Fiction: Souvenir d'amitié (terminée)

Version imprimable




Enfin, je rouvre les yeux… « Maintenant que j’ai commencé, je dois continuer. ». Et puis, comme pour me remonter le moral, j’ajoute : « Un ninja n’abandonne jamais… »…
Mais suis-je vraiment digne d’être ninja ?« Après tout…peut être ne suis-je pas fait pour l’être... peut être ne serais-je jamais fait pour en être un… ».

Sur ses pensées, je lâchai la boîte en ferraille qui, en tombant du lit, alla s’écraser au sol avec un gros bruit métallique. Tout son contenu s’étala sur le plancher… (Ah, j’ai oublié de préciser que le sol était en plancher).
Je restais un moment immobile, regardant la boîte, mais sans vraiment la voir…
Mes pensées s’embrouillaient dans mon esprit ; ce qui, condamnant ainsi l’ouverture de mes sens, m’empêchaient de réagir… « C’est… peut être à cause de ma faiblesse, qu’il est… ».
Je n’ai pas pu, je ne voulais pas terminé cette phrase… Elle m’effrayait… oui c’est le mot, j’étais effrayé à l’idée que c’était moi… Que c’était de ma faute…


Je repris peu à peu le contrôle de moi-même, mais sans pour autant oublier ce doute, cette faute, que j’ai commise… Ma faiblesse.

Mon regard rêveur, qui était resté sur la boite, se porta alors sur le rebord de la fenêtre, il faisait jour…
Et je le vit, lui… Il était là, et tapait aux carreaux… (de la fenêtre).
J’ai été tellement choqué sur le coup, que j’en suis tombé du lit ; avant de constater que je me trouvais dans ma chambre ! J’étais en pyjama (blanc avec des citrouilles dessus ! Pour ceux qui veulent savoir.). Le soleil s’était déjà levé depuis longtemps, et mon regard se porta automatiquement, à l’emplacement où se trouvait la boîte… mais elle avait disparu !

Le blond commençait à perdre patience, et frappait tellement fort aux carreaux, que les vitres se mettaient à trembler… Voyant ma tête d’abruti (je n’dors pas avec mon masque, et je ne l’avait pas encore remis depuis mon réveil), il s’énerva de plus belle, et se mit a poussez des jurons…
- TOBI !!! Tu vas t'grouiller, oui ?!? Hm ! On va être en retard, le chef nous demande !! s’était-il mit à crier.

Je n’en revenais pas ! Il était là, et hurlait en frappant comme un fou aux carreaux :
- C’est vous sempaï ?? lui ai je dit en m’approchant de la fenêtre
- Abruti ! Tu vois pas qu’c’est moi, hm ?!! il était furax, là…

Soudain, mon visage c’est illuminé : ce n’était qu’un rêve !
Je me suis mis à courir dans tout les sens, hurlant comme un fou :
- Sempaï, est vivant ! Sempaï, est vivant ! HOURRA !!!

Vous auriez du voir sa tête à ce moment… Il était tellement en colère, que si je ne m’étais pas précipité quelques secondes plus tard pour ouvrir la fenêtre, il m’aurait sûrement fait sauter un explosif à la citrouille… Non, j’vous jure !! Il faisait trop peur !

J’ouvris donc la fenêtre :
- T’as intérêt à t’habiller vite fait, hm, parce que si on est en retard à cause de toi … Hm… J’préfère pas te dire ce qui risquerait de t’arriver, hm…

Je dégluti avec difficulté, avant de me précipiter sur mes vêtements, qui étaient en boulette sous mon lit…
- Bah, dis donc ! T’ai pas l’air très ordonné à ce que j’vois, hm… a critiqué Deidara en me voyant en train d’essayer « défroissé » ma boulette d’habits. Mais ça ne me surprend même pas, hm, venant de toi, tout est possible, hm…

J’avais fini de m’habiller ; je mis mon masque et le regarda :
- Peut être, mais Tobi ne cache pas des « souvenirs » sous son lit…

Il m’a regardé, très surprit, en rougissant :
- Que…qu’est que tu racontes, hm !? Arrête de dire n’importe quoi, hm !
- Ouais, ouais, c’est ça… dis-je d’un air amusé.

Alors c’était vrai, ce rêve ; Deidara cachait bien une boîte à souvenirs ?
Il devient de plus en plus rouge, tout gêné :
- Tu…t’as… t’as regardé ? Hm ? Et comment tu sais ça déjà, hm ?!
- Tobi a regardé quoi, sempaï ? Vous disiez qu’il n’y avait rien… (toujours d’un air amusé.)

Voyant sa tête, j’ai deviné qu’il ne tiendrait pas longtemps encore dans ses conditions ; il n’aimait pas que quelqu'un d’autre que lui ai l’avantage, surtout quand c’était moi. Il avait sans doute envie de me faire sauter la tronche avec ses explosifs, vu son regard… Effrayant… Et puis tout s’affirme :
- Tobi, ne me cherche pas trop, hm… t’as rien vu, hm? Et t’a bien intérêt à tout oublier sinon…
- Sinon quoi sempaï ?... Ne regardez pas Tobi comme ça, vous lui faites peur…

Ca y est, je suis allé trop loin. Il s’est mit dans une colère... Wouaw, qu’il faisait peur ! Et je suis sorti de ma chambre en courant, car il m’a semblé pendant un instant qu’il comptait s’y introduire par la fenêtre pour venir me démonter, pièce par pièce…
Je sorti en trombe de la maison, mais je me suis rendu compte, qu’il me suivait de près, de très près… Je reçus un objet lourd sur la tête, qui me fit trébucher ; et je m’étalai par terre, de tout mon long… J’avais le crâne meurtri, et quand je me suis retourné, j’ai constaté avec étonnement, que c’était une pierre que j’avais reçue à la tête…
C’est alors que je me suis senti attrapé par le col de ma « robe », et quitter le sol quelques secondes, le temps de me remettre à ma place…

J’ai eu une de ces corrections…

Je reçu un poing dans le ventre, lancé à pleine puissance… Puis un coup sur la tête, et un autre à l’épaule, encore un autre dans le ventre… Partout où il y avait une place de libre, je recevais un autre coup… Et tout ça pendant cinq bonnes minutes !
Quand il s’arrêta enfin, j’étais tout gonflé : j’avais les deux yeux aux bords noirs (à force qu’il frappe sur mon masque), un filet de sang que je sentais couler de ma bouche, le ventre écrasé, la tête meurtrie… J’avais mal de partout !



***





Fin du 1 er chapitre !
Ca vous a plu ? Commentaires pliz ? ^^
N'hésitez pas à me dire tout ce qui ne va pas ! ^^ Je prends tous commentaires !

b°bl!n@

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: