Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le fantôme de la falaise (version naruto)

Naruto Uzumaki viens d'arriver à Konoha. La première personne qu'il rencontre s'appelle Sasuke. Il ne connait rien sur son lui. Il ne sait pas ce qui s'est passé en haut de la falaise. Il ne connaît pas encore le mystère qui tourne autour de Sasuke. Un mystère qui découle d'un meurtre. Mais il le découvrira bientôt... YAOI
Spoil | Horreur / Romance | Mots: 13188 | Comments: 27 | Favs: 33
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Haushinka (Féminin), le 16/07/2008




Chapitre 2: chapitre 2



Kiba était vraiment un garçon bruyant. Il était très grand, mince, cheveux bruns, yeux bruns. Il sautillait dans le salon bondé de sa maison. Au début, je ne pouvais imaginer Kiba et Sasuke être meilleurs amis. Kiba était excité, bruyant. Sasuke était tout le contraire. J'étais plutôt nerveux, étant étranger, nouveau venu. C'était vendredi soir, Sasuke était passé me chercher, avec son vélo. Le mien n'était pas encore réparé. Bien que ce fût une soirée fraîche, on étouffait dans la maison. J'aperçus une vingtaine de jeunes, plus peut-être, entassés dans le salon exigu et dans le vestibule. La musique était si forte que les fenêtres tremblaient. Tout le monde devait crier pour se faire entendre. Quelques couples dansaient près de la porte du salon, d'autres, enlacés, s'embrassaient dans l'escalier étroit qui menait en haut. En tenant mollement ma main, Sasuke m'emmena dans le salon plein à craquer. Kiba arriva en sautant et en criant. Son sourire ne s'effaçait pas tandis qu'il m'examinait. Sasuke faisait les présentations.

« Prends garde à Sasuke, dit Kiba. Il n'en a peut-être pas l'air, mais il est dangereux. »

Je ris. Cependant, il était la deuxième personne à me mettre en garde contre Sasuke. Je n'y comprenais rien, à tout ça.
Sasuke me dit quelque chose en secouant la tête, mais à cause de la musique et du bruit, je n'entendis pas. Kiba passa son bras autour de mes épaules. Son haleine sentait la bière, puis il me dit :
« Ne t'occupe pas de Sasuke et moi... Dit-il. Nous sommes deux idiots ! »

Sasuke se mit à rire, puis il passa sa main dans ses cheveux tandis que ses yeux scrutaient la pièce.
« Où est Sakura ? Dit-il.
- Me voilà ! » Dit une voix féminine.

Je me retournai et aperçus une jeune fille grande et frappante à la chevelure rose bonbon. Elle avait de grands yeux couleur émeraude, et ses lèvres étaient couvertes d'un rouge à lèvres foncé.
« Kiba ! Tu ne peux donc pas baisser le son ? Dit-elle en passant devant moi.
- Pas question, répondit Kiba, complètement saoul.
- Je ne m'entends pas penser ! » Hurla-t-elle.
Il lui adressa un sourire niais. Sasuke se tourna vers moi.
« Naruto, voici Sakura Haruno.
- Salut, cria Sakura pour couvrir le bruit de la musique, tu es venu avec lui ? » Dit-elle en pointant Sasuke du doigt...
J'acquiesçai.
« Tu dois être nouveau ici ? » Continua-t-elle.
Elle rejeta ses cheveux en arrière. Elle semblait beaucoup jouer avec ceux-ci. Les tirant doucement, les tripotant du bout des doigts...
« Oui, répondis-je. Je viens de déménager. »

Je me tournai vers Sasuke, mais il avait disparu. Kiba aussi. Je me sentis abandonné. Tandis que je le cherchais des yeux, j'aperçus le couple qui s'embrassait dans l'escalier. Je remarquai ensuite la fille...
« Ino ! Dis-je.
- Tu as fait sa connaissance ? Demanda Sakura.
- Oui, répondis-je en fixant Ino. Qui est le garçon ?
- Je ne sais pas, probablement pas de l'académie de Konoha.
Sakura se mit à ricaner.
- Ino ne connaît sans doute pas son nom non plus !
Je ris aussi. Le sens de l'humour un peu méchant de Sakura me plaisait bien.
- Certaines personnes collectionnent les timbres, Ino, elle, les garçons.
Puis elle se tourna vers moi et son expression devint plus sérieuse.
- C'est Sasuke qu'elle veut. Tu le savais ?
- Sasuke ? Répétai-je.

Je n'étais pas certain d'avoir bien compris. C'est tellement bruyant ici. Puis Sakura me prit par la main et m'emmena dans la cuisine, enfin un endroit où nos oreilles se sentaient mieux. C'était plus calme là-bas...
Appuyés contre le comptoir de la cuisine, Sakura et moi bavardâmes calmement en grignotant des croustilles renversées. Elle était sympa comme fille. Nous sursautâmes ensuite après avoir entendu un bruit venant du salon.
« Je ne peux pas croire que les parents de Kiba tolèrent ça, dit Sakura en roulant des yeux.
- Quel numéro, ce Kiba, dis-je en prenant une croustille. Il est amusant.
- C'est ce qu'on dit, marmonna Sakura. Kiba et moi sortons ensemble depuis six mois. »

Je la regardai, surpris. Je ne pouvais pas imaginer Sakura et Kiba former un couple.
« Parfois, j'en ai assez de lui, admit-elle en jetant un regard sur la porte de la cuisine. Il n'est jamais sérieux, ça peut être amusant pendant quelques temps, mais parfois, j'ai envie de le secouer et de lui dire : ça suffit ! Arrête tes plaisanteries ! Sois sérieux ! Il a toujours des ennuis à l'école, et... »
Sakura fit une pause. Je la dévisageai d'un regard interrogateur.
« Et...? »
Elle haussa les épaules.
« Il n'est pas si mal, je crois. Il me fait rire. Lorsqu'on le connaît mieux, on s'aperçoit que c'est un bon gars. »
Elle soupira puis elle leva les yeux vers moi.
« Il y a quelque chose que tu devrais savoir à propos de Sasuke, dit-elle en baissant la voix et en prenant un air solennel.
- Hein ? À propos de Sasuke ?
- Oui, il a traversé une période difficile et... »
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, Kiba fit irruption dans la pièce et prit Sakura par le bras.
« Viens ! On s'en va, dit-il.
- Hein ? Mais où ? Dit-elle en se dégageant.
- Au Carrefour des sportifs, déclara-t-il. »
Il se tourna vers moi.
« Toi aussi. Viens.
- Qu'est-ce que le Carrefour des sportifs ? Demandai-je.
- Un endroit où on peut jouer à n'importe quel sport, s'entraîner et...
- Vous allez me voir surclasser Sasuke, dit Kiba. Nous avons fait un petit pari.
- Comment tu veux surclasser Sasuke alors que tu ne peux même pas me surclasser ? Dit Sakura.
- Toi ? Pff... Tu peux toujours rêver ! » Fit Kiba.

Sakura grogna en poussant Kiba jusqu'au salon. Je les suivis. De l'autre côté de la pièce, j'aperçus Ino appuyée sur l'épaule de Sasuke, sa main sur la joue de celui-ci. Ils discutaient, leurs visages étaient très près l'un de l'autre.
Mais il avait dû me voir puisqu'il repoussa vivement Ino et s'approcha de moi.
« Hé ! Je t'avais perdu, dit-il en m'adressant son plus beau sourire. Tu te souviens d'Ino ? Ajouta-t-il alors qu'Ino revenait.
- Tu as fait réparer ta bicyclette ? Me demanda-t-elle.
- Oui. »
Elle n'eut aucune réaction, elle n'avait peut-être pas entendu. Kiba me saisit l'épaule.
« Alors ? On y va ? » Dit-il.

Sasuke me sourit d'un air coupable.
« Ça ne t'ennuie pas ? J'ai fait un pari avec Kiba.
- Non, bien sûr. Ce sera amusant. »
Quelques minutes plus tard, nous étions entassés dans une voiture. J'étais assis à l'avant avec Sasuke, qui, lui, était au volant. Sasuke conduisait comme un fou. Il avait monté le volume de la radio au maximum, faisant déraper la voiture d'un côté et de l'autre de la rue, et il roula à cent vingt mille à l'heure, au moins, durant tout le trajet.
« Sasuke ! M'écriai-je lorsqu'il monta sur le bord du trottoir. Arrête !
- Je maîtrise parfaitement la voiture ! » Cria-t-il.
Dans ses yeux brillait une lueur d'excitation sauvage et son sourire s'élargit. Il tourna soudain le volant et la voiture retomba sur la chaussée dans un crissement de pneus.
« Est-ce que tu conduis toujours comme ça ? » Demandai-je.
Il regardait droit devant lui, un sourire étrange sur ses lèvres. On aurait pu croire qu'il était hypnotisé.
« Sasuke ? »

Il ne répondit pas. À croire qu'il ne m'avait pas entendu. Je fus soulagé lorsqu'on arriva enfin. Il s'agissait d'une bâtisse vivement éclairée, faisant plus d'un pâté de maisons. On y trouvait des attractions à l'extérieur comme à l'intérieur. À mon grand étonnement, Kiba et Sakura, bras dessus, bras dessous, étaient déjà entrés. Je regardai Sasuke.
Kiba doit être un conducteur plus dangereux que Sasuke, pensai-je.

Je claquai la porte et courus derrière Sasuke, qui marchait déjà vers l'entrée. Il se tourna vers moi pour m'attendre et lorsque je fus à côté de lui, on se remit à marcher.
« Quelle balade ! M'écriai-je. C'était terrifiant, Sasuke ! »
Il s'immobilisa, puis se tourna vers moi. Son sourire disparut, et ses yeux sombres se rivèrent sur les miens.
« Parfois je me sens déchaîné, dit-il. Comme si je perdais la maîtrise de moi-même. »
Il se tint là devant moi et me regarda. Je ne savais pas quoi dire. J'avais eu vraiment peur dans la voiture. Il avait paru perdre la maîtrise de lui-même. Son expression s'adoucit, il sourit.
« Je plaisantais ! » Dit-il.

Ses yeux noirs semblaient briller à la lueur des lumières du stationnement. J'aimais beaucoup ses yeux. Ils étaient si mystérieux. Nous avons couru pour rejoindre les autres. J'aperçus Sakura et je me souvins alors de ce qu'elle allait me dire :
« Il y a quelque chose que tu devrais savoir à propos de Sasuke...».
Qu'avait-elle voulu me dire ? Cela avait-il à voir avec sa façon dangereuse de conduire ou son besoin de se laisser aller ? Il changeait d'humeur si facilement.

Les cages de frappeur se trouvaient à l'extérieur, derrière la bâtisse, sous de puissants projecteurs. Il y avait une dizaine de ces longues cages faites de treillis et de toile ; au bout de chacune d'entre elles était placé un distributeur de balles. Il y avait beaucoup de monde. Il nous fallut attendre avant d'avoir une cage libre. Je me tenais près de Sasuke et, à travers le treillis, je regardais les frappeurs, casque protecteur sur la tête, s'élancer pour frapper des balles lancées à cent cinquante kilomètres à l'heure.

C'était une soirée froide, je frissonnais. Soudain, j'entendis un grand bruit au-dessus de nos têtes. Stupéfait, je levai les yeux et aperçus Kiba qui s'accrochait à l'un des côtés de la cage, plusieurs mètres au dessus du sol. Il se cramponnait au treillis d'une main, et imitait les mouvements d'un chimpanzé de l'autre.
« Ah non ! S'écria Sasuke.
- Descends ! Cria un homme derrière nous, sûrement le garde de sécurité.
- Hé ! C'est dangereux ! Cria un autre homme.
- Moi, Tarzan ! Aboya Kiba en grimpant sur le dessus de la cage.
- Kiba est cinglé, fit Sasuke. Il n'y a rien à faire avec lui. »

Mon regard tomba sur Sakura, un peu plus loin. Elle ne semblait pas s'amuser du tout ! En fait, son visage était cramoisi et elle semblait vraiment embarrassée. Deux hommes s'approchaient de nous.
« Hé ! Descends ! Cria l'un d’eux en faisant de grands signes.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda l'autre.
- Hé ! Sasuke, tu viens ? Demanda Kiba. On a une meilleure vue d'ici.
- Tu n’es vraiment pas croyable, fit Sasuke.
- Allez, viens, insista Kiba. Serais-tu une poule mouillée ? »
Sasuke fixait son ami. Son sourire s'effaça.
« Allez, mauviette ! » Continua Kiba.
Une expression des plus étranges était apparue sur le visage de Sasuke. De la peur mêlée à de la colère. Son corps tout entier se raidit. Il regardait Kiba sans bouger.
À quoi pense-t-il ? Me demandai-je.
« Hé ! Poule mouillée ! » Dit Kiba en agitant sa main libre et en s'accrochant au treillis de l'autre.

Sasuke me lança un regard nerveux puis il ouvrit la bouche pour crier quelque chose à Kiba, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Kiba sauta alors dans le vide pour atterrir sur le sol.

J'étais entouré de cris horrifiés. Sasuke m'agrippa l'épaule. Kiba atterrit sans difficulté sur ses mains et ses genoux. Il bondit sur ses pieds et un sourire idiot apparut sur son visage.
« Ta-da ! » S'exclama-t-il.
Les deux employés entourèrent Kiba et le saisirent par les bras.
« Hé ! Qu'est-ce qu'il y a ? Fit Kiba. Qu'est-ce qu'il y a ? »
Sasuke me tenait toujours fermement l'épaule. Je me tournai vers lui. Il avait l'air troublé.
« Ça va ? » Demandai-je.
Il mit quelques secondes à répondre. Puis il secoua la tête.
« Oui. Je... je pensais à autre chose... »
Tout en évitant mon regard, il lâcha mon épaule. Kiba discutait avec les deux hommes, qui, eux, voulaient l'expulser.

Un peu plus tard, après que Sasuke avait conduit Kiba et Sakura chez eux, nous étions devant chez moi. J'hésitai avant d'ouvrir la portière et de rentrer chez moi. Je le regardai, les deux bras appuyés sur le volant, le regard vide, perdu. Je me demandais à quoi il pensait. Je ressentis une forte envie de l'embrasser.

« Eh bien voilà une soirée typique à Konoha, dit-il en se tournant vers moi et en souriant.
- Je me suis bien amusé, répondis-je.
- Moi aussi, dit-il automatiquement.
- ...
- On se revoit à l'école alors ? Dit-il.
- Oui. D'accord. »

Puis je sortis et je rentrais chez moi.



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