Fiction: Les petites pensées mesquines de sannins

La vie quotidienne des trois sannins, racontée par eux-mêmes, tout simplement. HUMOUR
Humour | Mots: 10971 | Comments: 30 | Favs: 42
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OroTsu (Féminin), le 18/08/2008
Bonjour ! (ou bonsoir)

Bon, excusez le titre du chapitre moisi, mais à l'origine je ne voulais pas en mettre ^^'

Cette fic, c'est un de mes "trips" j'écris ça quand j'en ai marre d'écrire des trucs sérieux. Je me détends à ma façon, quoi.

J'espère que ça vous plaira =)




Chapitre 1: Matin



Pensée de Tsunade

Le réveil sonne.

Surtout, ne pas lui donner un coup de poing.

Ça va faire le onzième que je casse, parce que je me réveille mal le matin.

Eh oui, je suis désolée, on ne peut pas tout avoir. La beauté envoûtante c’est bien joli, mais le caractère doux… demandez à l’autre abruti de pervers, ça n’est pas ça qui me définit.

En plus, j’ai perdu mon maquillage. Comment voulez-vous que je parte convenablement en mission avec les deux autres, si je ne me suis pas maquillée au préalable ?

Dans le lit à côté du mien, mon petit frère Nawaki grogne et se tourne.

Tiens, ça me fait penser qu’il faut encore que je parle à mes parents de cette histoire de piaule.
Je pense qu’à douze ans, j’estime avoir le droit d’avoir ma propre chambre à moi toute seule, sans avoir à supporter les ronflements de mon adorable petit frère le matin.

Ne pensez pas que je ne l’aime pas. Loin de là. Mais juste la journée. La nuit, c’est insupportable. Je ne peux pas faire un mouvement sans entendre les ronflements d’un gosse de 5 ans.
Vous me direz, à force on finit par s’y faire.

Eh ben non. Moi, ça fait deux ans que mon frère a pris place dans ma chambre, et je ne supporte toujours pas ses borborygmes baveux en plein milieux de la nuit. Il est bien gentil, mais avec ça, moi je ne dors bien qu’une nuit sur deux. Et encore, il y a des soirs où j’ai de la chance, il a un peu peur du noir et quand il panique, il va dormir dans la chambre de papa et maman. Là, c’est trop bonheur. Je dors bien.

Enfin bref, comme tous les matins je sors à tâtons pour ne pas réveiller mon petit grizzly adoré, puis je pénètre silencieusement dans le couloir en direction de la salle de bains pour prendre une bonne douche.

Mais comme tous les matins, ma chère mère a envie de me pourrir la vie.

Comme si c’était indispensable, de se refaire le brushing à six heures du matin alors que j’ai ABSOLUMENT besoin d’une douche !!

Bref, je ferme la porte de ma chambre, puis je toque à celle de la salle de bains.
« Je peux entrer, maman ? »
« Attends une minute, ma cocote, je finis de me coiffer et tu pourras rentrer ! »

Déjà, là, il y a trois choses qui me foutent en rogne rien qu’à l’écoute de cette phrase.

- Attends UNE MINUTE. Pour ma mère, une minute signifie une demi-heure.
Je crois que nous n’avons pas la même heu… notion du temps.

- Ma cocote. J’AIME ce surnom (avez-vous saisi l’ironie ?).

- Je finis de me coiffer et tu pourras entrer. Elle est pas à poil, mince ! Je peux quand même entrer pour prendre une douche, ça ne la dérangera pas, puisqu’elle ne fait que se coiffer ! En plus, la salle de bains peut accueillir dix personnes en même temps, vous n’allez pas me dire !

Alors, je tente autre chose.
« Je suis en retard, maman. Il faut que je prenne une douche tout de suite, sinon je serai à la bourre au lieu de rendez-vous ! »

C’est à moitié vrai. Quand ma mère me laisse la salle de bain, je m’accorde quand même une bonne demi-heure de douche, et j’arrive à l’heure. Quand je ne peux pas et que ma mère décide d’être chiante, je dois me grouiller parce que je n’ai plus qu’une demi-heure pour me doucher, me coiffer, m’habiller, me maquiller, prendre mon petit déjeuner et préparer mes affaires si la mission dure plusieurs jours.
Je vous ferai remarquer, en plus, que ma mère est une femme au foyer. Ok, elle voit du monde quand elle va faire les courses, mais son brushing à la con (passez-moi l’expression, c’est les nerfs) elle peut se le faire à un autre moment, non ?

Bref, devant la porte, je commence à m’agacer.
« Tu finiras plus tard ! Allez ! »
Le bruit de cette saleté de sèche-cheveux me répond. Elle commence à m’énerver.

Je serais tentée de défoncer la porte, mais après c’est avec le fric de MES missions, qu’on en achète une autre. Donc bon, comme une porte ça coûte la peau des fesses, on va éviter, si ça vous pose pas d’inconvénient.

« Maman ! JE ME SUIS COUPEE, ÇA SAIGNE !! »

Que dalle.

Je pourrais crever devant la porte, ma mère finirait d’abord son brushing avant de pleurer sur mon pauvre cadavre.

Bref, vive la famille.

Bon, on va changer de méthode.

Je descend rapidement dans la cave, en pyjama, et je coupe le courant de la salle de bains. Puis je remonte, pour admirer le spectacle.
Ma mère vient de sortir, le brushing à moitié fait, le sèche-cheveux dans la main.

Je jubile.

Et dire que je fais ça presque tous les matins…

Et ma mère ne sait pas que c’est moi, et elle croit tous les matins que « merde, le compteur a encore sauté ! ».

Alors le temps qu’elle descend à la cave, eh bien moi, je vais prendre ma douche, même dans le noir. De toute façon, ma mère rétablit le compteur assez vite.

I love me.

Elle râle un peu, mais elle est bien obligée d’attendre, le temps que je finisse.
Et en général, je ne sors pas avant une demi-heure.
Bon, là j’ai dû me grouiller parce que je m’étais réveillée un peu tard.
Les cheveux encore mouillés, je sors de la salle de bain, et je descend dans la cuisine, tandis que ma mère jette « c’est pas trop tôt ! ».

J’hallucine. Faudrait que je la chronomètre, quand le coup du compteur ne marche pas et qu’elle passe trois quarts d’heure dans la salle de bains.

Enfin bref, je descends dans la cuisine, et que vois-je ?

Euh non, en fait que ne vois-je pas ??? (ça ne se dit pas, je sais).

Ma mère n’a pas racheté de KonohaTella.

C’est la meilleure pâte à tartiner de la région ! (enfin, je préfère celle de Suna, mais on n’y est allés qu’une fois, en vacances. C’est nul, ya même pas la mer).

Bref, comment vais-je faire mes tartines, sans KonohaTella ???

Ma mère CRAINT.

Je vais manger quoi, maintenant ???
Mon père entre dans la cuisine en baillant. Je fulmine.
« Maman n’a pas racheté de KonohaTella ! »

Mon père, avec un air hyper réveillé (comme un ronflex endormi) me sort nonchalamment :
« Prends de la confiture, ça fait moins grossir. »

Je ne sais pas pourquoi, mais il y a des fois où j’envie Orochimaru.

Il est orphelin.

Ça doit être trop bien.

Je suis sûr que lui il pense à se racheter du KonohaTella. Enfin, lui il est plutôt bol de sang frais au petit dèj.

Je plaisante à peine.

Ce mec me fait flipper, de toute façon.

Enfin bref, on est pas ici pour parler de lui.

Mais qu’est-ce que je vais manger, moi ?
Mon père me tend un pain au lait, et un bol de jus d’orange.
Un pain au lait NATURE.

Je n’en mange que dans les cas d’extrême urgence.

Je sens qu’il va y avoir un meurtre, dans cette maison.

Mais quand ma mère descend, une fois son brushing fini, j’ai déjà pris mon sac et j’ai filé.
Et voilà, avec tout ce bordel, je suis en retard.

Et ce pain au lait me reste sur l’estomac.

J’en connais quelques uns qui vont me faire passer un sale quart d’heure…

Pensée de Jiraya

Bidibidip ! Bidibidip !

Ça y est, ça recommence…

Je grogne, et d’un coup de poing j’expédie cette saleté de réveil de mes **** dans l’autre monde. Ça ne fera que le trentième. J’men fous.

Je me replonge vite fais sous les couvertures avec un grognement d’ours. Oui, je sais que je dois me lever pour partir en mission. Je sais aussi que je suis fatigué et que je n’ai aucune envie de me bouger le derrière pour trois abrutis. Et certainement pas pour l’autre demeuré qui arrive toujours cinq minutes à l’avance.

Quel lèche-cul, cet Orochimaru…

Quand j’y repense, ce mec me fout la nausée.

Enfin bref, ce débile pourrait presque me faire faire des cauchemars…

Je commence à me rendormir, quand je sens une main manucurée me secouer sans ménagement.
Celle-là, elle me laissera jamais cauchemarder en paix…
« Jiraya, lèves-toi ou tu vas encore être en retard ! Allez, debout ! »
« Mgngngngngn… »

Et le pire, c’est qu’à cause d’elle, j’arrive toujours à l’heure au lieu de rendez-vous des missions.
Pas cinq minutes à l’avance… A L’HEURE.

Et si vous voulez mon avis, c’est déjà assez chiant comme ça.

Bref, une fois que ma mère a fini de me secouer comme un prunier, je me lève en râlant, et je m’habille, sans prendre le temps de me, euh… « coiffer » comme elles disent, les filles.

Eh oh. J’ai pas que ça à faire, moi.

Bref, je vais dans la salle de bains et me brosse les dents en vitesse (comment ça, la douche ? Une fois tous les trois jours, ça suffit bien ! J’en ai pris une hier) et c’est avec mon air frais et réveillé que je me rends dans la cuisine, dans laquelle mon père et ma mère sont déjà là, l’une avec dans les mains « Konoha-match » et l’autre avec une revue porno (tiens, celle-là il vient de l’acheter, je vais pouvoir la lui chourer. Ça faisait un moment que je n’avais pas eu quelque chose à lire).

Je m’installe en face de mon père, pour examiner la couverture du magazine. Celui-ci grogne, d’une voix éraillée de fumeur :
« Rêve pas, Jiraya. Celle-ci, c’est une revue inédite. Jte la filerai pas tant que tu nous aura pas ramené un peu de pognon. »

Ah ouais, le fric.

C’est un des plus grands sujets de discussions de mes parents.

Mon père était cordonnier, avant. Il réparait les godasses des blaireaux pas soigneux. Sauf qu’un jour, il a du fermer boutique. Parce qu’il en avait marre, tout simplement.
Sauf qu’il avait une famille à nourrir. Le problème, c’est qu’il n’avait plus du tout de fric. Il a cherché du travail longtemps, mais finalement il a laissé tomber.

Du coup, on vit de l’argent gagné par ma mère (elle est caissière à TotalMarché) et de mon salaire des missions. Sauf que mon père me gave, parce que je suis genin, et que je ne ramène pas encore une somme assez conséquente pour nourrir trois personnes.

Enfin, on vit, quoi. Ma mère gagne pas mal, elle va bientôt devenir chef de rayons.

Au PQ.

Enfin, l’hygiène, quoi. Moi je m’en fous, du temps que je puisse enfin pouvoir m’acheter des choses à loisir, comme Tsunade. Cette bêcheuse est toujours en train de s’acheter des bracelets, des livres, des colliers, du maquillage… bref, des trucs pas utiles, mais qui font plaisir quand on les a.

Perso, j’avais vu un super ballon dans la vitrine du magasin de sport.

Et un vélo tout neuf.

J’essaie d’économiser, mais mon père trouve toujours ma planque et mon argent finit dans son porte monnaie, pour s’acheter ses clopes.

La vie est belle.

Je suis sûr qu’Orochimaru et Tsunade n’ont pas ce genre de problèmes.

La seule chose neuve que j’ai, c’est mon kimono.

Ça a été le seul truc que j’ai pu m’acheter avec l’argent que j’avais réussi a conserver.
Moi je l’adore. Mais quand Oro et Tsunade l’ont vu, l’une m’a demandé si j’avais demandé si j’avais vomi dessus, l’autre n’a rien su dire tellement qu’il se retenait d’éclater de rire.

Et moi, je me retenais de leur éclater la gueule.

Heureusement qu’ils ne sont pas au courant de ma situation familiale. Parce que sinon, je vous raconte pas le boulot. Je risque gros, quand même.
Bref, je finis mon bout de pain avec de la confiture en vitesse, et je me tire de cette baraque pourrie.

De toute manière, je suis mieux dehors que là-dedans.

Tiens, il y a déjà Oro.

Surprenant.

Pensée d’Orochimaru.

Hein ? Un réveil ?
Je n’en ai absolument aucune utilité.

Je me lève toujours à la même heure. C’est dans ma tête que ça se passe.
Je suis réglé comme une horloge. Ma journée se fait toujours aux heures que j’ai décidé.
Les imprévus ? Ils font partis des choses prévues.

Ce matin, je suis assez mal réveillé. Il faut dire qu’hier, je me suis couché assez tard. Je suis revenu de l’entraînement vers deux heures du matin. Eh bien quoi ? Je ne suis pas un génie ! Il faut que je travaille.

Mon intérieur est rempli d’étagères. J’y entasse mes livres et mes notes.

Et occasionnellement, mes impressions sur les choses.

Qui sait, ça pourra peut-être me servir…

Je me coule lentement hors de mon lit, et m’étire. Je ne dors pas beaucoup. Mais je crois qu’une heure de plus cette nuit aurait été la bienvenue.

Aussi sec, je file sous la douche. Pas d’eau froide. Cinquante degrés minimum. Eh oui, les serpents ont le sang froid. Je ne supporte pas le froid. C’est peut-être pour ça que j’ai quatre couvertures sur mon lit…

Je passe environ vingt minutes sous la douche, puis j’enfile mon kimono avec mon air réveillé du matin. Heureusement que les deux autres abrutis ne me voient pas avant que j’ai bu mon café. Même en mission, je me débrouille toujours pour me lever avant les autres pour avoir l’air bien réveillé.

Mon café, c’est sacré.

Quand je ne suis pas en mission, j’en prends en moyenne… je sais pas, moi, six ou sept par jours. Il me faut bien ça pour tenir la journée en compagnie des autres crétins.

Pardon ? L’esprit d’équipe, c’est sacré ?

Nuance. C’est démodé.

En plus, il a fallu que je tombe sur les deux énergumènes les pires du village.
Une petite bêcheuse avec un air bourge et un sourire je m’la pète…
Et un gogol à peine sorti de l’asile qui essaye de se prendre pour un ninja.

Vous n’allez pas me dire, quand même. Je suis bien un peu à plaindre, non ?

Oh, et puis après tout, je m’en fiche, de votre opinion.

Et puis, arrêtez de lire ce que je pense, c’est chiant.

Je sors de la salle de bain les cheveux mouillés. Je n’ai pas le temps de les sécher, ce matin.
Pour une raison X, je me suis réveillé avec dix minutes de retard.

Par conséquent, je n’ai pas le temps de me coiffer.

Enfin, me coiffer. Lisser mes cheveux (eh oui, figurez-vous que si je ne les sèche pas ni ne les lisse, ils ondulent) c’est la première fois que ça m’arrive. Comment je vais faire ? Je ne peux pas partir avec les cheveux ondulés comme une fille !

Le premier qui dit qu’à l’origine je ressemble à une fille, c’est mon poing dans sa gueule.

Tant pis. Le principal c’est que je sois douché.

Je rentre dans la cuisine, et je prépare mon petit dèj’.
Mon petit dèj…
Tiens, le steak de la veille fera l’affaire.

Cru, c’est meilleur.

Oui, je mange de la viande crue le matin. Et alors ?!

Si ça vous dégoûte, arrêtez de lire.

D’ailleurs, je ne vous ai jamais demandé de lire ce que je pensais.

Bref, je sors ma viande, que je mets dans une assiette.

Je me fais souvent ce plaisir, le matin.

Sinon, je me fais uniquement du café.

En parlant de café…

J’ai la tasse, le filtre, la cafetière, la cuiller…
Mais… où est le café ???

Oh merde.

J’ai… oublié…

C’est pas vrai…

J’avais oublié que je l’ai fini hier soir (mon café a deux vertus non négligeable : il m’endort le soir, et me réveille le matin. C’est paradoxal ? On est dans une fiction, pas dans la réalité) et… je me suis endormi… au lieu de filer en racheter !!!

Comment je vais faire sans mon café ???

Je n’en ai plus DU TOUT !!!!!

Je n’ai pas le temps de filer chez l’épicier. Je suis déjà à la bourre dans mon horaire.

Si je comprends bien, mes coéquipiers vont me voir avec les cheveux ondulés et avec une gueule de martien.

Putain. La journée commence bien.

Après tout, c’est bien fait pour moi. Je n’avais qu’à racheter du café.
Dégoûté, je mange ma viande à contrecœur, et j’opte pour un verre….

Beark.

De lait.

Le lait, j’en ai parce que je me fais moi-même à bouffer.
Et c’est toujours bien d’avoir du lait.
Enfin bon, vous êtes pas là pour que je vous parle de cuisine.

D’ailleurs… pourquoi vous êtes ici ??

Après tout, je m’en fous.

J’avale vite fait mon lait et ma viande, attrape ma sacoche d’armes, m’assois en tailleurs pour méditer cinq minutes (je médite, oui. Je me prépare mentalement à vivre l’épreuve journalière du supportage de coéquipier) mais je suis tellement dans les vapes que je somnole.

Bon. On laisse tomber.

Je me lève, et pars.

Brrr. Fait froid. Pourquoi je ne suis pas resté chez moi…

Et vous savez le pire, dans tout ça ?

C’est que j’arrive en même temps que Jiraya.

Pitié. Achevez-moi.




Fin du premier chapitre

Je n'oserai pas vous demander si ça vous a plu, parce que j'avoue que c'est pas de la grande littérature ^^'

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