Fiction: Ombres et Eclats

Un nouveau Shinobi débarque à Konoha, amenant avec lui ses forces et faiblesses, son histoire et ses objectifs..
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Asawari (Masculin), le 14/10/2008
Une histoire se déroulant totalement dans l'univers de Naruto,avec tout les personnages de la série. Cependant, quelques personnages, dont certains parmi les principaux, sont le fruit de mon imagination. Forcément, l'histoire en sera changée, mais dans quelle proportion?
La présence de nouveaux personnages n'empêchent pas la vie des autres ninja de continuer. Bien au contraire...




Chapitre 6: Les Eclairs déchirant le Ciel



Après cette soirée mémorable, la vie reprit son cours normal à Konoha. Enfin, quelques petites choses avaient changées. Ainsi, Hinata et Naruto se baladèrent tous les deux le lendemain de la soirée, main dans la main la plupart du temps. Etonnamment, Hinata ne s’évanouit pas une fois ; Naruto semblait même parfois plus gêné que celle qui était désormais sa copine. Mais il l’aimait. Ils ne s’affichaient pas trop ensemble, Hinata craignant la réaction de son père –Et Naruto n’étant pas spécialement rassuré sur ce sujet non plus – préférait ne pas trop ébruiter la nouvelle de leur relation.
Les débuts de la cohabitation entre Naruto et Sawari s’étaient très bien passée. Dès le lendemain de la soirée et de l’installation de Sawari chez Naruto, les deux blonds invitèrent Sakura à passer la soirée avec eux. Ils s’installèrent tout les trois dans le salon, et Sawari put leur expliquer la raison de la mission qu’allait lui confier Tsunade : Retrouver sa sœur. Naruto et Sakura n’eurent aucun problème pour comprendre à quel point c’était important pour leur nouvel ami. Après tout, leur vœu le plus cher n’était-il pas de ramener Sasuke à la maison ?

Trois jours après son arrivée à Konoha, Sawari se rendit au palais de l’Hokage, comme convenu. Cheminant dans les rues du village de la feuille, il ne pouvait s’empêcher de penser à sa sœur. Etait-elle toujours en vie ? Oui, bien sûr. Il le sentait. Mais où était-elle ? Il espérait que cette mission le lui apprendrait. Mais il ne se faisait guère d’illusions : Il avait peu de chance de ramener Seika lors de celle-ci…

Sans s’en rendre compte, il était déjà arrivé devant la porte du bureau de l’Hokage. Il toqua, et tourna la poignée dès la réponse de l’Hokage. Une fois rentré dans la pièce, il aperçut l’imposante blonde qui lui souriait. Il fit le salut de rigueur, et attendit debout, les mains dans le dos. L’Hokage lui sourit :
-Tu peux prendre un siège, Sawari, j’attends encore trois personnes.
Surpris, Sawari obéit. Son trouble augmenta quand Tenten, Kiba –Bien entendu accompagné de son fidèle Akamaru –, et enfin Sakura, firent leur entrée dans le bureau de Tsunade. Sawari, toujours étonné, se leva pour se tenir debout à côté des trois autres shinobis, devant la Sannin.
-Bien. Si je vous ai rassemblé ici tout les quatre, c’est pour vous confier une mission qui vous tiendra sans doute éloigné de Konoha pour un certain temps.

Sawari fronça les sourcils. Rassembler une équipe complète juste pour ramener sa sœur ? C’était quelque chose de personnel, il ne voulait pas priver Konoha de trois de ses ninjas pour une mission comme celle-ci.
-Cette mission, continua Tsunade, a trois objectifs bien distincts.
Sawari sursauta ; Trois objectifs !?

-Pour le premier, il faut savoir qu’il y a eu récemment un éboulement dans une de nos principales mine de fer. Heureusement, c’est arrivé pendant la nuit, et personne n’a été blessé. Mais elle est pour l’instant inutilisable car obstruée par de nombreux rochers. On est en train de résoudre ce problème notamment grâce à des techniques Doton, mais pour le moment, notre production de Kunais est sérieusement affectée. J’ai du reprendre contact avec un ancien forgeron du village, un dénommé Kyomori Chosokabe. Il a quitté Konoha après une dispute avec un autre forgeron, et s’est installé dans les montagnes près de la frontière entre Hi No Kuni et Mizu No Kuni. Malgré son départ, il est resté fidèle au village, et il a accepté de nous fournir en Kunais en Shurikens jusqu’à ce que la situation se soit rétablie.
Tenten, depuis la mort de Gekko Hayate, tu es sans doute notre élément le plus compétent en matière d’armes. Je te charge donc de cette partie de la mission. Le papier que voila porte mon sceau. Il te servira de paiement pour Kyomori. Voici aussi la liste de ce que je désire ; si tu vois d’autres choses qui pourraient être utiles pour le village, tu as carte blanche.
-Bien, Hokage-Sama, acquiesça la jeune fille aux macarons.

Tsunade se tourna ensuite vers son élève.
-L’eau d’un des principaux cours d’eau de ces mêmes montagnes est récemment devenu toxique. C’est déjà arrivé par le passé, et la famille de Sawari disposait d’un antidote à ce problème. Mais elle se fait à partir d’une plante assez rare, qu’on ne trouve que vers le village de Kyomori. Tu es désormais presque aussi douée moi en matière d’antidotes, Sakura, je te sais donc capable de refaire cet antidote. Tu es donc chargée de cette mission.
-Merci de votre confiance, Godaime-Sama, déclara la Rose.

L’imposante blonde détourna son regard vers Sawari.
-Bien, passons désormais à la partie qui t’intéresse, Sawari. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais Sawari a une grande sœur, Seika si ne je me trompe pas. Peu avant la mort de ses parents, elle était partie vers ce village pour récolter la plante nécessaire à cet antidote, mais elle n’en est pas revenue. La dernière partie de la mission est donc une enquête sur ce qui s’est passé. Si vous avez une piste sérieuse, suivez-la, mais pas de risques inconsidérés, compris ?
-Oui, Hokage-Sama, acquiesça Sawari.
-Bien. Kiba, comme tu n’as pas de partie de la mission spécifique, je te désigne chef d’unité. Essaye d’être un peu plus réfléchi qu’à l’habitude, d’accord ? Tes facultés d’éclaireurs devraient pouvoir vous être utile, même si je pense que Sawari vous guidera dans ces montagnes. Ton énergie et ta force seront un atout également, si tu t’en sers à bon escient. Naruto étant actuellement en entraînement avec Yamato, et comme Neji, Lee et Choji sont en mission, je pense que tu es des plus aptes
C’est une mission de rang C pour le moment, mais qui sera peut-être réévaluée si vous rencontrez des obstacles. Je veux que vous me teniez au courant, compris ? Vous avez la journée pour vous préparer. Vous pouvez y aller.

Après avoir salué l’Hokage et discuter un peu entre eux de leur mission, les quatre jeunes rentrèrent chez eux, ou chez Naruto pour Sawari, afin de préparer tout ce qui leur était nécessaire. Ils avaient décidé à l’unanimité de partir dès l’après-midi, et n’avaient donc pas de temps à perdre.

Après avoir salué leurs amis respectifs, le groupe se retrouva devant la porte principale. Outre leurs chargements respectifs, Kiba avait fait tenir deux tentes, pliées bien sûr, à l’aide de cordes sur le dos de son chien. Tenten et Sakura eurent quelques remords à la vue d’Akamaru ainsi chargé, mais Kiba les rassura rapidement en leur affirmant qu’il était ravi d’aider ainsi. Et en effet, le chien jappait de contentement, tandis qu’ils partaient tous les cinq.

Ils avancèrent rapidement ; Kiba et Akamaru s’étaient placés en tête, profitant de leurs facultés d’erreur. Suivaient Tenten et Sakura, puis Sawari qui fermait la marche. Aucun problème ne se posa lors de cette première journée. Ils en profitèrent pour couvrir la plus grande distance possible, ne s’arrêtant qu’après la tombée de la nuit.

Ils installèrent leurs tentes à l’orée d’un des nombreux bois du pays du Feu. Kiba, qui connaissait mieux que quiconque le pays du Feu à cause de ses nombreuses « balades » avec Akamaru, les avait emmenés près d’un cours d’eau, où Tenten et Sawari attrapèrent suffisamment de poissons pour tout un régiment. Sakura, elle, avait utilisé sa connaissance des herbes à des fins pratiques, à savoir récolter quelques aromates pour le poisson.

Ce fut Sawari qui se chargea de la cuisson et de l’assaisonnement du poisson. A la grande surprise du reste du groupe, et notamment les filles, il se révéla un cuisiner plus que doué. Devant l’étonnement de ses nouveaux amis, Sawari n’eut pour réponse qu’un de ses désormais habituels sourires.

Une fois le repas fini, les quatre ninjas se mirent à discuter devant le feu qu’ils avaient allumé. Très vite, la discussion se porta autour de la mission qui leur avait été confiée.
-Dis, Sawari, il faudrait peut-être que tu nous fasses un bref portrait physique de ta sœur, non ? Cela serait bête que l’un de nous trois la croise sans le savoir…

Suite à la demande de Tenten, Sawari sourit une fois encore et, sans dire un mot, ouvrit l’une des petites bourses qui étaient accrochées à sa ceinture, et en sortit une petite photo qu’il tendit à ses trois compagnons. Ceux-ci devinèrent que la photo était assez récente, car parmi les deux personnes présentes sur l’image, ils purent reconnaître Sawari, qui n’avait pas changé depuis la prise de cette photo. Ils détaillèrent ensuite la seconde personne. Leurs réactions furent unanimes.
-Wow, murmura Tenten
-Qu’elle est belle, soupira Sakura
-Wahou wahou wahou, ce qu’elle est bonne ! Déclara un Kiba enthousiaste.

Le maître chien mit un peu de temps avant de réussir à s’extirper du mur dans lequel Sakura l’avait encastré pour lui apprendre qu’on « ne disait pas d’une jeune fille qu’elle était bonne mais plutôt belle, jolie, sublime, ou magnifique ». Mais la Rose, en son for intérieur, savait qu’elle avait agit plus par principe qu’autre chose. Elle ne pouvait pas reprocher à Kiba d’avoir prononcé des paroles ô combiens proches de la vérité… Elle soupira et regarda à nouveau, un brin jalouse, la petite photographie que leur avait montrée leur ami. Elle examina la jeune fille qui se tenait à côté de Sawari. Légèrement plus petite que son frère –Qui frôlait, il est vrai, le mètre quatre-vingts, Seika avait de longs cheveux couleur ébène ; ils étaient détachés, lui arrivant à mi-dos. Une mèche lui encadrait le côté droit du visage. Si ses yeux ressemblaient énormément à ceux de Sawari, son teint était quand même bien moins halé que celui de son petit frère ; elle avait même la peau assez pâle. Ses lèvres rose pâle semblaient incroyablement douces ; ses longs cils auraient fait baver de jalousie n’importe quelle fille. Elle souriait à pleines dents, ce qui ne faisait qu’accroître son charme. Sakura ne pouvait pas regarder la photo sans l’envier. « Elle au moins, elle n’a pas le front de la taille du mont Hokage… » soupira intérieurement la kunoïchi. « Et puis, on ne voit que sa tête sur la photo, mais à n’en pas douter, son corps est tout aussi parfait… ». Le visage de la jeune fille s’assombrit un instant, avant qu’elle ne reprenne ses esprits. Sawari rangea la petite photo, ils discutèrent encore un moment, puis partirent se coucher –Tenten et Sakura dans une des deux tentes, les garçons dans l’autre–, Sawari prenant le premier tour de garde près du feu et d’Akamaru.

La nuit se passa sans incidents. Après que chacun ait rapidement avalé son petit déjeuner et fait un brin de toilette, le groupe se remit en route. Ils avancèrent de nouveau, toujours sans rencontrer de réel obstacle. C’est ainsi qu’en fin d’après-midi ils arrivaient déjà au pied des montagnes séparant les pays du Feu et de l’Eau. Tout d’un coup, alors qu’ils avaient commencés leur marche dans les montagnes et que Sawari avait prit la tête du groupe, celui-ci s’arrêta brutalement, et esquissa une grimace.
-Qu’est-ce qu’il y a, ta blessure te refait mal ? questionna une Sakura un peu inquiète.

Pour toute réponse, Sawari lui montra le ciel du doigt. Intriguée, Sakura et ses deux compagnons regardèrent les nuages noirs qui s’étaient formés à l’est, et qui semblaient se diriger vers eux.
-Bah, ce n’est qu’un orage, tenta de le rassurer Kiba, nos tentes sont parfaitement étanches, nous n’avons rien à craindre pour cette nuit.
-Tu ne peux pas comprendre, Kiba, soupira Sawari. Lors de la première grande guerre des shinobis, une farouche bataille a eu lieu dans ces montagnes, entre les troupes de Kumo no Kuni, le pays de la foudre, et le pays du Feu. Les shinobis de la Feuille ont réussi à l’emporter ; mais le Shodaime Raikage, furieux, a laissé éclater sa colère à travers un orage titanesque. Depuis, les orages sont rares dans la région, mais toujours bien plus puissant qu’ailleurs. Les éclairs tombent par dizaine… C’est de la folie que vouloir se déplacer par temps d’orage dans ces montagnes ! On a réussi à créer des sceaux pour empêcher la foudre de frapper à certains endroits, mais ils sont utilisés autour des villages et habitations isolées…

La peur se lisait sur le visage des trois chuunins après qu’ils aient entendus les explications de Sawari ; Akamaru laissa échapper un jappement plaintif. Kiba réfléchissait aussi vite qu’il pouvait. Après tout, c’était lui le chef de l’unité, il devait trouver une solution… Ce fut pourtant Sawari qui la trouva.
-On va être obligé de faire un détour les amis, déclara-t-il d’un air sombre, j’aurais préféré éviter d’y retourner, mais ma maison n’est pas très loin. Elle est protégée des orages par des sceaux, nous y serons en sécurité. Mais il faut s’y rendre en vitesse, suivez-moi !

Ne leur laissant pas le temps d’émettre la moindre objection, le blond s’élança rapidement dans une autre direction que celle qu’ils suivaient jusqu’à présent, plus sur la droite que le chemin emprunté jusqu’ici. Ses coéquipiers le suivirent, avec la désagréable impression que c’était une course avec le temps – Dans tout les sens du terme – qui s’engageait.

Ils continuèrent ainsi pendant un gros quart d’heure. Sawari changeait parfois de direction sans prévenir, s’engageant sur d’étroits sentiers qu’on devinait plus qu’on les voyait, sans jamais hésiter. Après tout, c’était normal ; Il avait grandi dans ces mêmes montagnes.

Soudain, alors que les premières gouttes de pluie venaient mourir sur leurs visages, ils arrivèrent dans un petit creux au milieu des montagnes, au fond duquel ils purent voir une maison en brique, dont un des murs s’étaient en partie effondrés, créant ainsi une brèche par laquelle ils purent s’engouffrer.

Une fois à l’intérieur, alors que les trois autres observaient la pièce, Sawari, le visage toujours aussi sombre, alluma la cheminée. Tenten, remarquant sa tristesse, s’approcha de lui, posa la main sur son épaule, et lui murmura :
-Tu aurais préféré ne pas revenir ici, n’est-ce pas ?

Sawari baissa un instant la tête, avant de regarder Tenten dans les yeux, et d’esquisser un petit sourire triste :
-Je savais bien que ça arriverait un jour, mais… Pas aussi vite. Mais ne t’inquiète pas, je ne dormirai peut-être pas beaucoup cette nuit, mais ça ira.
-Nous sommes là pour toi, tu sais ? lui dit doucement la jeune fille aux macarons.
Ce coup-ci, Sawari sourit vraiment.
-Je sais Tenten. Merci. J’ai de la chance de vous avoir désormais.
La jeune fille sourit à son tour, avant de regarder autour d’elle. Outre la brèche dans le mur, on voyait clairement des traces de luttes dans la pièce. Surtout, il y avait du sang séché un peu partout, et principalement deux flaques sur le tapis, l’une près du mur, l’autre à quelque mètre de la brèche. La jeune fille se doutait bien de à qui appartenaient tout ce sang, et eut un pincement au cœur en pensant à ce que devait éprouver son ami…
-Tu veux qu’on t’aide à tout… Ranger ? demanda-t-elle doucement.

Sawari laissa son regard errer dans la pièce. Il marqua un petit temps d’hésitation avant de répondre.
-Il faut que je comble la brèche si je veux éviter que la maison soit inondée par l’orage. Je vais demander à Kiba de m’aider. Pour le tapis et le mur… Je préfère attendre que leurs assassins aient été tués, que ce soit par moi ou quelqu’un d’autre… Avant de tout nettoyer.

Le mur « réparé », les quatre shinobis prirent leur repas. D’humeur taciturne au début, Sawari retrouva peu à peu son attitude habituelle, souriant et plaisantant avec ses amis. Tenten lui demanda si il avait déjà eu affaire au forgeron auquel ils devaient aller rendre visite ; Sawari répondit par l’affirmative, lui certifiant que son travail était d’une qualité incroyable. Il travaillait avec un apprenti, un garçon un peu plus âgé qu’eux.

Ayant décider de partir dès l’aube le lendemain – « L’orage ne sera plus qu’un lointain souvenir », avait affirmé Sawari –, le groupe alla se coucher assez rapidement. Kiba prenait la chambre de Sawari, Sakura celle de Seika, la sœur de ce dernier, et Tenten celle de ses parents. Sawari, quant à lui, restait dans le salon. Les deux filles lui avaient bien affirmé qu’elles pouvaient dormir toutes les deux dans la chambre de ses parents, le blond était resté sur ses positions. Après tout, comme il le disait, il allait de toute façon « avoir beaucoup de mal à trouver le sommeil ». Ses amis comprirent que les souvenirs des derniers instants passés ici le hantaient, et n’insistèrent pas. Ses amis couchés, Sawari passa la nuit accoudé à la fenêtre du salon, regardant l’orage, se remémorant sans s’arrêter cette fameuse nuit. Seul les lueurs des éclairs permettaient de voir, pendant quelques fractions de secondes, les larmes qui coulaient silencieusement sur les joues du garçon.

Le lendemain matin, le soleil était à peine levé que l’unité Kiba se remettait déjà en route. Sawari avait déposé un kekkaï sur les alentours de sa maison, interdisant à toute autre personne que lui ou sa sœur d’y pénétrer. Retourner ici, si vite, lui avait été difficile, mais il avait réussi à surmonter cette épreuve. Il savait qu’il aurait à y retourner un jour, et il acceptait cette idée maintenant.

Le petit groupe avançait toujours rapidement dans les sentiers escarpés qui parcouraient les montagnes. Sawari montrait une connaissance inouïe, n’hésitait jamais sur la direction à prendre, ce qui facilitait bien sur la tâche. Ils arrivèrent bientôt au village du forgeron ; De plus, la sœur de Sawari, avant de cesser de donner de ses nouvelles tout du moins, logeait dans une petite maison appartenant à leur famille non loin de là.

Afin de gagner un peu de temps, l’unité se sépara en deux : Kiba accompagna Tenten chez le forgeron, tandis que Sawari et Sakura allaient essayer de trouver quelques informations sur Seika. De plus, Sakura avait réussi à trouver la recette de l’antidote dans la bibliothèque des Ashida, et ils allaient donc en profiter pour cueillir la plante qui leur était nécessaire.

Sakura et Sawari quittèrent donc les deux autres pour aller à l’autre bout du village. Sawari était de plus en plus tendu à l’idée qu’il allait peut-être enfin avoir des informations sur ce qu’était devenue sa grande sœur… Peu après être sorti du village, ils arrivèrent devant une petite maison un peu à l’écart, volets fermés. Sur un banc de pierre non loin de là, une vieille femme les regardait de ses petits yeux plissés. Avant même d’aller voir à l’intérieur de la maison, Sawari se rapprocha d’elle, et engagea la conversation poliment :
-Bonjour Madame, excusez-moi de vous déranger, mais je voulais juste savoir si vous aviez vu récemment quelqu’un loger dans cette maison.

La grand-mère les dévisagea tout les deux, puis leur répondit d’une voix lente et éraillée :
-Je crois bien que oui, une jolie jeune fille a habité ici quelques temps il y a peu… Je crois que la maison est à sa famille.
-Merci beaucoup. L’avez-vous vu partir ?
A nouveau, la femme les examina attentivement, avant de répondre sur le même ton :
-Oui, elle est partie il y a 7 ou 8 jours, rapidement, sans prévenir quiconque au village. J’ai trouvé ça un peu louche, si vous voulez tout savoir.

Sakura jeta un bref coup d’œil à son coéquipier, qui serrait les poings. Mais le garçon remercia quand même la commère, avant de se diriger d’un pas ferme vers l’entrée de la maison. Sakura courut pour revenir à sa hauteur, et tenta de le rassurer :
-Au moins, on sait qu’elle était ici, et en bonne forme, il y a peu, Sawari.
-Ca ne lui ressemble pas de partir précipitamment comme ça. Surtout sans nous donner de nouvelles, répondit sombrement le garçon.

Ils étaient à présent devant la porte ; Sawari sortit une clé d’une des petites bourses de sa ceinture avant de l’ouvrir. Ils pénétrèrent dans un petit salon-cuisine. Il n’y avait que deux autres pièces, une salle d’eau et une chambre. Tout semblait rangé, rien n’attirait particulièrement l’attention. Mais pourtant, dans l’esprit de Sawari, quelque chose clochait.
-J’ai un sentiment bizarre, souffla Sakura, confortant le blond dans son malaise.

Les deux adolescents se regardèrent, et comprirent au même moment. Tout deux formèrent le même signe de leurs mains, se concentrèrent, et crièrent : « Rupture ! ».

Autour d’eux, tout changea instantanément ; Tout était chamboulé, le sol était encombré de papiers et autres affaires, les quelques tableaux qui étaient précédemment accrochés aux murs se trouvaient désormais par terre.

Les deux ninjas regardèrent interloqués la scène présente sous leurs yeux, sans comprendre ce qui s’était passé. Sakura murmura faiblement :
-Un Genjutsu… Mais de qui ?

Ils sortirent rapidement de la maison, mais s’arrêtèrent rapidement. Devant eux se trouvait la grand-mère de tantôt, et derrière elle, trois hommes, arborant tout les trois le même bandeau frontal, avec une note de musique. Sakura reconnut aussitôt le signe et serra les poings.
-Des ninjas d’Oto…




Voila un chapitre de plus… Pas beaucoup d’action, mais le prochain chapitre devrait remédier à cela. Mais je voudrais quand même savoir si ces chapitres de « transitions » ne sont pas trop pénibles à lire ?
Et puis sinon bah… Les commentaires sont les bienvenus ! =)




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