Fiction: Le livre d'Hinata

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Chapitre 2 - La nouvelle -

Après être rentrée dans ma nouvelle classe, je répondis à Kurenaï-sensei par un signe de la main pour lui montrer que j’étais heureuse d’être encore avec elle. Elle est un peu comme ma seconde mère.
Ma vraie mère est morte à mes trois ans. Mais bon, ce n’est pas le temps d’y penser. Je dois être forte ! Je veux aller m’asseoir à côté de Naruto. Je fais quelques pas dans sa direction, mais déjà, je sentais mes jambes ramollir.
Avant de m’effondrer, je m’assis sur la première chaise à ma portée. Heureusement, ou malheureusement ça dépend comment on le voit, je m’assis à la table devant la sienne.
Je serais proche de lui sans être constamment gênée. Déjà, Sasuke s’assit à côté de moi. Alors que je me retournais vers lui, je vis une chevelure rose. Qu’est-ce qu’elle faisait avec mon amour de toujours ? Je voudrais lui lancer un regard noir, mais quand je vis qu’elle ne fixait que le dos de Sasuke, malgré son statue de ‘‘nerd’’, je lui lançais un regard amusé avant de me pencher vers lui pour lui souffler trois mots d’une voix timide : « Regarde derrière toi … » Je voudrais en dire plus, mais c’est déjà un miracle que je n’ai pas bégayé pendant ce laps de temps, je ne vais pas pousser ma chance.

- C’est Haruno Sakura qui est derrière moi ? me chuchota-t-il à l’oreille.

Je lui fis signe que oui et de regarder en avant car Kurenaï-sensei se levait pour le début du cours. La cloche avait sonné pendant mon combat existentiel.

- Bonjour tout le monde ! Passer de bonnes vacances ? Nara Shikamaru ! Évite de dormir, surtout au premier cours de la première journée de cours.

Le dénommé Shikamaru, un génie de 200 de QI, venait de lever ses paupières. Il semblait encore dormir dans son lit. Son ami, Akimichi Choji, à sa droite, mangeait des chips et essayait de se faire discret.

- Bon, ce point réglé, il y aura une nouvelle dans la classe cette année. Pourrais-tu rentrer, s’il-te-plaît ?

Une grande blonde, avec quatre couettes, rentra dans la classe, Je remarquai que sa tenue mauve lui seyait à merveilles.

- Pourrais-tu te présenter ?

Bien sûr ! Je m’appelle Sabaku no Temari. Je viens de Suna, qui se trouve au bord du désert. Je suis une féministe endurcie, je déteste les gars matchos et si une seule personne dit du mal contre les filles, ou les femmes, en général, je le tape, compris ?

Un silence suivit sa déclaration. Elle avait dit la fin de sa déclaration avec tant de passions dans la voix (et de flammes dans les yeux) que personne ne put douter de la véracité de ses propos. Pourtant, on entendit un léger « Galère, les femmes … ».
Puis, une Temari en furie avança à sa table, sur laquelle il avait remis la tête pour faire un somme. On entendit le grand Bang ! tant attendu. Temari avait donné un coup sur la tête de l’ananas (Shikamaru). Ensuite, comme si de rien était, elle retourna en avant de la classe ébahie et attendit que Sensei (interloquée) lui donne ses instructions.

- Où voulez-vous que j’aille m’asseoir ? dit Temari avec une voix trop douce pour son état de tout à l’heure.

- Bon, tu vas te mettre … hum … à côté d’Hinata. Elle te servira aussi de guide. Et Sasuke, tu vas te mettre à gauche de Shikamaru.

- Mais Sensei ! commença Sasuke.

- Pas de mais qui tienne ! Si je mets Temari à côté de Shikamaru, qui sait s’il survivra à la journée ? (On entendit des rires dans la classe !)

J’étais interloquée, bien que je ne le montrais pas. Sasuke me lança un regard d’excuse et pris ses cahiers pour aller à sa nouvelle place. En plus de ne plus être avec mon ami, je devais faire la guide pour la nouvelle … Mais une raison de plus pour rentrer tard à la maison et aussi, je suis toujours aussi proche de Naruto.
C’est pas si mal, finalement. Je me retournais subitement. Les yeux de Sakura flamboyait et dardait des éclairs sur la prof. À coup sûr, elle voulait Sasuke pour nouvelle proie. Tant qu’elle ne choisissait pas Naruto, ça m’étais égal. En fait, pas tant que ça, mais l’étique des filles m’empêchait de me mettre complètement contre. Et est-ce que vous m’imaginer m’opposer à Sakura, la fille la plus populaire et, surtout, la plus facile et aguicheuse qui soit. Elle est ce qu’on appelle communément une ‘’pouf’’ !

- Salut ! Tu t’appelles Hinata, c’est ça ? C’est quoi ton nom de famille ?

Temari venait de s’asseoir à côté de moi, me sortant de mon rêve éveillé. Je répondis un faible « Hyûga », bégaiement compris. Déjà, elle me regardait avec des yeux ronds. Sûrement que Hyûga lui disait quelque chose.

- Hinata … J’ai jamais entendu quelqu’un parler aussi peu que toi. Tu vas voir, je vais te faire parler, je te le promets !

Elle n’était pas la première à me dire ça, mais j’avais une bonne impression. Je lui fis un de mes sourires que Ino qualifie de « merveilleux et qui pourrait faire fondre n’importe quel gars». Je ne savais pas quoi l’avenir me réservait, mais je sentais que ma dernière année allait être différente.

* Retour au monde réel*

J’ai dû arrêter mon écriture, car déjà mon téléphone cellulaire sonnait avec ma sonnerie caractéristique qui annonçait Ino : Be your girl, l’ending de Elfen Lied. Oui, aujourd’hui j’aime bien ce qui est sadique et gore. Dans mes temps perdus, c’est amusant à regarder sur un écran géant. Je répondis donc.

- Salut Ino !

- Salut Hina-chan ! T’as pas oublié, j’espère !

- Oublié quoi ? répondis-je. Je savais exactement de quoi elle parlait, mais j’aimais bien la faire fâcher un peu.

- T’as oublié ! m’accusa-t-elle. On doit aller magasiner les tissus et accessoires pour que je puisse faire nos robes pour le party de la semaine prochaine !

- Ahh ! Cet oubli là ! Non, je l’avais pas oublié ! Bon, on se rejoins au centre commerciale dans une demi-heure, à même place que d’habitude ?

- Tantôt, Hina-chan !

- Bye bye !

Une demi-heure, c’est juste le temps exact qu’il me faut pour aller piquer la carte de crédit platine à mon père puis aller au rendez-vous fixer avec Ino. Bon, cette fois-ci, c’est ma nouvelle chaîne stéréo qui va servir de diversion. Je prends le temps de cacher mon livre et je sors, au passage, mes CDs de métal de la latte du plancher. Je n’aime pas vraiment, mais ça met mon père en rage et ça me permet d’aller la chercher. Allez faire les courses et du magasinage avec cette carte, c’est extra ! Donc, je mis un CD et montai le son au bout. Lorsque je pesai sur le bouton Play, ma chambre se mit à trembler.
Il me restait exactement quatre minutes avant que mon père rentre dans ma chambre en furie. Je la barrai en vitesse ouvrit ma fenêtre. Je sautai et m’accrocha à une branche avant de me laisser tomber au sol (c’était plus rapide !).
Je rentrai à l’intérieur par une porte de côté et montai dans l’escalier de service qui menait à l’étage des chambres.

Une minute de passée …

Il fallait que je traverse tout le manoir sur sa largeur pour arriver à la chambre de mon paternel.

Une minute, cinquante secondes de passées …

Rendue, je crochetais la serrure et rentrai à la presse pour ne pas me faire voir. Je n’eus aucune difficulté à crocheter, étant habituée. Par chance, je ne perdis pas de temps et allai prendre la carte de mon père : il la rangeait toujours à la même place. Je me dépêchai de sortir, verrouillant la porte en sortant.

Deux minutes, trente secondes de passées …

Je ressortis et courut dans l’autre sens. Malheureusement je vis la personne que je ne voulais absolument pas voir : Neji. Depuis que Naruto et lui s’étaient battus (à propos de moi, parait-il, mais Naruto ne m’a jamais avoué sur quel propos, exactement), il était différent à mon égard, et j’étais pressée.
Ne pouvant m’arrêter pour éviter de lui foncer dedans, je me mis à tournoyer sur moi-même de justesse pour l’éviter. Je continuai ma course avec une excuse à son égard*. Rendue au bout, je dévalai les escaliers montés précédemment et ressortis par la porte latérale.

Trois minutes, trente secondes de passées …

Il me restait trente secondes pour escalader l’arbre et être revenue dans ma chambre avant que mon père défonce la porte de ma chambre. Par chance, ce n’était pas la première fois que je faisais ça et je ne m’inquiétais pas le moindre du monde. Pourtant, en grimpant, mon chandail resta pris dans une branche de l’arbre. C’était bien ma chance ! Je tirai un coup et mon chandail se déchira, mais je n’avais pas le temps de m’en inquiéter.
Je finis de monter, et, dans un élan, je me jetai sur le bord de ma fenêtre grande ouverte. Au moment où mes pieds se posaient au sol dans ma chambre, ma porte s’ouvrit en grand pour laisser place à mon géniteur.

Quatre minutes, top chrono !

Il rentra donc avec des yeux remplis de fureur. Il avança à grands pas jusqu’à ma radio et, ne voyant pas le bouton pour l’arrêter, il tira sur le fil qui la branchait au mur. Ma stéréo s’arrêta d’un coup, ramenant le calme dans le manoir. Avant qu’il se mette à me hurler dessus, je lui lançai un regard farouche, pris mon sac et sortis sans piper mot. En sortant, je me retenais pour ne pas éclater de rire. Ça l’aurait l’air presque suspect. Personne, dans le manoir, riait ou s’exclamait haut et fort. Le silence était de mise, mais je m’amusais à faire éclater cette bulle une fois de temps à autre.

Au rendez-vous, je vis Ino qui m’attendait devant le magasin d’accessoire. Nous entrâmes donc. Ce qui était bien avec se magasin, c’est qu’il classait ses accessoires par couleur. Sachant que je porterais, invariablement, du mauve et du noir, je me dirigeai vers la section du mauve et me mis en quête. Après, une dizaine de minutes, je rejoignis la belle blonde qui me servait de meilleure amie. Elle me montra ses boucles d’oreilles argentées en forme de cercle et son collier de grosses perles, argentées, elles aussi. En retour, je lui montrai la fine ceinture en cuir mauve avec des écritures noires ainsi que les boucles d’oreilles et le collier, assortis. Les boucles d’oreilles étaient de simples améthystes qui étaient collées à l’oreille et le collier, une chaîne d’argent avec, comme pendentif, un renard noir avec, pour yeux, des améthystes.
Dès que je l’avais vu, au fin fond d’un rack plein d’autres colliers, j’en étais tombée amoureuse. Donc, nous allâmes à la caisse et je payai pour nous deux avec la fameuse carte platine de mon père. Il serait peut-être surprit de voir qu’il manquait maintenant plus de 200 $ à son compte. Par la suite, nous nous rendîmes au magasin de tissu où Ino allait tout le temps.
Elle était une habituée, toutes les vendeuses la saluaient au passage et même la gérante nous fit un sourire quand nous passâmes devant elle. Il faut dire que j’étais aussi connue comme la « Porteuse de la fameuse carte platine ». Tout le monde le savait, lorsque je venais, je ne regardais pas le prix des tissus, j’achetais tout ce qu’Ino voulait, pour son plus grand bonheur. Elle m’avait tellement fait de tenue pour rien que je pouvais bien lui payer quelques petites bricoles.

Nous fîmes donc le tour et elle trouva immédiatement le tissu qu’elle voulait pour moi. Il était noir avec des veinures mauves. Je sais pas pourquoi, mais j’adore le mauve et Ino dit que le noir me va très bien au teint.
C’est sûr que lorsque qu’on est aussi blanc que la mort, le noir nous va … Bon, un rouleau sous le bras, Ino continue sa quête pour trouver son tissu à elle et pour les gars. Bah oui ! Elle fait les habits de Kiba et Sasuke. En fait, c’est leur chemise ultra style qu’elle fait. Ils mettront leur propre pantalon. Finalement, on ressort une heure plus tard. Pour Ino, un beau tissu rouge vraiment doux et pour les gars, un noir à motif rouge pour Kiba et un bleu foncé, tout simple mais de bonne qualité, pour Sasuke. Total pour les tissus : 300 $. Finalement, cette sortie aura coûté plus de 500 $ à mon père. Voilà qui est très bien. Je dis au revoir à Ino et je m’en retourne chez nous. Il me reste des travaux à faire pour l’université. Je suis en biologie et en enseignement. Je veux devenir professeur de science.
Avec un peu de chance, je remplacerai le prof Orochimaru pour les cours à mon ancienne école. Je suis sûre que les futurs élèves seront contents. Ino, elle, travaille déjà dans une boîte de design et monte très vite les échelons. Dans peu de temps, je suis sûre, elle sera la co-patronne de la boîte. Elle pense même que, lorsqu’elle sera prête, elle ouvrira la sienne.
Kiba veut devenir technicien en pyrotechnique. Il a toujours été doué avec le feu. Sasuke, lui, travaille dans une bibliothèque pour son année sabbatique. Il ne m’a toujours pas dit pourquoi il est en année sabbatique, aussi …

Pour finir, Naruto veut travailler dans un centre d’aide social pour les jeunes. Et il fait les études en conséquence. J’ai toujours pas compris c’était quoi, ses études, mais ce n’est pas grave, je vais surement finir par comprendre …



Voilà ! J’ai finalement mis la suite de ma fic ^^ J’en suis très fière, enfin un chapitre qui a de l’allure ! Mais je vous annonce, sans surprise, que j’arrête de mettre des délais que je ne tiens pas. Mon rythme est lent et varié, donc faite avec ! Je suis très prise, et je suis surtout une lectrice de fic qu’une écriveuse de fic … Mais je promets de faire mes longues fics comme du monde. Mais après, ce sera uniquement des one-shot, ou des fics de 4-5 chapitres. Finis avec l’info !

Laissez-moi des comm’s, please !!!!!!!!!!!!!!
HinataxNaruto XxX

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