Fiction: La Prophétie des trois Dragons

Fic réalisée en duo avec *Hinata-chan*. Trois jeunes enfants s'amusant dans la forêt qui entoure leur village se retrouve propulser dans un monde... Le Monde de Naruto! Mais là une étrange prophétie semble tourner autour d'eux...
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neji_47 (Féminin), le 12/07/2009
Voila c'est une fiction en duo avec *Hinata-chan*, j'espère que ça vous plaira!!!



Chapitre 4: C'était une banale histoire d'amour...



Nati ouvrit les yeux. Une douce lumière filtrait par la fenêtre. Elle sentit une douce présence près d'elle, d'où émanait une agréable chaleur. Sa vision se fit plus nette. Elle perçut deux bras qui lui entouraient la taille. Fugamaru dormait paisiblement, la serrant contre lui.

Dans le salon, le bazar faisait place. Lénia dormait sur les genoux de Daï qui, lui-même dormait sur le canapé. Le jeune garçon s'éveilla et observa tendrement la jeune fille. Elle dormait d'un sommeil profond. Doucement, il caressa les longs cheveux de la kunoichi. Elle bougea à peine sous le léger contact des doigts. Délicatement, il posa ses lèvres sur la joue de Lénia. Puis, il se leva, la laissant se réveiller toute seule...

Fugamaru resserra son emprise sur Nati. Celle-ci se lova dans ses bras. Elle ferma les yeux et se rendormit. Soudain, un vacarme assourdissant en provenance de la cuisine se fit entendre. Fugamaru sauta du lit et accourut dans la cuisine. Les yeux écarquillé, il contempla le désastre. En effet, Daï et Yamato étaient étalés au milieu de verres brisés. La cause était simple, Daï avait trébuché sur Yamato qui s'était rattrapé sur l'étagère, cédant sous son poids.

Se relevant, les deux shinobis firent le compte rendu des dégâts et implorèrent le pardon de leur hôte. Celui-ci pensait visiblement à autre chose. Il déclara simplement qu'il ramasserait tout cela plus tard. Le shinobi de Kiri chercha sa dulcinée du regard. Ne la trouvant pas, il haussa mollement les épaules et partit faire les courses (il faut bien aller racheté des verres...) accompagné de Yamato, Daï et Lénia...

***

Fugamaru se tenait ébahit devant l'immeuble. Les shinobis de Konoha étaient dans le même état. Devant leurs yeux grands ouverts, l'immeuble qui s'était enflammé: conséquence du soleil sur le verre brisé, qui recouvrait le journal du jour. N'écoutant que son courage, Fugamaru gravit quatre à quatre les marches des escaliers qui menaient au huitième étage. Entrant dans l'appartement, les flammes léchant son visage, roussissant ses cheveux, il bondit au milieu du salon. Soudain un grand cri résonna:

" AAAAAAH! AU SECOURS! FUGAMARU!!! "

Entendant cela, il surgit avec fracas dans la pièce d'où provenait le cri, défonçant la porte:

" FUGAMARU!
- NATI! "

Le jeune homme accourut, puis souleva sans peine la kunoichi:

" Oh, Nati!
- Oh, Fugamaru!
- Ça va, tu n'as rien?
- Ça va, oui, ça va... J'ai eu si peur Fugamaru!
- Chut... C'est bon, c'est finit... "

Il posa son index sur les lèvres de la jeune fille. Celle-ci se calma instantanément. Délicatement, il posa ses lèvres sur celles de sa compagne. Pendant ce baiser, tous deux avaient oublié les flammes, ou plutôt, ils les avaient associés aux flammes ardentes de leur amour. Puis, tendrement, il la posa à terre et la serra dans ses bras.

Soudain, Daï et Lénia débarquèrent dans la pièce, cassant net l'ambiance romantique qui faisait place en ce lieu:

" Hum... Humm... commença Daï.
- Et si vous descendiez, maintenant ? proposa Lénia. A moins que vous ne préfériez cuire ensemble... Sûr, c'est tellement plus romantique! finit-elle avec une pointe d'ironie dans la voix. "

Le jeune couple se sépara, rougissant. Se rappelant soudain où ils se trouvaient, ils paniquèrent et s'engagèrent dans les escaliers. Dans la précipitation, Nati rata une marche et atterrit au bas de celle-ci.

" Nati! Ça va? dit Fugamaru l'aidant à se relever.
- Oui... Dépêchons nous, sinon on sera bientôt cuit à point. "

Le groupe arriva finalement au bas de l'immeuble sans aucun autre incident notable. Yamato, les voyant enfin arriver, fit une attaque Suiton et éteind l'incendie. Celui-ci ne fit rapidement plus qu'un mauvais souvenir, enfin, selon les points de vues.

" Nati! Je t'ai entendu crier d'ici! Tu es une ninja, je te le rappelle! Avec tes pleurnichements tu as mis tes compagnons en danger! Tu aurais dû te débrouiller toute seule!
- Désolée, sensei...
- Vous êtes horrible et cruel, Yamato! Elle a eu peur! Je suis sûr que cela vous est déjà arrivé.
- Un ninja doit faire abstraction de ses sentiments! Même toi, Fugamaru, tu as agis stupidement! Tu n'aurais jamais dû te précipiter dans l'immeuble en flammes!
- Si pour vous, être un ninja c'est ne jamais écouté son cœur, alors, je donne ma démission sur le champs!
- Tu fais ce que tu veux, tu ne fais pas partis de Konoha, et puis c'est ta vie!
- Je pense avoir de la chance de ne pas faire partit de votre village, où, apparemment, un bon ninja doit être insensible! Viens, Nati!"

Le jeune homme saisit la main de la jeune fille, et l'entraina avec lui loin de son sensei et de ses deux amis.

Au bout d'un petit moment, elle osa enfin prendre la parole:

" Euh... Fugamaru?
- Oui?
- Ou est-ce que tu m'emmènes?
- J'ai un petit hangar pas loin. On pourra y rester.
- Mais... Et les autres?
- Ne t'en fais pas, Mizukage-sama leur trouvera un autre logement.
- Mmh... D'accord."

Après ce rapide échange, un silence s'installa jusqu'à qu'ils arrivent au hangar.

" C'est ici. "

Fugamaru ouvrit la porte et ils entrèrent.

" Waw! Mais ce n'est pas un hangard, c'est une maison!
- Oui, si tu veux, dit-il en souriant. "

***

Daï et Lénia marchaient côte à côte, silencieusement... D'habitude, la jeune fille cassait toujours le silence, trop pesant à son goût. Mais, elle n'en fit rien. Le shinobi regarda sa soeur d'arme. Il avait un air triste sur la mine. La kunoichi n'était pas mieux.

" Je ne vous comprendrez jamais, vous, les filles...
- Mmh... Tu disais?
- Rien, laisse tomber...
- ...
- ...
- Nati a de la chance!
- Pourquoi?
- Elle file le grand amour avec Fugamaru, alors que moi... "

Lénia s'arrêta près d'un gros rocher sur lequel elle s'assit. Elle regarda le coucher du soleil quelques instants. Daï s'assit à son tour. Il regarda de côté la jeune fille en rougissant. Il savait qu'elle souffrait beaucoup de la solitude. Il décida donc de lui avouer son amour. Il ouvrit la bouche, mais Lénia le coupa:

" Maintenant que j'y pense... On est bien le 5 mars?
- Euh... Oui... Mais, euh... je...
- Joyeux anniversaire!
- Ah, euh... Merci...
- Tu ne sembles pas content... Qu'est-ce qu'il y a?
- Euh... Rien... Rien...
- Tu es sûr?
- Oui, certain! "

La kunoichi sauta du rocher, embarquant Daï au passage. Elle courut à l'autre bout de la rue, s'arrêtant devant un magasin de figurine. ( figurine, 2° grande passion de Daï, après Lénia, bien sûr!). Le jeune homme resta bouche bée:

" Tu peux en prendre autant que tu le souhaites! annonça Lénia en souriant. "

Ils entrèrent dans la boutique. Après quelques minutes d'observation, Daï déclara:

" Je les ai déjà toute...
- Oh! Je suis désolée, je ne savais pas!
- Ce n'est pas grave, je n'ai pas besoin de cadeaux pour mon anniv'! Le simple fait que tu me le souhaites me remplit de joie!
- Excusez-moi, jeunes gens, s'avança un vieil homme qui semblait être le vendeur. Mais, je crois avoir entendu que tu possédais toute ces figurines, jeune homme...
- Daï, coupa celui-ci.
- D'accord, Daï. Si tu veux, j'ai un petit entrepôt où je stock des figurines que j'ai faites moi-même...
- Ouais! "

Tous se dirigèrent vers le fameux entrepôt qui se tenait juste derrière la boutique. Le vieil homme _qui, au passage, se nommait Fugo_ entra dans ce lieu où régnait la pénombre. Il alluma la lumière, laissant apparaître d'immenses étagères remplient de multiples figurines. Certaines étaient magnifiques, d'autres étaient encore en fabrication:

" Sers-toi! Je te les donnes, ce sont des pièces uniques! "

Autant dire que Daï était aux anges! Des figurines uniques et Lénia à côté, que pouvait-il demander de plus! Donc, ils s'approchaient des étagères du fond lorsque la porte d'une des trois annexes s'ouvrit.

Un peu plus tôt, du côté de Nati...

Nati était letérralement ébahie. Le hangar faisait plus ou moins cent mètres carrés et comptait trois annexes et un étage. Fugamaru l'emmena dans la troisième pièce. Celle-ci était en fait une immense chambre dont les murs étaient recouvert soit par des étagères, soit par des posters de groupes de musique.

" C'est ma chambre, dit simplemant Fugamaru. "

La jeune fille écarquilla les yeux. Elles se rappella alors sa pauvre chambre minuscule qu'elle partageait avec Lénia (et Daï de temps en temps, quand on le trouvait dans le placard...). Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas Fugamaru qui déplaçait un matelas et qui fermait à clef une porte au fond de sa chambre. Il ne savait pas que celle-ci était déjà fermée et qu'il venait de l'ouvrir...

Soudain, Fugamaru et Nati se levèrent d'un même bond et tombèrent alors nez à nez avec... Dara, la mère de Fugamaru! Celle-ci passa ses yeux bleus de son fils à Nati. La kunoichi l'observait, retrouvant les tâches de rousseurs et les yeux bleus de Dara en Fugamaru. La femme aux cheveux roux tenait dans ses bras un petit garçon d'environ 4 ans.

" Bonjour, fit Dara à Nati.
- Bonjour, répliqua-t-elle. "

La mère fit signe son fils de la suivre. Elle posa à terre le petit, puis s'avança dans l'une des annexes, suivit de près par Fugamaru, étrangement silencieux...

Pendant ce temps, Nati avait fait connaissance avec Damaru, le dernier de la famille de Fugamaru. Celui-ci semblait beaucoup l'apprécier car il la suivait comme un chien. En essayant de lui échapper, la kunoichi poussa brusquement une porte et tomba à la renverse dans la pièce. Au milieu de celle-ci, un jeune homme en caleçon la regardait avec une expression surprise. La jeune fille ne se posa pas plus de question et ressortit aussitôt, bredouillant un vague: " Désolée ".

Relevant la tête, Nati aperçut un Fugamaru plus blême que mort et un Damaru qui repassait à l'attaque. Le jeune homme prit son petit frère, le ramena à sa mère, revint dans sa chambre et ferma la porte. Nati n'avait pas bougé, tenant toujours la poignée de l'autre porte:

" Qu'est ce que tu as vu? demanda le jeune garçon d'une voix à la fois tendre mais tendue.
- Un... Un garçon blond qui portait seulement un caleçon! Mais, je voulais pas rentrer, j'ai pas fais exprès!
- C'est bon... C'est bon, je te crois. Pour ta gouverne, d'ailleurs, c'est mon grand frère que tu as vu, il...
- Mais, vous êtes combien dans ta famille? coupa Nati.
- Euh... ben... t'as plus ou moins vu tout le monde... sauf mon père, en fait.
-...
-...
- Fugamaru.
- Oui?
- T'es fâché?
- Non... Allez, rentres! "

Le jeune, qui tournait le dos à Nati, se retourna brusquement et l'enlaça amoureusement. Nati sentit le souffle chaud de Fugamaru dans sa nuque. Cela la rassura et elle finit par se détendre. Son compagnon, dans un élan de passion, redressa la tête et contempla tendrement la jeune fille. Doucement, il prit dans ses mains le visage de sa bien-aimée et approcha ses lèvres de celle de sa dulcinée. Soudain, un appel résonna et ils relevèrent la tête, faisant se frôler leurs lèvres:

" Fugamaru! Je croyais que c'était juste une amie! Pourquoi m'as-tu mentit?
- Eh... Bien... euh... Ce n'est pas ce que tu crois...
- Ne mens pas, je vous ai vu!
- Raah... Tu m'énerves! Si à mon âge, je ne peux pas faire ce que je veux, pas étonnant que Deidara...
- Tais-toi! Et, suis-moi! "

Dara attrapa son fils par l'oreille et le traîna hors de sa chambre.

Au moment où s'ouvrit la porte, Fugo, Daï et Lénia assistèrent à une scène des plus étranges; à savoir: un Fugamaru se faisant traîner par sa mère sur le pallier de sa propre chambre.

Voyant des invités, Dara lâcha l'oreille de son fils et se précipita pour accueillir les nouveaux venus. Emportée dans son élan, celle-ci "kidnappa" ses invités pour les mener dans la cuisine où se trouvaient boissons, bonbons et gâteaux.

De son côté, Fugamaru avait entreprit de reprendre ce qu'il avait commencé. Malheureusement pour lui, Nati trébucha sur une pile de livres et tomba à la renverse. Au comble du désespoir, elle essaya de se rattrapper à son bien-aimé mais elle n'accrocha que le tee-shirt de celui-ci.

Perdant l'équilibre, tout deux chutèrent sur la porte du fond qui, sous le poids, se cassa à un endroit qui avait déjà était brisé auparavant.

Au final, Fugamaru écrasait Nati, qui, elle-même, écrasait la porte, tout cela sous le regard amusé de Deidara.

" Et ben Fugamaru, tu perds pas de temps à ce que je vois...
- N'importe quoi! Tu te fais des idées, Deidara!
- Fugamaru... tu m'écrase..., intervint Nati qui avait du mal à respirer.
- Désolé."

Le jeune homme se redressa et se mit debout. Nati, elle, se contenta de rester assise sur la porte et commença à promener son regard dans la pièce, tandis que Deidara taquinait son petit frère. C'est alors que ses yeux s'arrêtèrent sur un objet. La jeune fille se leva et alla vers l'objet. Elle le saisit et se tourna vers les deux frères.

" Fugamaru? "

L'interpellé regarda Nati et vit dans ses mains un des objets qu'il avait dérobé au Mizukage. Deidara le vit aussi et, comprenant que son frère était tétanisé, il se jeta sur Nati pour la priver de tout mouvemants.

" Aie! fit faiblement la jeune fille ne tenant pas à alerter ses compagnons.
- Deidara? Qu'est-ce que tu fais?!
- Il faut l'éliminer, Fugamaru! On ne peut pas se permettre de laisser un témoin en vie!
- Elle ne dira rien, j'en suis sûr! Lâche-la! "

Les jeunes hommes étaient face à face et se défiaient du ragard. Deidara voulut être sûr que sa captive ne pouvait pas s'échapper et il resserra son étreinte. Un bruit d'os brisé retentit dans la pièce, suivit d'un cri de la kunoichi.

Pendant ce temps dans la cuisine...

Daï et Lénia s'étaient laissés entraîné par Dara et ils se trouvaient à présent dans l'immense cuisine de celle-ci. La mère de Fugamaru leur servit à boire et leur proposa des bonbons et des gâteaux.

" C'est délicieux! fit Daï qui avait presque tout englouti.
- Oui, en effet; Daï, arrête de t'empiffrer!
- Mais ch'est ch'trop bonch !
- Ce n'est pas grave, laissse-le manger. Au fait, pourquoi étiez-vous avec mon mari?
- Il nous montrait ses figurines. J'vais déjà toutes celles qui étaient dans la boutique, ils nous donc invité à voir ses création et... "

Daï s'était interrompu. Un cri de douleur provenant de l'étage inférieur venait de raisonner. Il échangea un regard avec sa soeur d'arme, elle aussi avait reconnu la voix de Nati.

D'un même mouvement, ils se levèrent et se dirigèrent vers l'annexe d'où leur provenait, à présent, des pleurs. Ils y entrèrent.

Par terre, Nati pleurait en tenant son bras et Fugamaru la tenait dans les siens et essayait d'apaiser la jeune fille. Soudain, Lénia reçut un coup de coude de Daï. Elle s'apprêtait à lui rendre la pareille, mais son ami pointait du doigt un objet. La kunoichi suivit la direction qu'il lui indiquait et vit alors le butin du voleur qu'ils recherchaient. Rapidement, ils comprirent que celui-ci n'était autre que Fugamaru.

" Fugamaru! C'est toi, le voleur! s'exclama Lénia, les yeux ronds.
- Oui...
- J'espère que ce n'est pas toi qui a fait ça à Nati, sinon, je te jure que je t'expédie direct en Enfer! s'emporta-t-elle.
- Non! Je ne pourrai jamais lui faire de mal!
- Alors, qui c'est? Il n'y a que toi, dans cette pièce!
- Mon grand-frère... Mais, il s'est enfui pour ne pas se faire pincer, lui...
- Et toi, pourquoi t'es resté? lança Daï.
- Je ne pouvais pas la laisser, ça lui aurait fait encore plus de mal...
- T'aurais dû partir! Ca aurait rendu service à tout le monde! Surtout à Nati! Elle aurait pu faire sa vie sans toi et...
- Non! le coupa Nati. S'il était parti, je l'aurai suivi, quitte à devenir, moi aussi, une criminelle! Sans lui, je peux pas vivre! Essaye de comprendre Daï! Je suis sûre que tu le paux...
- Oui... Je comprends parfaitement...
- Daï! C'est pas le moment de capituler! Bon, Fugamaru, s'il te plait, résiste pas, j'ai pas envie d'utiliser la force en attendant Yamato, supplia Lénia.
- T'es fais pas, tant qu'elle sera là, je bougerai pas.
- Mmh... fit Lénia, sceptique. "

Néanmoins, elle n'attacha pas le jeune homme. Pendant que Daï était allé chercher Yamato, Dara banda le bras de Nati qui, malgrè la douleur, se sentit mieux.

Quelques instant plus tard, Yamato, suivit de Daï, arriva.

" Lénia! Pourquoi est-ce qu'il n'est pas attaché?!
- Il a juré de ne pas s'enfuir, tant que Nati serait là, sensei. Alors, je ne l'ai pas attaché.
- Et qu'aurais-tu fais s'il s'était enfui?!
- Sensei! Mais, bon sang! Arrêtez de toujours voir le mauvais côté des choses, les défauts. Appréciez plutôt le bon côté!
- Je te signale que vous êtes en formation, je vous fait remarquer vos erreurs pour que vous évitiez de les refaire par la suite!
- Sauf que, vous oubliez un point important, sensei.
- Lequel, je te prie?
- Chaques missions sera différente, donc chaques situations aussi, elles ne sont pas comparables!
- Vous devez avouer qu'elle n'a pas tord, sensei, s'incrusta Daï.
- Oui, bon, nous oublions le plus important... "

Yamato se dirigea vers Fugamaru qui tenait Nati dans ses bras, en prenant soin de ne pas toucher le bras blessé de la kunoichi.

" Fugamaru, Nati, il va falloir que je vous interroge... "

Sur ce, ils rendirent chez le seigneur Mizukage où Yamato demanda à interroger lui-même le jeune couple, séparemment.

Une fois cela fait, le sensei fit un rapport détaillé au Mizukage. Nati fut relachée, n'étant pas la complice de Fugamaru, mais ce dernier fut emprisonné. Il serait jugé d'ici à deux jours.

Nati ayant insisté auprès de son sensei pour rester jusque là, ils passèrent quelques jours de plus dans le village.

Le jour du procès était arrivé, mais, les enfants n'ayant pas le droit d'y assister, Yamato y alla.

Pendant ce temps, Daï et Lénia s'évertuaient à distraire Nati. Ce ne fut pas simple, mais finalement, ils trouvèrent un sujet pour lequel Nati était nulle, ce qui lui fit oublier le reste. Vous avez sans doute compris que Nati était en train d'apprendre à cuisiner. Et, il faut bien l'avouer, elle faisait des progrès surprenant. Elle venait de finir de préparer un mille feuille avec l'aide de Lénia quand Yamato arriva.

" Yamato-sensei! Alors? le pressa Nati.
- Il sera emprisonné cinq ans. Mais, comme son frère vit dans ce village et même s'il s'est enfui; le seigneur Mizukage a fait la demande à l'Hokage que Fugamaru soit emprisonné à Konoha. Il faut dire que notre prison est plus sécurisée que celle de Kiri...
- Vous voulez dire que Fugamaru va vivre à Konoha?!
- Euh... dans la PRISON de Konoha, oui...
- Youpi! Fugamaru va vivre à Konoha!! Sensei, je vous adore! dit Nati, en sautant dans les bras de son sensei.
- Euh... merci... "

Nati se décrocha de son sensei, pour sauter dans ceux de Lénia, où elle fondit en larmes, tellement elle était heureuse.



Voila! le quatrième chapitre est arrivé! On sait, il est un peu long ^^" mais on espère qu'il vous aura plut, n'hésitez pas à poster des coms ^^



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