Fiction: Lycée Konoha en Furie ! (terminée)

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Sasuke jeta en regard en arrière, Naruto avait subitement changé d'expression et sentis sa mâchoire se crisper en apercevant Zabuza surgir de l'escalier en trombe. Et m** c'est pas possible, il était obligé de se coller ces deux-là sur le dos ? Quel bon à rien... L'homme s'arrêta en regardant devant lui et tourna rapidement la tête vers la droite. Sasuke eut un réflexe et alors qu'il tournait la tête vers eux, il attrapa Naruto par le col et l'entraîna derrière la porte de son casier en le plaquant contre celui d'à côté. Celui-ci eu un petit cri de surprise mais il se tus car son compagnon posait à présent une main solide contre sa bouche pour lui imposer le silence. Naruto ouvrit de grand yeux, un peu surpris, surtout quand il ne sentit plus le casier derrière son dos. Il lui jeta un regard, surpris, quand il compris qu'il était rentré complètement dans le casier. Sasuke étant en effet interne, il en possédait un très grand de façon à pouvoir ranger ses affaires, en plus de quelques vêtements et d'un sac au fond. Il pouvait à loisir en décorer l'intérieur, étant donné qu'une fois la clé donnée, il lui appartenait jusqu'à ce qu'il quitte le lycée.

Notre ami se retrouva donc assis sur un sac mou, la tête dans les vêtements qui pendaient aux cintres et les jambes repliées sur lui. Sasuke lui jeta un dernier regard avant qu'il ne referme la porte sur deux grands yeux océans très surpris.

Naruto, je t'en prie, ne te trahis pas en parlant...

La scène avait duré à peine trois secondes, le temps que Haku rejoigne son complice. Ils avaient tout les deux la tête tourné vers le bruit et Sasuke claqua la porte de son casier, tourna la clef deux fois et enleva celle-ci de la serrure. Il accrocha celle-ci à un porte-clef qu'il rentra dans une poche de son uniforme. Il daigna alors jeter un regard aux deux arrivants et un silence pesant s'installa.


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Je comprend toujours pas pourquoi l'autre baka m'a fait rentrer dans son casier. Qu'est-ce qu'on y est à l'étroit ! Et c'est pas que ça sente mauvais mais... disons... le renfermé. Et puis, il fait complètement noir alors je vois rien malgré les trois barres d'aération tout en haut de la porte, je suis mal installé j'ai une chaussure juste sous les fesses (bordel ce que ça peut être inconfortable, surtout quand on doit pas bouger !) des vestes sur le visage et le dos contre le mur et tout recroquevillé sur moi-même et, comble du comble, je n'entends plus rien ! C'est vrai, j'ai bien entendu le bruit d'un trousseau de clé mais depuis, plus rien et cela depuis un léger bout de temps. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je veux savoir ! D'un côté, je prie pour rester silencieux, donc, pas bouger. Et c'est franchement pas facile.

Des pas... J'entends un bruit de pas qui s'éloignent, ça doit être Sasuke. La tension est palpable, je me sens à l'abri d'une grosse tempête dans le casier. Une voix, grave, Zazubu ? Je ne me souviens plus trop de son nom... Anzubazu peut-être...

- Uchiwa.

Le bruit des pas qui s'arrête. Je n'arrive pas à m'imaginer la scène, s'ils sont face à face ou dos à dos... C'est rageant de ne rien voir du tout, mais je ne peux pas m'autoriser le moindre mouvement.

- Dis-moi, il y a quoi dans ton casier ?

Zabuza ! J'en suis sûr maintenant, c'est lui qui parle, ça peut pas être l'autre il a un air de petite fille (en plus avec ses long cheveux, ça renforce cette impression) Ce silence... C'est horrible. Je me frotte doucement le genoux pour me calmer et me ramener à la réalité.

- Des trucs à moi.

Le ton de la voix est glacé... Je me demande encore pourquoi il m'a foutu là-dedans. D'un côté ça me sauve, enfin, ça nous sauve. Merde... Je me sens un peu mal d'avoir pensé à ça maintenant, mais je n'ai plus de pression et je sens mon cœur se relâcher. Ne pas y penser, je ne dois plus y penser et ça ira mieux.
Un ricanement de la part de Zabuza puis une remarque, Sasuke qui lui réplique. Il est cinglé, comment il peut tenir tête à un mec pareil ! C'est une vraie terreur, je les connais, ces mecs-là, sa rage va se transposer sur lui et il va finir par le tuer si ça continue, mais pourquoi il fait ça ?


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- Des trucs à moi.

La voix de Sasuke resta neutre. Il voulait jouer à ce jeu-là ? Aucun problème... Cette situation était plutôt à son avantage et l'amusait plus qu'autre chose. De plus, cela lui donnait enfin l'occasion de se comparer à cette "terreur des nouveaux". Il a eu un sourire narquois, il pouvait le savoir sans le regarder. Lui-même ressentait la tension monter et cette confrontation l'intéressait au plus haut point.

Zabuza ricana et fit craquer son cou bruyamment. Essayait-il de lui faire peur ? S'il voulait le déstabiliser il allait en falloir beaucoup plus...

- La possession d'être humain est donc autorisée ?

Sasuke eu un très léger sourire et sa voix se fit menaçante alors qu'il prononçait dans un murmure :

- Zabuza, si demain je retrouve ne serait-ce que la moindre marque indiquant que mon casier a été ouvert, ton ami ne reverra jamais le soleil...

Il se remit à marcher sans regarder une seule fois en arrière et disparut à l'angle du couloir en se dirigeant vers les dortoirs. Il espérait au fond de lui que Zabuza tienne assez à son acolyte aux cheveux longs pour ne pas s'occuper de son casier... Et de Naruto. Ah oui, fallait aussi délivrer l'autre baka. Il reviendrait à son casier dans une heure ou deux, au cas où Zabuza traînerait toujours dans les parages...


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Le bruit de pas est revenu et a disparu progressivement jusqu'à ce que je ne l'entende plus. Il m'a fallu attendre encore une ou deux minutes avant que Zabuza ne se décide à parler. Je m'en doutait qu'il était resté, sinon il y aurait eu deux bruits de pas. Sasuke me laissait donc tout seul ? Mais alors pourquoi il m'avait fait rentrer dans ce fichu casier et dans sa phrase, n'avais-t-il pas au contraire, poussé Zabuza à l'ouvrir ?

- Petit blondinet...

J'ai sursauté en entendant cette voix toute proche, juste à côté de moi, et voyant disparaître ma seule source de lumière, provenant des barres d'aération j'ai compris qu'il tentait de regarder à l'intérieur du casier. J'ai serré silencieusement mes bras autour de mon corps.

- T'as eu un gros coup de bol de t'être fait aider par l'Uchiwa. Quelqu'un d'autre que lui et tu y passais, mais dis à ton pote qu'on en restera pas là.

Il ajouta dans un murmure terrifiant, alors que je plissais les narines. Qu'est-ce qu'il puait de la gueule !

- La prochaine fois que je te choppe, petit... Je te découpe en rondelle.

Brrr... Terrifiant. Non, vraiment, je vous jure j'ai les boules, là. Il s'écarte des barres d'aération, je me demande si il a réussit à me voir.

- Haku, la poudre.

La quoi ? La poudre ?

Son copain s'est approché et je l'ai entendu trifouiller dans son sac, il y a des bruits de flacons qui s'entrechoquaient, de feuilles ainsi que de trucs bizarres. Et puis, il y a eu un ricanement. L'aération s'est encore bouchée et j'ai entendu quelqu'un souffler, tout doucement et les souvenirs sont remontés. Ce bruit me met mal à l'aise, j'espère qu'ils vont bientôt s'en aller... Et puis, j'ai sentit une odeur parvenir à mon nez. Merde, non pas ça ! J'ai attrapé un pan de ma veste et je l'ai plaqué sur mon visage en enfouissant ma tête entre mes jambes. J'ai la tête qui tourne, je me sens fatigué et je sais que ça ne fait que commencer. En plus, comme je suis dans un espace étroit je ne vais pas pouvoir aérer rapidement... Je retient ma respiration, car je sens que malgré le tissu je continue à aspirer la poudre.

- Bonne nuit blondinet ! Fait de beaux rêves...

Cette ordure a éclaté de rire et ils sont partis en me laissant seul, retenant toujours ma respiration autant que je pouvais. J'ai eu un haut le cœur et j'ai compris que je n'en avais plus pour longtemps. Sasuke... Dépêche-toi !


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Ça faisait bien une heure et quart que Sasuke avait laissé Naruto et les deux autres, et il se décida à sortir de sa chambre. Il attrapa sa clé et ouvrit la porte, vérifiant discrètement si un surveillant ne traînait pas dans le couloir. Il se coula hors de sa chambre, la referma à clef et se dirigea à grands pas vers les escaliers. Le bâtiment des internes possédait quatre étages, c'était le plus grand du lycée. Le rez-de-chaussé avait les chambres des professeurs et surveillants, personne n'y passait jamais car en rentrant dans le bâtiment, on arrivait immédiatement au premier étage et il fallait descendre des escaliers pour y accéder. Les élèves ne s'attardaient jamais au premier étage, il contenait quelques salles de classes vides et abandonnées, dont les portes avaient déjà réservé de très mauvais tours à d'anciens élèves et depuis que quelqu'un avait failli y mourir, tout le monde évitait ces salles qui devaient se voir rénovées l'an prochain. Le deuxième et le troisième étage desservaient les dortoirs des élèves internes.

La chambre de Sasuke se trouvait au troisième étage, là où les plus anciens résidaient. Il descendit donc les deux escaliers à l'intérieur du bâtiment, ouvrit une porte en poussant fort et priant pour qu'elle ne réveille personne et se retrouvant à l'extérieur, prit l'escalier qui le faisait arriver sur la terre ferme et traversa la cour en frissonnant. Le lycée était vraiment spécial dans son genre. Des escaliers partout pour fatiguer les élèves, des portes et des couloirs en cul-de sac et en rond, plusieurs cours extérieures et intérieures ainsi qu'une bonne dizaine de rues adjacentes, il fallait le connaître pour ne pas s'y perdre.

Le brun passa devant les portes fermées à clef de la cafétéria et continua tout droit pour arriver à un autre escalier et traverser la plateforme extérieur qui menait au bâtiment des casiers. Après mains escaliers, portes et couloirs, il arriva finalement au même endroit où il était il y a un peu plus d'une heure. Aucune lumière, le silence, Sasuke connaissait, il lui arrivait parfois de faire quelques virées nocturnes avec Sakura et Kiba. Il se dirigea vers son casier et tapa deux coups légers contre la porte.

- Naruto ?

Seul le silence lui répondit et, inquiet, il chercha alors sa clé dans le fond de sa poche. Et si il l'avait ouvert ? Zabuza était capable de tout, après tout, à moins que Naruto ne soit sortit tout seul ? Il la plongea dans la serrure et ouvrit la porte de son casier, trouvant un peu étrange qu'il n'y ai aucune marque qui indique qu'on aurait forcé dessus. Il s'accroupit et écartant ses vestes, il soupira (de soulagement ou de fatigue ?). Naruto était là, la tête posée sur ses genoux et, le visage détendu, il dormait. Sasuke lui secoua un peu l'épaule pour le réveiller.

- Eh, Naruto.

Un léger ronflement lui répondit. Oui, il dormait, et cela à poing fermés. Sasuke lui attrapa la tête, lui administrant deux paires de claques avant de lui pincer les joues en lui parlant mais rien n'y fit, le garçon restait complètement endormi. Un peu énervé d'être levé à une heure pareille pour un mec qui refusait de se réveiller, il se décida à l'attraper sous les aisselles pour le tirer vers lui avec moultes injures lancées à voix basse. Le bel endormis failli s'écraser par terre mais Sasuke le retint encore une fois et l'allongea par terre en lui posant la tête sur ses cuisses.

- Eh, Naruto, réveille-toi.

Installé ainsi, il attendit quelques minutes, se demandant bien comment faire pour connaître le numéro de sa chambre. Il finit par se décider à le fouiller, espérant trouver l'information dans un des papiers qui se trouvaient dans la poche intérieure de sa veste. Il ouvrit sa veste en écartant sa cape et plongea sa main dans la poche intérieure. Il en sortit un papier ainsi qu'une boîte de comprimés. Il posa la boîte à côté de lui et déplia le papier. Il semblait ancien, avec les bordures presque déchirées à force d'être pliées.Ça semblait être une ordonnance... Sasuke jeta un œil à la boîte de comprimés, les récupéra et les reposa dans son veston. Il chercha dans l'autre poche mais alors qu'il ouvrait un peu plus la veste, une odeur venant de son casier, très légère, lui monta au nez et il s'arrêta net.

Mais oui... Un somnifère.

Sasuke pencha la tête vers sa veste et respira, sentant mieux l'odeur qui s'était incrustée dans ses vêtements. Il redressa la tête et constata que son casier était rempli de cette odeur.

Une poudre certainement piqué chez l'infirmière, il était évident que c'était un coup de Zabuza et Haku. Voilà pourquoi il dormait si profondément... Sasuke attrapa de nouveau sa princesse endormie sous les bras et le plaça avec difficulté sur son dos.

Pfoua, qu'est-ce qu'il est lourd !

Après quelques minutes à se débattre avec le poids de son copain, il finit par l'installer sur ses épaules et attrapa ses cuisses dans ses mains pour lui éviter de tomber. A cet instant, il était vrai que, tellement concentré sur sa rage envers Zabuza et Haku, il s'efforçait de ne pas penser à qui il transportait.

Bon, je vais l'amener dans ma chambre, puisqu'il n'a nulle part où dormir.


Contrairement aux autres internes, Sasuke n'avait encore personne dormant dans la même chambre que lui. Le privilège d'avoir un nombre impaire d'internes... Il poussa la porte de son casier avec le pied, sans le fermer à clef et pria pour que personne ne pense à l'ouvrir le lendemain. Se mettant alors à marcher avec son colis sur le dos, il refit exactement le même chemin qu'à l'allée, pestant contre ce maudit baka à chaque escalier. Arrivant finalement à la plateforme extérieur, le vent les fouetta violemment, s'étant rafraîchis depuis. Sasuke sentit ses poils se redresser sur ses bras et regretta de n'avoir pas pensé à prendre sa veste.


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Il fait noir... Je ne vois rien, n'entends rien. Dans un monde sombre et silencieux. Je sens la chaleur me quitter, il fait froid, c'est le vent sur mon dos. Mon ventre a chaud, lui et mes jambes aussi, enfin, pas les pieds, juste les cuisses. C'est parce que quelqu'un me tiens.. Je sens des mains. Où sont les miennes ? Ah, je ressent plus de sensations, elles sont accrochées autour de quelque-chose. De quelqu'un. Une lumière devant moi... Quelque-chose de lumineux qui m'attire, je m'en approche.

Mes yeux s'ouvrent doucement, la première chose que je vois c'est un lampadaire, à travers une forêt de cheveux noirs. A qui sont-ils ? Waw, ça caille ici, je sens le vent froid contre mon dos. C'est Sasuke, il me porte je crois. Mais pourquoi ? Et qu'est-ce que je fais là ? Les souvenirs remontent doucement, le professeur Kakashi qui me dis le numéro de ma chambre, la rencontre avec Zabuza, la course. Quand je me suis cogné contre Sasuke dans les couloirs, il m'a mit dans son casier... Le somnifère !

Je bouge un peu et gémit doucement. Ma tête me fait mal et j'ai la tête lourde de sommeil. C'est le vent froid qui m'a réveillé, mais je ne me sens pas d'attaque pour bouger ne serais-ce qu'un bras.

- Naruto ?

J'ai froid aux mains, elles sont complètement gelées. Je me sens la bouche pâteuse et j'ai du mal à parler.

- Sasu...ke

Il tourne la tête vers moi. Juste un peu parce que sinon on va se cogner le front.

- T'en a mis du temps pour te réveiller, baka.

Je grogne.

- Ils m'ont... foutu une poudre... dans ton casier...

Il remet sa tête droite pour descendre doucement les escaliers et continue de parler.

- La poudre, c'est des somnifères. Ils piquent ça chez l'infirmière et s'en servent pour leur propre bénéfice. Dis...

Il termine de descendre les marches, concentré pour ne pas tomber avant de se remettre à parler.

- .. ta chambre, on t'as donné la clé ?

Je ne sais pas trop où je suis, ni où il m'emmène. Ma chambre, non je ne m'en souvient plus, j'ai l'esprit trop embrouillé pour ça.

- ...

- ...

- Non je sais plus.

- Tu sais pas non plus si elle est au deuxième ou troisième étage ?

- Heu... Le... troisième..ah non, peut-être... peut-être plutôt le deuxième. Oui, je croit que c'est... le deuxième étage.

Sasuke a gardé un peu le silence. Je vois pas comment il pourrait deviner quelle chambre j'ai rien qu'en connaissant l'étage où je vais dormir.

- Bon, je vais t'emmener à l'infirmerie. Si c'est vraiment des somnifères qu'il t'ont fait sentir, on a peut-être une chance de les faire virer du lycée si on en trouve des traces sur toi.

- C'est des somnifères... J'en suis sûr.

- On sait pas, si ça se trouve c'est celui qu'on trouve dans le marché noir.

- Non, non... c'est celui des hôpitaux, je reconnais l'odeur.

Sasuke a gardé le silence un instant. On traverse une grande cour extérieure, juste à côté du terrain de sport. Je crois me souvenir que les dortoirs étaient dans le même bâtiment que l'infirmerie, un vieux en état de ruine. Juste à côté du terrain de sport. Je tourne la tête difficilement vers la gauche et je l'aperçois, tout sombre mais légèrement éclairé par les lampadaire de la rue adjacente. J'y suis déjà allé y a pas longtemps, ce matin je crois. L'infirmière est sympa, mais elle prend trop en compte les notes des élèves par rapport à ce qu'ils aiment. Elle est bien du genre à mettre tout le monde dans le bac le plus difficile qu'il peut supporter, sans compter ce qu'il veut faire plus tard. Mlle Shizune... Bref.

On est arrivés devant la porte de l'infirmerie. C'est bien une des seules porte qui s'ouvre facilement. Une des premières de remplacé, d'après ce qu'on m'a dis. Il la pousse du bout du pied et s'avance dans le couloir sombre. Il a quand même du muscle, ce mec, être capable de me porter... Ça fait des années qu'on a arrêté de pouvoir me porter, quand j'étais dans les pommes ou quand il m'arrivait un truc, on me traînait sur le sol c'était plus simple...


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Sasuke avançait, plus calme maintenant. Il jeta un œil autour de lui, un frisson lui parcouru l'échine et il s'arrêta net, jetant des regards furtifs devant lui.

- Sasuke ?

Il ne répondit pas. Il n'étaient pas seuls, il en était certain. Et... Merde. Un ricanement se fit entendre et Sasuke fronça les sourcils en tourna la tête vers la porte qui restait ouverte. Zabuza...

- Re-bonsoir, Sasuke. Dis-moi, où vas-tu comme ça, avec ta chose sur le dos ?

Il garda le silence et tourna la tête vers le complice qui sortit de l'ombre lentement. Il crut voir un éclat briller dans ses mains et serra les dents. Avec Naruto qui n'était pas en mesure de se mouvoir, ça allait mal se terminer. Il se pencha et déposa Naruto sur le sol, le dos contre le mur. Comme ça, il allait pouvoir se mouvoir plus facilement. Il se tourna vers lui et lui murmura quelques mots. Naruto ouvrit de grands yeux et voulu protester mais dans son état il ne pouvait strictement rien faire. Zabuza fronça les sourcils et grogna à l'adresse de Sasuke.

- Je te laisse tranquille si tu t'écartes, c'est l'autre que je veux, pas toi.

Sasuke se releva et lança un regard meurtrier à Zabuza, ce qui le surprit quelque-peu.

Alors, il veut vraiment protéger ce mec ?

Il eu un sourire sadique.

- N'importe quoi... A un contre deux, tu n'as aucune chance, tu le sais non ?

Naruto jeta un long regard à Sasuke et se força à ouvrir la bouche.

- C'est bon, tu en a déjà assez fait, arrête de me protéger, j'ai pas besoin de ton aide.

L'intéressé ne lui répondit pas et eu un demi-sourire en regardant Zabuza.

- Seul ? Non, je ne croit pas.

Naruto serra les poings. Malgré le fait qu'il refusait l'aide de Sasuke, il se savait bien incapable de combattre dans son état.

- Sasuke... Laisse tomber.

Zabuza allait se mettre à rire mais le regard d'Haku lui fit tourner la tête et il eu un geste de surprise.

- Yo.

Ce fut le moment que choisis Haku pour s'approcher de l'Uchiwa en courant. Naruto cria.

- Sasuke, attention !

Celui-ci se tourna juste à temps pour parer un premier coup de poing, puis en évita un deuxième qui se dirigeait vers ses côtes. Zabuza se précipita dans le couloir et tenta de refermer la porte mais un pied bloqua celle-ci, il s'adressa alors à son acolyte.

- Haku ! Je te charge d' Uchiwa ! Tue-le si c'est nécessaire !

Naruto fronça les sourcils et tenta de se remettre debout. Rien que le fait de bouger ses membres était un supplice et il retomba rapidement sur le sol en gémissant. Zabuza ouvrit alors la porte et la referma derrière lui, disparaissant de leur vue pour arriver dehors. Pendant ce temps-là, Sasuke envoyait un coup de poing vers son agresseur, qui l'évita de justesse et riposta en lui donnant un coup de pied dans l'entre-jambe. Sasuke se mordit les lèvres pour ne pas hurler et tomba sur les genoux en se serrant... hum... les parties intimes...

Autre lieu, autre combat, Zabuza sentait le vent fouetter ses cheveux et son visage. Il jetait un regard meurtrier au professeur en face lui et serrait les poings. Celui-ci lui jetait un regard fatigué mais qu'il connaissait si bien... Zabuza cracha par terre en murmurant son nom.

- Hatake Kakashi... Peuh. Tu te mêles encore de nos affaires ?

Son adversaire enleva les mains de ses poches et eu un sourire à travers son masque.

- Momochi Zabuza... Si ce garçon a bien des traces de somnifère sur lui, tu es fait... C'est la dernière preuve qui nous manquait pour te faire renvoyer. Je n'allais pas laisser passer ça, tout de même.

Zabuza garda le silence avant de jeter un regard derrière lui. Haku semblait bien s'en sortir, Sasuke s'était retrouvé par terre... Il put apercevoir aussi le blondinet qui n'arrivait pas à tenir sur ses jambes et plissa les yeux. Si ils l'éliminaient, lui et les deux autres, on ne pourrait rien leur reprocher. Il reporta son regard sur Kakashi et fonça sur lui en hurlant.

- Crève, prof de philo de merde !




Grrr, il veut pas me centrer mes barres d'écart >_< Quand je tape

[center]____[/center]

lui il me met

[center]___[/cente

C'est à peine chiant !

Sinon, je sais, ça fait deux semaine d'écart avec le précédent chapitre mais disons que la semaine dernière j'ai eu un gros problème: mon ordi a fait une surcharge (pondérale T__T nan c'est bon j'arrête les blagues pas drôles >_<) et il est mort. Disons que... Le seul moyen de le récupérer a été de le rebooté et ça a été comme une remise à zéro. Le seul truc sur mon écran restait la petite corbeille en haut à gauche U_u

Et comme il s'est arrêté le vendredi, je n'ai pas eu d'ordi le samedi et dimanche et je n'ai donc pas pu taper la suite de ma fic... Aujourd'hui ça y est, je m'en remet peu à peu, même si je pleure les images perdues que j'ai mis des années à trouver, je persévère, et grâce à vous !

Merci <3

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