Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Plus jamais seule

Baignée dans le mensonge depuis sa naissance, Mia Kiomoto vit dans un monde créé de toute pièce par sa mère. Toute sa vie bascule le jour de ses sept ans. A partir de ce jour, sa vie va devenir un enfer, à un tel point qu'un jour, elle décide d'en finir. Mais avant de parvenir à ce drame, elle va atterir dans le monde de Naruto, son manga préféré que lui racontait son cousin par des lettres. Elle va se retrouver au coeur d'une ancienne prophétie, où elle devra choisir entre le bien, et le mal!
Spoil | Drame / Romance | Mots: 3883 | Comments: 14 | Favs: 5
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Mutzumi (Féminin), le 04/11/2008
C'est ma première fiction!!! ça m'est venu un soir, je me suis dis : et si j'écrivai un fiction? Et voila! Un peu de tout là dedans: romance (avec les couples... ah je vous dis pas :p) et des surprises, humour, drame, suspence... J'èspère que ça vous plaira!!!



Chapitre 2: L'orphelinat de Mme Mikko



Mercredi 7 mars 2022, 6h.
La veuve Shun passa en criant à travers le dortoir. Mia ouvrit les yeux, se leva, et se dirigea vers les douches avec sa serviette et ses vêtements.

10 ans aujourd’hui. Cela faisait 10 ans que la tragédie de Kuushu s’était produite. Le mardi 8 mars on pouvait lire dans tous les journaux que le sénateur Ling Kiomoto et sa femme, Madame Akemi Kiomoto, avaient été retrouvés mort sous les décombres de la maison incendiée de la vieille veuve Maya Fô. Le peuple défilait dans les rues, fou de joie, ivre de bonheur. On pouvait aussi lire sur les petites lignes que leur fille, Mia, restait introuvable, et que son corps avait du bruler dans l’accident.

Accident. Ce mot était resté en travers de la gorge de Mia. Elle qui n’était pas morte. Elle qui avait tout vu. Dans ce sombre couloir il y a 10 ans, elle s’était juré de ne jamais oublier une seule seconde de cette terrible nuit, durant laquelle une partie de la rébellion avait mis ses plans à exécution et avait délivrée la province de Kuushu de son dictateur. Tante May avait tout prévu, aussi avait-elle préparé la fuite de Mia. Le couloir les avait menées loin de la ville, c’était un passage secret qui débouchait dans la maison de campagne de l’oncle Fô, défunt mari de la tante May, que les deux amoureux avaient emprunté bon nombre de fois dans leur jeunesse pour se voir en cachette.

Mia n’avait pas prononcé un mot, elle avait beaucoup pleuré, c’était tout. Dans cette maison au milieu d’un village peu peuplé vivait la fille de May, une bonne femme, généreuse. La pauvre tante May sentant sa fin proche, elle pria sa fille Kiyoko de prendre soin de Mia, et de ne jamais révéler l’identité de la petite, sinon quoi elle serait retrouvée et exécutée. Kiyoko se serait volontiers occupée de cette enfant, mais son foyer comptait déjà malheureusement sept bambins, et elle ne pouvait pas en accueillir un autre vu sa situation financière.
Un matin, Kiyoko se leva de bonne heure, et emmena Mia avec elle dans la province voisine : elle connaissait là bas la gérante d’un orphelinat, et trouva bon de lui confire Mia. Lorsqu’elle frappa à la porte, les cris des enfants retentirent, et une bonne grosse femme au visage doux leur ouvrit. Kiyoko raconta l’histoire de l’enfant, et Mme Mikko, attendrie, l’accepta de bon cœur dans son orphelinat.

Mme Mikko prit Mia sous son aile, lui parlait souvent, était même encore plus tendre avec elle qu’elle ne l’était avec les autres enfants. Mia reprenait confiance, et sentait ses douloureux souvenirs s’estomper…Mme Mikko fut même la première à qui Mia adressa la parole, la première depuis bien longtemps. Mia vécu alors cinq années merveilleuses, se fit des amis dans cette grande famille, réussit à s’épanouir…

Mais le temps passe, et avec lui, il emporte des souvenirs, des jours heureux, des rires…et des personnes. Quelques jours après son 75ème anniversaire, la vieille Madame Mikko s’éteignit.
Mia se sentit une fois de plus abandonnée, déchirée…Et elle n’était pas au bout de ses peines car le lendemain du décès de la gérante de l’orphelinat, sa fille arriva pour prendre la succession.

On dit souvent que mères et filles se ressemblent. Il faut bien une exception qui confirme la règle. En effet, si Mme Mikko rependait la joie, le bonheur et l’amour, sa fille, la veuve Shun rependait seulement la tristesse. Cette femme d’une quarantaine d’année avait hérité de tous les biens de son mari à sa mort, et cet argent l’avait rendu cupide. C’est avec un profond mécontentement qu’elle avait du quitter sa belle maison en ville pour reprendre cet orphelinat, puisque c’était la dernière volonté de sa mère. Mais elle comptait bien apporter quelques modifications, et l’orphelinat Mikko ne serra plus jamais le même. Un vent glacé soufflait ce jour là lors de l’installation de la veuve Shun, balayant sur son passage toute forme de joie, emportant les derniers éclats de rire qui retentissaient autrefois dans les longs couloirs…

Et aujourd’hui, Mia a 17 ans. Cela n’a probablement aucune importance, car elle n’a pas d’amies avec qui le fêter. D’ailleurs les anniversaires, ça ne se fête pas ici. Même si le nom de cette endroit demeure le même, l’orphelinat de Mme Mikko, ça ressemble plus à une pension pour jeunes filles. Ici, elles ont toutes entre 12 et 18 ans. Toutes des filles de bonnes familles, laissées ici par leur parents pour des vacances quand ils ne pouvaient pas les emmener, ou bien punies d’avoir été désobéissantes et placées ici en redressement. Les parents de ces filles payaient pour les laisser ici, et ce n’était pas donné. Normalement Mia ne devrait plus être dans cet orphelinat, puisque personne ne pouvait payer pour elle. Mais c’était également une des dernières volontés de Mme Mikko : « prenez soin de Mia, elle est ici chez elle. » C’était écrit noir sur blanc sur son testament, au plus grand mécontentement de la veuve Shun :

« Une bouche de plus à nourrir, et je ne suis même pas payée ! », avait elle dit.

Pour compenser ce manque d’argent de la part de Mia, la veuve Shun la faisait travailler, ce qui attirait à la jeune fille des surnoms de la part des autres pensionnaires tels que souillon, boniche, Cendrillon, et femme à tout faire. De toute façon, Mia avait appris à ne pas les écouter, et ignorait les railleries de ces mégères. Personne ne voulait être son amie, et elle ne voulait personne comme amie. C’était donc réglé.

Mia s’installa sur son lit pendant que les autres filles prenaient part aux activités de loisir collectives, et sortit ses trésors : les lettres de son cousin Riyu, qui depuis quelques temps avait repris contact secrètement avec elle et lui racontait les histoires de Naruto, et sa boîte à musique, qui ne l’avait pas quittée depuis l’incident de 2012. Et avec, la lettre de Tante May qui lui expliquait tout. Depuis qu’elle savait lire, elle l’avait lu des centaines de fois. Quand elle avait compris la vérité sur sa famille, elle avait réalisé que les révoltés avaient eu raison de faire ce qu’ils avaient fait. Ses parents n’étaient que des menteurs, c’était bien fait pour eux.

« Qu’est ce que tu fais là toute seule souillon ?dit une voix derrière Mia.
Mia reconnu la voix de Yoko, la nièce de la veuve Shun, la petite préférée. Elle ne prit même pas la peine de se retourner, et rangea la lettre dans son tiroir. Yoko la vit et ordonna à ses amies de saisir cette lettre. Mia voulu l’en empêcher, mais une fille l’immobilisa pendant que Yoko lu avec satisfaction le contenu de la lettre a haute voix.
Cela faisait dix ans que Mia gardait cette lettre secrète. Personne ne l’a avait jamais découverte et voilà qu’aujourd’hui, cette peste allait tout découvrir ! Il n’en était pas question. Mia se dégagea de l’étreinte de l’autre fille et se rua sur Yoko. La tête de Yoko heurta la table de nuit. Mia récupéra sa lettre et regarda Yoko, inerte. Elle ne bougeait plus. Du sang commença à couler sur le parquet, et Mia poussa un cri horrifiée.

« Tu l’as tué ! Ce n’est pas vrai tu l’as tué ! hurla une des amies de Yoko
-Non ! C’est un accident ! Je ne voulais pas, je…
-Qu’est ce que c’est que ce raffut ?hurla la veuve Shun en faisant irruption dans le dortoir ? Mia c’est toi qui provoque cette agitation ?
Mia s’écarta apeurée du corps sa vie de Yoko. La lettre glissa de ses mains.
-Yoko ? Yoko ?? Répond moi Yoko qu’est ce que tu as ?dit la veuve d’une voix tremblante. MIA ? C’est toi qui as fais ça ? Tu n’es qu’un monstre tu entends ? Un monstre !ajouta-elle les yeux pleins de rage.
-Mais elle m’avait volé ma lettre !
-Quelle lettre ?demanda la veuve en pleurant."

Trop tard pour reculer. Mia en avait trop dit. Ses yeux regardèrent le sol, et la lettre au bord de la flaque de sang. La veuve s’en aperçu, la pris avec fureur, et la lu rapidement. Ses yeux s’écarquillèrent. Elle se leva et dit calmement :
« Les chiens ne font pas des chats. Maintenant je comprends, si tu es leur fille, c’est normal que tu sois un monstre. Je vais prévenir les autorités, celles de ta province aussi. Ils te cherchent depuis longtemps, je suis sure qu’ils seront ravis de te retrouver. Tu payeras pour ce crime, et pour ceux de tes parents, sale petite peste ! »

Ses paroles étaient semblables à du venin, chaque mot était une aiguille qui transperçai le corps de Mia. Des larmes roulèrent sur ses joues tandis que la veuve Shun emporta le cadavre de Yoko suivie des élèves en pleurs. Mia étouffa un sanglot. Elle se leva, pris sa boîte à musique, et sortis par derrière dans le jardin. Elle entendit la veuve Shun appeler la police, elle sera là d’ici une petite demi-heure. Mia se dirigea alors vers le fond du parc, déplaça un rocher, et s’engagea à travers les buissons dans un passage connu d’elle seule. Elle sortit bientôt de la forêt er arriva au bord d’une falaise, ou il n’y avait qu’une grosse pierre et une maison abandonnée. Elle ouvrit la porte et un chien en sortit tout heureux.

« Bonjour ma belle Yuki », chuchota Mia

Depuis la mort de la vieille Mikko, Mia cachait Yuki dans cette maison, lui apportant régulièrement à manger, jouant avec elle quand son moral était au plus bas.
Cette falaise était l’endroit où Mia se sentait bien. Vraiment bien. Elle pouvait ici entendre le bruissement des feuilles de la forêt, sentir la chaleur du soleil aux heures les plus chaudes, respirer l’air frais qui venait de loin, et profiter de la vue sur la mer. C’était pour elle le lieu où les quatre éléments se rejoignant, et elle s’y sentait bien. Mais aujourd’hui, même se trouver ici ne l’aiderait pas. La police allait l’arrêter, puisqu’elle était presque majeure. D’ailleurs la veuve Shun mentira sûrement et dira qu’elle l’est. Elle sera sans doute exécutée, pour le plus grand plaisir de tout le monde dans ce pays. Non, elle ne leur en laissera pas le plaisir. Mia s’approcha du bord de la falaise. La mer qui semblait si loin en bas… Yuki aboya, et Mia la caressa en pleurant.

« Désolée Yuki, mais je ne peux plus continuer à vivre comme ça. D’ailleurs même si je ne fais rien, il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre. »

Mia était au bord de la falaise. Elle ferma les yeux. Une larme coula. Naruto fut la seule pensée qui lui vint à l’esprit.
Puis elle se laissa happer par le vide, et se laissa tomber du haut de la falaise.




Le choix de Mia pour mettre un terme à ses souffrances est radical. Sa dernière pensée va à Naruto, un garçon qui ne vivait que part les lettres de son cousin, mais dont Mia était tombée amoureuse, car lui aussi était persécuté pour être quelque chose qu'il n'avait pas souhaité, mais qui avait toujours gardé courage. Elle n'a pas eu la force de résister. Sous les yeux de Yuki, elle chute le long de la falaise. Mais il y à une suite à cette triste histoire, et le prochain chapitre réserve bien des surprises!



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