à aller vers les gens et je ne savais pas comment m’y prendre. Au final c’est toi qui a fait le premier pas. Je m’en voulais un peu. C’était la solution de facilité. Tu as dû trouver ça bizarre non ? Que j’accepte si naturellement tes gestes de réconciliation. Moi qui ai toujours été odieux avec toi…

Mais tu ne pouvais pas savoir à quel point j’étais soulagé. Je me sentais mal, de t’avoir autant haï. Et voilà qu’au moment même où je croyais être délivré, un autre souci à l’horizon. On peut dire qu’il tombait mal. Mais en quelques sorte c’était ma punition. A peine commençais-je à te retrouver que je courrais à nouveau le risque de te perdre.

Merde ! Qui aurait cru que je lâcherai un jour un truc aussi mélodramatique… Et sincère avec ça. Je dois être malade moi aussi…

Je ne me souviens pas en détail de ce que j’ai raconté ensuite. Mais ça a duré des heures.
Tout y est passé : Ma lâcheté, la peur que j’avais d’apprendre à la connaître et à l’apprécier, elle, la personne qui tenait ma vie entre ses doigts. Et aussi mes espoirs. Mes minces mais présents espoirs.
Je ne me sentais même pas bête de parler ainsi à quelqu’un d’inerte. Une fois de plus c’était la solution de facilité. Elle ne pouvait pas me répondre, c’était autrement plus simple pour moi. Mais d’un autre coté j’étais sûr qu’elle m’entendait. Je ne savais pas quel effet auraient mes paroles, mais je parlais. Quelque part c’était pour moi. Histoire de me soulager sans doute.

***

Comment est ce que… ?
Neji…
Où est il ? Qui est l’imbécile qui parle avec la voix de Neji ? Car jamais mon génie de cousin ne dirait des choses pareilles. Mon génie de cousin ne s’intéressera jamais à moi. Arrête de rêver Hinata. Arrête d’imaginer des voix. Contente toi de faire ce que tu as à faire.
Neji…
Et si c’était vraiment lui ? Si pour une fois dans ma vie il m’arrivait réellement quelque chose de bien ? J’ai tellement envie d’y croire…
Arrête ! Arrête c’est débile et tu le sais !!! Franchement ! Est ce que Neji dirait des choses pareilles , Soit réaliste enfin Hinata ! Aucun miracle ne peut te sauver, ne te cherche pas des attaches inexistantes.
Mais je ne veux pas ! Au fond de moi, je sais que je ne veux pas partir. Peut être que j’ai peur. Ou alors… peut être que je veux me battre. Une vie meilleure, c’est si dur à avoir ? N’est ce pas à ma portée ? Désolée, mais j’ai envie de penser que mon cousin m’attend de l’autre coté du mur. J’ai envie de penser qu’on mènera notre combat ensemble. Et si je me trompe… que voulez vous. Il n’est jamais trop tard pour faire marche arrière.
Attends moi… je reviens, Neji.

***

Quelque chose brille dans la demi obscurité. Je ne parle pas des diodes clignotantes des machines de l’hôpital. Je parle d’un scintillement mille fois plus beau. Fasciné je m’approche. Les yeux de ma cousine sont grands ouverts, vivants… et plein de larmes.
- Hinata…
Je me mords les lèvres pour m’assurer que je ne rêve pas.
Sérieux… je me plante ou c’est un miracle ?
- Bien joué, Hinata.
Elle tourne lentement ses yeux de nacre vers moi, et me sourit à travers ses larmes. Alors sans réfléchir je m’assoit sur le lit et la prends dans mes bras.
- Je ne rêvais pas…
Elle paraît perdue. Comme je la comprends.
Elle reprends en se détachant de moi.
- J’ai entendu ta voix Neji. C’était vraiment la tienne ?
J’ai hoché la tête.
- Comment… Oh Neji je suis désolée !!!
Et elle redouble de sanglots devant moi.
J’aurais préféré des cris de joie… Enfin quoi… Elle revit quand même ! Comme ça, tout d’un coup. Hey… Balèze ma cousine hein ?
- Pleure pas, hey… Pleure pas. Désolée de quoi ?
- Laisse tomber, me dit elle. On aura tout le temps de s’expliquer après.
Nouveau hochement de tête. (C’est moi.)
- T’as raison.
- Qu’est ce que tu fais ici ? Il est quelle heure ? J’ai… dormi combien de temps ?
- Comme tu vois, j’attendais que tu te réveille. Il est dix heures (du soir). Et ça fait trois jours que tu ne bouges plus.
- Tant que ça ? Oh, j’ai dû vous causer plein de problèmes !!
De nouveau cette expression angoissée.
- Ca fait plaisir de te retrouver. Répond je simplement.
Elle me dévisage comme pour deviner si je me moque d’elle.
- Excuse moi, si je réagis un peu tard, m’expliquais je. Mais il faut croire que seules les situations extrêmes me font bouger.
Sourire…
- Je me rends compte qu’il y a des tonnes de choses dont j’ai envie de parler avec toi. Mais, il va me falloir attendre un peu. J’imagine que tu veux annoncer la bonne nouvelle à tout le monde.
- Tout le monde ?
- Oui, les genins de Konoha, les junins, l’Hokage, ta famille, ils se faisaient tous du souci pour toi. Heureusement que… tu as pris la bonne décision.
- Oui. Merci, on peut dire que c’est grâce à toi.
- Pardon ?
- Je t’expliquerai. Tu… tu peux m’aider à me lever ?

***

Je peinais à reprendre mes esprits. Tout ça c’était comme un rêve, ce qui expliquait mon aisance à parler si inhabituelle.
Neji me soutint jusqu’à la porte, mais je ne me sentais pas d’aller plus loin. Il me recoucha donc et appela les médecins. Tous me félicitaient. Dans leurs esprits je devais être quelque chose dans le genre d’une grande héroïne qui s’était battue pour rester en vie. S’il savait à quel point je suis pathétique.
Bien sûr je me souviens. Je me souviens avoir cédé à la pression d’une voix que je ne me connaissais pas, répétant sans arrêt à quel point j’étais nulle. Je me souviens avoir perdu le contrôle de mon propre corps, trop tentée par la vision inespérée de progrès fulgurants. Moi qui me sentais si mal…
Je me souviens avoir été odieuse avec les gens qui m’étaient proches et qui s’inquiétaient pour moi.
Et je n’ai pas de réponses.



Plusieurs semaines ont passées. Au début, je suis restée quelque jours en surveillance à l’hôpital, puis ils ont décidé de me libérer.
Depuis, je remonte peu à peu la pente.
Certes, il m’arrive encore d’être dégoûtée par les aliments en pensant au nombre de calories qu’ils contiennent, mais je ne saute plus de repas. Neji qui est toujours à mes cotés veille au grain. C’est mon père en accord avec l’Hokage qui lui a confié cette pénible tâche. Mais Neji ne se plaint pas. Il me supporte avec une vaillance à toute épreuve qui me surprends à chaque fois. Quant à moi, c’est peut être égoïste, mais je suis heureuse de sa présence à mes côtés. Mine de rien, ce que j’ai traversé nous a rapproché.
Je ne regagnerai sûrement jamais les kilos perdus et je serais toujours plus fragile mentalement que les autres… Mais ça ne change pas grand chose dans ma vie, non ?
Autour de moi, les gens se remettent aussi. Je les ai pas mal choqués mais en même temps, ils ont réalisé ma détresse et s’emploient maintenant à m’aider. Je me sens vraiment redevable vis à vis d’eux, c’est assez gênant. Mais je préfère ça quand même à la solitude.
Même Naruto est attentif à mes réactions. Quoique, curieusement, cela ne me touche pas plus que le reste. Il m’a beaucoup appris c’est vrai ; il était et il reste encore mon modèle de détermination, cependant mes sentiments ne sont plus les mêmes qu’auparavant.
De plus il est tellement fou de Sakura… Je ne peux pas rivaliser.

Mais à vrai dire, ma préoccupation première en ce moment n’est pas les sentiments. Me battre contre ma maladie me prends suffisamment de temps. Entre ça, les entraînements certes moins nombreux, mais plus organisés et aussi intensifs, mes heures de sommeil à rattraper, mes grandes discussions avec Neji dans les jardins… Vous voyez ? L’amour et compagnie n’a pas encore sa place dans mon emploi du temps. Peu importe, je ne suis pas pressée.
Chaque choses en son temps, c’est une des choses que l’anorexie m’a apporté.

EPILOGUE...

Par quoi commencer ? Deux ans se sont écoulés depuis mon passage à l’hôpital. Il s’est passé pas mal de choses à vrai dire. En ce qui concerne l’anorexie, tout n’a pas été facile. J’ai fait plusieurs rechutes, mais heureusement on m’a toujours arrêtée à temps. Encore maintenant, je ne suis pas encore à l‘abri. Et en réalité, je ne le serai peut être jamais. Je vous rassure, on s’habitue à cette idée là. Elle n’est plus aussi effrayante, lorsqu’on a autour de soi des gens sur lesquels on peut compter. C’est mon cas.

J’ai également beaucoup progressé pour ce qui est du ninjutsu. En grande partie grâce à Neji qui m’a aidé à développer mon don héréditaire.
D’ailleurs en ce qui concerne Neji, nos relations sont un peu compliquées. Nous sommes biologiquement cousins. C’est à dire que le même sang coule dans nos veines. Mais malgré ça, il y a plusieurs choses entre nous qu’on ne peut pas ignorer. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé ! C’est plus profond que de l’amour fraternel, et bien plus tourmenté. Sérieusement, je pensais que je ne m’en sortirais jamais, et jusqu’à ce que je lui avoue mes sentiments, j’ai horriblement souffert.
Maintenant… Maintenant c’est clair.
On s’aime.
C’est contraire aux bonnes mœurs, à la morale, aux lois de la famille, à la santé, et
tout ce que vous voulez, mais c’est comme ça. Et enfin, vous avez lu suffisamment d’histoires d’amour dans votre vie pour savoir que si l’amour était raisonnable ça se saurait !
Pour le moment notre situation est un tantinet emberlificotée. Inutile de préciser que notre famille désapprouve en bloc, voire ignore complètement la question. Mais nous en avons assez discuté Neji et moi pour savoir que nous sommes d’accord sur un point. Les traditions ringardes et injustes du Clan Hyûuga, elles ne sont pas valables sur nous. Il viendra un temps où nous serons les seuls représentants de Clan à Konoha. Ce jour là amorcera le temps du changement. Nous avons plein de projets en tête…

FIN




Alors ? Pas trop déçus, choqués, dérangés... (allez savoir quoi d'autre, je ne suis pas dans votre tête ! ^^ ) par la chute ?
A la réflexion je me suis dit que je n'allais pas tellement insistER sur la romance entre nos deux héros. Je risquais le lynchage...^^ Nan je rigole, LOVE IS FREE AFTER ALL !!
Mais c'est vrai que narrer ensuite les roucoulades entre nos Hyûugas me paraissait innaproprié.
Car le sujet principal est la maladie il ne faudrait pas l'oublier.
Bon, en tout cas j'espère que ça vous a plu.
@ Plus maybe dans ma prochaine fic !
Promis, ce sera plus joyeux !
Enfin e vais faire de mon mieux, mais... c'est pas gagné avec l'esprit du moment... O__O
Bye bye !




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