Fiction: Sasuke's last Letter : My last Memories/Elle voulait juste changer. (terminée)

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Fiction 1 : Sasuke's last Letter : My last Memories.

Naruto,

Je doute que cette lettre te parvienne un jour et quand bien même ce serait le cas, je ne serai sans doute plus de ce monde.

C'est à peine croyable non ? Presque inconcevable. Moi qui fus, à une époque, l'un des ninjas les plus puissants et prometteurs de ma promotion, je suis là, à demi ensevelit dans la glaise humide, face contre terre, à peine debout devant le no man's land qui me sépare des contrées sombres de l'au delà. Oh, je sais que je vais mourir. La mort, cet invincible ennemi, cruel et implacable, celui qui nous faisait si peur autrefois, me tient déjà entre ses griffes. Je ne m'en sortirai pas. Mon destin est sur le point de s'abattre violemment sur ma misérable existence, comme un Tsunami sur un îlot. Mais je n'ai pas peur tu sais ? Je ne suis même pas seul. Il y a mes souvenirs avec moi, ceux qu'Itachi n'a jamais pu m'enlever et ne m'enlèvera jamais même par delà la mort. Grand frère...ne me l'as-tu pas affirmé il y a neuf ans de cela, alors que nous étions aussi liés par l'amitié que par le sang ? N'est ce pas toi qui m'as expliqué qu'avant notre disparition totale, tous nos souvenirs, bons ou mauvais, oubliés ou ancrés, nous reviennent en mémoire et défilent sous nos pupilles dilatées ? Non tu ne m'as pas menti sur ce point mon frère, puisque ces souvenirs je peux les voir, les entendre, les revivre...m'en imprégner.

Mon enfance, je la vois passer à la vitesse de la lumière. Elle ne m'intéresse pas. C'est une époque que je veux oublier. D'abord parce que je n'y ai jamais connu le vrai bonheur et ensuite...tu devines pourquoi n'est ce pas ? Alors ces passages là, je les zappe avec agacement, comme de vulgaires publicités.

Me voici donc directement arrivé à la plus belle période de ma vie, la plus courte aussi. Et tout débute à l'académie des ninjas, au village de Konoha, un beau matin de printemps. Cela ne te dit rien Naruto ? Si bien sûr, toi aussi tu t'en souviens comme si c'était hier, toi aussi tu as gardé ce souvenir là ancré en toi, toi aussi tu ne peux et ne pourras jamais l'oublier. Notre vraie première rencontre, notre premier échange...ah j'y pense, notre premier baiser aussi. T'en souviens-tu ? Oui, évidemment. Comment oublier cette légère culbute qui nous a plus que jamais rapprochés ? Tu sais, j'ai toujours su que ce n'était pas de ta faute même si je ne t'ai rien dit. Pour la première fois de ma vie j'étais vraiment embarrassé et toi aussi, alors pour une fois que nous éprouvions exactement les mêmes sensations... même aujourd'hui j'ignore encore pourquoi, mais je voulais que ce moment dure. Pis, qu'il ne s'arrête jamais. Nous sommes restés assez longtemps ainsi, nos lèvres scellées. Après tout peut être pas, de toutes façons je n'avais plus aucune notion du temps, les secondes devenaient des minutes. Sur le coup c'était plutôt dégoûtant n'est ce pas ? Notre réaction simultanée en fut le témoignage. D'ailleurs, il me fallut du temps, beaucoup de temps pour réaliser...pour réaliser que ce léger contact relativement intime m'avait été agréable. Qu'en fut-il pour toi ? Parfois il m'arrive d'espérer que tu ne m'aies jamais aimé, car si tu savais à quel point un amour secret et non réciproque est difficile à vivre.

J'en devenais fou.

Fou de tes yeux qui me regardaient avec cette lueur de gaieté emplie de joie de vivre qui n'appartenait qu'à toi.

Fou de tes cheveux, de tes sourires, de ta peau.

En fait, tu me rendais fou tout entier. J'en venais presque à comprendre Sakura, elle qui m'aimait tant et que je n'ai jamais aimée. Comme elle a dû souffrir... par ma faute mais aussi par la tienne Naruto, car ce cœur froid qu'elle rêvait d'occuper, ce cœur, il n'appartenait qu'à toi. Et même aujourd'hui, nous souffrons toujours autant du mal d'amour Sakura et moi. Et C'est de ta faute Naruto !

Le sang, mon sang, se fait plus abondant sur ma blessure. Le liquide pourpre qui s'y échappe semble chronométrer les quelques minutes qui me restent, le court laps de temps que j'utilise minutieusement pour t'écrire. Mais qu'il coule donc puisqu'il y tient tant ! Sais-tu que c'est de ce sang pur et noble dont je me sers actuellement comme encre ? Tu ne penses tout de même pas que j'ai emporté un fusain ou un crayon sur une zone de combat ? Qu'en aurais-je fait ? D'ailleurs c'est mieux comme ça. Ces longues lignes rouges que tu tiendras peut-être entre tes mains sont les dernières reliques de mon clan. Non je n'aurai pas de sépulture. Que vas-tu t'imaginer ? Je suis perdu au milieu des montagnes à des kilomètres de toute civilisation. Mon cadavre servira probablement de festin gratuit aux charognards, j'espère au moins qu'ils n'en gaspilleront pas une miette, je vaux quand même quelque chose, même mort ! Eh oui, comme tu le vois j'ai soigneusement conservé ma légendaire arrogance à toute épreuve. Quoique, j'ai un peu perdu de ma superbe après notre combat.

Ah oui ce combat ! Comment passer à côté ? Très bel affrontement n'est ce pas ? Pour la toute première fois nous nous sommes donnés à cent pour cent dans un combat sérieux. Laisse-moi te confier un secret. Je ne l'ai pas remporté cette victoire. Tu peux ne pas me croire si tu le désires, mais c'est bien toi le vainqueur incontesté de ce combat. Pas physiquement non. Mais moralement si. Ton but n'était pas forcément de me ramener au village. Tu me connaissais bien et savais à l'avance que remporter la victoire ne serait pas chose facile. Alors tu t'es arrangé pour qu'en cas de défaite, je doive porter le lourd poids de la culpabilité. Et oui tu as gagné. Si tu savais combien de nuits blanches ces regrets m'ont imposé. J'avais le cœur si lourd...si lourd de toi. Ton absence m'était déjà insoutenable, la perspective que tu puisses me haïr l'était encore plus. Mais il était trop tard. J'étais parti pour de bon et nous n'étions destinés à nous revoir qu'après deux longues années d'attente. Comme j'ai dû te paraître dur Naruto, mais je n'avais pas le choix, nous étions observés, le savais-tu seulement ? Cependant je n'ai jamais eu l'intention de te tuer. Jamais ! Quitte à mettre fin à mes jours. Enfin, ça non plus tu ne l'as jamais su. Nous nous sommes séparés à nouveau, moi à la poursuite d'Itachi, et toi à ma poursuite. Nous avons connus de nouveaux coéquipiers tous les deux, Karin, Juugo et Suigetsu pour moi, Yamato et Sai pour toi. Oui, nos buts étaient radicalement différents, mais pourtant si proches. Etrange n'est ce pas ?

Et me voilà donc Naruto, a demi-mort. Demi-mort de toi. Comprends-tu à quel point tu m'étais cher ? Non certainement pas et tu ne le comprendras peut-être jamais, car il y a une chance sur dix pour que cette lettre arrive à bon port. Mais qui sait ? Une chance, si minime soit-elle c'est suffisant non ? Je sens ma main se raidir, écrire me devient douloureux, je dois déjà mettre un terme à cette lettre.

Comment vas-tu l'interpréter ? Je me le demande. Ce n'est pas une lettre d'amour Naruto, c'est bien plus que ça. Ce sont mes dernières pensées, mes derniers souvenirs, mes derniers espoirs, mon dernier soupir, l'ultime empreinte que j'inscrirai sur terre. Tout ce que je fus et suis encore à travers cette lettre, Naruto, je te le remets et te le confies. Je ne te demande pas de la conserver, ne t'enfermes pas dans la noirceur du passé, n'essayes pas de me venger, ne commets pas les mêmes erreurs que moi. Itachi n'en a plus pour longtemps à vivre lui non plus, son mangekyô sharingan lui coûte et aura raison de lui tôt ou tard alors je t'en prie oublie le. Tu dois continuer à avancer dans la vie comme tu l'as toujours fait, je meurs mais ne disparais pas, je veille sur toi.

Naruto, je te soutiens, tu peux le sentir j'en suis sûr.

Maintenant, avant de le traverser ce no man's land, je n'ai plus qu'à te dire une dernière chose : Merci.

Fin.


Fiction 2 : Elle voulait juste changer.


La tempête se calme progressivement, les nuages commencent à se dissiper dans le ciel, la terre cesse de trembler et Tenten tente de reprendre son souffle, sans succès.

Elle est blessée, privée de toute énergie, son attaque ultime l'a vidée de son chakra, elle n'a même plus la force de vérifier si son adversaire est encore debout, ses muscles lui tiraillent douloureusement les bras, les jambes, le dos, et pourtant elle lutte férocement contre le sommeil. Pas question de s'évanouir, la partie n'est pas encore finie, pas encore, elle peut encore lutter, elle doit encore lutter tant qu'il lui reste un souffle de vie. Pourquoi ? Pourquoi est-elle si faible ?

Pourquoi est-elle incapable de remporter la victoire ? Elle s'est pourtant tellement entraînée, ce combat elle y a mis toute son ardeur, toutes ses tripes et c'est ça le résultat ? L'insupportable parfum de la défaite ? Non. Elle refuse d'accepter cette éventualité, elle s'est juré de ne plus jamais perdre, jamais ! Quitte à mourir en remportant la victoire plutôt que de vivre en perdante.

Qu'est ce qui n'allait pas chez elle ?

Contrairement à beaucoup d'aspirantes, elle avait toujours cru en elle et en ses capacités exceptionnelles en matière d'armes. Oui, elle était exceptionnelle. Personne ne visait aussi bien qu'elle, personne ne manipulait les katana et les nunchakus avec autant de dextérité, personne ne pouvait projeter autant de shurinken à la fois sur son adversaire.

Elle avait un caractère bien trempé, refusait de se laisser faire, était prête à tout pour progresser. De la détermination, elle en avait plus qu'aucune autre kunoichi et faisait preuve d'une ténacité remarquable au combat. Ne pas jamais s'avouer vaincue, c'est ainsi qu'elle concevait son nindô.

Alors qu'est ce qui n'allait pas ?

Son premier combat sérieux eut lieu durant les préliminaires de l'examen de sélection des chuunins. Elle était motivée, prête, déterminée à l'emporter et qu'a-t-elle récolté ce jour là ? Une défaite cuisante, écrasante, un échec impardonnable, un véritable désastre.

Elle avait beaucoup baissé dans l'estime de ses coéquipiers et particulièrement de Neji qui était à présent convaincu qu'elle ne valait pas grand-chose, une vraie fin de série. Elle avait manqué de mourir, son adversaire s'était montré impitoyable, elle lui avait fait une centaine de blessures au corps et cassé le dos.

Trois semaines à l'hôpital, voilà ce que ce combat lui avait apporté. Couchée dans son lit, elle avait passé son temps à ruminer des phrases sans aucun sens sous le coup de la colère, elle sentait encore le goût amère de l'impuissance.

Chaque nuit, elle revoyait le visage de celle qui venait de mettre caducs tous ses efforts. Les nombreux somnifères n'y faisaient rien, ce cauchemar la poursuivait. Et lorsqu'il cessa enfin de la tourmenter, ce fut pour faire place à la dépression. Elle ne mangeait plus, ne s'entraînait plus, ne parlait pratiquement jamais, la vie n'avait plus aucun sens, aucun goût, le désespoir s'emparait lentement de son corps, de son esprit. Les médecins ninja qui l'entouraient s'inquiétaient, son état empirait de jour en jour, or il faut plus que des soins pour se remettre de ses blessures, le moral compte beaucoup.

Puis Tenten comprit qu'elle ne pourrait plus vivre normalement avant d'avoir atteint son but de toujours. Devenir plus forte, se surpasser, changer et se battre à nouveau, voilà la solution ! Si elle s'en donnait les moyens, elle pourrait changer, il n'y avait aucun doute là-dessus. Sa dépression s'en alla alors aussi vite qu'elle était venue, l'incompréhension des ninjas médicaux était grande.

Dès sa sortie de l'hôpital elle avait repris les entraînements avec la team Gaï. Tenten était tranquille, elle connaissait l'identité de son adversaire et ses origines, elle la retrouverait sans problème d'ici trois ou quatre ans. Pour l'instant, elle ne devait songer qu'à s'améliorer. Mais une chose était sûre, quelques soient les progrès qu'elle ferait, grands ou minces elle les dissimulerait aux yeux de tous.

Elle était intelligente, elle savait que le meilleur moyen de progresser était de ne pas attirer l'attention, c'était d'ailleurs l'erreur qu'avaient fait Neji et le jeune Sasuke Uchiwa. Plus on devient fort, plus on a d'adversaires et de rivaux, après il est impossible de faire un pas sans se faire agresser. Elle s'arrangea donc à dissimuler ses nouvelles techniques aux yeux de ses coéquipiers et adversaires, n'utilisant que les armes habituelles.

Son objectif n'était pas de prendre sa revanche sur la kunoichi du village du sable, les enjeux dépassaient de loin la simple revanche, il lui fallait se sentir forte, se convaincre qu'elle valait quelque chose malgré son échec à l'examen de sélection des chuunin.

Plus tard, elle commença à s'intéresser aux techniques interdites, elle savait que le palais de la nouvelle Godaime regorgeait de parchemins aux milles et unes techniques toute plus alléchantes les unes que les autres. Elle n'eu aucun mal à accéder aux registres confidentiels, échapper à la vigilance d'une Tsunade débordée de dossiers était un jeu d'enfant pour elle, quant à Shizune elle n'avait vraiment pas le temps de se soucier d'une jeune Genin de son genre.

Elle mit du temps à trouver son bonheur, elle était de nature exigeante et difficile, mais dès que ses yeux marron se posèrent sur le rouleau des armes, elle comprit immédiatement qu'il avait été fait pour elle. Elle le déroba et réussit à le camoufler en simple parchemin, il était juste plus gros que les autres. Ses coéquipiers n'y virent que du feu, quant à la Godaime elle n'aurait même pas songé à accuser Tenten.

Trois années passèrent, du haut de ses dix sept ans Tenten avais acquis une puissance peu commune aux kunoichis de son âge. Naturellement, personne ne soupçonnait quoi que se soit. Elle était chuunin à présent et aurait très bien put passer Jounin, mais les grades l'importaient peu. La seule chose qui comptait à présent était la dernière étape vers son but, l'inévitable combat contre Temari.

Elle avait lamentablement échoué trois ans plus tôt, cette fois ce serait la victoire ou la mort. Le simple fait d'envisager une autre défaite la rendait folle, elle ne supporterait pas de perdre une seconde fois, elle le savait. Une nuit, elle glissa une lettre sous la porte de la maison de son senseï, lui expliquant tout, au cas où elle perdrait le combat. Puis elle quitta discrètement son village natal, direction Suna. Le trajet Konoha-Suna prenait en moyenne trois jours, mais Tenten qui n'avait pas perdu son temps pendant les rares moments où elle accédait aux archives confidentielles ne mit qu'une journée.

Elle arriva de nuit au village caché du sable, village dirigé par Gaara le propre frère de Temari ce qui ne facilitait pas la tache à la maîtresse des armes. Il lui fallait trouver un moyen pour attirer son ennemie hors du village, il fallait agir dans la discrétion, si elle était repérée c'est Konoha qui en paierait les conséquences.

Loin de l'inquiéter, le risque l'attirait, plus c'était dangereux plus elle avait envie de tenter sa chance. Elle choisit de se rendre directement au domicile de la blonde pour lui lancer un défit, c'était la meilleure solution, Temari ne refuserait pas elle en était persuadée.

Trouver le domicile du Kazekage était un jeu d'enfant, mais accéder à la chambre de la jeune femme c'était autre chose.

Entrer dans le palais était pure folie, Tenten aimait le risque mais pas le suicide, elle entreprit de faire le tour du bâtiment à la recherche d'éventuelles fenêtres.

Les fenêtres ressemblaient toutes à des hublots de bateaux, trop étroites pour qu'elle puisse s'y faufiler, maudissant l'architecte de ce palais Tenten aurait put renoncer si un jeune chuunin n'était pas passé par là. Il était très jeune, trop jeune même, il serait simple pour elle de le neutraliser et lui voler ces vêtements, ce qu'elle fit.

Après avoir attaché, ballotté et dissimulé le corps du jeune shinobi, elle se dirigea vers l'entrée du palais. Elle inventa une excuse plausible et réussit à entrer sans encombre dans la demeure du Kazekage.

Il s'agissait maintenant de repérer la chambre de Temari, Tenten n'avait pas le temps de faire le tour des pièces du palais, il fallait être logique, si elle était la sœur du maître Kazekage où logerait-elle ? Certainement pas au rez-de-chaussée, trop dangereux et le premier étage était réservé aux réunions du conseil de Suna. Restaient le second et le troisième étage. Agacée, Tenten opta pour le second. Elle crut entendre une voix féminine et se dirigea vers la dernière pièce. La chance lui avait sourit, elle l'avait trouvée.

Le ciel, désormais parfaitement dégagé, permet à quelques étoiles de briller. La douleur ne la quitte toujours pas et ne la quittera probablement plus. Elle a perdu trop de sang et sans son chakra il lui serait impossible de retourner à Suna.

Des milliers d'armes de tous genres couvrent le sol, à demi enfoncées sous le sable. Si quelqu'un avait assisté à cette lutte féroce entre les deux kunoichis, il ne l'aurait probablement jamais oubliée.

C'était un beau combat oui, beau mais sans vainqueur, les deux femmes étant de forces rigoureusement égales. C'est surtout ça qui consterne Tenten, un match nul ne lui permet pas de savoir si oui ou non elle a surpassé la kunoichi des sables. Doit-elle considérer ça comme une victoire ou un nouvel échec ?

Elle entend un étrange bruit de frottement, quelqu'un se traine tant bien que mal vers elle...ce qui signifie que Temari est toujours en vie ? Ainsi, malgré ces trois années d'entraînement elle n'arrive toujours pas à la surpasser ? Quelques larmes chaudes fendent son visage et roulent doucement sur sa nuque.
La mort est la seule chose qu'elle attend désormais. Elle sent un corps allongé près d'elle. Au prix d'un très grand effort, elle parvient à tourner la tête sur le côté pour le regarder.

C'est bien elle, Sabaku no Temari, elle aussi est en piteux état, il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre, tout n'est donc pas perdu pour la maîtresse des armes ? La blonde se retourne elle aussi pour fixer son ennemie, elle tente de parler mais seul un murmure franchit ses lèvres :

-Pourquoi ?

Tenten fixe intensément ses yeux vert, pas de haine, ni même de déception, juste de l'incompréhension. Alors elle accepte de lui répondre, malgré la douleur terrible qu'il lui en coute :

-Je...je voulais simplement changer.

Temari a tout juste eu le temps de l'entendre, elle ne respire plus à présent. Tenten ferme lentement les yeux, peut être...peut être qu'elles pourront terminer leur combat dans l'au-delà.

Et c'est sur cette pensée rassurante qu'elle s'endort, pour ne plus jamais se réveiller.

Fin







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