Fiction: Choji et les aventuriers de la chips perdue

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“On est encore loin, père ?”

C'est par ces mots que le jeune Choji rompit le paisible silence de la clairière, émergeant d'un buisson à la suite de l'homme massif qui n'était autre que son père, Chôze. Le lien de parenté n'était d'ailleurs pas contestable, leurs visages reflétants la même franchise et la même bonté.

“Nous y sommes, mon fils, tu te tiens désormais dans la clairière sacrée du clan Akimichi, depuis toujours refuge des bons vivants.”

Cette clairière protégée depuis des générations par de vénérables chênes centenaires, accueillait en son centre un tronc d'arbre de taille d'homme dans lequel était creusé un autel dédié à la bonne chère. La tradition du clan voulait que l'on fit une offrande de nourriture aux dieux toutes les nouvelles lunes dans ce lieu consacré.

“Tu as désormais l'âge de connaître ce sanctuaire et tu participeras désormais aux rites du clan. Il te faut maintenant achever ton voyage dans l'enfance pour enfin entrer sur la route de la sagesse.”

Chôze, s'élança dans les airs dans un tourbillon de feuille pour atterri avec une grâce que l'on ne lui aurait pas prêté sur le toit de l'autel. Sa puissante voix résonna dans la clairière :
”Que débute la cérémonie du serment des guerriers Akimichi !!”

A ces paroles émergèrent de sous le couvert des bois les anciens et les guerriers du clan. Ils étaient vêtus d'habits de cérémonie, aux couleurs éclatantes parés de plumes d'oiseaux exotiques et de fourrures de fauves de contrées lointaines. Se rapprochant du centre de la clairière, ils se placèrent en cercle autour de l'autel, du père et du fils. La rougeur du crépuscule commença à poindre. Alors que le cercle des hommes entonnait une complainte destiné à apaiser les dieux de la nature, ce fut au tour des femmes du clan d'apparaitre de sous le couvert des frondaisons. Elles étaient porteuses de braseros à la couleur étrangement verte. Elles les plantèrent dans le sol et s'en retournèrent à l'ombre des grands arbres. La liturgie commença, le jeune Choji s'agenouilla devant l'autel et son père, symbole d'autorité et de la présence des divinités sur terre. Le culte ancien et secret dédié aux déités de la bonne chère et des plaisirs épicuriens reprit ses droits parmi cette assemblée. Les voix des hommes se mêlèrent, se transformant en une clameur semblable aux vagues déferlantes sur l'océan. Puis soudain, ils tombèrent à genoux interrompant leurs chants, laissant place au silence, un silence angoissant pour le jeune novice. C'est à ce moment que les femmes reparurent. Cette fois ci, leurs fardeaux étaient des offrandes de nourriture, ornant de gigantesques plateaux. Devant la profusion de mets, on aurait pu croire que l'on se trouvait devant une scène mythologique où œuvrait la corne d'abondance.

La voix du chef de famille tonna alors dans la clairière :
“Nous sommes réunis en ce jour de réjouissance pour accueuillir un nouveau guerrier dans le saint des saints du clan”

Les chants s'interrompirent laissant ainsi les paroles du serment emplirent cet espace sacré.
“Relève toi, jeune Akimichi, ta quête de vie va pouvoir débuter. Nous, gardiens du bon vivre, avons pour mission de propager la litanie devenu notre credo : La bonne nourriture sustente nos corps et nos âmes.”

Il fit une pause, avant de reprendre :
“Toi aussi , tu dois porter cette responsabilité, au travers d'une quête initiatique. C'est seulement cette épreuve accompli que tu pourras prêter ton serment de guerrier. Cette épopée te mènera au delà des frontières du pays du feu vers les étendues désertiques du sable à la recherche d'une relique du clan, les chips perdu au super curcuma !!”

Sa voix s'éteint alors, laissant l'opportunité au jeune prétendant de prendre la parole :
“Je jure devant les aïeuls de ramener ce trésor en pays du feu.”

Il se retourna puis plein de dignité s'enfonça dans les ténèbres de la forêt, en direction du village caché de Konoha afin de se préparer à cette mission envoyée par les dieux.

...

“Hé attends fiston, tu vas où comme ça ?! Je ne voudrais pas stopper tes élans théâtraux et lyriques mais la cérémonie est loin d'être fini là.”
C'était la voix de Chôze, dans laquelle on pouvait entendre des soupirs de gêne.

"- Ben, je croyais qu'il fallait que je partes maintenant pour accomplir la mission que le clan m'as confié, bredouilla Choji.
- Ha ha ha ha, ainsi retentit le rire tonitruant du père, n'aurais tu pas oublié un détail important ?”

Sa voix se suspendit dans la clairière.

“- Euh... Je dois avouer à ma grande honte ne pas savoir à quel détail vous faîtes référence, père.
- Mais enfin, voyons, repris Chôze dans le ton de l'étonnement. Pensais tu pouvoir remplir ta mission la panse vide. Nous allons d'abord ripailler jusqu'aux lueurs du jour nouveau. Que coule à flot le vin et la bière et sustentons nous de ces nourritures terrestres. Que commence ce nouveau banquet du clan Akimichi."

Décidément, cette aventure commence de manière fort agréable, pensa Choji. Commencer par une cuite en ayant les dents du fond qui baignent, voilà qui est de bonne augure pour la suite. Il n'y a pas à tergiverser, il adore son clan.

Ce n'est qu'aux premiers rayons du soleil qu'il s'endormit, repu et abreuvé. Et dans l'aube de ce jour nouveau, un avenir gigantesque commença à se construire devant lui.



Mais que se passera-t-il donc après ? Choji va-t-il partir bille en tête, cherchera-t-il des compagnons d'aventures, rencontrera-t-il une femme fatale ?

Vu le saurais en lisant le prochain chapitre de CHOJI ET LES AVENTURIERS DE LA CHIPS PERDU

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