Fiction: Souvenir d'amitié (terminée)

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Je me redressai avec peine, ayant du mal à tenir sur mes jambes. Il me regardait, toujours en colère, mais me rouer de coup semblait lui avoir fait beaucoup de bien !
- Tu n’en parles à personne, p-e-r-s-o-n-n-e ! C’est clair, hm ?! a-t-il vociféré
- Oui…mais n’empêche, Tobi pense que le chef doit être au courant de TOUT ! Et si quelqu’un aurait l’idée de lui dire ?? Vous lui ferez sauter un C4 à la tronche ? lui ai-je dis avec un sourire au coin, qu’il ne pouvait voir sous mon masque.

… Mais apparemment, il a dû le deviner, car il recommençait à se mettre en colère, et redressa ses manches… Je pris mes jambes à mon cou en hurlant « AU SECOURS !!! » à tout bout de champs… Mais lui aussi me courait derrière en poussant des jurons et en me promettant une mort certaine :
- Attends un peu, hm ! Tu ferais mieux de courir plus vite, parce que si je t’attrape, hm… Je t’écorcherais, je t’étranglerais, je te démonterais en pièces détachées, je te jetterais du haut d’une falaise, je te noierais dans ton bain, je te ferais sauter ta cervelle de piaf ‘… !!!
- Quoi ?! C’est tout ?!? Vous surprenez Tobi, sempaï ! (en éclatant de rire.)

Il couru encore plus vite pour me rattraper, comme si sa vie en dépendait ! Soudain, une idée me vint à l’esprit… « Mais oui, bien sur !! ». Je me stoppai net ; ce qui surprit Deidara qui était tellement près derrière moi… qu’il ne pu s’arrêter a remps. Il me percutât de plein fouet, avant d’aller s’écraser avec moi, en boule, contre un tronc de cerisier (du jardin). J’étais tombé adossé contre l’arbre, encore sous le choc ; mais ce n’était pas le cas pour lui apparemment, puisqu’il m’avait déjà attrapé par le colback d’une main, levant le poing de l’autre. Et avant qu’il m’abatte son arme fatale à la citrouille – bien que je sache qu’il en ait d’encore de plus fatales (ses explosions en l’occurrence)-, je me suis mit à agiter les mains :
- Attendez, attendez sempaï !! ai-je dit apeuré.

Il a stoppé son poing en pleine course et m’a lancé un regard interrogateur :
- Hm ?! Quoi ? Parle vite avant que mon poing ne fasse des siennes, hm !
- Si vous montrez votre boîte à Tobi, Tobi promet de ne rien dire à personne ! me suis-je écrié.

Il devint écarlate, toujours le poing levé. On aurait dit qu’il cherchait une parade pour éviter de me montrer la boîte, tout en me faisant garder le secret. Puis il dit, étrangement calme :
- Tobi, hm, si par malheur, tu venais à en parler à quelqu'un… Tu auras la plus belle correction de ta vie, tu regretteras même d’être venu au monde, hm. Et ça, je peux te le garantir, hm !

Ca ne pouvait pas être si horrible, après tout ! Vu que j’ai déjà eu la plus belle correction de ma vie ; donnée par lui-même ! Deidara en personne ! Mais j’avais d’autres projets, et une nouvelle idée de bluffe !
- Oui, sans doute sempaï ! Et si jamais Tobi oubliait votre menace… Tobi aura « la plus belle correction de sa vie », certes, mais même vos coups, ne feront pas oublier ce que Tobi risquerait de dire !
Il était tombé dans le piège ! A mesure qu’il réfléchissait à ce que je venais de dire, son poing perdait de l’altitude. Bien qu’il faisait tout son possible pour ne rien laisser paraître, il avait un regard effrayé, et furieux à la fois. Et puis il dit enfin :
- Et qu’est ce qui me dit qu’une fois la boîte montrée, tu ne vas pas aller chanter la nouvelle sous tous les toits, hm ??
- Promis, juré, craché ! et en voulant cracher par terre, mon masque qui m’en empêchant, la bave resta sous le masque. (Pwouah ! C’était dégoûtant !!)

Il me regarda et fit une petite grimace en m’entendant cracher, comme un parfait abruti, dans mon masque. Mais maintenant, c’était avec un regard sérieux qu’il m’évaluait (un regard aux rayon X) ; comme ci il essayait de trouver, ne serai-ce qu’un brin d’honnêteté en moi…
Puis, après un long moment… Etant certain d’avoir fait le bon choix, il se redressa de toute sa hauteur (n’oublions pas qu’il était sur moi pour me frapper), avec un certain regard hautain.
- Bon. Je… je vais aller la chercher, hm. Mais avant ça, tu vas me promettre, encore une fois, de ne rien dire à personne, hm.
- Promis sempaï ! la main aux « garde à vous ». « Cette fois, j’vais pas cracher comme un imbécile ! », me suis-je dit, tout content de m’être prévenu a temps.

Il m’observa encore quelques secondes… Et tourna les talons en direction de la maison ; me laissant assis, là près du cerisier, le ventre gargouillant de faim.

***




euh... Bon, commentaires ?
J'ai l'impression de faire des phrases trop longues, non ? ^^"

Prochain chapitre: "Souvenirs cachés !"

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