Se pourrait-il que je sois amoureux de toi ? Se pourrait-il que je sois tombé sous son charme ? Venez écouter l'histoire d'un jeune homme en proie à ses propres sentiments... Amour, Timidité, Passion...
Ce rêve... Si obsédant, si envoutant... J'entends ta voix, tes appels incessant...
Venez prendre part au retour d'un jeune homme déchiré... Amour, Timidité, Passion...
ruby-chan (Féminin), le 04/11/2008 Bonsoir.
Cette fiction est un Neji/Hinata.
L'idée est mienne. Elle m'est tout simplement venue à la suite d'un rêve. J'ai essayé de le retranscrire aussi bien que je l'avais vécu dans mon sommeil. J'espère que ça va vous plaire.
Bonne lecture.
Chapitre 3: Le Retour
Je veux bien reconnaître que je suis timide.
Je veux bien reconnaître que j’ai l’air chétive, quoi que ce ne soit qu’une façade.
Je veux bien reconnaître que j’ai la rougeur facile, surtout sur les joues, et l’évanouissement fréquent, même si ce n’est pas du tout voulu.
Je veux bien reconnaître que je suis d’une gentillesse sans limite, et que je ne m’énerve jamais.
Mais, bien sûr, comme il faut toujours un commencement à tout, et même aux mauvaises choses, quoi que celle-là me paraît être un juste retour des choses, je ne vais en aucun cas me retenir si le jeune homme qui me sert de meilleur ami répète ce qu’il vient d’annoncer précédemment, ou de crier, ça dépend dans quelle position on se met, pour le village entier.
Mais peut-être n’était-ce qu’un rêve, ou une hallucination, et dans ce cas, ce cher jeune homme s’en tirerait sans rien. Mais je doute vraiment que ce soit ça. En effet, moi, Hinata Hyuuga, héritière des Hyuuga, estime qu’il est très vraisemblable que Kiba Inuzuka ait fait l’impensable, l’inimaginable, l’interdit. A savoir…
« Hinata, mon petit cygne blanc, viens dire bonjour à ton amoureux fraîchement revenu de son long périple ! »
Mort. Dans exactement 5 secondes, top chrono, on pourrait ajouter un nom sur la tablette affichant l’identité des personnes qui s’étaient faites envoyées très loin, dans un autre pays, pour faute d’imbécillité aggravée.
A force de grands pas, décuplés par un semblant de colère qui chez moi, je veux bien l’avouer, valait une très grande crise de Sakura, et sous les œillades répétées des villageois, amusés, je finis par atteindre la place où Kiba se tenait, alors que celui-ci s’apprêtait à reprendre son appel. Le visage tourné vers le ciel, les deux mains autour de la bouche comme un stentor, des yeux rieurs comme jamais, le jeune homme ne semblait pas prêt à recevoir la « punition » que je lui réservais.
« Kiba Inuzuka ! »
Son visage se tourna avec une lenteur toute calculée vers moi, et lorsqu’il vit que j’étais en colère, il s’empressa de lever les bras dans un signe que j’interprétais comme une marque d’innocence, alors qu’un sourire narquois venait se planter sur ses lèvres.
« Eh ben, te voilà ! Tu dormais, ou quoi ? » Dit-il en passant un bras autour de mes épaules.
Je me mis à rougir brusquement, toute colère oubliée. Comment pouvait-il espérer me mettre à l’aise, ou me conforter dans ma colère, s’il me serrait contre lui devant la moitié du village. Dans ma gêne, je lui mis un coup de pieds dans les jambes, ce qui eut pour effet d’élargir son sourire.
« Mais, dis-moi, c’est que tu es agressive dès le réveil. »
« Kiba… » Soupirais-je, au comble de la honte.
Pourquoi fallait-il que mon meilleur ami soit toujours tenté de me faire rougir plus que de nature ?
« C’est dommage mais on a pas vraiment le temps. Figure-toi que j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. Devine qui est de retour. C’est… »
« Hinata-sama ! »
Pourquoi fallait-il toujours qu’on me dérange quand les choses commençaient à devenir intéressantes ? Vraiment ce matin, tout allait de mal en pis.
Je fus interrompue dans mes pensées par l’apparition dans mon champ de vision de l’homme qui venait de m’interpeller. Je pus reconnaître sans peine un membre de notre famille grâce à ses yeux blancs de nacres, similaires aux miens.
« Hinata-sama, votre père vous prie de bien vouloir le rejoindre. Il aimerait avoir une petite discussion avec vous. »
Je hochais la tête sans conviction à ses paroles, m’abstenant de commentaires, tout en pensant que cette rencontre n’allait pas se passer sous les meilleurs hospices. Je levais la tête vers Kiba, qui se trouvait derrière celui qui avait parlé. Il m’adressa un regard d’encouragement, puis en articulant silencieusement, me donna rendez-vous ce soir sur notre terrain d’entraînement pour finir notre conversation, qui, selon lui, devait se tenir en urgence.
Me retournant d’un bond, je me dirigeai en courant vers notre demeure familiale. Plus vite j’aurais parlé à mon père, plus vite je pourrai discuter tranquillement avec Kiba.
Je m’arrêtai quelques secondes devant l’immense bâtisse qui me servait de maison, un instant nostalgique.
Tout un clan était réuni ici…Toute une famille…
Des sacrifices…Des morts, des blessés…
Une famille coupée en deux par les traditions et par le pouvoir…
Une moitié libre, une autre emprisonnée dans la souffrance et dans la douleur…
Dans l’inconnu et dans une cage invisible…
Jusqu’ici, seule une personne en sa connaissance avait déclaré ouvertement que ce n’était pas juste, et que tout le système devait être changé. Naruto…
Une tête blonde…
Deux yeux bleus contenant une joie de vivre et une tristesse infinie…
Un cœur en or…
Une détermination sans faille…
Voilà la définition que j’aurais donnée avant son départ.
Mais il était parti, et je doutais beaucoup du fait qu’il revienne vivant un jour. Et puis même s’il revenait, je doutais de ma capacité à lui pardonner. Il était parti, loin, sans même se rendre compte que je l’aimais de tout mon cœur, sans même s’apercevoir qu’il partait avec une partie de mon âme. Non. Il s’était seulement retourné et avait quitté le village, perdu qu’il était dans sa quête de puissance dans le but de ramener Sasuke…
Fallait-il à ce point qu’il soit aveugle…
Peu à peu, au fil du temps, j’ai réussi à l’oublier. S’il ne voulait pas de moi, pourquoi devrais-je continuer de me perdre dans des sentiments qui ne seraient jamais réciproques ?
Grâce au réconfort de plusieurs personnes qui me sont chères, j’ai réussi à le bannir de mon cœur et de ma vie, pour ne plus me préoccuper que de mon entraînement…
Laissant la le cours de mes pensées, je poussais la porte et entrai avec discrétion. Alors que je me dirigeai vers la chambre de mon père, je croisais Neji.
Ai-je oublié de préciser que nos relations se sont améliorées ? Nous nous sommes réconciliés après notre match, sans que je lui en veuille aucunement.
Depuis, Neji a pris en charge mon entraînement. Il est d’une patience exemplaire et je dois l’avouer, il est toujours aussi mignon.
Il me fit un rapide signe de tête, auquel je répondis. Alors que je pensais qu’il allait continuer sa route sans m’adresser la parole, il me saisit par le bras et m’attira vers lui, de façon à ce que sa bouche soit quasiment collée à mon oreille. Je devins instantanément rouge comme une pivoine, n’étant pas habituée à ce que Neji soit aussi près de moi.
« Hinata-sama, sans doute êtes-vous au courant pour le retour de…. »
J’écoutais, attentive. Ma curiosité était toute éveillée sachant que c’était la deuxième personne à m’en parler dans la même journée.
« Hinata, viens me voir ! »
Coupé dans sa phrase, Neji s’éloigna rapidement de moi, et m’adressant un nouveau signe de tête, quitta le couloir ou nous nous trouvions à grands pas. Preuve est-il que je n’apprendrais pas de sitôt qui est revenu.
A peine étais-je entrée dans le bureau où se trouvait mon père que celui-ci m’adressa la parole.
« C’est avec plaisir, Hinata, que j’ai remarqué que tu étais en progrès. D’après les dires de Neji, ta progression est remarquable. »
Mon père était en train de me complimenter… Il était en train de me faire des compliments… A moi sa fille aînée, sa fille rejetée, sa fille bonne à rien à qui il préférait ma sœur cadette…
Mes sourcils durent se froncer à ses mots puisqu’il enchaîna rapidement.
« Cependant… »
Fallait pas rêver…
« Cependant, comme je le disais, le Conseil n’a pas l’air d’être très affecté par les bons rapports de Neji et te trouvent toujours incapable de mener le clan. De ce fait j’ai décidé qu’un combat entre Hanabi et toi se déroulerait dans les prochains jours, suite à quoi nous évaluerons tes progrès. »
Un combat entre ma sœur et moi ?
« Tu peux disposer maintenant. »
Je quittais la salle dans un état second, les doigts tremblant. Je me dépêchais de sortir de la maison mais alors que je passais la porte, Neji me prit par le bras et pour la seconde fois de la journée, m’attira à lui. Je n’eus même pas de réaction, tellement j’étais plongé dans mes pensées. Pas de rougeur, ni d’évanouissement…
« Naruto est revenu. »
A ses mots je me tournais vers Neji, qui devant mes yeux remplis de confusion, hocha lentement la tête…
Fin du troisième chapitre.
Les personnages principaux ont tous été cités. Les chapitres d’introductions sont donc terminés et l’histoire va pouvoir commencer.
J’espère que ce chapitre vous a plu, chers lecteurs. Et bien sûr j’accepte toutes les critiques, tant qu’elles sont constructives. Comme je l’ai répété vos commentaires sont autant de conseils que j’essaye d’appliquer.