Fiction: Retour aux origines d'un gars ordinnaire dans un monde pas ordinnaire

Vous vous demandez de quoi je cause? Sa parle d'un dojutsu... et d'un gars. C'est tout et en demandez pas plus, je vous prévient!
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 1559 | Comments: 0 | Favs: 1
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Shintayame (Masculin), le 18/07/2008
Ok, j'ai pas grand chose à dire alors je ferai de long discours et pis...

ENJOY THE READING!^^




Chapitre 1: Où suis-je? Vais-je cramer?



Mais que s'était-il passé ? La dernière chose que se remémorait Benjamin n'était qu'une immense lumière qu'il avait vue lors de sa chute de la paroi rocheuse. Il se rappelait que ce jour-là, lui, ses parents et ses deux petits frères jumeaux étaient allés à leur randonnée pédestre quotidienne. Malgré l'attitude de Benjamin, qui ne voulait pas venir, préférant sa toute nouvelle console PS3 qu'il avait reçue pour son anniversaire, son père l'avait obligé à venir. Ils avaient ainsi décidé de passer une journée au grand air. En plein milieu de la journée, soit après le pique-nique habituel, Benjamin et ses deux frères étaient allés grimper un peu sur les parois rocheuses d'une grotte proche d'où s'était établi le pique-nique. N'ayant rien apporté pour faire de l'escalade, ils le firent sans équipement, ce que leur père leurs interdisait, mais ils s'en foutaient carrément. Benjamin n'était pas un adepte de l'escalade et il était plutôt mauvais en la matière, mais grimper la paroi n'avait rien de difficile selon lui. Il escalada alors la paroi humide avec ses frères qui le suivaient. Puis, dans une fausse manœuvre, il glissa de la paroi et tomba dans la crevasse de la grotte. C'est à ce moment que tout finit.
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Et maintenant, il était couché sur de l'herbe fraîchement mouillée par la rosée dans une forêt complètement différente de celle où sa famille se trouvait. Il n'y avait pas seulement ça de changé. Il faisait plein jour quand ils avaient décidé de pique-niquer, et maintenant c'était le noir de la nuit qui enduisait le ciel. Ces changements commençaient vraiment à l'inquiéter. Il essaya alors de se relever, mais sa jambe gauche lui faisait trop mal pour se lever. De plus, il était égratigné sur les genoux et les coudes et il déduisit que son poignet droit était foulé.
«Misère, qu'est-ce que je vais faire pour me sortir de ce merdier !» pensa-t-il à haute voix. C'est sur ces mots qu'il décida de se reposer pour trouver une solution à l'esprit frais.
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Ça devait faire des heures qu'il devait dormir, mais le besoin de chaleur empiétait sur son sommeil. La nuit était fraîche et il n'avait pas de matériau et matériel nécessaire pour faire un feu pour se réchauffer. Il dût alors se mettre en boule pour économiser sa chaleur.
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Une chaleur réconfortante entourait maintenant l'égaré. Benjamin ouvrait petit à petit les yeux, savourant les rayons du soleil sur son corps endolorit. Et maintenant, il devait trouver une solution à son problème, mais il avait trop soif pour penser à autre chose. Il se mit alors à lécher l'herbe autour de lui, cherchant la moindre goutte d'eau. Après avoir léché l'herbe, tenter quelque chose dans son état était impossible. Avec un peu de chance, quelqu'un le retrouvera, ou dans le pire des cas, il mourra de faim.

Trois jours, trois jours qu'il léchait l'herbe lors des rosées pour soigner sa soif. Il faiblissait d'heure en heure et il lui restait assez d'énergie pour rester éveillé, luttant contre la fatigue, mais s'en était trop pour lui. La fatigue prenait le dessus et les espoirs qu'on le retrouve faiblissaient de minute en minute. Ses yeux devenaient lourds et lutter était une perte de temps : il allait sûrement s'endormir pour la dernière fois de sa courte vie. 14 ans. C'était très jeune et il pensait amèrement à ce qu'il aurait pu faire de sa vie de plus, mais ce qu'il en avait fait lui faisait du bien. Par contre, il aurait aimé dire à ceux qu'il aime qu'il les aime encore mille fois… Et pourquoi pas embrasser la belle Vanessa devant les regards jaloux des autres gars de l'école ? Ouais, dommage… Ses yeux peinaient à rester ouvert, mais il put apercevoir trois grandes ombres devant lui. Et puis dans un souffle, il dit faiblement : «
-Adieu…»
Puis ce fût le noir.
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Penser, il pouvait penser ! Était-il mort ? La question tournait dans sa tête sans arrêt. Puis, courageusement, il ouvrit les yeux faiblement. Pas d'ange ni de démon, il n'était pas au paradis ni en enfer. Du moins, il l'espérait. Il agrandit les yeux et put voir la pièce au complet. Une petite pièce blanche avec un lit d'hôpital sur lequel il était couché. Une femme habillée en infirmière changeait les draps d'un lit opposé au sien. Benjamin remua un peu pour se dégourdir, mais sa jambe lui faisait encore mal. Ce petit mouvement fut léger mais l'infirmière s'en aperçut et sortit de la chambre en vitesse, sans finir sa corvée.
Quelques minutes plus tard, une femme aux gros nichons entra dans la chambre, un dossier à la main. Benjamin n'en croyait pas ses yeux. C'était elle, la Mamie Tsunade, en personne. Il s'essuya les yeux un moment, ferma les yeux, se pinça et les rouvrit. Rien. Elle était encore là. Champignon hallucinogène ? Possible… Mais où était-il ? Il finit par ouvrir la bouche pour dire quelque chose : «

-Euh, est-ce que vous pourriez me dire où je suis, madame?

-Hm, Oh ! Tu es enfin réveillé ! L'infirmière disait vrai. Au fait, tu es dans l'hôpital de Konoha.»

Konoha ? Se dit-il. Impossible. Trop bizarre. Ça ne se pouvait pas. Konoha était une ville fictive du manga Naruto que lisait la plupart du temps Benjamin. Il devait sûrement rêver. Satanés champignons dits «bio» de mon père ! Pensa-t-il. Mais avant, son état de santé l'inquiétait plus que tout. Puis, Tsunade pris la parole : «

-Ok, dossier 49 de la journée : Nom inconnu ainsi que prénom, yeux bruns, cheveux noirs charbon, 1m54, 58.96k kg, 14 ans, jambe gauche cassée, poignet foulé, multiples éraflures, hypothermie, malnutrition. Anomalie : À venir.»

Elle prit une pause et repris de plus belle : «

-D'accord, pour commencer, puis-je savoir le prénom de mon patient ?»

Il hésita et répondit : «

-Benj…» mais il fut interrompu par Tsunade : «

-Benjii? Ok, c'est bon pour ça. Ton nom ?

-Euh… En fait, j'en ai pas.» menti-t-il.

«- D'accord, et de quel village ou pays viens-tu? On t'a trouvé dans une forêt au sud de Konoha.

-Euh… je ne me rappelle plus de rien. Il n'y a juste que mon prénom que je me rappelle si c'est le bon.» mentit-il de plus.

«-Bon, passons aux tests de routine.» dit-elle en s'approchant de lui.

Rendue au bord de son lit, elle examina sa jambe en effectuant une pression à un endroit précis.

«-Arrgh ! Mais ça fait mal !

- Désolé, mais va falloir que tu marches en béquilles pendant un mois. Au fait, je vais vérifier que ta pression sanguine est bonne ainsi que l'état de tes tenketsus, d'accord?»

Il acquiesça d'un signe de tête. Tsunade mit ses mains sur Benjii et concentra son chakra dans ses paumes de mains.

« -Ok, la pression sanguine est bonne, passons aux tenketsus et aux méridiens de chakra.»

Elle déplaça ses mains un peu partout sur le corps de Benjii et une expression de stupeur apparut dans son visage. Inquiet, Benji lui dit : «

-Euh… Est-ce que ça va ?

- Non, ça ne va pas du tout. En fait, tu ne pourras pas utiliser de chakra dans ta vie, tu ne possèdes pas de réseau de chakra dans ton corps ! C'est la première fois que je vois ça !

-Et ?

-Et je vais faire mes recherches sur ce cas mystérieux. Au fait, tu vas être en réadaptation pendant ce mois-ci. Vu que tu es amnésique, tu retrouveras peut-être la mémoire ou non. Tu vas suivre des cours spéciaux à l'académie du village pour réapprendre ce que tu as perdu. Tu pourras aussi te familiariser avec le village et les gens qui y habitent. Dans 5 minutes, une infirmière viendra te faire un plâtre pour ta jambe gauche et elle te donnera une béquille. Par la suite, un genin de Konoha t'amènera dans tes quartiers en attendant que tu te réadaptes.
Bonne journée !» fit-elle en s'en allant de la chambre.

Réadaptation ? Super, je vais pouvoir en savoir plus sur le monde ninja. J'ai hâte que ça commence ! Se dit-il en voyant sortir Tsunade de la chambre. Au fait, elle a dit que je vais pouvoir connaître les gens de cette ville ! C'est ma chance pour rencontrer Naruto et sa bande ! Il sauta sur son lit, mais la douleur de sa jambe le fit changer d'idée. Par la suite, une infirmière vint faire un plâtre à Benjii et lui donner une béquille pour pouvoir marcher. Elle lui dit qu'il recevrait une pension pour personne malade pendant sa réadaptation pour pouvoir se nourrir. Elle lui offrit sa première paye.

«-Wow ! 500 ryos ! Ca m'en fait du cash !

-Et fais en bon usage surtout, y'en a qu'une par semaine.» lui dit l'infirmière avant de partir avec lui vers ses quartiers.


À 15 minutes de l'hôpital, l'infirmière et lui arrivèrent devant un petit appartement.

«Nous y voilà. C'est ici que tu resteras ce mois-ci.» lui dit-elle.

L'endroit était assez petit, mais Benjii s'y sentait bien. Une salle de bain, des toilettes, une petite cuisine avec table à manger et une chambre à coucher petite comme un placard. Ça convenait aisément à Benjii. Il s'installa sur le lit de la chambre à coucher et fit une grosse sieste.



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