Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: No tomorrow, no yesterday...

Sapporo, année 2009. Le taux de criminalité est presque nul, aucun débordement, pas de problème de gangs, une ville parfaite, la vie est comme-qui dirait rose. Leur seule et unique crainte réside ailleur. Tout près en réalité, bien trop prêt... Mais une ville aussi calme, aussi paisible peut elle vraiment l'être? A l'ombre de Sapporo, Il y a une cité. Des horreurs circulent à son sujet, des scènes sanglantes, des histoires affreuses passent du bouche à oreille.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Mystère / Suspens | Mots: 2167 | Comments: 8 | Favs: 8
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Yuri Ogasawar (Féminin), le 29/08/2008
Yo!
Ceci est mon premier écrit, déjà publié sur fanfic-fr. C'est un U.A, et quelques personnages sont un peu OOC. Il y aura de la romance, évidemment, mais les couples sont déjà choisis donc pas la peine de me demander un Saku/Sasu ou autre. D'ailleurs, je tais les couples, pour la suprise =3

Enjoy *3*




Chapitre 1: Une nuit, un cadavre, une idée...



~ INTRODUCTION ~



La pluie ondulant sur la vitre, triste tableau, reflétant souvent monotonie, passivité, ou même dépression,
mais c’est ce que les gens veulent penser.

Ces gens autour d’elle qui ne voyaient rien d’autre que ce qu’ils souhaitaient voir, ne voyaient que leurs
petits malheurs quotidiens, sans voir ceux des autres.

Chacun pour soi? Oui.

Qui pour s’en plaindre? Personne.

Cruelle réalité? Ce sont les mots justes

…Non, pas juste. Les mots injustes, que l’on ressort à longueur de journée sans jamais se dire que nous
ne sommes pas les plus malheureux. Depuis quand un embouteillage est il cruel? Depuis quand les [center][i]grèves de transport sont elles cruelles? Jamais. Pourtant, la vie n’est pas juste. Elle n’est jamais juste.

La pluie ondulant sur la vitre, triste tableau, reflétant souvent monotonie, passivité, ou même dépression,
mais c’est ce que les gens veulent penser.

Pour beaucoup de jeunes vivant dans la ville close, c’est la preuve qu’ils existent.



.



Assise sur la balançoire, Sakura regardait. Elle observait d’un regard attendrit son doux quotidien qu’elle ne briserait pour rien au monde. Le bus scolaire du matin, une journée avec ses camarades, quelques blagues sans méchanceté sur ses cheveux roses, le bus scolaire de soir, le parc municipal rendu vivant par les rires des plus jeunes enfants, et même les cours ennuyeux de la journée. Tout cela, elle y était habituée maintenant. Ses yeux verts se posèrent sur une des nombreuses flaques d’eau à ses pieds, une des traces laissées par la dernière pluie. Sakura se connaissait si bien, elle et ses yeux verts en amandes, ses cheveux « bonbon », sa peau pâle et son front plus grand que la normale, et d’après sa meilleure amie Ino, elle était à croquer. Quelques années plus tôt, ce reflet qu’elle avait devant elle, elle le détestait. Avant d’arriver à Sapporo, elle était surnommée « grand front », trop chétive pour se défendre. L’initiative du déménagement prise par sa mère l’avait rassurée, mais c’était sur place qu’elle avait compris qu’elle n’avait rien à craindre, mais ça, c’est une autre histoire. Esquissant un sourire, elle sauta de son perchoir puis se dirigea vers le portail. De haut de ces 15 ans, Sakura était une adolescente fière, une adolescente parfaitement normale, une adolescente qui n’avait rien à voir avec ce que l’on appelle avec frayeur « la ville close ». Du moins, rien à voir pour l’instant….


.



Ino laissa tomber mollement son bras hors du lit, livre toujours en main. Elle soupira, fatiguée après une de ces nombreuses journées durant laquelle le temps lui avait semblé particulièrement long. Cette année contrairement aux autres, elle n’avait pas pu être dans la classe de Sakura. Ni dans celle de Tenten et Lee. Celle de Naruto et Shino non plus. Dans sa classe, malgré qu’elle soit appréciée de tout le monde, elle se sentait mal. Elle avait toujours été avec ses amis, et maintenant... un sorte de vide. Elle soupira, dégoutée de sa propre attitude. Non, elle n’était pas malheureuse. Ses amis, elle les voyait aux pauses, et après les cours. Elle leva sa main libre, remis d’un geste lent une mèche blonde s’étant logé sur son visage gracieux puis s’assit en tout effort. Elle jugea un instant le regard bleu qui était le sien la fixant dans le miroir de mur face à elle. Ses très longs cheveux blonds étaient emmêlés, Ses traits légèrement tirés juraient avec des petits cernes pochés sous ses yeux électriques. La fatigue perçait dans son visage habituellement angélique et serein. Elle aurait pu crier au meurtre devant ce spectacle. Préférant l’optique du bien être, elle se rallongea, encore habillée, ferma ses paupières, apaisée. Certes, ses journées au lycée étaient dures, elle n’avait pas suffisamment suivit au collège et une remise à niveau s’imposait, mais elle était consciente de la chance qu’elle avait. Au bout de quelques minutes, elle s’endormit. Plongée dans les bras de Morphée, elle ne put s’imaginer la scène sanglante qui se déroulait au même moment dans la masse informe que représentait la cité voisine à sa fenêtre.


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«….A fait 6 morts et une dizaine de blessés. Nous continuons avec les élections présidentielles du Congo. Le partit socialiste cri au scandale pour votes truqués…. »
SCCCRRRRRRR
« ….N’ai pas su le retenir….. Je regrette tant !
- Oh, non, ne te sens pas coupable, tout est ma faute et je…. »
SCCCCRRRRRR
« …capable de plonger à 300 mètres de profondeur. Le lamantin des mers lui, se contente de…. »
SCCCCRRRRRR
Les images numériques se succédaient sur le poste de télévision. Le jeune assis sur le canapé, l’air passablement ennuyé, se contentait de changer de chaine sans vraiment faire attention à ce qui se passait. De toute façon, si il y avait eut un nouveau problème dans la cité voisine de Sapporo, il l’aurait su. Les évènements effrayant, violent qui s’y passaient ne pouvaient pas être ignorés. Naruto passa une main bronzée dans ses cheveux blonds décoiffés. Il avait beau prendre une allure sûre et insouciante, il avait toujours peur que l’on annonce des accidents dans la ville close, ville dont son père organisait la surveillance. Cette ville, il n’y était jamais allé et ne savait pas ce qu’il s’y passait vraiment, mais d’après les dires de son père et de ses hommes, c’était un pur et simple enfer. Il retenait donc toute question par rapport au travail de son géniteur, mais tremblait de peur qu’il ne lui arrive quelque chose. Les bagarres n’étaient pas des choses rares, même plutôt courantes voire quotidiennes. Mais rien pour le moment. Mi-rassuré, mi-inquiet, il se leva, bâillant à s’en décrocher la mâchoire puis s’approcha du poste. Il l’éteignit. Naruto s’apprêtait à remonter dans sa chambre, mais il se stoppa. Pris d’un doute, il courut vers son téléphone portable, reposant sur la table du salon. D’une main tremblante, il composa le numéro de son père en vitesse. Il écouta la multitude de sonneries qui résonnaient dans son oreille. Une voix morne de femme se fit entendre dans le combiné. Son père était déjà en communication, mais qu’importe pour Naruto. Il était bien dans son bureau. Rassuré, il monta tranquillement les marches une à une. Encore ce soir, il pourrait dormir sur ses deux oreilles. Peut être pas tant que ça… Quelque chose lui trottait dans la tête. Quelle idée avait donc bien pu germer dans l’esprit du jeune homme ?


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La chanson avait beau repasser en boucle depuis une vingtaine de minutes, Rock Lee ne s’en lassait pas. Confortablement installé sur la chaise de son bureau. Un casque énorme sur ses oreilles jouait une chanson. « Help », des Beatles. La favorite du jeune homme, fan incontesté du légendaire groupe, d’où sa coupe au bol limite ridicule. Mais le ridicule ne tue pas, ou plutôt, ne le tue pas lui. Les yeux fermés, il bougeait la tête en rythme avec la musique, le son monté si fort que l’on pouvait l’entendre à quelques mètres de Lee. Encore une fois, ses parents ne rentraient pas le soir. Comme Naruto, il vivait dans la crainte qu’il ne leur arrive quelque chose, l’un travaillant comme homme de main du Hokage (comprenez «général») Uzumaki, 4ème général chargé de la protection de Sapporo, prévenant les éventuels débordements de la ville close. Sa mère, elle, travaillait dans un bureau certes, mais il n’en n’était pas moins inquiet pour sa sécurité, d’autant plus que le bâtiment était à la lisière de la mini-forêt qui séparait les deux villes. Ce soir là pourtant, il était plus confiant. Son père n’était pas de garde, sa mère avait un repas avec les gens de son service. Il jeta un coup d’œil au réveil posé sur sa table de nuit. 23:42. Comme d’habitude, il écoutait ses CDs jusqu’à pas d’heure… Pensant à la journée qui l’attendait le lendemain, il pris ses écouteurs et eut tout de même un moment d’hésitation. Une dernière écoute?


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Tenten fronçait les sourcils. La tapisserie du salon lui résistait. Or, elle détestait qu’on lui résiste. D’un geste sec, elle tira en grognant. Bonne chose, Le morceau de tapisserie immonde avait cédé. Mauvaise chose, Tenten avait été littéralement expulsée de son tabouret, ne comprenant pas ce qui lui arrivait sur le moment, elle retomba violement et sans aucune grâce sur le sol. Elle se releva, grommelant des injures pour elle-même et se massa le bas du dos rendu douloureux par la chute. Elle stoppa ses injures, sentant son portable vibrer dans sa poche. Difficilement, elle extirpa l’objet et le porta à son oreille, pour le retirer quelques secondes plus tard, se rendant compte qu’elle n’avait pas pris la peine d’ouvrir le battant de son mobile. Elle mit cet oubli sur le compte de la fatigue et décrocha son mobile. Un nouveau message, ouais, passionnant. Il attendrait. Elle remit son téléphone dans sa poche et s’adossa au mur. D’un geste lent, elle détacha les deux macarons qui lui ornaient le crane, dévoilant de long cheveux châtains ondulés, et plutôt sales. Grognant pour la énième fois de la soirée, elle sortit de la pièce, donnant un coup de pied à la porte. La fatigue la rendait irritable. Un peu de courage, une bonne douche et un sommeil réparateur s’imposaient. Et le lendemain, elle aurait de nouveau cette joie de vivre qu’on lui connaissait tant.


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La bestiole se baladait tranquillement sur la surface du bureau. Certes, une mygale sur un bureau avait quelque chose d’effrayant, mais de fascinant à la fois. Shino, lui, penchait vers la profonde fascination voire l’admiration. Shino n’était pas quelqu’un que l’on pouvait qualifier de normal. Beaucoup s’accordaient à dire qu’il était taciturne, bizarre, et quelques uns le trouvaient effrayant. Mais pourquoi donc effrayant? Pour sa passion des insectes? S’en était pourtant une comme les autres, ou presque. Mais qu’importe ce que les autres pensaient de lui, il s’en fichait complètement. Il ne se cachait pas, il ne se cachait jamais. La bête grimpa le long du bras de Shino, qui l’attrapa d’une main, et alla la poser dans son vivarium. Retournant s’asseoir sur son lit, il enleva ses lunettes aux verres fumés, yeux fermés. Ses gros problèmes de vue ne s’arrangeaient pas, mais n’empiraient pas encore. Il voyait mal, mais il n’avait pas besoin de sa vue pour vivre normalement dans cette ville si paisible, où jamais rien ne se passait. Jamais rien, à par dans cette ville sombre, dont on racontait les pires horreurs. Comme ses camarades, il se posait beaucoup de questions. Les seules qui s’en fichaient, c’était ses trois amies, Sakura, Ino et Tenten, qui la citaient comme « glauque et à t’en faire jurer par la braguette d’Abraham Lincoln ». Contrairement à Lee et Naruto, leurs parents travaillaient en ville, sans problème avec la cité. Shino, lui, s’y intéressait par pure curiosité. La curiosité, c’était ce qui le différait des autres. Songeant à trop de choses peut être, il resta tranquille sur son lit jusqu’à ce qu’il tombe de sommeil.


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« Regardez! Ici ! Il y a une victime et… oh mon dieu…
- Un de nos hommes?
- Non, un ado d’un de ces gangs…. Oh putain, ils l’ont pas loupé le pauvre gosse… »

Le grand blond s’approcha du corps ensanglanté sans la ruelle. Mort, deux balles dans l’abdomen. D’un geste tremblant, il sortit un mouchoir de tissu de sa poche et essuya le sang qui goutait de la bouche de la victime qui allait bientôt perdre ses dernières couleurs, et joignit ses mains en fermant les yeux. Ses hommes l’imitèrent. Après avoir fini sa tâche, il se releva, serrant le mouchoir dans sa main. Minato Namizake Uzumaki avait la cruelle habitude de trouver des corps de ses hommes ou de jeunes de la cité qui se tuaient dans des bagarres de gang. Pourtant jamais, même si c’était les gangs qui subissaient les pertes, il ne repartait de son tour de garde sans ressentir de la tristesse. L’aube perçait dans le ciel. La nuit dans son bureau, il avait souhaité que personne ne meure. Que pour une fois, personne ne rende l’âme.

« Yondaime-sama, nous devons renforcer les protections autour de la cité. Celui-ci à été tué trop près de la lisière !
- Oui. Occupez vous de connaître l’identité du jeune homme et contactez sa famille, Répondit Minato sans quitter le cadavre des yeux.
- Bien. »


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A Sapporo, leur vie est un long fleuve tranquille. Des surprises et du bonheur au bout du chemin.

Dans la cité, leur vie est une jungle, où la loi du plus fort règne.

Les jeunes de la ville ne veulent pas savoir ce qu’il s’y passe. Personne? Si. Trois garçons le souhaitent. Eux et leurs trois autres amies, à leurs risques et péril, violeront toutes les règles, toutes les lois, pour savoir ce qu’il s’y passe.
Simple curiosité? Peut être même plus.

Découvrir le secret de cet endroit où tuer est indispensable pour rester envie.

Découvrir pourquoi la cité close de Konoha existe.

Bienvenue dans la cité close...




Voila la petite introduction ~

Lee: BEATLES POWER *w*
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