Fiction: le voyage pour le bien de tous

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Naruto se trouvait toujours dans la forêt. Il était allongé contre un tronc en pleine matinée. Il n’avait pas dormi cette nuit. Heureusement que les shinobis de konoha étaient eux aussi fatigué du fait que c’était la pleine lune. Mais il n’y avait pas que ça.

Il se réveilla après trois heures de sommeil. La distance qu’il avait parcourue en deux heures avec le chakra du démon était au delà du rayon de recherche basé sur la distance qu’un bon jounin aurait put parcourir en cinq. Il était dépassé par la puissance que ce pouvoir lui avait offerte. Mais il n’était pas encore sorti d’affaire et il avait un gros problème : il avait faim.

- Grrrrrrrrrrrrrrrrrr. Grognait son ventre.
- J’aurais dû apporter à manger avant l’entrainement. Peut-être qu’il y avait quelque chose dans la cabane derrière moi. De toute façon, elle n’existe plus. Mais, que je suis bête, il doit y avoir un jutsu dans le rouleau pour créer de la nourriture.

Bien sur, il n’y avait pas un seul jutsu faisant référence à la nourriture sur le rouleau, du moins un seul pouvant changer un être humain en cochon.

- Je peux peut-être utiliser mon nouveau jutsu pour créer un clone qui utilisera la métamorphose pour se transformer en ramen.

Il s’entraina à faire un clone qui tienne debout et quand il réussit et que ce dernier se transforma, il disparu au premier coup de dent. Il baissa la tête, impuissant.

Une chose bougea dans les arbustes. Il sursauta, prêt à s’enfuir. La chose apparue devant lui, quatre pattes, de courtes oreilles, un long museau, deux yeux, un pelage roux sur le dos et blanc sur le ventre.

- Ouf ! ce n’est pas un ninja. Attendez une minute ! je ne suis pas son repas !

Le renard courut vers lui et sauta juste à côté de son pied gauche. Il rebondit contre le tronc d’arbre et atterrit de nouveau derrière une grosse racine, un lapin mort dans la gueule. Naruto resta paralysé.

- Pourquoi ne m’a-t-il pas attaqué ? il m’a bien vu pourtant.

Le regard du renard croisa celui de Naruto. Il passa à côté de lui et courut derrière les buissons.

- Grrrrrrrrrrrrrrrr ! grogna encore son ventre.
- Je pourrais peut-être le lui voler.

Il le suivit en se cachant derrière les arbres jusqu’à ce que la bête ralentisse. Il se prépara à sauter mais ce retint en observant la scène. D’un terrier sortirent deux renardeaux tout heureux de retrouver leur mère. Naruto avait aussi l’air heureux, la même expression que lorsqu’il sait qu’il faut laisser faire l’action (comme lorsque Inari est entrain de pleurer devant sa photo de famille ou lorsque sakura serre sasuke dans ses bras dans l’hôpital). La mère relâcha le repas qui tomba comme un poids par terre. Les petits renards mordirent dans le festin et arrachèrent quelques organes. Naruto fit une grimace.

***

Pendant ce temps là à Konoha.

- Vous me dite que vous n’avez rien trouvé. Résuma l’hokage.
- En faite, on sait dans quel direction il est parti grâce aux empreintes et aux écorces arrachées, mais les traces s’arrêtent au bout de 25 kilomètres. On pense qu’il s’est aperçu qu’il laissait trop de trace et qu’il a fait plus attention.
- Même un idiot aurait remarqué ça avant. Répondit un autre chunin.
- Néanmoins, sur les cinq derniers kilomètres on constate un changement de trajectoire progressif. On dirait qu’il ne veut plus aller à Kaze no kuni (le pays du Vent) mais plutôt vers Ame no kuni (le pays de la Pluie).
- Mais les 200 kilomètres de rayon de recherche non rien donné d’autre. Dit l’hokage.
- Vous n’êtes pas entrain d’insinuer qu’il aurait put dépasser les 40 kilomètres heure ?
- Vous avez une autre idée ?
- Les écorces arrachées ont été projetées de moins en moins tout au long du parcours. Cela prouve qu’il s’est fatigué et qu’il a dû s’arrêter. Il doit se cacher dans les arbres et nous ne l’avons pas encore trouvé.
- Ou alors, il a utilisé la métamorphose pour se camoufler dans nos rangs. Proposa un autre ninja allongé contre un mur avec des bandelettes sur tout le corps dû à sa soirée mouvementée. Il peut aussi être un caillou ou un arbre.
- Dans les deux cas, il est possible de le retrouver. Répondit l’hokage. Allez chercher les quatre personnes qui sont marquées sur cette liste.
- Bien, maître.

Il tendit la liste et les trois chunins allèrent vers la sortie.

- Non, pas toi Iruka. J’ai à te parler

Iruka se retourna lentement. La porte se referma.

- Ça fait deux fois en deux jours, maître.
- Tu ne veux toujours pas croire qu’il soit parti.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- C’est ce que tu as dit en deuxième quand tu t’es réveillé.
- L’infirmière m’a dit qu’il nous a « quitté », ça peut vite prêter à la confusion.
- C’est vrai ! mais il faut que tu saches que de ma boule d’hokage, je ne vois rien, pas un seul fragment de vision. J’ai beau être puissant, je ne suis pas un sorcier.
- Bien, maître. Dit Iruka d’un air triste.

***

Un peu plus loin, dans la forêt.

- Applique-toi Kiba !
- Aie !

Kiba atterrit par terre en soulevant de la poussière.

- Ne fait pas l’enfant ! grandis un peu ! ordonna sa mère.
- Mais, maman !

Tsume et Kuromaru (son vieux chien borgne) le regardaient l’air sévere, tandis qu’Akamaru poussait des petits cris.

- Ecoute-moi ! tu n’es plus tout seul. Toi et Akamaru, il faut que vous deveniez fort dans votre intérêt à tout les deux!
- Oui, on deviendra très fort ! Akamaru et moi.
- Ouaf ! aboya Akamaru.
- On sera vraiment fort.
- Ouaf !
- C’est très bien, mon fils.

Il se releva et vit arriver un chunin.

- Tsume Inuzuka ?
- Oui, c’est moi.
- Hokage-sama demande à vous voir.
- Comment saviez-vous que j’étais ici ?
- Votre fille nous l’a dit.
- C’est à propos de la lumière rouge que tous les villageois ont aperçue hier soir ? demanda Kiba.
- Affirmatif.
- Pourquoi personne ne peut nous dire ce qui s’est passé. Tous ceux qui sont allés voir sur le terrain cachent la vérité.
- Ça suffit, Kiba ! ne complique pas la situation ! ordonna Tsume avant de partir.
La situation ? se demanda Kiba.
- Ouaf !

***

- Maître hokage ! les huit personnes que vous avez demandé son arriver.
- Huit ?
- Deux des shinobis présents derrière la porte ont été très stricte sur le sujet.

La porte s’ouvrit de nouveau laissant entrer Tsume, Hana Inuzuka (la grande-sœur de Kiba), Kakashi Hatake et Hiashi Hyuuga (le père d’Hinata) ainsi que quatre chiens dont Kuromaru.

D’accord, je comprends. Pensa l’hokage.
- Messieurs ! je pense que vous savez pourquoi vous êtes là, donc il ne faut pas perdre de temps avant que les traces disparaissent.

Personne ne bougea. Un silence pesa sur la salle.

- Que se passe-t-il ? se demanda l’hokage
- C’est que… vous ne nous avez pas dit ce que nous devons suivre à la trace. Dit Kakashi un peu gêné. Qu’est-ce qui t’es arrivé, Iruka ?
- Quoi ? Vous n’êtes pas au courant ?
- C’était la célébration de l’entrer à l’académie des ninjas de l’héritière du clan Hyuuga hier soir.
- Maito Gai m’a lancé un duel. Nous devions garder les yeux dans les yeux sans cligner des yeux. Je n’ai pas pensé que c’était aussi grave.

Il se tourna vers les six autres.

- Et vous ?
- Nous attendons juste de quoi sentir l’odeur à traquer.
- Bien sur ! Iruka doit posséder quelque chose qui lui appartenait.
- Pardon ? qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- Bon ! changement de programme. Infiltrez-vous chez lui et prenez ce que vous voulez. Oh ! et prenez aussi un tube ou deux d’aspirine.
- Ah ça, j’en ai. Répondit Iruka
- D’accord mais chez qui on va. Dit Kakashi.
- Les filles du groupe vont vous le dire.
- On ne connait pas sa maison. dirent Tsume et hana.
- Trois tubes d’aspirine.
- Je les accompagne. Je suis le mieux placé après lui pour savoir où il habite. Suggéra Iruka.

***

Naruto s’était avancé de quelques kilomètres tout en augmentant sa maitrise du multiclonage. Il sortit de la forêt et s’aperçut qu’il était sur une colline. Devant lui se dévoila un village plus grand que Konoha. Malheureusement, il savait qu’il n’était pas encore prêt à y entrer. Il retourna dans la forêt, déposa le rouleau délicatement par terre, l’ouvrit sur quelques mètres et l’étudia.

- Quelle technique vais-je essayer aujourd’hui ? Pourquoi pas …

***

- Alors comme ça, c’est Naruto qui est au centre de cette histoire. Même quand il n’est pas là, il fait encore parler de lui. dit Kakashi.
- Même s’il était resté, il aurait fait encore plus parler de lui.
- Comment tu peux le savoir, Hiashi ?
- J’ai lu le vrai scénario.
- Bon ! on est arrivé.
- Heu ! excusez-moi, mais où est la porte ? demanda Hana en regardant de partout.
- Elle se trouve là haut. Répondit Iruka

Ils regardèrent tous en l’air mais il était bientôt midi et le soleil les aveuglait.

- Par où on monte ? demanda Kakashi.
- En sautant. Dit Iruka calmement.
- Pardon ? dirent-ils tous.
- Il y a une petite ruelle par là. Il est facile de sauter d’un mur à l’autre pour monter au sommet.

Une minute plus tard.

- Il grimpait jusqu’ici tous les jours ! pas étonnant qu’il soit si endurant pour son âge. Fit remarquer Kakashi.
- Apparemment, Kuromaru a senti plusieurs odeurs récentes. Quelqu’un est passé avant nous. Mais elle est très infime. On dirait qu’ils ont masqués leurs odeurs.
- Pourtant, la porte est fermée. Dit Iruka.
- Et une fenêtre est ouverte. Avait remarqué Hiashi.

Une fois à l’intérieur, ils virent un appartement saccagé.

- Quelqu’un est bien passé par ici. Dit Kakashi.
- Non ! c’est toujours dans cet état. Expliqua Iruka.
- …
- Bon ! qu’est-ce qu’on prend.

Après avoir fouillé tout le bâtiment et emprunté quelque chose avec l’odeur de Naruto, ils rejoignirent l’hokage au cratère.

- Vous avez emporté ce que vous avez besoin ? demanda l’hokage.
- Bien sur ! répondit Tsume en sortant de sa sacoche un caleçon avec des cœurs.
- Avec ça, on ne risque pas d’oublier l’odeur. Se moqua Kakashi.
- Bon ! Maintenant, je vous laisse. Bonne chance. Dit Iruka.

Les quatre jounins commencèrent à partir … dans la mauvaise direction.

- Attendez ! ordonna l’hokage. Où allez-vous ? Naruto est parti par là. Toutes les traces désignent qu’il est parti dans cette direction.
- Toutes les traces sauf son odeur. Résuma Hana.
- Il n’a pas pu partir dans deux directions et laisser son odeur sur une seule. Interrogea Tsume.
- Il n’est parti que dans une direction. Vous vous êtes fait leurrer.

Tout le monde se tourna vers Kakashi.

- Naruto n’aurait pas ralenti s’il utilisait le chakra de Kyubi. De plus, il ne sait pas où il va. Alors comment aurait-il pu savoir dans quelle direction était les pays qui ont le plus de cachette ? Et même s’il le savait, pourquoi n’a-t-il pas gardé un itinéraire linéaire.
- Donc, que doit-on en conclure.
- Vous avez été leurrés par Kyubi. Le vrai démon. Son chakra a agi indépendamment de la volonté de Naruto comme lorsqu’il a attaqué Mizuki.

Tout le monde se visualisa l’hypothèse dans la tête.

- Mais, pourquoi le chakra a-t-il dévié sur vers la fin. Demanda Hiashi.
- Peux-tu utiliser le byakugan pour voir à 25 km. Comme tous les shinobis, un démon ne peut pas contrôler son chakra à une trop grande distance. Il a dévié sans que son hôte s’en rende compte.

Le vent souffla et souleva un nuage de poussière dans le cratère. C’était le seul bruit qu’on pouvait distinguer sur la forêt. Les shinobis tournèrent leurs visages en direction de la vraie piste. Kakashi reprit la parole.

- Cela ne change pas le fait qu’il n’est pas parti en direction de Suna mais à l’opposé.
- Kaminari no kuni, le pays de la foudre.
- Il faut le rattraper avant que Naruto ne l’atteigne. Sinon, cela sera très compliqué.



j'ai trois chose dans la tête: cette histoire, une autre histoire qui peut être considéré comme un shippuden et encore une autre qui n'a rien à voir (ou un peu) avec Naruto.

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