Fiction: La Prophétie des trois Dragons

Fic réalisée en duo avec *Hinata-chan*. Trois jeunes enfants s'amusant dans la forêt qui entoure leur village se retrouve propulser dans un monde... Le Monde de Naruto! Mais là une étrange prophétie semble tourner autour d'eux...
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neji_47 (Féminin), le 10/03/2009
Voila c'est une fiction en duo avec *Hinata-chan*, j'espère que ça vous plaira!!!



Chapitre 3: Premières missions en équipe!



Dans le bureau de l’Hokage…

Lénia, Nati et Daï étaient tout sourire. Leurs premières missions allaient commencer, mais ce n’était pas ce à quoi ils s’attendaient…

Plus tard, après que leur mission leur eut été délivrées…

«  Ces missions sont complètement débiles! Elles sont inutiles même! On est des ninjas pas aides à domicile! s’insurgea Nati
- Ouais, t’as raison c’est complètement nul! dit Daï.
- Ouais, mais quelque chose me dit qu’on a pas le choix… conclut Lénia. »

Sur ce le sujet fut clos et ils partirent ( accompagnés par leur sensei) vers leur première mission…

Arrivés devant le chenil un chien fut assigné à chacun des trois amis. Lénia avait un labrador, Daï un boxer et Nati un buldog.

Ils partirent donc promener les chiens dans la forêt, et tout ce passait très bien jusqu’à un léger incident…

« Ahh! Saloperie de chien! Je vais te faire la peau! s’écria Nati.
- Nati? Qu’est ce qu’il y a? lui demanda Yamato étonné par une telle grossièreté.
- Cet idiot de chien a voulut me pisser dessus!! »

Elle n’attendit même pas que son sensei lui répondes et donna une gifle à l’animal. Celui-ci e mit à grogner en position d’attaque, Nati fit de même. Alors, Daï s’improvisa speaker et Lénia, elle, pom-pom girl.

«  Les deux adversaires se regardent et tournent, ils s’observe, commenta Daï. Ça y est! Douceur (le bouldog) fonce sur Nati, le combat commence! Les deux adversaires se donnent des coups l’un après l’autre. On voit des gouttes de sang tomber sur sol! L’un des deux est blessé! Mais lequel? »

À ce moment précis, Yamato intervint et sépara Douceur et Nati. Le bouldog n’avait qu’une légère égratignure qui ne saignait déjà plus, rien de grave. On ne pouvait pas en dire autant de Nati. Son bras gauche était ensanglanté, l’animal lui avait planté les crocs et fait les griffes sur elle si elle avait été un arbre.

«  Et merde! Je vais devoir me racheter des fringues! Ce chien a des griffes d’acier!
- Plutôt que de t’en étonner, suis-moi près de la rivière qu’on lave ta plaie! Lui ordonna Lénia.
- Pas besoin d’eau, je vais lécher mon sang.
- Tu n’es pas un chat, tout de même!
- Non, je suis humaine, mais j’aime le goût de mon sang.
- Elle est zarbe, fut la seule réponse que reçut Nati (elle n’en attendait pas) par Lénia, Daï, Yamato et les chiens ( des chiens qui parlent, depuis quand c’est normal?!) »

Bref, une fois qu’elle eut nettoyé ses plaies, Lénia lui banda le bras, ils finirent la promenade des chiens et les ramenèrent. Leur sensei partit faire son rapport et les trois amis allèrent manger chez Ichiraku avant de rentrer chez eux pour aller dormir.

Le lendemain, les missions qu’ils eurent se passèrent sans incidents, pour les féliciter et les récompenser, Yamato les emmena aux sources d’eaux chaudes. Bien sûre, elles n’étaient pas mixes.

« Bon, c’est pas tout ça, mais moi, j’ai autre chose à faire, dit Daï, d’un sourire complice avec Yamato en se frottant les mains. »

Il s’approcha doucement de la barrière de séparation. Prenant appuie sur celle-ci, il colla son œil dans un trou de la planche (probablement fait par d’autre voyeurs). Malheureusement, à cause de la vapeur, il ne vit rien. Prenant, alors, totalement appuie sur la planche, il put enfin apercevoir ce qu’il désirait. Pas de chance pour lui, la planche n’étant pas fixé, celle-ci bascula et Daï se retrouva au milieu du bain des filles.

Nati voulut se jeter sur Daï et lui faire la peau, mais Lénia la retint, car, dans leur tenue actuelle, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus judicieux.

Premier réflexe de Lénia: Crier « Au secours! », Yamato, en bon chevalier servant qu’il est, sauta par-dessus la barrière de séparation (oui en fait elle avec des petits ressorts) et atterrit à son tour, dans le bain des filles.

Lénia et Nati eurent vite fait de trouver l’échappatoire la plus pratique et elles effectuèrent une substitution, laissant, pour Lénia, une rose rouge et pour Nati une rose noire.

Yamato connaissant un peu le langage des fleurs, (on se demande pas d’où lui vient cette soudaine connaissance!), se demanda si cela aurait des conséquence plus tard. La rose rouge signifiant une beauté inaccessible, sauf pour une personne; la rose noire, elle, signifiant la trhison et l’abandon.

***

Les enfants arrivèrent chez l’apiculteur de Konoha pour récolter le miel. Cette fois, le hic résidera dans un shampoing. Explication:

Donc, les enfants arrivaient tranquillement chez l’apiculteur pour récolter le miel, mais au moment de faire « connaissance » avec les abeilles, le hic daigna montrer le bout de son nez. En effet, lorsque Lénia voulut approcher les magnifiques abeilles, celles-ci se jetèrent sur elle à cause de la magnifique odeur, nous citons: « Super Nouveau shampoing au miel ». Poursuivie par les insectes rayés, Lénia trouva refuge, en ayant pris soin de faire une bulle de chakra remplie d’oxygène, dans une rivière. Nati et Daï attendaient impatiemment la remonté de leur amie, mais ne la voyant pas remonter, ils en conclurent qu’elle était morte et rentrèrent chez eux.

À la nuit tombée, Lénia décida finalement de remonter et voyant l’heure tardive décida de rentrer.

Une fois arrivée à l’appartement, la jeune fille fut accueillie par Daï qui ne manquait pas d’éloge pour sa sœur d’armes:

«  Oh! Lénia! On t’attendait plus! Puis se rapprochant de la jeune fille. Tu sais que t’es trop sexy, toute mouillée comme ça?
- Ah… euh… merci… Daï… »

Son frère d’armes décréta qu’il avait quelque chose d’important et s’éclipsa en direction des chambres. La jeune fille haussa les épaules et partit, elle aussi, en direction de la chambre qu’elle partageait avec Nati.

Pendant ce temps, Daï…

… Voulut sa « récompense » pour avoir porté toutes les affaires de Lénia (voir chap 1). Se faufilant dans la chambre « Nati/Lénia », il se glissa au milieu des affaires de Nati et attendit patiemment l’objet de ses fantasmes. Il n’eut pas à attendre longtemps. Lénia entra dans la chambre, prit des affaires sèches dans son placard et s’assit sur le lit, dans l’angle exact des yeux de Daï. Se léchant les babines d’avance, celui-ci savourait déjà ce qui allait suivre.

La jeune fille retira ses chaussures. Elle commença à retirer son pantalon, le faisant glisser avec des gestes lents sur ses jambes. Elle retira ensuite son tee-short, tout aussi lentement. Elle s’apprêtait à retirer ses sous-vêtements lorsqu’on frappa à la porte.

«  Oui? dit Lénia, prenant un drap pour se couvrir au cas où se serait Daï.
- C’est moi, dit Nati en rentrant. Je suis crevée, je me mets en pyjama et au lit! »

Sur ce, elle se dirigea vers son plancard, l’ouvrit et là elle découvrit Daï…

« Ah… Nati… je… je peux tout t’expliquer! Dit celui-ci tout tremblant.
- Je n’en doute pas un instant… répondit celle-ci. »

Nati le saisit alors par les cheveux et le traîna dehors Lénia ne vit rien, mais elle entendit parfaitement toutefois coups que Daï se prit. Après avoir punit » Daï, Nati rentra et ferma la porte d’entrée à clé.

«  Nati, où est Daï? Demanda Lénia.
- Dehors, ce soir, il dormira devant la porte.
- Oh, non! Le pauvre!
- T’en fais pas, c’est lui qui me l’a demandé, il a peur que je ne viennes le tuer pendant son sommeil.
- Si c’est ce qu’il veux… Viens, allons dormir, nous aussi. »

***

Yamato marchait tranquillement vers l’appartement de ses trois élèves. Il songeait à quels moyens il devrait recourir pour les réveiller, ce matin. Il était en train de gravir les marches de l’escalier, lorsqu’il aperçut Daï qui dormait sur le paillasson, devant la porte d’entrée. Il s’approcha et le secoua un peu pour le réveiller. Daï ouvrit les yeux et se mit debout d’un bond. Il croyait que c’était Nati qui venait le réveiller, il se retourna et vit son sensei, ce qui le soulagea.

«  Ah, sensei, bonjour.
- Bonjour, Daï, mais dis-moi, pourquoi as-tu dormi dehors?
- Eh bien, hier soir, je me suis caché dans le placard de Nati pour espionner Lénia, mais quand Nati a ouvert son placard et m’a vu, elle m’a amené dehors et m’a passé à tabac. J ‘ai préféré dormir dehors, j’ai pas envie qu ‘elle m’assassine dans mon sommeil…
- Ahh… soupira Yamato. Évite de faire l’idiot, tu risques de te mettre les deux à dos, un de ces jours.
- Vous avez probablement raison, sensei… »

***

Après cet incident, l’équipe n°16 poursuivie les missions de rang D, sans jamais protester ( en présence de l’Hokage).

Comme cela, trois mois eurent passés. Les enfants et leur sensei se rendirent, comme tous les jours, chez l’Hokage.

«  Ah! L’équipe n°16! Cela fait maintenant, j’estime, assez longtemps que vous faites des missions se rang D. C’est pourquoi, aujourd’hui, je vais vous confier une mission de rang C…
- Eh beh, c’est pas trop tôt! coupa Nati.
- Ahem! Votre mission consistera d’arrêter un individu. Cet homme est un voleur qui est plutôt célèbre ces derniers temps. Il a prévu de voler les précieux bijoux de la collection d’un des seigneurs de Kiri. Nous savons que le voleur a aux alentours de 16 ans et qu’il est blond. Le seigneur Mizukage vous donnera plus de détails une fois sur place. Je vous demanderez la plus grande prudence et méfiance. Pour arriver rapidement, je pense que vous devriez partir sitôt sortis de mon bureau. Bon courage. »

Le st rois amis retournèrent chez eux chercher des sacs à dos et partirent rejoindre leur sensei qui les attendait aux portes du village de Konoha. Une fois rassemblés, Yamato fit l’inventaire du matériel et tout de suite après, ils partirent pour Kiri.

Deux jours plus tard, ils arrivèrent enfin. Mais ce ne fut pas pour le bonheur de chacun…

«  Ce village est… sur… une île! s’exclama Nati.
- Et bien, oui, cela pose un problème? demanda Yamato, intrigué par cette réaction.
- Si c’est sur une île, ça veut dire qu’on est entourés d’eau!
- Oui, c’est logique… Et alors?
- Je… Je… Je déteste d’eau! Et en plus, je sais pas nager!
- Oui, certes, mais, tu sais marcher sur l’eau, non?
- Oui, mais, ce n’est pas pareil! Sensei, je veux plus faire mission!
- Ça, c’est un peu trop tard, par ailleurs, nous arrivons. »

Le bateau accosta au grand port qui faisait la fierté de Kiri. Tous descendirent sans problèmes du bateau sauf, je vous le donne en mille, Nati.
Tous essayèrent de la faire descendre en l’encourageant, mais cela n’eut aucun effet, elle resta accrochée au mât. Soudain, un jeune apparut au bout du quai.

«  Excusez-moi, est-ce que vous êtes l’équipe de ninjas envoyés par Konoha?
- Oui, c’est bien nous, mais qui êtes-vous? interrogea Yamato.
- Je m’appelle Fugamaru Kamijima, j’ai été envoya pour vous escorter jusqu’à Mizukage-sama. Mais, il me semble que vous avez un problème…
- Euh… oui, mais ne vous en faites pas, elle a juste peur de l’eau…
- Ah, je vois, regardant Nati, il s’écria: Minou, Minou, Minoouu! »

Entendant cela, Nati tourna la tête vers Fugamaru et, voyant le jeune garçon, blond avec des taches de rousseurs, soit, tout à fait son genre, elle se jeta sur lui. Celui-ci ne put s’empêcher de s’exclamer: « Oh! C’est trop mignon, elle ronronne! ».

Regards incompréhensif entre Daï et Yamato, grosses larmes de crocodiles de Lénia, qui avait encore essuyé une défaite, face à Nati. En effet, ces dernières étaient en compétition. Depuis toujours, quand Lénia trouvait un mec mignon, Nati trouvait un moyen de le lui piquer. Et le pire, c’est que celle-ci ne se rendait jamais compte que son amie jouait sur le même terrain.

C’est donc escorté de Fugamaru qu’ils se retrouvèrent devant le seigneur Mizukage.

«  Bonjour seigneur Mizukage, nous venons de Konoha et avons été choisis pour assurer la protection de votre trésor, et, si possible, effectuer l’arrestation de notre voleur. Hokage-sama nous a dit que vous nous donneriez les derniers détails…
- Des détails? Mais, sur quoi?
- Eh bien, sur le voleur! Fit Yamato, désemparé par la question.
- Oh, le voleur! Nous savons seulement qu’il est blond, comme les trois quarts des personnes qui habitent dans ce village. »


Sur cer dernières indications, le Mizukage dit à Fugamaru de conduire ses invités chez lui, où ils logeraient pour leur séjour.

Nati et Lénia étaient, bien sûr, ravies d’aller chez le jeune homme, qui, il ne le savait pas encore, serait le trophée d’une lutte sans merci.

Arrivés à l’appartement, Fugamaru leur fit visiter. Après cela, les filles se mirent dans un coin et commencèrent une réunion pour se trouver un défi, que nous, nous appellerons: « Leur connerie du jour ».

«  Bon, alors, le trophée, ce sera Fugamaru, décida Lénia.
- Oui, mais, le défi?
- J’en sais rien, cherche!
- Toi aussi tu cherches, j’espère.
- Oui… Et si… Si on faisait celle qui lui parles le plus?
- Non, c’est nul! Il a qu’à choisir, c’est plus simple!
- Non, ça c’est encore plus nul, c’est plus une compét’!
- ouais, c’est vrai… Mmh, dis-moi, Fugamaru aime bien les chats, non?
- Il me semble, pourquoi?
- Je sais pas…
- Oui, beh ça nous avance pas.
- Oh, je sais!
- Ah, ton cerveau s’éveille enfin!
- Merci, pour cette remarque, je m’en serai bien passée… Bref, que dirais-tu de faire un plat et le meilleur l’amporte.
- Ouais, c’est génial, pour le jury, je propose Yamato, il est toujours neutre.
- Oui, bonne idée!
- Je vais demander à Fugamaru de nous prêter sa cuisine.
- Ok, je vais demander à Yamato de jouer les jury. »

Lénia se dirigea vers le salon pendant que Nati se dirigeait vers la chambre de Fugamaru où celui-ci se trouvait.

«  Sensei! cria Lénia.
- Oui? répondit celui-ci, méfiant.
- Est-ce que vous pourriez être le jury de notre défi culinaire à moi et Nati?
- Non. »

Lénia commença à verser quelques larmes qui se firent plus nombreuses. Au final, un véritable déluge. Daï se leva pour réconforter son amie.

« Vous êtes cruel, sensei! Vous l’avez faite pleurer!
- Mais… euh!… Bon d’accord, d’accord, c’est bon, je m’incline, tu as gagné, je serai le jury de votre fichu pari!
- Ouais! hurla Lénia, dont les larmes n’existaient soudain plus.
- Je crois que je me suis encore fait avoir… »

Toc, Toc. Nati venait de frapper à la porte de la chambre de Fugamaru.

«  Entrez, dit celui-ci. »

Nati ouvrit la porte et pénétra dans la chambre. Fugamaru était mi-allongé avec le dos appuyé contre la tête de lit, position vite expliquée par le livre posé à son côté.

«  Oh, Nati, dit-il, surprit.
- Euh, oui… désolée de te déranger…
- Non, ce n’est pas grave, dit-il en s’asseyant.
- Mmh…
- Euh, alors, tu voulais quoi?
- Euh… ben, en fait, avec Lénia on a fait un défi, et on voulait savoir si on pouvait t’emprunter ta cuisine…
- Oh! Oui, pas de problème! dit-il en esquissant un large sourire.
- Merci… »

La jeune fille s’apprêtait à sortir de la chambre et à fermer la porte, mais Fugamaru lui attrapa le poignet. Nati se retourna, une expression interrogative sur le visage.

«  Euh… est-ce que… je pourrai goûter ce que… tu auras préparé? demanda le jeune homme, troublé par sa propre audace.
- Non, je ne préfère pas.
- P… Pourquoi? s’alarma-t-il, craignant d’avoir été trop entreprenant.
- je n’ai pas envie que tu meures après avoir ingurgité l’arme la plus destructrice de la planète…
- Pourquoi tu dis ça?
- Je ne sais pas cuisiner…
- C’est pas grave, je veux quand même goûter!
- Tu vas mourir, si tu le fais!…
- Au moins, je mourrais heureux! sourit-il.
- Euh… bon, je viendrai te l’apporter…
- D’accord, à tout à l’heure, alors.
- Oui… »

Nati partit rejoindre Lénia. Elle se sentait un peu étrange, totalement heureuse, sur un nuage de bonheur, et ceux à chaque fois qu »elle se trouvait en présence de Fugamaru.

«  Alors, Nati, c’est bon? S’enquit son amie.
- Oui, c’est bon.
- D’accord, alors, celle qui perd dort dehors.
- Quoi?! Mais, le but, c’était pas Fugamaru??
- J’ai changé, ça te vas pas? Tu te dégonflerais pas par hasard?
- Alors, là! Tu te mets le doigt dans l’œil, et jusqu’au pied!
- Je crois pas que ce soit ça l’expression… Bon, alors, que le défi commence! »

Sur ce, les deux amies commencèrent à cuisiner. Lénia était dans son élément, elle n’eut donc aucuns problèmes, en revanche, Nati dût mobiliser toute sa concentration pour ne pas se planter, surtout qu’elle devait préparer deux assiettes!

Les plats furent les suivants: Lénia prépara du riz cantonné avec un canard aux amandes. Nati, elle, préparait des lasagnes, qu’elle allait, probablement, rater pour la énième fois!

D’un côté, donc, un plat raffiné et complexe; de l’autre, un plat banal et à la portée de tout le monde, qui serait raté…

Le moment fatidique arriva enfin. Yamato s’installa. Autant commencer par le pire, il entama donc, les lasagnes de Nati. Il n’en mangea qu’une seule fourchette.

Nati, sachant qu’elle avait perdu, préféra ne pas voir son sensei afficher un large sourire en mangeant le plat de Lénia. Elle prit la seconde assiettes et se dirigea vers la chambre de Fugamaru pour lui apporter ce qui lui vaudrait sa mort. Elle frappa et il lui dit d’entrer.

«  Coucou, dit-il avec un sourire.
- Coucou…, répondit Nati, timide. Je t’apporte… euh… beh, ce que j’ai préparé…, mais je te conseille de ne pas le manger…
- Ne t’en fais pas, je suis sûr que ça va être délicieux. »

Fugamaru se leva et prit l’assiette des mains de Nati. Il en prit une bouchée et finit par manger le plat en entier.

«  Alors?
- Ce n’était pas si mauvais! Au fait, c’est quoi le but de ce défi?
- Au départ, c’était pouvoir rester avec toi…, mais, finalement, Lénia a changé. Celle qui perd doit dormir dehors, et j’ai perdu…
- Tu n’as pas eu de chance. En plus, il me semble que ce soir, il va y avoir un orage…
- Oui, je sais… Je suis sûre de mourir de peur et de ne pas fermer l’œil de la nuit…
- Ne t’en fais pas, je vais trouver un moyen de te faire rentrer, sans qu’elle s’en rendes compte, promis!
- Merci… Je ne supporte vraiment pas l’eau…
- C’est ce que j’ai cru remarquer, au port, quand tu m’as sauté dessus!
- Désolée, c’était pas prévu.
- C’est pas grave.
- Bon… Il faut que j’y ailles… Lénia doit me mettre à la porte.
- Je viendrai te chercher.
- Mmh… »

Nati ressortit avec l’assiette et alla la mettre dans l’évier. Après avoir fait la vaisselle, Lénia l’a mit à la porte.

«  Lénia, tu crois pas que c’est trop cruel de la mettre dehors alors qu’il va bientôt pleuvoir?
- T’inquiète, Daï. Son prince charmant va bientôt arriver et la sauver de son enfer.
- Son « prince charmant »?
- Oui, Fugamaru.
- En fait, tu fais tout pour les rapprocher, c’est ça?
- Nati ne saura jamais se débrouiller pour se créer des opportunités. Je lui ai juste donné un petit coup de pouce.
- Peut-être, bon, allons nous coucher, je suis crevée, moi!
- Oui, moi aussi. »
Un petit quart d’heure plus tard, alors que tout le monde était allés se coucher et que la pluie avait commencé à tomber, Fugamaru sortit de sa chambre et se précipita vers la porte d’entrée. En l’ouvrant, il trouva une Nati frigorifiée, morte de peur et qui pleurait. Il l’emmena dans sa chambre, calma la jeune fille et la rassura. Celle-ci finit par s’endormir dans ses bras, morte de fatigue.



Voila le troisième chapitre! Bon, nous avons mis du temps à le poster, mais écris, il fait 16 pages et puis quand l'imagination ne veux pas venir, inutil de la forcer!
Nous espérons que ce nouveau chapitre vous plaira et surtout, postez des coms!




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