Fiction: Ma prison dorée

Et si Orochimaru avait été capturé au lieu de s'être enfui ? Et s'il avait été enfermé dans la cellule la plus noire de Konoha, sans avoir le droit de faire quoi que ce soit ? Et si ses complots avaient été découverts dès ses 18 ans ? Eh bien, je pense qu ça donnerait ça... Léger Yaoi Orochimaru/Jiraya
Classé: -12D | Drame / Romance | Mots: 5404 | Comments: 9 | Favs: 10
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Me-and-orochi (Féminin), le 02/11/2008
Si vous tombez sur ce chapitre dans la fic "les enfants d'Orochimaru" c'est que je me suis plantée de fic^^ mais malgré ma demande de renvoi à la modératrice, j'attends toujours sa réponse...

Voilà donc le deuxième chapitre o) bonne lecture ;)




Chapitre 2: Jiraya...



Souffrance.

Souffrance et haine.

Dissimulée entre des cheveux noirs.

Une porte s’ouvrit avec un grincement.
Tiens, c’est l’heure des visites.
Cool.
A quoi penser à part à soi-même, dans ce trou…

Il allait devenir fou. Non, il l’était déjà. Depuis seulement cinq jours qu’il était coincé là-dedans.
Ça puait, et c’était crade. Et personne n’était venu le voir.
Pourquoi venir voir un serpent enchaîné, sauf pour se moquer de lui… il est vrai qu’il était vraiment risible dans cette position de faiblesse.

On ne l’avait pas sorti. Il n’allait pas à la cantine de la prison. Ni faire des travaux d’intérêt généraux.
On l’avait mis complètement en quarantaine, coupé du monde.
Même pas un bouquin. Rien.

Il le méritait, c’est ça ? Il méritait cette vie de solitaire. Il ne savait pas encore quel destin lui était réservé. S’il allait croupir dans cette cellule toute sa vie, ou bien s’il allait finir décapité devant le village, comme tout criminel qui se respecte.

Que préférait-il, finalement ?
Il n’avait aucun regret. Sauf peut-être…
Non. Aucun regret.
Juste de la haine. Seulement de la haine, cachée sous ce silence.

Jamais Orochimaru n’avait perdu son sang-froid. Jamais il ne s’était mis en colère. Il avait toujours su garder ses sentiments enfouis sous cette carapace de froideur presque méchante.

Mais là, il se sentait seul.
Il fallait qu’il parle à quelqu’un. Un appel à l’aide, par pitié…
Même pas une feuille pour écrire une lettre.
Même pas une enveloppe pour se couper les veines.

Il n’avait pas mangé. Tant qu’on ne lui permettrait pas de sortir un peu, ne serais-ce que cinq minutes de ce trou, il ne mangerait pas un gramme de cette bouffe dégueulasse, et continuerait à la jeter à la gueule de celui qui la lui amenait avec patience.

Il continuerait, quitte à crever.

Lui qui avait toujours adoré être seul, au calme pour réfléchir, là, cette solitude pesait un peu trop à son goût.
Il aurait tellement aimé encore une fois attendre Tsunade et Jiraya devant chez lui, et bougonner tranquillement qu’ils étaient encore en retard !
Oui, il aurait aimé. Mais c’était impossible.

Il était allé trop loin.
Et il commençait à perdre la raison.
Il ne touchait à rien qui ne s’apparente à quelque chose de mangeable, même si la faim le tenaillait. Il ne voulait pas de cette vie. Manger, dormir, boire, s’emmerder… sans sortir, sans voir personne…

Plutôt mourir.

Il ferma les yeux et essaya de dormir un peu. Mais même le sommeil ne voulait pas de lui…
Depuis enfant il souffrait d’insomnie, et ça n’était pas parce qu’il était enfermé que cela allait changer du tout au tout.

Même rêver à ses anciens amis lui était interdit.
Il ne s’était levé que pour se nettoyer un peu et aller aux toilettes. Puis il s’était rassis. Toujours au même endroit. Toujours dans la même position. Loin de la lumière du jour. On ne le distinguait même pas, dans le noir.

Un chuunin était même allé vérifier qu’il se trouvait toujours dans la cellule, la veille. On pouvait confondre très facilement ses cheveux corbeaux et ses habits noirs avec un autre noir, le noir de la solitude et du chagrin, le noir de ce coin sombre et coupé du monde vivant. Ce coin sale, plein de crasse. Exactement comme son âme…

La porte grinça encore. Il y avait du monde, aujourd’hui…
Le brun entendit la conversation qui se déroulait tout près de sa cellule. Il écouta d’une oreille distraite.
« Quelle cellule ? »
« Celle qui est renforcée, comme vous l’avez demandé, Hokage-sama. »

Tiens. Le vieux était là. Pour mieux rire de sa faiblesse, sans doute…
« Il reste au fond de sa cellule. Il ne parle pas, il ne mange rien. Il a refusé tout ce qu’on lui donnait. Il nous le balance à la figure. »
« Il n’a pas mangé depuis cinq jours ?! »
« Rien. Il n’a rien touché du tout. C’est à peine s’il boit son eau. Et ça n’est pas faute d’avoir essayé de le faire manger, croyez-moi. »

Ah oui… ces crétins l’avaient en effet presque forcé à ingurgiter une cuillère de soupe. Mais il la leur avait recrachée à la figure, sans ménagement malgré les « soyez raisonnable ! C’est pour votre bien ! » prononcés à tout bout de champ.

Ces deux chunins n’étaient que des hypocrites. Ils voulaient au fond d’eux qu’il crève. Il croyait reconnaître l’un des deux, un jeune homme à qui il avait pris le grand frère pour une expérience.

Finalement, il valait mieux être un serpent qu’un humain.

Des bruits de pas. Puis la voix de son maître, tranchante, mais si familière…
« Montre-toi, Orochimaru. »
Intérieurement, il répondit non. Au lieu de parler, il resta silencieux, et ne bougea pas. Il ne lui ferait pas ce plaisir…
Le Sandaime sourit.
« Contrariant jusqu’au bout, pas vrai ? »

T’imagines pas à quel point, papy, songea le sannin.

Réponse qui se refléta encore par le silence. Un silence fermé.

Tu m’as eu, sensei. Le perdant se tait.

« Montre-moi au moins ton visage. Je veux voir ton regard. »

Pourquoi ? Pour que tu ries de moi ? Pour que tu voies dans mon regard que j’ai perdu ? Pour me traîner encore dans la boue ?
Ferme la, vieux singe, ça ne sert à rien…

« Tu n’as pas mangé, depuis cinq jours… il faut que tu sois raisonnable, tu dois crever de faim… »

Là, Orochimaru se leva. Mais il ne se montra pas. Il voulait juste regarder la lumière blanche du jour, et les nuages qui pointaient de la petite fenêtre de 30cm à peine de côté.
Il voyait son maître, même si lui ne le voyait pas.
Sandaime soupira.

« Comment a-t-on pu en arriver là… »

C’EST TA FAUTE ! TA FAUTE, ENTIEREMENT TA FAUTE !

Silence.

T’as l’air con, à parler au mur, Papy…

« J’ai prononcé ma sentence sur ton compte, Orochimaru ».

Vas-tu me libérer de cette prison ? Vas-tu me tuer ? Tue-moi, tue-moi…

Silence.
« Je vais te laisser la vie. Tu resteras ici… à perpétuité. »

Orochimaru ouvrit des yeux ronds. Quoi ?! Croupir ici, le restant de sa vie ? Dans cette cellule qui pue le renfermé, pleine de saletés, pleine d’immondices, pleine… d’ennui ?

Comment pouvait-on lui faire ça ?!

Quelle sentence cruelle ! Après tout, il la méritait, au fond… non ! Personne ne méritait ça !

Il perdit son sang-froid pour la première fois de sa vie. Dans un excès de colère, de frustration et de haine, il se jeta sur les barreaux de sa prison et les secoua comme un dégénéré devant son maître, qui prit presque peur devant tant de colère.

Si le chakra ne lui avait pas brûlé les mains il aurait détruit ces barreaux et égorgé le premier qui se serait approché de lui.

Sarutobi put donc voir distinctement son élève. Et là, il pouvait constater l’étendue des dégâts.
Car des dégâts, il y en avait.

En cinq jours, il avait affreusement maigri. Toute l’épaisseur de son corps déjà svelte avait diminué de moitié. Son visage était creusé, son teint cireux, ses cheveux d’habitude si soignés à présent rêches, emmêlés et sales, et son regard avait perdu toute sa brillance. Ses yeux dorés étaient ternes, sans aucune volonté de vivre, sans aucune volonté tout court, d’ailleurs. Autrefois brillants d’intelligence, à présent ils étaient complètement voilés, représentation d’un mal-être certain.
Orochimaru était de ceux qui ne supportaient pas l’enfermement.
Sa souffrance morale se sentait dans sa chair. Dans tout son être.

Mais sa crise de colère dura peu. Juste le temps de foudroyer le vieux du regard.
Et puis il lâcha les barreaux et retourna s’asseoir, à son endroit habituel.
Le sandaime fut presque effrayé par l’apparence physique du jeune homme. Un seul mot lui venait en tête.

Loque.

Vieille loque défraîchie par le temps.
Même si ça ne faisait que cinq jours qu’il était là.
Si ça continuait, il allait mourir…
Et ça, Sandaime ne se le pardonnerait jamais. Malgré tout ce qu’il avait fait, il aimait profondément son élève.

Il n’avait que dix-huit ans, et au bout de cinq jours on lui en aurait donné quarante.
Quel gâchis…

« Je ne peux plus rien faire pour toi, Orochimaru, dit Sarutobi avec une pointe de tristesse. La justice du village t’a condamné. Tu es allé trop loin dans la voie du mal. Ici, nous serons sûrs que tu ne prendra pas de vies innocentes.

Puis avant de sortir, il jeta :
« Et tant que tu ne manges pas, je ne t’autoriserai pas à sortir ne serais-ce que pour aller manger avec les autres. »

Orochimaru faillit éclater de rire.
Oh non, tu as tout faux, le vieux. C’est plutôt : « tant que tu ne me laisseras pas sortir un moment d’ici, je ne boufferai pas une miette ! »

Silence.

Sans un « au revoir » de la part de Sarutobi, la porte se referma devant lui.

Un chunin se tourna vers Orochimaru.

« Vous devriez manger, c’est un conseil. »

Et bam. Un bout de mur entre les deux yeux.
Me cherche pas, mec…
Compte là-dessus, et bois de l’eau fraîche.

Silence. Silence, encore silence…

Les serpents ne parlent pas, après tout…



« Tu as reçu la convocation Jiraya ? »
« De quoi tu parles ? »

Tsunade soupira. Décidément, son ami était dans la lune, depuis ce matin… il était tellement distrait qu’il avait raté toutes ses cibles, à l’entraînement.
« Tu n’as pas reçu du courrier ? »
« Je sais pas… peut-être… »
« As-tu seulement ouvert ta boîte aux lettres, Jiraya ?! »
« Pour tout dire, non. »

Jiraya avait maigri. Tsunade le soupçonnait de ne pas se nourrir, quand elle n’était pas avec lui.
Depuis l’arrestation d’Orochimaru, le Sannin dépérissait à vue d’œil.
« Sarutobi-sensei nous a convoqués pour 14heures. On devrait y aller… »
« Oui, oui… »

Tsunade le regarda dans les yeux.
« Qu’est-ce qui ne va pas, Jiraya ? »
Le sannin répondit avec amertume.
« Ça va faire cinq jours, Tsunade… »

La jeune femme avait mal pour lui. Elle le voyait se mourir à petit feu, et elle ne pouvait rien faire. Pourtant, elle se força à sourire.
« Sarutobi-sensei à mis dans la convoc’ qu’il voulait justement nous voir pour ça. »

Le regard de Jiraya s’anima.
« Vrai ?! »
« Si je te le dis ! »

Jiraya prit alors la main de Tsunade et se mit à courir en direction du bâtiment des Hokage.
« Qu’attendons-nous ? Vite ! »



Sandaime invita les deux sannins à s’asseoir. Mais Jiraya ne tenait pas en place.

Il s’asseyait.

Se relevait.

Se rongeait les ongles.

Jouait avec ses pouces.

S’asseyait.

Se grattait la tête.

Se relevait.

« Jiraya, arrête de bouger deux secondes ! s’exclama son sensei. Je vous ai convoqués pour parler du troisième membre de l’équipe 7… »
« Non, sensei. Il ne fait plus partie de l’équipe. » coupa Tsunade.

Sarutobi soupira.
« Tu as raison. il va falloir m’y faire. »
« Comment va-t-il ?! s’exclama Jiraya, au comble de l’énervement. »

Sarutobi tria ses papier avec soin, sans jeter un regard au jeune homme aux cheveux blancs.
« Mal. C’est justement pour ça que je vous ai convoqués. »
« Comment voulez-vous qu’il aille autrement ?! s’emporta Tsunade. Ça fait cinq jours qu’il est mis en quarantaine, dans la cellule la pire de la prison ! »
« Veux-tu que je te rappelle ce qu’il a fait ?! » répliqua Saruboti, agacé. « Il nous a tous trahi ! »
« Est-ce une raison pour le traiter comme un chien ?! »
« Avait-il une raison de détruire toutes ces vies humaines ?! »

Tsunade se tut. Son maître avait raison.

Jiraya l’invita à continuer.
« Que vous a-t-il dit ? »
« Absolument rien. »
« Rien ?! »
« Que dalle. Il ne prononce pas un mot depuis son arrivée aux prisons. Mais si ça n’était que ça… »
« Qu’y a-t-il d’autre ? »

Sarutobi baissa la tête.
« Cela fait cinq jours qu’il n’a rien avalé. Il ne se montre pas, et reste dans un coin, le plus sombre de sa cellule. Il n’a aucun contact avec personne. Et il a perdu son sang-froid, devant moi. Jamais ça ne lui était arrivé. »

Les réaction de Tsunade et de Jiraya se résumèrent à un « QUOI ??????? »
« Il c’est jeté sur les barreaux. Il m’a regardé avec une fureur que jamais je n’avais vue dans ses yeux. Il devient fou, complètement fou… ses yeux en sont témoins. Son regard était presque celui d’un psychopathe. »
« Et physiquement ? »
« Plus maigre, ça n’existe pas. Il ne soigne même plus son apparence physique. Il est sale, ses cheveux sont emmêlés et couverts de crasse, ses mains sont noires, son visage est cireux… ça n’est vraiment pas beau à voir. Je ne sais pas ce qu’il va devenir. A vrai dire… je m’inquiète pour lui. »

Jiraya le comprenait. Tsunade aussi. Même s’il les avaient trahis, au fond d’eux… ils savaient que des liens forts l’attachaient encore à lui, cette pauvre créature loqueteuse au fond de sa prison noire.
Alors Jiraya se leva.
« Sensei, il faut l’aider. »
« Non, Jiraya. Il n’a eu que ce qu’il méritait. Je vais commencer par interdire les visites. »
« Si vous faites ça, alors vous êtes un monstre. » répliqua-t-il.

Sandaime se tourna vers elle.
« Tsunade… »
« C’est un meurtrier, la pire ordure jamais vue à Konoha, une pourriture finie… mais c’est quand même un humain. Vous ne pouvez pas le priver de ça. Je crois que c’est sa seule raison de vivre, l’espérance d’une visite. S’il ne peut pas sortir, accordez-lui au moins de pouvoir parler à quelqu’un une fois par semaine. »

Sandaime soupira.
« Je suppose que tu as raison. »
« Laissez-moi aller le voir. », intervint Jiraya.

La veille, Sarutobi avait refusé de lui donner l’autorisation car il voulait d’abord aller le voir par lui-même. Dire qu’il avait été son élève préféré… et voilà comment il finissait. Enchaîné, condamné à la prison à vie, pour avoir exécuté des crimes avec torture pour son propre profit. Son meilleur élève avait trahi le village. Et tout ça, c’était entièrement de sa faute à lui.

« Laissez-moi aller le voir, je vous en supplie », insista Jiraya, le regard plein de supplications.
Après un moment d’hésitation, le vieux finit par coopérer.
« Très bien. J’accepte de te faire une autorisation. »

Jiraya sourit faiblement. Tsunade vit pour la première fois depuis cinq jours un sourire non forcé se dessiner sur son visage.
« Vous ne le regretterez pas, sensei. »
« Espérons-le », murmura l’Hokage avec un soupir triste.



Encore un bruit de clé. Encore un. Mais pour la cellule d’à côté.

Une jeune femme venait voir le prisonnier de la cellule voisine tous les jours. Elle lui apportait à manger, à boire, un livre, un sourire… sans accorder un regard au Sannin.

Si, une fois. Un seul petit regard. Plein de dégoût. Encore un.
Une semaine était passée depuis la visite du vieux. Et depuis, rien.
Et depuis, il n’avait touché à rien d’autre qu’un vieux croûton de pain rassis.

Il était faible. Ses mouvements étaient petits, bas. Il restait allongé dans son coin, toute la journée, avec cette faim et ce mal comme seuls amis.

Il avait encore maigri. Ses joues étaient pour le coup creuses de chez creuses. Il souffrait, c’était une douleur sourde, sans arrêt, sans à coups, sans lui laisser le moindre répit, même dans ses rêves.

Depuis son arrivée, il ne faisait qu’un seul et même rêve.
Le visage de ses deux compagnons le regardaient d’un air affreusement triste, déçu… puis leur expression changeait, pour laisser place à une horrible grimace méprisante, et pleine de dégoût.
Il se réveillait, sous les frissons et les sueurs froides, les yeux pleins de terreur, et trempés de ce liquide que l’on appelait « les larmes ».

Mais ce coup ci, la porte s’ouvrit une deuxième fois.
« Je viens voir Orochimaru. »

Cette voix…

« Vous avez votre autorisation ? »
« Signée par l'Hokage, coco ! »

Etais-ce lui ? Etais-ce vraiment lui ?

« Tout semble en ordre… deuxième cellule, à droite. La plus sombre. »
« Merci. »
« Bonne chance. »

Comme s’il allait mordre, sérieux…
Il était tellement faible qu’il ne pouvait presque plus bouger. Faute de nourriture, quoi…
Il en était sûr. C’était lui. Cette voix, ce ton plein de bonne humeur, cette bonne humeur chaude… c’était lui.

Orochimaru se redressa un peu. Ouille, ses os… eh oui, plus que la peau et les os, à présent !
« Orochimaru ? » demanda une voix.

Même si c’était lui, il n’allait certainement pas répondre. Il garda le silence. Et ne bougea pas. Il resterait aussi froid que du marbre. Pas question de flancher.
Il pouvait voir distinctement le visage de son coéquipier aux cheveux blancs, qui s’était assis en tailleur devant les barreaux.
Malgré son ton plein de bonne humeur, on voyait bien que Jiraya n’allait pas très bien.

Orochimaru brûlait d’envie de lui demander pourquoi il était si défraîchi, mais sa loi du silence se devait d’être respectée.
« Bonjour, Orochimaru. », murmura Jiraya en regardant dans la cellule. « Tu te caches ? »
Silence.

Laisse-moi, Jiraya… quel intérêt y a-t-il à parler à une vieille loque comme moi ?

Aucun mouvement. Sandaime avait raison. Orochimaru allait vraiment très mal… avant, il prenait au moins la peine de répondre « fous-moi la paix ». mais ce silence… c’était un appel de détresse.

« Bien, dit Jiraya tout fort, avec une pointe de moquerie. Tu dois avoir honte de ta tronche, face à mon sex-appeal, pour cacher ainsi ton visage… ah lala, je t’ai toujours surpassé au niveau sexy, mon pauvre Oro… »

Orochimaru rougit, vexé. Honte de son visage ? Et puis quoi, encore ?

Il y eut un bruit de déplacement, au fond de la cellule. Et là, Jiraya sut qu’il avait gagné.
La coup du sex-appeal, ça marchait toujours, avec Oro. Insulter son amour-propre, c’était le seul moyen de le faire réagir.

Et lorsque son ancien compagnon apparut à la lumière, Jiraya écarquilla les yeux.

« Qu’est-ce qu’ils t’ont fait… » murmura-t-il avec horreur.




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