Fiction: One-shot Ino-???

Ino, folle amoureuse d'un jeune homme, ne sait comment lui avouer son amour... Et puis, qui est cet étranger pas si inconnu pour elle ? Interdiction de commencer pas la fin ! Romance à chapitre unique.
Romance | Mots: 1484 | Comments: 15 | Favs: 8
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ana2994 (Féminin), le 11/09/2008
Salut à tous ! Merci de venir ici, c'est sympa !
bon désolée, je sais beaucoup de monde écrit ça, mais soyez indulgent, c'est ma première fic ! Et puis dîtes-moi ce que vous en pensez ! Dois-je écrire une autre fiction ?

Allez bonne lecture !




Chapitre 1: Une idylle pour Ino




La porte claqua.

Je continuai de m’entraîner sans prêter attention au visiteur. Puis, la curiosité l’emportant sur ma concentration, je jetai un discret coup d’œil vers celui qui m’avait dérangé. C’était Lui. Il m’observait ! Sans m’en rendre compte, j’augmentai la précision de mes lancers. Accélérant le rythme, volontairement. Pour L’impressionner. Salto, triple salto, lancers de kunaïs et de shurikens en l’air, réception.
Je donnai le meilleur de moi-même. À travers mes cils, je constatai que j’avais capté son attention. Allez, le tout pour le tout. Je pris mon élan, marchai sur le mur à la vertical sans utiliser de chakra et lançai mes ‘fleurs de poison’ à travers toute la pièce dans mon triple salto : toutes touchèrent leur cible. Seulement, le sol se rapprochait dangereusement… Aie !
Zut, zut et rezut ! Il n’avait sûrement rien dû perdre de ma chute ! Pour une fois qu’Il venait me voir !

« Ino, tu vas bien ? »
Je sursautai et remarquai le beau jeune homme brun qui s’était précipité vers moi, m’observant avec inquiétude.
« C’est bon Kiba. Ça pourrait aller mieux mais ça va.
- Tu es sûre ? » Reprit une voix derrière moi.

En me relevant grâce à la main tendue de Kiba, je répondis :
« Certaine, Naruto.
- En tout cas, c’était une belle chute ! » Sourit ce dernier.

En le sondant par ces yeux, je ne surpris aucune trace de moquerie dans sa remarque. Typique de ce grand baka ! Je me tournai vers Kiba pour le remercier mais ne sus comment réagir face à son regard… tendre ? Posé sur moi. Sans pouvoir l’empêcher, je sentis une rougeur me monter aux joues.

« Je te raccompagne chez toi ? » Me proposa le beau ninja.
Vite, quelque chose ! Que dire à une question aussi inattendue ?

« Oui, pourquoi pas ? » M’entendis-je répondre.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Sur le chemin du retour, nous restâmes étrangement silencieux. Pourtant, habituellement, avec lui, ce ne sont pas les sujets qui manquent…
Arrivés ! On est enfin arrivé devant le seuil de ma maison ! Avant de laisser un malaise certain s’installer, je remerciai mon accompagnateur avec un grand sourire, lui fit la bise et rentrai à la maison sans un regard vers lui.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Je n’arrive pas à dormir ! Cela fera bientôt deux heures trente que j’essaie en vain.
Tout à l’heure, en me penchant à ma fenêtre, j’ai vu que la pleine lune surplombait Konoha.
Rien à faire, je n’arriverai pas à m’endormir : autant aller m’entraîner ! Je ramassai mes armes et sortis silencieusement de la maison.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Discrète comme une chatte, je récupérais mes kunaïs éparpillés sur le terrain pendant cette dernière demi-heure pour rentrer chez moi lorsque je perçus une présence malfaisante derrière moi.
A peine avais-je fait dix pas qu’un homme surgit devant moi. Je reculai d’un pas, trébuchai, me relevai et partis en courant. Un homme me coupa la retraite, immense, effrayante, hirsute. En quelque secondes, un couteau pointé sur ma gorge, je passai du statut de la proie à la victime. Observant mon bourreau masqué par l’ombre, je distinguai un visage blafard, un regard dur, glacial, ses mains, semblables à celles d’un assassin… Et avec ça, je suis à cours de chakra, j’ai perdu toutes mes armes et je suis exténuée !
L’horreur et la peur s’emparent de moi, me faisant peur : chaque geste de mon assassin me fait tressaillir, chaque regard me terrorise.
Le premier homme, celui de toute à l’heure, a rejoins son complice. Je frémis à leurs regards, m’effraie à leur aura malfaisante, me glace à leur attitude. Je vais mourir.

~ ~ ~ ~ ~ ~


Un des deux hommes s’approcha de moi, un kunaï à la main. Il va me tuer. Mes derniers instants. L’autre m’a déjà immobilisé, m’empêchant toute fuite. J’appelai Son image à ma mémoire. Quitte à mourir, autant que ce soit près de Lui. Je L’aime.
Dans trois secondes, mon corps sera sans vie. Je fermai les yeux pour mieux le visualiser et attendis l’impact.
Impact qui ne vînt pas.
Ouvrant les yeux, je Le vis. Le kunaï de l’adversaire planté dans Son épaule. Ses canines s’allongèrent, Il avança vers mon bourreau, le tua d’un seul coup bien ajusté, se tourna vers celui qui, un instant plus tôt, m’avait immobilisé, et l’envoya valser sur le terrain d’entraînement grâce à une de ses techniques.

« Je te raccompagne ? » me dit-Il en souriant.
Je le suivis sans dire un mot, consciente que je lui devais la vie. Pour moi, il avait tué. N’était-ce pas en soi une preuve d’amour ?

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Nous prenions notre temps pour rentrer, nous discutions de tout et de rien. Enfin, je parlais et il écoutait. Et vice versa. J’aime entendre sa voix, sentir son regard sur le mien, son attention pour moi. Il m’a dit qu’il venait s’entraîner, les jours de pleine lune où il n’arrivait pas à dormir.
Je l’aime. Plus fort que je ne l’aurais pensé. C’est un tourbillon de pensées, de sentiments, qui renflouent en moi, me font envoler vers les étoiles, toucher le soleil à chaque fois que je pense à lui. Quand il me parle, j’ai envie de rire, de crier, d’échapper toute cette joie qu’il m’envoie à chaque fois qu’il me regarde. Je l’aime.
Nous arrivâmes devant chez moi, tout s’était passé tellement vite, il m’avait offert l’éternité en quelques minutes. Sur le pas de la porte, il se pencha vers moi, déposa un baiser sur ma joue et commença à partir.

« Merci. Merci de m’avoir sauvé la vie. »
Aie, Aie, j’aurai rien trouvé de plus cruche à lui sortir. Contre toute attente, au lieu de se moquer de moi, il se retourna, me sourit et repartit.
J’allais rentrer lorsque je remarquai un petit papier par terre, sans doute échappé de sa poche.
La curiosité me tenaillant le ventre, je le ramassai et lus ces quelques mots :
Ino,
J’ai quelque chose à te dire. Rendez-vous demain aux Visages de pierre à 5 h 40.
Affectueusement.
Il m’avait donné rendez-vous ! Lui ! Je me sentais défaillir en rentrant à la maison. Je mis le réveil et m’endormis sous le poids des émotions de la soirée.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

J’avançais vers les Visages de pierre, heureuse et légère. C’est étrange comme un simple message peut vous mettre le baume au cœur.
Tiens, m’y voilà. Il est 5 h 45 et il n’est pas là.
Je m’avançai jusqu’au milieu, sur le visage de pierre du Troisième et là, je remarquai tout autour de moi, des pétales de roses rouges… C’était vraiment magnifique, sous le ciel qui commençait à peine à s’éclaircir. Et là, devant moi une rose rouge sublime, la plus belle que l’on m’est donné de voir ! Je m’extasiai tout en me demandant la raison de cette mise en scène.
« Elle a beau être magnifique, elle ne peut être comparé à toi tant tu la surpasses » Murmura une voix juste derrière moi.

Me retournant, je constatai que j’étais très prêt de lui. Ses yeux me fixaient, je sentais son souffle sur ma joue… Il se pencha vers moi et déposa un léger, très doux baiser sur mes lèvres. Puis il recula, comme s’il avait été brûlé. Sa voix chaude parvint à mes oreilles :
« Je t’aime, Ino. Mais je peux comprendre que tu ne m’aimes pas. »

Il me regarda, comme attendant une réponse… qui ne vint pas. Tétanisée, je ne pouvais parler. Alors je le vis partir.

« Attends ! »
C’était un cri tout droit sorti du cœur.
Il se retourna, ses yeux bleu azur plongés dans les miens. Ne sachant que dire, je me courus jusqu’à lui. Avec douceur, je caressais sa joue de ma main, remontant vers ses cheveux blonds en bataille, les caressant. Mon autre main remontait le long de son dos, il frissonnait. Ses yeux me fixaient toujours, inquiets de la réponse que j’allais lui offrir.
Mes deux mains se joignirent sur sa nuque, où j’effectuais une légère pression pour qu’il incline sa tête vers moi. Nos souffles étaient proches, nos yeux ne se quittaient plus. N’osant plus bouger, je restais immobile, sentant mon cœur battre à toute allure. Alors, ses mains se posèrent sur mes hanches, il m’attira contre lui et je l’embrassai.

Tout n’était que douceur, je me sentais sur un nuage, sa bouche avec le coup de miel, j’étais le verre qu’il ne voulait pas casser, nos cœurs battait à l’unisson… Puis la passion arriva, et nous embrassâmes avec fougue, nos langues s’entremêlant, nos mains se joignant avec force.
Le soleil se leva alors, illuminant nos corps, aube d’un amour naissant.
« Je t’aime Naruto. »




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