Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Me and my Shadow

Une fois n'est pas coutume, notre Shikamaru national ne trouve pas la motivation! Mais les évènements vont peut-être faire naitre quelque chose en lui......C'est ma première et je n'espère pas la dernière!
Spoil | Général | Mots: 12023 | Comments: 14 | Favs: 13
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Skullknight (Masculin), le 13/01/2010
Voila la suite! Je remercie tout ceux qui la lisent et qui me font des remarques, agréables je dois dire! J'espère que vous apprécierez.



Chapitre 5: Let's fight!



Avant son rendez-vous avec l'Hokage, il aurait tué père et mère pour dormir une demi-douzaine d'heures, maintenant il était énervé à tel point qu'il ne pouvait fermer l'œil. Shikamaru savait que dormir lui permettrait de recharger ses batteries et de pouvoir comprendre cette histoire à tête reposée. Cependant il en était actuellement incapable. Il refusait d'être montré du doigt comme le suspect numéro 1 d'une affaire de haute trahison. Il savait que le temps jouait contre lui lui.
Il se décida donc à trouver un coin tranquille pour réfléchir sans être dérangé. Vous vous doutez bien qu'en matière d'endroit paisible, le Nara en avait plus d'un à sa connaissance.
Il choisit pour sa réflexion une colline qui dominait un champ de tournesol. Cet endroit, où seul le vent dictait la cadence de ces milliers de pousses qui se balançaient avec une parfaite synchronisation. Il savait que son regard, fixé sur ce paysage, ne pouvait être distrait.
Il s'allongea, plaça ses bras sous sa tête et commença son intense investigation. Il fallait d'abord faire le tri dans toute ces informations, mettre les questions dans l'ordre et établir une stratégie afin d'avoir une évolution rapide et efficace. Dans son raisonnement, une contradiction se faisait avec le discours de Kakashi. Il savait de toute évidence que cet acte visait à l'accuser lui, il en déduisait qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit groupe de personnes indépendant. En effet il savait que des groupes terroristes comme l'Akatsuki revendiquaient leurs attentats et assassinats très rapidement. Les groupes organisés ont un intérêt majeur à ce faire connaître sur leurs actions, cela permet d'installer un climat de panique qui joue en leur faveur et de confirmer leur présence. Or, ici tout avait été fait en sorte que cet incident reste confidentiel et que rien ne soit divulgué en dehors des autorités et des personnes concernées. Il en conclut donc qu'il s'agissait d'une personne ou d'un très petit groupe et non pas d'un réseau comme l'avaient conclu ses supérieurs.
Les motivations de ce/ces personnes restaient encore obscures; l'argent, le pouvoir, ou bien la disgrâce de lui même ? Mais qui pouvait bien lui en vouloir au point d'organiser cette opération ?
Il essaya, sans succès, de faire défiler des personnes susceptibles d'avoir une dent sévère contre lui.
.......Rien qui lui vienne à l'esprit.

Qui ? Pourquoi ?...Comment ?...Voila la dernière question qui se posait. Quel avait été le moyen, le stratagème, pour dérober se document et surtout, comment Shikamaru avait-il réussi à se retrouver au centre de cet affaire d'état ?
C'est par ici qu'il devrait donc commencer, quelle faille du système de sécurité a été exploitée par les malfaiteurs ?
Le plus simple pour ce renseignement aurait été de demander à la détentrice de ce précieux document néanmoins, il se trouvait qu'il avait été tenu par cette dernière de rester en dehors de cette histoire.
Il était au centre de la situation la plus grave de son existence et il ne pouvait demander de l'aide à personne. Car ses supérieurs avaient raison. Pour se disculper il fallait qu'il s'isole. Un individu seul qui ne communique pas ne peut pas être le membre d'un complot. Il avait une épée de Damoclès au dessus de la tête. Il allait devoir donc mener son enquête tout en faisant attention de ne rien laisser paraître de suspect. Et hélas, fréquenter ses amis constituait une menace pour eux et pour lui.

C'est avec ces tristes conclusions que Shikamaru retourna chez lui.

Il continuait de réfléchir sur sa condition tout en montant les marches de son immeuble quand un détail le frappa : il était arrivé devant chez lui et sa porte était entrebâillée. Il se rappelait pourtant l'avoir bien fermée. S'approchant plus près il put voir que la serrure avait été forcée. Il poussa la porte pour laisser place à un appartement sans dessus dessous. Tout avait été retourné, saccagé et, apparemment, fouillé. Les meubles étaient soit par terre soit démolis, ses vêtements étaient tous déchiquetés, et pire que tout, son lit était en charpie, ouvert de tous les cotés.
Instinctivement, devant cette vision de chaos, il poussa un cri de rage et de colère. C'en était trop pour la journée. Un repos gâché, une suspension et maintenant un appartement qui ressemblait à Hiroshima le soir du 6 aout 1945.
Tout en fouillant dans les décombres pour trouver quelques rares objets encore fonctionnels, il se demandait qui avait bien faire ça et pourquoi. Est-ce que cela avait un rapport avec le vol au bureau de l'Hokage ? Surement. On ne rentre pas chez les gens pour tout démolir, en ne laissant aucun indice et surtout, en n'emportant rien avec soi. Il ou ils étaient venu pour trouver quelque chose qu'ils n'avaient vraisemblablement pas trouvé.
Pour Shikamaru la situation commençait à devenir plus délicate. Il était pris dans un étau et livré à lui-même, ne pouvant nécessiter d'aucune aide extérieur. Mais il avait absolument besoin de parler. Et la personne la mieux placée pour l'écouter et le conseiller restait son meilleur ami Choji.
Il laissa donc son habitat dans cet état déplorable pour aller trouver une oreille amicale, et même un gîte pour les deux trois jours à venir. Il savait que l'Akimichi ne lui en voudrait pas, au contraire, de lui faire part de sa situation.
C'est donc de vive allure qu'il se rendit chez son ami d'enfance pour déballer son sac.

Deux pâtés de maison plus tard, il arriva au pied de l'immeuble de son ami. Il monta les marches quand il entendit un bruit de verre se briser venant de l'endroit précis où il se rendait. Il ne prêta pas tout de suite attention à ce détail, quand il remarqua que la porte de son ami aussi venait d'être forcée. Il avança à pas feutrés jusqu'au pas de la porte, il la poussa délicatement de sa main tout en gardant son corps à couvert.
Ce qu'il vit lui rappela de souvenirs encore frais: un capharnaüm sans nom décrivant une idée du rangement plus que moderne, mais peu pratique et encombrante !
Il se décida à entrer tout en appelant son ami pour signaler sa présence :

- Choji ?? T'es là ?
- .....

Pas de réponse. Il commença à visiter toute les pièces pour voir si son ami n'était vraiment pas là et pour constater que le pauvre avait subit le même châtiment que lui.
Mais alors qu'il se dirigea vers la salle de séjour, il entendit un sifflement qui le fit d'instinct reculer, pour ensuite voir un kunai se planter dans le mur à quelques centimètres de son visage.
Il se colla dos au mur, posa un genoux au sol, et sorti de sa sacoche deux trois shurikens afin de répondre à ses agresseurs. Il décala sa tête très rapidement pour voir qui étaient ses agresseurs et leur nombre. Mais malheureusement il ne put voir que deux ombres sortir par la fenêtre. Il s'apprêtait à se lancer à leur poursuite, quand sur le sol, une vison lui glaça le sang. Son ami Choji, étendu par terre inconscient, baignant dans son sang. Il l'appela pour essayer de lui faire reprendre ses esprit mais rien n'y fit.
Il se ravisa donc et fit par priorité : il devait tout de suite amener son ami à l'hôpital.

Il allait aussi vite qu'il pouvait. Il avait le jeune garçon qui devait peser pas loin de 100kg sur les épaules. Mais le poids, si important soit-il, ne pouvait freiner son abnégation. Par ailleurs, plus la distance le séparant des secours diminuait, plus Shikamaru sentait la respiration de son ami s'amenuiser; il ne tiendrait pas longtemps sans soins immédiats.
Et quand le Nara sentait ses forces le lâcher, sa culpabilité sur l'état de son ami lui redonnait la vigueur nécessaire pour continuer. Car, si paniqué soit-il, le brun avait bien compris que cette attaque le visait indirectement. Seulement, les agresseurs voulaient-ils, trouver quelque chose de particulier qui aurait du être caché ? Ou bien était-ce une tentative d'intimidation ?

C'est avec ces deux questions qu'il arriva enfin à l'hôpital de Konoha. Il alla directement s'adresser à des responsables pour que Choji soit de suite prit en charge par le corps médical.
L'Akimichi fut tout de suite installé sur un brancard, puis emmené vers la salle d'opération. Sur le trajet, le médecin donnait ses consignes à ses assistants. Shikamaru suivait le mouvement et essayait de capter la moindre information sur son état de santé. Mais quand il fut arrivé devant les portes battantes de la salle d'opération, une infirmière le stoppa en lui disant que l'accès était interdit mais qu'il serait informé de toute évolution.
Quand les portes, que le Nara fixait toujours, furent fermées, un calme olympien s'abattit sur le couloir où il se trouvait.
Cette situation lui rappelait sa première mission en tant que chef d'équipe qui avait été un échec, les conséquences du moins. Il n'eut pas le temps le temps de se lamenter sur son sort que des bruits de pas venant dans son dos le tirèrent de sa réflexion. Il se retourna et put voir Tsunade qui fonçait droit sur lui. Arrivée à sa hauteur, elle lui dit avec colère:

- Je t'avais dit de laisser tes amis en dehors de ça !
- Ce n'est pas ce que vous croyez, répondit Shikamaru avec agacement.

S'il y avait bien une chose dont il se serait passé volontiers maintenant, c'est un sermon et un malentendu. Mais elle pointa son doigt vers sa poitrine et lui lança :

- Je crois surtout que tu es un égoïste qui met la vie de ses amis en jeu, juste pour servir ses propres intérêts !

Mais cette remarque de l'Hokage n'eut sur lui pas l'effet escompté. Le Nara savait que son supérieur lui avait dit ça pour lui faire peur et le faire réagir, mais il ne tomberait pas si facilement dans le panneau. Il répondit donc avec un calme retrouvé :

- Je sais ce que j'ai fais et ce que je dois faire.

Ce fut au tour de Tsunade de se calmer et lui dire:

- J'espère. Je dois maintenant aller superviser l'opération de ton ami. Tu seras tenu au courant des avancées.

Il lui fit un regard reconnaissant en guise de remerciement.
Chacun reprit sa route quand le brun fut stoppé dans son élan par Ino qui courait vers lui à toute vitesse. Elle se plaça devant lui et le secoua par les épaules:

- Qu'est-ce qui est arrivé Skikamaru ? Pourquoi Choji est dans cet état ?

Ce fut à son tour de la calmer en la saisissant par les épaules :

- Il a été agressé à son appartement, répondit-il calmement.

Il aurait voulu s'en contenir à cette simple explication, mais il savait qu'Ino voulait en savoir d'avantage sur son ami qui était à l'article de la mort :

- Mais par qui ? Et surtout pourquoi ?

Et alors qu'elle baissait les yeux pour cacher sa panique et son chagrin, elle releva brusquement sa tête pour fixer, avec ses yeux azurs, notre pauvre brun

- Tu sais quelque chose ? Demanda-t-elle.

Et l'inconvénient avec les amis de longue date, c'est qu'ils savent quand vous mentez.
Il n'essaya donc pas de se cacher et lui répondit avec assurance.

- Oui, j' ai certains éléments mais je ne peux pas te dire ce qu'il en est !

Elle voulu protester mais il enchaina.

- Écoute Ino. Reste avec lui et moi je vais trouver qui a fait ça. Le seul service que je te demande c'est de ne pas me poser de question.

Elle savait qu'elle ne pourrait en tirer d'avantage alors elle se résigna d'un signe de tête et partit vers la salle d'opération.

Dès que Shikamaru eu donné des explication à son ami, il fit volte-face et partit en dehors de l'hôpital.
Il aurait tant aimé avoir une personne à qui parler en ce moment. Une personne qui le comprenne et qui puisse l'aider.
Arrivé dehors il sortit une cigarette de son paquet ainsi qu'un briquet de sa poche et s'autorisa à en fumer une. Il tira un grand coup sur sa clope et releva la tête pour expirer la fumée. Il regarda le ciel et ne put empêcher de laisser échapper :

- Sensei........




Alors? Dites surtout je suis preneur!
La suite? Peut-être!^^




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