Fiction: Souvenir d'amitié (terminée)

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Deidara revint, quelques minutes plus tard ; avec l’objet tant attendu (par moi bien sur !). Il avait l’air fâché, mais je faisait comme si de rien n’était. Il arriva bientôt au tronc du cerisier, et s’assit à côté de moi ( illustration de ma fic en construction, sera mis prochainement : « Sous le cerisier fleuri »). Quand je voulus saisir la boîte des deux mains, il les repoussa en me jetant un regard à glacer le sang. Je me remis tout de suite à ma place, avant qu’il ne le fasse lui-même, et ne quitta pas la boîte des yeux.
- Je peux toujours aller la ramener tu sais, hm ? me dit-il.
- Tobi vous promet de rester tranquille, Dei-sempaï !

Pendant une seconde, il m’a semblé voir passer un léger sourire sur la bouche de Deidara. Puis, ayant apparemment compris que j’étais franc, il entreprit d’ouvrir la boîte. On aurait dit qu’il y passait tout son temps, à l’ouvrir. Comme s’il voulait faire durer le suspense ; car il l’avait remarqué, je n’attendais qu’une chose : qu’il ouvre la boîte. Il trouvait sûrement ça drôle, de me faire attendre. « Ah oui, c’est drôle, hein ? ». Mais dans le font, je ne lui en veux pas. Car, après tout, il veut bien me montrer ses souvenirs, se qui lui tien à cœur… ? « Oui, mais j’ai insisté aussi… ». Et alors, ce qui compte, c’est qu’il me les fait voir, ses souvenirs, non ?
J’étais heureux de la confiance que mon sensei avait placée en moi. Pour dire en fait, que je n’ai jamais vraiment reçut de confiance par le passé… « Tu m’étonne ! Tu passes ton temps à faire l’idiot ! Comment veut-tu que quelqu'un est confiance à un imbécile ? ». Peu être… Mais cette fois, Dei-sempaï m’a bien fait confiance, non ? « …Oui, c’est vrai. Alors j’ai quand même réussi à être digne de confiance … ». Oui, j’avais réussi. J’avais enfin réussi à être digne de confiance… Digne de « sa » confiance… la confiance d’un ami, et d’un sempaï formidable !

Il avait enfin ouvert la boîte, et me lança un regard interrogateur.

- Heu… j’ai ouvert, ça y est, hm.

J’ai tourné ma tête vers la boîte. Et m’en suis approché d’avantage.
- Wouah ! Des photos ! Des lettres ! me suis-je écrié… c’était comme dans mon rêve… les même photos… les même lettres…

Au moment où j’allais pour prendre une photo posée sur le dessus du paquet, il attrapa ma main en route. J’ai tourné ma tête vers mon sempaï, ne comprennent décidément rien à la vie. J’ai été d’abord étonné, lorsque je me suis rendu compte qu’il souriait, puis surpris de le voir prendre la photo que j’avais en vue.
- C’est ma boîte, et donc, tout ce qu’elle contiens, m’appartiens, hm. m’a-t-il dit avec un sourire au coin. Et puis, n’oublie pas que tu m’as promis de rester tranquille, hm ! toujours en souriant.
- Désolé sempaï, Tobi à oublier sa promesse… ai-je di, tout confus.
- Et ben, ca commence bien, dit-moi, hm ! Si tu as déjà oublié ta promesse de rester tranquille, qu’est-ce que ça sera si tu oublie de garder le secret sur ma boîte à souvenir, hm ??
- Tobi vous le promet sempaï, il ne dira rien à personne ! convainquant.

Il me regarda, mais n’avait pas l’air de se poser des questions. Et puis son sourire lui revient ; et il me montra la photo : c’était Deidara et Sasori. Mais ils paraissaient très jeunes, je leur aurais donné pas plus de 10 ans. Ils étaient bras dessus, bras dessous ; et souriaient tout les deux, même si Sasori avait l’air de se forcer. Sourire, n’avait pas l’air d’être son truck. Mais ils donnaient quand même, l’impression d’être heureux.
- Ça, c’est moi et Saso’, hm… je veux dire, Akasusa no Sasori, hm ! un peu gêné de l’avoir appeler par son surnom devant moi.
- Vous étiez de si bons amis sempaï ? Vous vous êtes connu très jeunes ! lui ai-je dis.
- Oui… on c’est connu très jeunes, hm… C’est sa grand-mère qui nous avait pris en photo, Chiyo. On était à la sortie du village de Suna no Kuni… Regarde le panneau derrière…

Il me montra du doigt un petit panneau de bois en arrière-plan, planté dans un sol de terre sèche. Il y avait inscrit dessus : « Entrée du village de Suna no Kuni ». En regardant cette photo, il y avait une certaine nostalgie dans le regard de Deidara. Une tristesse profonde, qu’il essayait de dissimuler à cause de ma présence, je crois. Mais en le regardant discrètement, j’ai commencé le comprendre…

On s’est mit à regarder les photos… Sempaï me les décrivait, me les expliquait. Et au fur et à mesure que l’on regardait toutes ces photos nostalgiques, rappelant chacune « son » passé, des larmes s’était misent à couler de ses yeux… « Il.. .il pleure ? ». Oui, Deidara pleurait. Des larmes de bonheur, mêlées à des larmes de joie. « Un œil où il voit la tristesse, l’autre où il voit le bonheur », me suis-je dit avec ironie. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est que cette fois, il n’a pas chercher à cacher ses émotions. Il ne chercha pas à essuyer ses larmes… ou peut être ne s’en souciait-t-il même pas… Peut être ne pensai-t-il, en ce moment, qu’au passé qui l’à longtemps bercé… un passé de bonheur et de malheur, de joie et de tristesse… Ce passé qu’était le sien, celui de Deidara…

*****

Le temps filait. On était déjà en fin d’après-midi. Et moi, je commençais sérieusement à avoir faim.

***




Fin du chapitre !! Certains d'entre vous dirons "ouf" ?

Prochain chapitre : "Mon journal !"

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