Fiction: One kiss (terminée)

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Ca alors !!
Il eut beau faire cinq fois le tour de la salle, il n’apercevait nulle part le couple maudit !
Malheur ! Etaient ils allé dans quelques coins sombres… ? Allons ! Il ne fallait pas penser des choses pareilles.
Peut être étaient ils tout simplement…
Et puis quoi encore ? Il allait pas fouiller les toilettes non plus !
Bon. S’énerver ne servirait à rien. Il allait refaire un tour de la salle voilà tout.

Elle était là. Appuyée contre le montant d’une des parois de papier que semblaient affectionner la famille Hyûuga. Pourquoi ne l’avait il pas vu plus tôt ?
Sans réfléchir il s’approcha.
- Ah te voilà. Dit il doucement, en restant prudemment à quelques mètre de la fenêtre.
Elle leva les yeux vers lui, et se mordit les lèvres pour s’empêcher de sourire. « Bingo ! » Décidément c’était trop facile !
- Où as tu laissé Shikamaru ?
- Quelle question… Mais avec Temari voyons !
Eh oui… Il s’était fait lamentablement embobiné. Autant pour sa fierté !
Mais dans ces moments là, Saï avait l’impression que tout autour de lui s’envolait, tout ce qu’il avait forgé au fil des années : son dédain pour les autres, son cynisme, sa capacité à rester de marbre… absolument tout. Et la fierté avec.
Alors il ne fallait pas s’étonner si dans des moments comme celui là , il se passait des choses étranges.
- Tu sais tout à l’heure… Je sais pas trop ce que j’ai dit mais… ça n’a pas eu l’air de te faire plaisir, alors, je voulais m’excuser.
Elle leva un sourcil, geste parfaitement mesuré.
Il sourit, un peu gêné.
- Et cette fois… personne ne m’a soufflé le texte.
- Je sais.
Elle plissa ses yeux bleus.
- Que ce soit clair, ça fait deux fois que tu es odieux avec moi. Et moi, je ne suis pas Sakura. Je ne suis pas très facile à vivre. Alors ça ne risque pas d’être évident entre nous.
- Ca veut dire quoi ?
Elle détourna le regard.
- D’accord, d’accord je dois deviner tout seul c’est ça ?
Ma parole, mais elle faisait tout ce qu’elle voulait de lui ?
- L’ennui c’est que je ne suis pas très malin, ça fait plusieurs fois qu’on me le fait remarquer. Donc va falloir que tu m’aides.
Elle hocha la tête en guise d’assentiment.

- Je résume. La première fois qu’on s’est vus après le restaurant des grillades, quand je t’ai demandé si on pouvait se revoir, tu m’as répondu « On verra. » Est ce que ça voulait dire oui ou non, j’en sais rien.
Elle prit la parole.
- A ce moment là, je ne savais pas grand chose de toi. Je te trouvais un peu stupide… Stupide mais très mignon, il fallait bien l’avouer.
Non, non, Saï ne réagissait pas, sa fierté avait fichu le camp vous vous souvenez ?
- Après tout, tu t’étais fait mener complètement en bateau par Sakura, tu n’avais pas l’air très malin. C’était quoi déjà ? Ah oui… Le compte rendu d’une mission.
Elle ricana, mais il n’y prêta pas attention.
- Et ensuite ? Ah oui. C’était ici. Et tu m’as embrassé.
Ino plaqua ses mains sur ses joues en le fusillant du regard.
- Tu pourrais pas le dire autrement ? C’est atrocement gênant !
- Et comment veux tu que je le dise ? Soit gentille arrête de m’interrompre.
Il avait l’air si absorbé dans ses réflexions, si sérieux dans ce smoking ajusté… Ino mordilla son ongle.
- Je disais donc que tu m’as embrassé.
- Raaah…
- Tu m’as embrassé.
- Mais tais toi à la fin !
- Quoi ? Tu regrettes ?
Mais, mais ? MAAAAAIIIIIS !!! C’était à elle de poser des questions pièges !!! C’était elle qui devait mener la danse. Danger, danger !! Répétait son cerveau.
- Qu’est ce que ça peut te faire ?
- Ca me fait. Tu regrettes ?
- Waou, quelle réplique cinglante. Attention, tu m’éblouies.
- Tu peux me lancer toutes les piques que tu veux, je ne lâcherai pas le morceau.
Il s’était approché.
Elle craqua.
- NON ! Evidemment que non je regrette pas !
- Bon très bien. Je continues alors.
- Groumf.
C’était très élégant ça Ino dis moi…
- Ce qu’il me reste à comprendre c’est pourquoi t’as fait ça. J’y connais pas grand chose, mais dernièrement j’ai lu plein de choses sur le sujet.
(C’est Sakura qui lui avait filé les bouquins.)
- Et alors ?
- Et alors quand on embrasse, ça veut dire dans la plupart des cas qu’on est amoureux.
Crise de rougissement de la kunoïchi.
- Appartiens tu à la plupart des cas ?
- J’ai pas envie de te répondre.
- Alors là, non ! Tu avais dit que tu m’aiderai !! C’est un point crucial là !
« Bon sang, songeait Ino. Mais il peut pas s’y prendre comme un mec normal ? Il m’embrasse, me chuchote qu’il m’aime à l’oreille et on en parle plus ! »
Mais notre jeune amie avait bien conscience que les choses n’avancerait jamais comme elle le voudrait. (Et c’était bien ce qui était excitant.) Alors il fallait qu’elle y mette du sien.
- Arrête un peu de réfléchir…
Saï lui jeta un regard de totale incompréhension.
« Ah mais c’est pas vrai ! Fallait tout lui expliquer à ce mec !!! »
- Est ce que tu m’aimes ?
Et voilà, c’était pas compliqué quand même ! Sauf que là, c’était elle qui avait posé la question.
Et lui ? Qu’allait il répondre ?
- Encore une question piège ?
- Raaah ! Mais réfléchis pas !!! Répond simplement ! Tu te prends trop la tête, Saï !!
- Oui.
- Oui ? Oui quoi ?
- Tu m’as posé une question j’y répond.
- Ah.. ah… mais… Euh oui effectivement.
C’est pas vrai !! Elle avait perdu le fil, la conversation lui échappait…
- Et alors ? Je fais quoi maintenant ? Questionna Saï perplexe. Je viens de t’avouer mes sentiments… et ? J’en suis pas encore rendu là dans mes bouquins, moi.
- Ben… Normalement tu m’embrasses.
- Encore ?
Nan… mais quel boulet !
- Dis tout de suite que ça te dérange !
- Mais non ! Raah ! Je sais pas ce qui faut dire pour que tu me cries pas dessus.
Elle soupira.
- Bah… J’imagine que tu apprendras.

FIN















Oh là là... j'ai conscience de m'en tirer avec la solution de facilité, avec cette fin merdique. ^^ Pour être franche, je séchais pour la suite de ce dialogue. A la base je voulais une fin, genre gros bizou ou alors scène bien romantique... histoire de pas laisser le lecteur en manque de nunucherie. Mais après que j'ai eu lu cette fic à ma soeur, celle ci a eu cette réaction:
"Mais pourquoi tu t'arrêtes pas là ?"
J'avoue, j'ai été sidérée par tant de bon sens. (Je n'y avais même pas pensé.) C'est vous dire la vivacité d'esprit qui est la mienne. (Sans blague !)
Enfin bref, j'ai décidé de suivre son conseil avisé, d'autant plus qu'il me permettait de suspendre ici le dialogue qui me posait problème. (Qu'est ce que je vous disais...) Je suis très Shikamaresque des fois. Je vous rassure, pas tout le temps. Disons que j'aime pas les efforts inutiles. Si je peux m'en passer... =)
Bon allez, je m'arrête, @ plus !!
Et laissez des comms ! (J'ai honte de l'oiginalité navrante de cette phrase. - -''')

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