Fiction: Chansons Konohanes

Petits recueil de song fics, pour l'instant il n'y en a qu'une mais j'ai déjà des projets sur deux autres. 1ère: NejiTenten sur les souliers verts de Lynda Lemay.
Humour / Romance | Mots: 999 | Comments: 9 | Favs: 5
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Abunai (Féminin), le 10/10/2006
Alors voilà d’habitude je ne suis pas une grande amatrice de songfic mais…cette chanson est vraiment trop bien ! Voici donc une petite songfic sur le couple NejiTenten et la chanson de Lynda Lemay : ‘‘les souliers verts’’.



Chapitre 1: Les souliers verts



Tenten se revoyait encore les premiers jours de leur amour… Tout était tellement féerique, qu’elle avait peur tous les matins de se réveiller et de réaliser que tout n’avait été qu’un rêve.

Ca faisait deux petits mois d’amour

Qu’on s’connaissait

Pas un seul accroc dans l’parcours

C’était parfait

Leur relation avait évolué doucement, à leur rythme, et ils avaient fini par se donner l’un à l’autre :

On a fini par s’faire l’amour

On a choisi notre moment

On était mûr, on était sûr

De nos moindres petits sentiments

Tout était vraiment trop beau pour continuer : elle passait son temps à s’inquiéter, comment une relation aussi idyllique pouvait-elle espérer durer ? Tout lui semblait trop fragile :

J’étais sceptique, j’étais peureuse

T’as mis deux mois

À remettre ma confiance boiteuse

En bon état

Mais finalement Neji avait réussi à la rassurer, et elle avait cessé de se torturer pour vivre pleinement le présent, et commencer à construire un avenir :

J’avais baissé mon bouclier

Cessé de nous prédire une guerre

J’étais en train d’emménager

Lorsque j’ai vu…les souliers verts

Elle était en train de ranger son manteau dans la penderie quand un reflet à ses pieds lui fit baisser le regard :

Des souliers verts à talons hauts

Dans l’garde-robe

Une paire de souliers verts

Aussi suspects qu’ignobles

Aussitôt, Tenten imagina tout ce qu’impliquait la présence de ses chaussures ici : Hinata ne venait jamais ici et ne portait pas ce genre de chaussures…

J’les ai r’gardés droits dans les semelles

Quand ils m’ont sautés dans la face

Et ça puait la maudite femelle

Qui a dû les porter rien qu’en masse

Et ce fut un interminable face à face

C’était entre moi et la vieille paire de godasses

Et j’ai vu ma vie défiler

Devant mes yeux déconcertés

Et j’ai senti la sueur couler

Le long de ma tempe…

Mais pourquoi une fille serait-elle venue retirer ses chaussures chez un mec aussi peu sociable que Neji ? Il n’y avait pas beaucoup d’hypothèses…

Ca faisait deux petits mois d’amour

Qu’on s’connaissaient

Fallait voir ça la belle p’tite cour

Que tu m’faisais

Quand Tenten pensait à tous les efforts que le prétendu froid Hyuga avait fait, à toutes ses petites attentions… Elle lui avait fait une confiance aveugle !

J’avais cessé d’me protéger

Depuis le cœur jusqu’à la chair

J’me sentais en sécurité

Jusqu’à c’que je voie…les souliers verts

Des souliers verts à talons hauts

Sur la tablette

Une paire de souliers verts de femme

Ou de tapette

Des souliers verts, aussi horribles… Tenten se rappela avec soulagement que Lee sortait avec Sakura mais… et si les chaussures étaient celle de Neji ?

J’les ai r’gardés droit dans les semelles

Dieu merci, c’tait pas ta pointure

J’suis allée m’mettre des gants d’vaisselle

Pour m’emparer d’ces petites ordures

La kunoichi reprit le dessus et une bouffée de colère du même coup.

Quand j’suis arrivée dans la chambre

En t’les montrant

T’étais comme un caméléon sur le lit blanc

Le jeune homme n’était pas vraiment connu pour son teint mat mais là, pour faire plus clair, il n’y avait plus que transparent !

Je t’ai demandé à qui c’était

J’peux pas croire que t’as bredouillé

Exactement c’que je craignais

Que t’en avais aucune idée

Que t’étais le premier surpris

Qu’t’avais jamais vu ça avant

Au grand jamais, jamais d’la vie

Non…sincèrement !

Tenten n’en revenait pas, comment un prétendu génie pouvait-il trouver une excuse sur laquelle Kakashi lui-même aurait craché ! Il la prenait pour une cruche ou quoi ? Il allait le voir lequel était le plus stupide :

…Ben oui ça pousse des souliers verts

C’est comme une sorte de champignon

Une sorte de quenouille ou d’fougère

Ca devait être humide dans ta maison

Neji ouvrit bien la bouche pour argumenter quelque chose mais le regard de sa fiancée lui fit la lui refermer sans un son. La jeune fille profita de ce repli de l’adversaire pour en rajouter une couche :

C’est parfaitement compréhensible

Qu’ça apparaisse, des souliers verts

J’pense même qu’y en a des comestibles

Mais eux, ils poussent dans l’frigidaire

C’est sûr qu’j’ai pas à m’inquiéter

Des petites chaussures de rien du tout

Le petit modèle de fin de soirée

Pour dames à quatre pattes ou à genoux

Qui sait si c’est pas l’Saint Esprit

Qui est venu t’octroyer des souliers

C’comme les brassières en dessous du lit

Qui poussent chez d’autres ‘‘miraculés’’

Bien sûr !

Tenten sorti de la pièce en claquant la porte.

Ca faisait deux petits mois d’amour

Qu’on s’connaissait

Il fallait qu’elle prenne une décision là, maintenant, tout de suite : alors ?

J’allais quand même pas laisser ça

Nous séparer

Bon, sa décision était prise, elle revint dans la pièce : il n’avait pas bougé.

Mais si tu veux bien mon amour

J’vais me permettre un commentaire

Pour toutes les jeunes filles aux cœur lourd

Qui ont rencontré des souliers verts

Tenten revoyait encore la rupture entre Ino et Sasuke après le scandale que celle-ci avait fait en trouvant un mot doux qui n’était pas d’elle dans la table de nuit de l’Uchiwa.

Allez chercher vos gants d’vaisselle

Puis jeter moi ça à la poubelle

Vous saurez pas la fond d’l’histoire

Puis c’est p’t-être mieux de n’pas l’savoir !

Quand la jeune fille avait compris que son merveilleux Sasuke l’avait carrément trompée avec Hanabi, elle en avait fait une maladie alors,

Fermez vos yeux petites brebis

Vous irez droit au paradis

Le ciel est rempli de petits anges

Qui ont jeté des souliers aux vidanges

Et puis je vous parie qu’en enfer

Dans la basse-cour du vieux Satan

Y a plein de poules en souliers verts

Et y a plein de maris innocents

Qui n’les ont jamais vu avant

Non… sincèrement !

Bien sûr !





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