Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Konoha City : Survivre ou mourrir

Konoha-City, la ville de tous les dangers où la seul règle est la loi du plus fort. Le gang Akatsuki mine la ville par la terreur et les gens osant s'opposer à eux sont tellement seuls... Jusqu'à ce que quatre jeunes agents de la Section spéciale des ANBU se lancent dans le combat pour faire revivre Konoha. Mais entre mort, vengance, danger, trahison et corruption, comment survivre? Car c'est la priorité à Konoha-City... La mort est notre seule alliée, du moins c'est ce que l'on croit...
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sakutema (Féminin), le 20/09/2008
Et me revoila avec le chapitre 2 qui m'a donné du fil a retrordre car j'ai la partie du milieu du chapitre qui s'est effaçée et j'ai du tout recommencer car j'avais pas sauvegardé. N'empèche ça sert de leçon car après j'ai fait que sauvegarder à chaque fois que j'écrivais une phrase^^!





Chapitre 2: Who're they? friends or enemies?



Jiraya ouvrit la porte du bureau du Hokage. Les quatre jeunes hommes qui étaient avec lui entrèrent, observant avec attention l’intérieur de la pièce.
Très vaste, elle aurait pu faire office de salon si la décoration n’était pas aussi austère. Au centre de la pièce trônait un vieux bureau qui aurait fait pâlir d’envie un antiquaire. Contre le mur de gauche se tenaient trois grosses étagères en chêne remplies à craquer de dossiers, documents et feuilles volantes. Le côté droit de la pièce était uniquement occupé par une étrange armoire en bois vernis de taille moyenne ornée de vieux signes calligraphiés. Au fond de la pièce s’étalait une immense baie vitrée qui couvrait toute la longueur du mur. Elle offrait une vue panoramique de Konoha et avec la hauteur les gens en bas avaient la taille de grosses fourmis.
La dépouille de Maître Hokage le 3ème était encore à l’endroit où il était mort, affalé sur son fauteuil, derrière son bureau.

Une femme brune d’une trentaine d’années était penchée sur le cadavre et examinait avec ravissement la blessure mortelle du torse de l’Hokage, les mains recouvertes de gants en plastique.
Jiraya toussota pour attirer l’attention de la femme, ce qui ne la fit pas bouger plus.

« Hum hum… Melle Mitarashi… appela doucement Jiraya. »

La brune trifoullait toujours la blessure avec extase. Jiraya perdait légèrement patience sous le regard amusé des quatre jeunes gens.

« ANKO ! cria Jiraya. »

Anko releva la tête, les yeux allumés par une expression étrange pouvant passer entre la folie et le bonheur. Kiba grimaça.

« Oui ?
- Vous avez trouvé quelque chose ? demanda Jiraya en respirant un grand coup, habitué au comportement pour le moins étrange de son médecin légiste. »

Puis se tournant vers les jeunes hommes qui l’accompagnaient, il précisa :

« Voici l’équipe qui s’occupe de cette affaire : Les agents Uzumaki, Nara, Hyuga et Inuzuka. »

Anko avait replongé son regard sur le cadavre et semblait se foutre royalement de ce que Jiraya lui disait.
Il y eut un moment de silence où ils attendirent tous sa réaction, puis elle releva légèrement la tête.

« Une seule blessure mortelle… et parfaite, tout comme les cinq agents de sécurité. Le tueur… ou la tueuse savait où viser… Parfaite connaissance de l’anatomie… Un pro… marmonna-t-elle. »

Puis en regardant la flaque de sang séchée sous le fauteuil, elle ajouta :

« Pas très propre tout ça… Quatre ou cinq litres à tout casser, la victime s’est vidée de son sang… Charmant ! »

Elle se releva et fit face aux cinq hommes.

« Pff… J’vous connais vous ! Ah salut patron ! Ajouta-t-elle en reconnaissant Jiraya. »

Celui-ci ne broncha pas, résigné à ne pas polémiquer sur le comportement de son meilleur légiste.

« Le meurtrier a planté directement son arme dans le cœur de la victime et, avec précision, il a sectionné toutes les artères principales qui sont reliées au cœur. Le vieux s’est vidé de son sang, énonça Anko en retirant ses gants. L’arme est une arme blanche mais j’ignore encore exactement sa nature… Je vous en dirait plus quand j’aurai pratiqué l’autopsie. »

Tandis qu’Anko et ses assistants emportaient le corps de l’Hokage et des agents de sécurité, les quatre membres de la section spéciale des ANBU se répartirent la pièce à la recherche d’un indice possible, équipés de gants en plastique.

« Je vous laisse. J’ai beaucoup de paperasse, avait dit Jiraya en soupirant avant de partir. »

Kiba et Naruto fouillaient les trois étagères, Neji le bureau et Shikamaru l’armoire.

« Aussi bordélique que toi, l’Hokage ! fit remarquer Kiba à Naruto en ouvrant un dossier d’où s’échappèrent un gros paquet de feuilles volantes.
- Mouais… Mais franchement à part de la paperasse, y’a pas grand-chose ici, constata Naruto. »

Se tournant vers Neji, il demanda :

« Et toi, Neji ?
- Pas de choses anormales ou intéressantes hormis les taches de sang. Le type n’est pas con, c’est un pro et il ne risque pas de nous laisser un petit chemin pour le suivre.
- Je crois que j’ai trouvé quelque chose… annonça Shikamaru. Mais sûrement pas en rapport avec le meurtrier.

Les trois autres se tournèrent vers lui. Shikamaru avait ouvert les deux portes de l’armoire, enlevé les vieilleries qui étaient entassés dedans et donnait des petits coups avec son index contre le fond de l’armoire, au niveau de la troisième étagère en partant du bas.

« Ce bruit est étrange, constata-t-il. Un son métallique alors que l’armoire est en bois, du moins en apparence.
- Je peux le défoncer si tu veux, intervint Kiba.
- Non. On ne sait pas ce qu’il y a derrière. Il faut trouver le mécanisme d’ouverture. »

Shikamaru referma l’armoire et s’accroupit devant, ses deux mains se groupèrent devant lui. Ses trois coéquipiers se turent sachant que le Nara était en pleine réflexion.
Soudain, il se releva et observa les signes sur les portes de l’armoire, les caressant du bout des doigts.

« Voyons… Ce signe représente katon, art d’utiliser le feu, murmura-t-il en touchant le signe. Celui-ci fûton, art d’utiliser le vent et là il y a l’eau, la terre et la foudre, continua-t-il en suivant de ses doigts les étranges calligraphies. C’est étrange, les éléments font comme un cercle, reprit-il en reculant de quelques pas.
- Ils doivent avoir un centre, comme tout cercle, proposa Naruto.
- Mais oui ! Evidement ! Naruto tu es un génie ! s’exclama Shikamaru.
- Ben… Si tu le dis, fit Naruto qui ne voyait pas trop en quoi ça les avançait.
- L’essence du chakra. Regardez la forme des poignets de l’armoire, c’est fait de manière grossière mais ça représente le chakra et c’est juste au centre des signes.
- Euh… Je veux pas paraître inculte mais c’est quoi ces histoires de chakra, katon et je sais plus trop quoi, intervint Kiba un peu perdu.
- D’anciennes croyances traditionnelles qui porteraient sur le fait que chaque individu possède une énergie interne, spirituelle appelée chakra, lui permettant d’obtenir d’étonnantes capacités, expliqua Neji. C’est très vieux comme croyance et peu de gens ont encore les souvenirs de ces histoires. Pour ma part, ma famille est très attachée à ces histoires et au passé, c’est pour cela que je connais un peu cette légende.
- J’ai suivit des cours sur les anciennes croyances et mythes, je sais lire ces signes, fit Shikamaru en réponse à la question muette de Naruto et Kiba. Asuma adore ce genre d’histoire. »

Puis il se remit à tâtonner le bois des portes de l’armoire.

« Voyons… Il devrait y avoir quelque chose qui… Ah ! »

Shikamaru avait déplacé une fine tige en bois de décoration, juste au dessous du signe doton (art d’utiliser la terre) qui se trouvait en haut du cercle. Il le fit pivoter de façon à ce que le bout de la tige se dirige vers le centre du cercle, au niveau du chakra. Puis il répéta la même opération avec les quatre autres signes qui possédaient chacun une tige.
Il recula de quelques pas et attendit. Il eût un petit déclic. Shikamaru ouvrit l’armoire. Dans le fond de l’armoire, le pan de bois du fond de la troisième étagère coulissait, laissant voir une paroi métallique qui s’ouvrit elle aussi.
Dans l’espace creux découvert qui faisait environ la taille d’une petite boite à chaussure, se trouvait un petit coffre en or massif gravé d’inscriptions étrangères. Shikamaru attrapa le coffret. Il était fermé par une serrure en fer forgé peinte couleur or.
Il se tourna vers les trois autres.

« Je suppose que personne n’a trouvé de petite clé. »

Ils hochèrent la tête.

« Bon, Kiba. Appelle Anko »

Kiba grimaça et sortit son portable.

« Allo Anko ? C’est l’agent Kiba Inuzuka.
- …
- T’aurais pas trouvé un objet qui ressemblerait à une petite clé sur la dépouille du Hokage.
- …
- Pour ouvrir une sorte de petit coffret.
- …
- Merci. Garde les nous au chaud. »

Il raccrocha.

« Elle l’a ? demanda Naruto.
- Sûrement ou alors c’est quelque chose qui y ressemble.
- Allons-y ! décida Naruto. »

Shikamaru prit le petit coffret avec lui et ils sortirent du bureau du Hokage.
* * * * * *


Sakura finissait de classer une pile de dossier quand son patron fit irruption de l’ascenseur. Paniquée, elle lâcha ses dossiers et attrapa un bloc de papier et un café. Elle prit sa respiration, se tient droite et attendit que son patron passe devant elle.

« Bonjour M Pein, salua-t-elle avec un grand sourire.
- Bonjour Mademoiselle, répondit mécaniquement Pein sans s’arrêter. »

Sakura lui emboîta le pas, le suivant tandis qu’il rentrait dans son immense et luxueux bureau.

« M Kakuzu a appelé pour les bénéfices de ce mois-ci, exposa Sakura. De plus il a un nouveau projet financier à vous proposer.
- Donnez lui un rendez-vous… disons… (il regarda son planning) demain à 10h45.
- Bien. »

Elle nota rapidement le rendez-vous puis poursuivit la lecture de son bloc.

« Melle Konan a téléphoné, le Grand Conseil va se réunir en urgence pour élire un nouvel Hokage. Votre présence est requise et elle m’a demandé que vous la rappeliez.
- Des nouvelles sur l’identité du meurtrier de Maître Hokage ? demanda Pein.
- Non. D’après ses propres dires, M Jiraya a mis ses meilleurs agents sur l’enquête mais depuis aucun communiqué, précisa Sakura.

Pein parut pensif pendant quelques instants. Sakura en profita pour poser le café sur le bureau de son employeur. Elle détourna les yeux au moment où son patron la regardait distraitement.

« Du calme, du calme ! Maîtrise toi ! se dit-elle intérieurement pour se calmer. Il ne faut pas que je me laisse avoir bêtement. »

Elle adressa un sourire resplendissant à son patron, le salua et sortit de la pièce pendant que celui-ci composait un numéro sur le clavier de son téléphone.
Lorsqu’elle referma la porte du bureau de Pein, la tension accumulée durant les quelques minutes passées avec lui retomba et elle laissa échapper un petit soupir de soulagement.
* * * * * *


Jiraya s’appuya nonchalamment sur le bord du bureau de la femme brune. Elle leva les yeux et sursauta en s’apercevant de sa présence.

« Jiraya-sama ! Arrêtez de me faire des frayeurs pareilles ! protesta vivement la brune.
- Désolé Shizune. Tsunade est là ? demanda Jiraya.
- Oui. Je vais vous faire entrer. »

Elle enclencha un interrupteur sur l’interphone.

« Madame, Jiraya-sama demande à vous parler.
- Faites le entrez, répondit une voix féminine à travers l’interphone. »

Shizune se tourna vers Jiraya mais celui-ci était déjà en train de franchir la porte du bureau de Tsunade.

« Et bien ! La mort de Maître Hokage doit l’avoir sacrément retourné. C’est la première fois depuis que je suis au service de Tsunade qu’il n’essaye pas de me draguer, pensa Shizune inquiète. »



Jiraya s’assit dans le fauteuil en face du bureau de la Directrice du Grand Hôpital de Konoha. La femme blonde à forte poitrine assise derrière le bureau joignit ses mains sous son menton, prête à l’écouter. Ses cheveux longs attachés en deux couettes basses, elle approchait de la cinquantaine mais était encore très belle. Ses traits étaient tirés et ses yeux cernés indiquaient qu’elle avait du passer une nuit blanche.

« Jiraya. Je t’écoute, fit-elle après un petit instant de silence.
- On ne pouvait rêver d’une situation plus désastreuse, soupira Jiraya. Il faut se préparer pour le Grand Conseil. Tsunade, j’ai besoin de toi.
- Mon aide t’est acquise dans la mesure du possible, mais tu le sais déjà.
- Il faut que tu deviennes Hokage, lança Jiraya avant de se tasser dans son siège pour laisser passer l’orage.
- QUOI ? cria Tsunade. Tu plaisantes j’espère ? Hokage, moi ? Jiraya, de nous deux c’est toi le mieux placer pour devenir Hokage.
- Non, intervient durement Jiraya. Je suis le chef des Forces de l’Ordre à Konoha et j’ai déclaré ouvertement la guerre à l’Akatsuki. Alors que toi personne ne sait réellement pour qui tu es… L’Akatsuki t’acceptera bien plus facilement que moi. Ne laissons pas Konoha au mains de ces tueurs.»

Tsunade était perplexe. Les arguments de Jiraya étaient justes certes mais quand même, devenir Hokage… Cela signifiait aussi que son espérance de vie allait diminuer fortement… Et puis même si elle se présentait cela ne signifiait pas qu’elle serait élue, l’Akatsuki chercherait d’abord à faire élire quelqu’un dont ils seraient sur qu’il soit de leur côté… Mais après tout pourquoi pas ?

« J’ai mis Naruto et son équipe sur le meurtre du Hokage, ajouta Jiraya. Mais j’ai peur pour eux.
- Ils réussirons, trancha Tsunade. J’ai confiance en eux, en Naruto.
- Moi aussi, mais je leur ait confier la traque de l’Akatsuki, s’inquiéta Jiraya. Kakashi a appelé Sasuke mais j’ignore si il joindra à nous. »

Tsunade fit signe qu’elle l’ignorait aussi. Jiraya se leva et se dirigea vers la porte. Au moment où il allait sortir, la voix de Tsunade s’éleva de nouveau.

« Ne t’inquiète pas pour Naruto et son équipe, ils ne sont pas seuls et d’autres les aideront. »

Jiraya fronça les sourcils, perplexe.

« Que veux tu dire… »

Il s’arrêta au milieu de sa phrase et un mince sourire apparut sur ses lèvres.

« Je croyais que tu l’avais dissoute.
- Même dissoute, elle continue d’exister jusqu’à ce que la mort arrive. Elles sont toujours là sauf que personne ne les voit, répondit Tsunade avec un sourire énigmatique. Maintenant tu dois partir, nous n’avons que trop parlé. »

Jiraya hocha la tête et sortit. Sans le savoir Tsunade l’avait rassuré.
* * * * * *


Les quatre membres de la Section Spéciale des ANBU pénétrèrent dans la pièce qui servait de lieu de travail à Anko. Dans les murs d’une pâleur mortelle étaient encastrés des lignées de petites chambres froides pour stocker les corps. Au milieu de la pièce se trouvaient deux tables d’autopsie ainsi que toutes sortes d’appareils électroniques. Des grands et puissants néons éclairaient la pièce d’une lumière blanche et glaciale. Une odeur de désinfectant flottait dans l’air, une odeur froide, l’odeur de la mort.
Anko s’agitait autour d’une des tables d’autopsie où se trouvait le corps du Hokage, provoquant le seul bruit dans ce silence mortelle.
Aucun des jeunes hommes n’osaient interrompre la brune, connaissant son caractère très spécial. Ce fut elle qui rompit le silence oppressant.

« Vous en avez de la chance ! J’ai fini votre autopsie ! s’exclama-t-elle. Et elle grommela tout bas : J’ai jamais fait une autopsie aussi vite. »

Elle leur tendit une liasse de feuilles.

« Au niveau de la blessure, rien de plus à ajouter. Pour l’arme ça se complique, c’est une arme qui normalement n’existe plus depuis des décennies. »

Les quatre agents la regardèrent, un peu perdu.

« Que veux tu dire ? demanda Naruto, perplexe.
- Et bien, c’est une arme des Anciens Temps, dont on n’ignore la fabrication. Il faut que vous alliez voir Asuma, c’est lui qui connaît le mieux ce genre d’histoire. Amenez lui la photo et il vous identifiera l’arme sans problème. Moi j’ai juste pu voir que c’est n’est pas une arme blanche actuelle, sur le marché. De plus j’ai déjà examiné un autre corps avec comme arme du meurtre une arme des Anciens Temps, c’est le même type de blessure, précisa Anko.
- Ca ne pourrait pas être une nouvelle arme, proposa judicieusement Kiba.
- Non. C’est un kunaï.

Les quatre jeunes gens et Anko se retournèrent vers la personne qui venait de parler.

Dans l’encadrement de la porte, se tenait une jeune femme d’une vingtaine d’année aux cheveux et aux yeux profondément marron. Ses cheveux était noués en deux macarons bien proportionnés et dégageaient son visage fin et légèrement bronzé. Sa silhouette, bien que mince et séduisante au premier regard, se révélait sportive et endurante. Elle portait un pantalon noir avec des chaussures noires épaisses à semelles silencieuses. Sa poitrine était moulée par un tee-shirt col roulé noir à manche courte et les bouts de deux automatiques apparaissaient sous ses aisselles. Malgré son beau visage et sa silhouette attirante, la jeune femme dégageait une aura de puissance, de respect mais surtout et étonnamment de franchise.

« Je suis Tenten, de la Section Interne des Forces Armées de Konoha, dit-elle d’une voix douce mais ferme en voyant les regards interrogateurs des jeunes hommes. Jiraya m’a envoyé pour vous aider. Si vous avez besoin d’une information, de renfort ou encore de vous couvrir pour un acte que le Grand Conseil n’approuverait pas… Je suis là !
- Tenten ! s’écria Anko une drôle de lueur dans les yeux. J’adore quand tu viens me voir, tu me rapport toujours des cadavres intéressants (Kiba sentit un frisson le parcourir).
- Désolé mais là j’ai rien pour toi, répondit Tenten en souriant.
- Donc, intervient Naruto. Si on vous demande un truc sur ces histoires d’armes des Temps Anciens, le… euh…
- Kunaï, lui souffla Shikamaru.
- C’est ça. Donc sur le kunaï, vous pouvez nous expliquer le fin fond de l’histoire, demanda Naruto.
- Un peu. Mais comme l’a dit Anko, le mieux serait que vous alliez voir Asuma Sarutobi. Il est vraiment calé dans le domaine et vous donnera la vraie version.
- Ok, ben on y va alo… commença Naruto.
- Attend, le coupa Neji. Anko, vous avez dit qu’un autre type avait été assassiné avec le même type d’arme.
- Avec une arme de l’Ancien Temps, ouaip ! Mais tu ferais mieux de demander à Tenten, c’est elle qui m’a apporté le corps. »

Neji se tourna, pointant son regard de nacre vers Tenten qui se mordit doucement la lèvre inférieure.

« Il s’agissait de Gekko Hayate, commença-t-elle la voix un peu basse. C’était un de mes collègues de la Section Interne. Il enquêtait sur un membre connu de l’Akatsuki et s’est fait assassiné.
- Désolé, murmura Kiba en balançant un regard noir à l’Hyuga qui continuait de fixer la jeune femme.
- Y’a pas de problème, répondit celle-ci avec un petit sourire.
- Sur quel membre de l’Akatsuki enquêtait-il ? demanda Neji froidement. »

Tenten soupira, remettant une mèche qui s’était échappé de ses macarons derrière son oreille. Les quatre agents virent que cela lui coûtait de leur dire cette information.

« Le rumeur dit qu’il ne fait plus partit de l’Akatsuki mais quoi qu’il en soit, il en a fait partie. Il s’agit d’un homme appelé Orochimaru, dit-elle après une petite pause. »

Le silence qui les avait frappé quand ils étaient rentrés dans la pièce, refit surface lorsqu’ils se perdirent tous dans leurs pensées profondes.

« Orochimaru »

Anko soupira, brisant le silence.

« Vous avez toute mon aide pour cette enquête, dit-elle. »

Les jeunes gens la remercièrent du regard, ils connaissaient le terrible passé qu’Anko tentait de faire disparaître.

«Allons voir Asuma, décida Naruto pour rompre le malaise.
- Ok. Anko tu peux me donner l’objet que tu as trouvé sur la dépouille du Hokage, fit Shikamaru.
- Ah oui… »

Anko attrapa un petit sachet en plastique transparent dans lequel se trouvait une clé en fer forgé sculpté admirablement et le donna à Shikamaru.

« Bonne chance, murmura-t-elle à voix basse pendant qu’ils sortaient de la pièce. »

Une fois dans le couloir, Tenten les arrêta.

« Voici mon numéro personnel, vous pouvez m’appeler en toute sécurité, dit-elle en donnant un bout de papier à Shikamaru. N’hésitez pas à m’appeler si vous avez le moindre pépin. A bientôt. »

Elle s’éloigna dans le couloir. Les quatre jeunes hommes se regardèrent.

« Canon, cette fille hein Neji ? fit remarquer Kiba tandis que Naruto et Shikamaru rigolaient de l’air blasé de Neji. Bon on va le voir Asuma, depuis le temps qu’on le dit.
* * * * * *


Tsunade appuya sur l’interrupteur de son interphone.

« Shizune.
- Oui Madame ? s’enquit la voix de son assistante à l’autre bout de l’interphone.
- Je vais être occupée pendant un certain temps. Je veux que personne ne rentre, compris. Et vous prenez tous les appels, précisa Tsunade
- Bien Madame. »

Tsunade passa une main sur son visage pour rassembler ses esprits tandis qu’elle entendait son assistante verrouiller la porte de son bureau. Ce qui était bien avec Shizune, c’est qu’elle ne posait jamais de questions et obéissait toujours parfaitement ses ordres, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance.

La Directrice du Grand Hôpital de Konoha attrapa une télécommande dans un tiroir de son bureau et appuya sur une touche. Les rideaux électroniques de la grande baie vitrée et des deux fenêtres du bureau se baissèrent automatiquement tandis que les lumières s’allumaient. Elle appuya sur un autre bouton et l’immense cadre qui se trouvait derrière elle pivota pour laisser place à un écran plat. Alors qu’elle se baissait pour attraper un clavier dans un tiroir de son bureau, l’écran s’alluma.

« Code d’Identification, demanda une voix féminine métallique sortant de l’écran.
- Les trois fleurs de Konoha : Rose, Noir et Jaune, récita Tsunade.
- Indentification Vocale et Code d’Identification correcte. Demandez votre fonction, fit la voix tandis que sur l’écran apparaissait la ville de Konoha
- Appel téléphonique brouillé avec trois correspondants, indiqua Tsunade.
- Veuillez saisir les numéros, sil vous plait. »

Tsuande tapa trois séries de chiffres sur son clavier. L’écran lança les appels et trois petites fenêtres apparurent désignant chaque correspondant et l’état de l’appel.
Sur la fenêtre du correspondant numéro deux, « appel » passa sur « en ligne » au bout de deux sonneries.

« Allo ? fit la voix féminine du correspondant numéro deux
- Fleur Noir, appel en mode brouillé, veuillez attendre que nous joignons les deux autres fleurs, déclara Tsunade.
- Bien Sempaï, répondit Fleur Noir. »

Les correspondants un et trois répondirent simultanément à la cinquième sonnerie.

« - Allo ? firent les deux voix féminines des correspondantes numéro un et trois.
- Fleur Rose et Fleur Jaune, appel en mode brouillé. Pouvez-vous parler sans problème ? s’enquit Tsunade.
- Oui, répondit Fleur Jaune.
- Un instant, demanda Fleur Rose. »

Au bout de trente seconde, la voix de la correspondante numéro un alias Fleur Rose s’éleva à travers l’écran.

« C’est bon, dit-elle.
- Bien. Mes trois Fleurs, commença Tsunade. Je pense que vous vous doutez de pourquoi je vous appelle et je sais que notre association… Notre équipe continue d’exister malgré mon temps d’absence.
- Oui Sempaï, jusqu’à la mort ! firent les trois Fleurs d’une même voix.
- Et pour sauver Konoha, termina Tsunade. Je sais que vous n’avez pas ménagé vos efforts dans la traque de l’Akatsuki et surtout depuis la mort du Hokage car vous êtes directement concernées. Ecoutez attentivement ce que je vais vous dire, Jiraya est venu aujourd’hui et il m’a demandeéde me présenter comme nouvel Hokage. J’ai accepté car je pense que c’est un atout pour nous.
- C’est une bonne idée, l’ennemi ne pensera pas que vous vous opposerez à lui et laissera plus facilement passer votre élection. De plus vous n’avez jamais vraiment montré que vous combattiez l’Akatsuki, déclara Fleur Rose.
- C’est ça qui peut me donner une petite chance. Qu’avez-vous appris de votre côté ? s’informa Tsunade.
- L’équipe que Jiraya a mis sur l’enquête de la mort de l’Hokage, je l’ai approché aujourd’hui, dit Fleur Noir. Ce sont les meilleurs ANBU de Kakashi : les agents Uzumaki, Nara, Hyuga et Inuzuka. J’ignore si on peut vraiment leur faire confiance.
- Je pense que l’on peut leur faire confiance, surtout Naruto, affirma Tsunade. Celui qui m’inquiète c’est l’ex numéro 3, Sasuke Uchiwa. Jiraya m’a dit qu’ils l’avait contacté en renfort mais qu’il ignorait ses intentions. Je pense qu’il va les rejoindre mais j’ai peur qu’il les trahisse à un moment ou à un autre pour atteindre son objectif.
- On va les surveiller et essayer de les garder en vie, pour le moment… décida Fleur Rose.
- J’arrive demain de Suna, annonça Fleur Jaune. Le Kazekage de Suna veut saluer le nouvel Hokage quand il sera élu, j’ai essayé de l’en dissuader car l’Akatsuki veut sa peau mais vous connaissez mon frère…
- Aussi têtu que toi, rigola doucement Fleur Noir.
- Exact. Enfin, il n’a pas mieux que moi pour le protéger et j’ai Kankûro pour me remplacer si jamais je dois m’absenter.
- Je dois me préparer pour le Grand Conseil demain. Avez-vous autre chose à me dire ?
- Je crois que j’ai flairé un gros poisson de l’Akatsuki, fit doucement Fleur Rose. Je me suis faites engager comme secrétaire dans son entreprise mais pour l’instant il n’a rien fait de vraiment compromettant et je n’arrive pas encore à définir son statut dans l’organisation.
- Sois très prudente, je ne veux perdre aucune de vous trois. J’ai déjà perdu assez contre l’Akatsuki.
- Nous aussi, Sempaï. Nous aussi… murmura Fleur Noir.
- Nos bijoux émetteurs nous servent toujours, si vous avez le moindre problème Sempaï, n’hésitez pas à nous appeler vous pouvez compter sur nous, ajouta Fleur Jaune.
- Merci. Je vous recontacterai après le Grand Conseil, à part si il y a une urgence. Fin de la communication, finit Tsunade. »

Sur les trois fenêtres de l’écran s’affichèrent les mots « Fin de l’appel ». Tsunade rangea le clavier dans son bureau.

« Désirez vous effectuer une autre opération ? s’enquit la voix sortant de l’écran.
- Non. Fermeture et verrouillage du programme. »

Tandis que l’écran disparaissait derrière le tableau, les rideaux électroniques remontèrent laissant la lumière du jour revenir éclairer la pièce. Tsunde indiqua à Shizune qu’elle avait finit et qu’elle pouvait déverrouiller la porte.
Puis elle se leva de son fauteuil et se planta devant la baie vitrée de son bureau observant la ville, du haut du quatrième et dernier étage du Grand Hôpital de Konoha. Ses yeux parcouraient le paysage qu’elle connaissait par cœur : Konoha. La ville ou elle était née, avait grandit, avait aimé, avait vécu… jusqu’à maintenant, sa ville... Mais Konoha reste avant tout une grande et dangereuse ville qu’il fallait sauver de l’Akatsuki. Y arriveraient-elles, y arriveraient-ils ?
* * * * * *


Hinata tâta du bout de ses doigts sa nuque où une petite boule avait fait son apparition suite au violent coup de son agresseur. Cela faisait un petit moment qu’elle s’était réveillée mais elle ignorait exactement combien de temps car rien n’indiquait l’heure dans la pièce ou elle se trouvait. C’était une petite pièce aux murs gris délabrés dépourvus de fenêtres, éclairé par une unique ampoule au plafond qui propageait une faible lueur jaune pale. Une odeur acre de moisi s’élevait des fissures qui zébraient les murs. Hinata était assise sur le seul mobilier de la pièce, un lit si fin et miteux qu’il ressemblait plus à une vieille paillasse. Elle savait que sa situation n’était guère reluisante : elle avait été enlevée par des gens dont elle ignorait totalement l’identité, dans un lieu complètement inconnu et pas franchement accueillant. De plus elle ignorait ce qu’il était advenu de sa petite sœur. A cette pensée, son estomac se noua. Si jamais ils avaient fait quelque chose à Hinabi… Elle ne pourrait le supporter. Et son père qui en rentrant du travail, trouverait la demeure familiale vide et s’apercevrait que ses filles avaient disparues…

Hinata fut interrompue dans ses pensées par le bruit d’une porte qu’on déverrouillait. Elle se figea et fixa de ses grands yeux de nacres inquiets la porte en acier, seul objet de la pièce à paraître en bon état mais qui refusait de s’ouvrir quand elle avait essayé de l’ouvrir. La poignet de la porte se baissa dans un grincement sec et la porte tourna lentement sur ses gongs.

Dans l’encadrement de la porte, se tenait un individu recouvert d’une grande cape noire avec imprimé dessus des nuages rouges. Une capuche, faisant parti intégrante de la cape, recouvrait entièrement sa tête et avec seulement le peu de lumière que lui procurait l’ampoule blafarde du plafond, Hinata ne distinguait que le bas de son menton et les yeux qui la fixait d’une manière alarmante.
Hinata sentit un frisson parcourir son corps qui semblait se paralyser par la peur. « Il » était dangereux, elle le savait… Elle le sentait… Elle sentait toujours ce genre de chose.
Au bout d’un moment, l’individu tira de sous sa cape une bouteille d’eau et une paire de sandwicsh qu’il posa devant lui. Puis il sortit sans dire un mot.
Hinata entendit la porte qui se verrouillait. La terreur qui s’était emparée d’elle lors de l’apparition de l’homme se dissipait peu à peu et elle s’aperçut qu’elle mourrait de faim et de soif.



L’homme à la cape noir tachetée de nuages rouges verrouilla la porte avec précaution puis emprunta le couloir droit. Il parcouru une quinzaine de mètres ouvrit une porte métallique à l’aide d’une carte magnétique qui révélait un escalier descendant dans les profondeurs du bâtiment. Il descendit plusieurs dizaines de marches et après avoir franchi deux paliers, il arriva devant une porte en acier semblable à celle d’un coffre-fort. Il tapa fortement deux coups courts puis un coup long et enfin trois coups courts. Il entendit un grand bruit grinçant, signe qu’on tournait l’immense verrou derrière puis la porte s’ouvrit. Il entra et la personne qui avait ouvert la porte la referma derrière lui en la verrouillant dans ce même grincement forcé. La pièce mal éclairée par des petites lumières tamisées sur les murs révélaient une longue table possédant quatre chaises de chaque côté et une en son bout. Les places autour de la tables était toutes occupées par des individus possédant la même cape que lui, sauf une chaise sur le coté droit de la table. Leurs visages étaient recouverts par les mêmes capuchons que le sien et rien ne laissait deviner leur identité.

« Nous t’attendions, Sasori, prononça la voix froide de l’homme qui se trouvait au bout de la table. »

Sasori s’assit à la place qui lui était réservée tandis que les huit autres personnes autour de la table dardaient leur regard sur lui.

« Elle s’est réveillée, prononça-t-il d’une voix monocorde.
- Bien. Maintenant que nous avons les deux héritières Hyuga, Hiashi Hyuga sera obligé de voter pour nous au Grand Conseil, si il veut revoir sa progéniture. Vous avez bien laissé la lettre comme je vous l’aie demandé ? demanda froidement l’homme assis au bout de table en se tourna vers les deux personnes qui se trouvaient sur sa droite.
- Oui chef, répondit le deuxième homme en partant de sa droite qui avait une voix rocailleuse.
- Bien, fit celui qui semblait être le chef de cette étrange assemblée. »

Il se tourna vers le fond de la salle mal éclairée.

« Tobi, va le chercher sil te plait, ordonna-t-il en regardant le coin de la pièce. »

Dans l’ombre du fond de la pièce sortit un homme dont le visage était caché par un masque en forme de spirale. Il traversa la salle, ouvrit la porte et sortit.
Il revient environ cinq minutes plus tard en traînant derrière lui une forme à l’apparence humaine qui laissait un sillon rouge très foncé sur son passage. Il la lâcha au bout de la table, face au chef de l’assemblée et de manière à ce que toutes les personnes réunies autour de la table puissent voir. La forme humaine allongée sur le sol, se redressa maladroitement à quatre pattes.

Il s’agissait d’un homme d’une cinquantaine d’années avec des cheveux noirs et raides. Du sang s’écoulait des multiples coupures et coups qu’il avait sur son visage, ses mains étaient couvertes de brûlures récentes car elles n’avaient pas encore cicatrisées. On ne voyait pas le reste de son corps recouvert par des vêtements noirs, mais des taches de sang humides y apparaissaient montrant que cet homme avait été torturé sans pitié.
Le chef de l’assemblée se pencha légèrement vers l’avant et posa son menton dans ses mains jointes devant lui, il paraissait s’amuser de l’état de l’homme au bout de la table. Les huit autres personnes semblaient sans réaction devant ce spectacle et attendaient que le chef prenne la parole.

« Orochimaru… prononça lentement le chef, comme si le prénom avait une saveur particulière. Tu ne me parait pas être dans ton meilleur état, dis moi ? »

Orochimaru releva avec lenteur sa tête en direction de son interlocuteur. Ses bras sans force à cause des blessures et de la séance de torture qu’il avait enduré tremblaient de douleur par l’effort qu’il fournissait pour se maintenir à quatre pattes. Mais ses yeux jaunes brillaient d’une lueur dangereuse. Une folie meurtrière habitait ses yeux, cet homme était un fou furieux. Un psychopathe. Mais un fou possédant une grande dose d’intelligence. Ce qui était encore plus dangereux.
Un ricanement sinistre s’échappa de sa poitrine.

« Pein… »

Le nom porté par un sifflement désagréable se perdit dans un second ricanement glauque. Orochimaru s’arrêta pour reprendre son souffle, comme si parler lui prenait toutes ses forces.

« Tu te… te mettrais à fa… faire de l’humour… attela Orochimaru à bout de souffle.
- Tu n’es pas en position de force alors épargnes moi tes sarcasmes, coupa Pein pour rétablir son autorité. Il me semble que tu as commis un acte que nous n’approuvons pas du tout, ici. »

Les huit autres personnes attablées autour de la table hochèrent la tête. Orochimaru ne répondit pas, continuant de fixer Pein de son regard inquiétant.

« Tu as désobéi et trahi l’Akatsuki, rappela Pein, sa voix froide frappant le silence de la pièce. Il me semblait que lorsque nous t’avions banni de l’Akatsuki, les choses étaient claires. Mais apparemment non. Pourtant nous t’avions laissé en vie car nous pensions que tu pourrais te révéler utile par la suite. Mais tu nous as encore montré la preuve de ton incompétence.
- Assassiner l’Hokage, petit imbécile, on ne pouvait faire meilleure gourde, intervient un des membres de l’Akatsuki d’une voix grinçante.
- Merci de ton point de vue instructif, Zestu, repris Pein en inclinant légèrement sa tête vers la gauche. Donc comme viens de le faire remarquer Zestu, tu as tué l’Hokage. Chose que nous ne voulions pas qu’il arrive et tu le savais. Nous n’étions et ne sommes toujours pas prêt pour prendre le contrôle de Konoha et tuer l’Hokage était la chose la plus stupide à faire car maintenant nous allons être encore plus surveillé. L’assassinat de l’Hokage ne devait s’effectuer que lorsque le Grand Conseil serait totalement à nous. En tant normal, avoir désobéi aux ordres de l’Akatsuki équivaut à gagner un aller simple avec la mort. Malheureusement pour nous et heureusement pour toi, tu ne vas pas mourir tout de suite. Il y a en effet quelque chose que tu peux faire pour nous et qui pourrait effacer ton erreur si tu réussis.
- Je ferrai tout… tout mon possible pour satisfaire votre désir… les désirs de l’Akatsuki, répondit Orochimaru d’une voix sournoise et sifflante.
- Nous voulons d’abord que tu mettes hors course les enquêteurs chargés de l’enquête de la mort de l’Hokage, ils ne manqueraient plus qu’ils viennent nous gêner. Ensuite nous savons qu’un des membres du Grand Conseil est ton allié, assure toi qu’il nous soutienne lors du vote de demain.
- Avec plaisir, susurra Orochimaru en passant sa langue sur ses lèvres ensanglantées.
- Quand tout ceci aura été effectué, nous reparlerons de ta condamnation, clôtura Pein en faisant signe à Tobi de sortir Orochimaru de la salle. »

Tobit traîna Orochimaru hors de la pièce, tandis que celui-ci continuait fixait des ses yeux jaunes malveillants le visage capuchonné du chef de l’Akatsuki.
Les neuf membres de l’Akatsuki se turent pendant quelques minutes, semblant réfléchir aux divers évènements qui s’étaient produits.

« On ne peut pas lui faire confiance, prononça la voix féminine de la personne assise sur la gauche de Pein.
- Je sais Konan, c’est pourquoi Kisame et Itachi vont le surveiller de très près, fit Pein en s’adressant au deux personne assises à sa droite. »

Puis se tournant vers Sasori et son voisin, il leur dit :

« Le Kazekage de Suna arrive demain pour saluer le nouveau Hokage quand il sera élu. Comme nous ne sommes pas encore sur de l’identité du futur Hokage, si jamais il n’est pas des nôtres, il ne faut alors en aucun cas qu’il tisse des liens avec le Kazekage car cela pourrait être dangereux pour les plans de notre organisation. Sasori et Deidara, je voudrais que vous enleviez le Kazekage, et si jamais il est trop protégé, abattez le. Cela devrait suffire pour couper les liens entre la ville de Konoha et de Suna. Mais si vous arrivez à me le capturer vivant c’est encore mieux car nous pourrons le soumettre à notre influence. »

Sasori et Deidara hochèrent la tête pour montrer qu’ils avaient compris.

« Bien, l’assemblée est finie pour aujourd’hui, nous nous reverrons quand le nouvel Hokage aura été élu. D’ici là, bonne chance pour vos missions, termina le chef de l’Akatsuki. »

Les membres de l’Akatsuki se levèrent et se dirigèrent vers la sortie. La réunion était finie.





Voili voila (sérieux il faut que j'arrête de commencer mes commentaires de fin de chapitre comme ça). J'ai bien galéré à écrire le passage de Tsunade et ses trois fleurs du coup ça doit se sentir quand on le lit car j'arrivais pas à assembler mes idées parfaitement. Par contre je me suis éclaté à écrire la réunion de l'Akatsuki et d'ailleurs j'ai dit trop de choses sur eux mais je pouvais pas m'arrêter d'écrire! C'est officiel l'Akatsuki m'inspire!

Pein: Ouais (petit rire séducteur) c'est surtout moi qui t'inspire.
Auteur: Dégage toi je t'aime pas.
Pein (vexé): ...

Donc je reprend... euh... Et voilà je sais plus ce que je voulais dire. C'est malin!
A voui! Donc prochain chapitre de l'action...

Naruto: Enfin!
Auteur: Mais taisez-vous bon sang!
Naruto: Désolé.
Auteur: Chut!
Naruto: Ma...
Auteur: CHUT!
Naruto: Gloups.

Donc prochain chapitre de l'action avec les sbires d'Orochimaru qui attaqueront notre petit équipe d'enquéteurs.
Et ils vont aller voir Asuma! Sérieux quand j'ai écrit le passage de la morgue j'avais l'impression de ne faire qu'écrire "Allons voir Asuma" ^^

Bref la suite au prochain épisode

Kiba: Ouais allons voir Asuma.
Auteur: Ta gueule!
Kiba (choqué): ...




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