Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le fantôme de la falaise (version naruto)

Naruto Uzumaki viens d'arriver à Konoha. La première personne qu'il rencontre s'appelle Sasuke. Il ne connait rien sur son lui. Il ne sait pas ce qui s'est passé en haut de la falaise. Il ne connaît pas encore le mystère qui tourne autour de Sasuke. Un mystère qui découle d'un meurtre. Mais il le découvrira bientôt... YAOI
Spoil | Horreur / Romance | Mots: 13188 | Comments: 27 | Favs: 33
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Haushinka (Féminin), le 15/07/2008




Chapitre 1: Chapitre 1



Nous étions au mois d'avril. Je m'appelle Naruto Uzumaki. Je venais d'arriver à Konoha. J'avais seize ans. La bicyclette, c'était ma passion. J'adorais sentir le vent contre mon visage et les pédales sous mes chaussures de sport. J'aimais que les muscles de mes jambes m’élancent et que mon cœur batte vite. J'aimais la liberté totale que le vélo me procurait. On ne pouvait éprouver tout cela en voiture.
Ce matin, je m'étais levé tôt. J'avais trop hâte de découvrir le village. On m'avait beaucoup parlé des chutes. Je ne les avais encore jamais vues. On disait qu'elles étaient magnifiques. Tiens, justement, je décidai de m'y rendre. Je me mis à pédaler vite, je traversai la petite forêt et maintenant, elle se trouvait à ma gauche. À ma droite, je pouvais voir le bord de la falaise escarpée qui donnait sur des rochers noirs. J'entendis les chutes avant de les voir. Un grondement doux et constant s'intensifiait à mesure que j'approchais. Puis, le sentier fit une courbe et je me retrouvai devant les chutes. Comment les décrire ? Elles étaient éblouissantes. L'eau tombait dans la rivière dans un éclaboussement d'écume blanche qui étincelait comme des millions de diamants. En regardant en bas, je pouvais voir la rivière brune et large qui coulait. Au-delà des arbres et des champs, j'aperçus un village. Puis un deuxième, et un peu plus loin, un troisième. Je protégeai mes yeux des rayons du soleil avec mon bras. Et je l'aperçus. Lui. Celui qui avait changé ma vie. Un jeune homme vêtu d'un pantalon noir et d'un t-shirt rouge. Il se tenait au bord des chutes. Juste au bord. Il ne m'avait pas vu. Il regardait droit en bas en fixant les rochers noirs et pointus. Il fit un pas en avant, mon sang ne fit qu'un tour. Je compris ce qu'il s'apprêtait à faire.

« Arrête ! Criai-je en essayant de couvrir le grondement des chutes. Ne saute pas ! Je t'en prie, ne saute pas ! »
Il poussa un cri et recula. Mes hurlements lui avaient fait peur. Je descendis vivement de ma bicyclette et me dirigeai rapidement vers lui. Le vélo tomba avec bruit sur les rochers derrière moi.
« Hé ! » Cria-t-il.

D'abord surpris, il paraissait maintenant troublé. Il fourra ses mains dans ses poches de pantalon et marcha vers moi. Il était légèrement plus petit que moi, il avait les cheveux noirs, les yeux de la même couleur, et sa peau, comment dire, très pâle.
« Je t'ai pris pour quelqu'un d'autre ! » Dit-il en criant pour couvrir le bruit des chutes.

Il avait ensuite souri. Un sourire forcé, mais quand même très beau. Je crois que c'est à cet instant que je suis tombé amoureux de lui. Je n'en étais pas certain, c'était dur à expliquer. J'étais si embarrassé d'avoir crié comme ça.
« J'ai cru que tu allais... » Commençai-je, mais je ne voulais pas terminer ma phrase.
Il souriait toujours, les mains dans les poches, et son t-shirt rouge qui voletait au vent.

« Quoi ?
- Je suis désolé, balbutiai-je. Je t'ai vu au bord et... »

Je bégayais un peu quand je suis nerveux, ce jour-là, je bégayais beaucoup !
Il rit. C'était un rire merveilleux. Il rejeta la tête en arrière et plissa ses magnifiques yeux couleurs nuit.
« Tu as cru que j'allais sauter ? »
Son sourire s'effaça, ses yeux se rivèrent sur les miens. Je hochai la tête et sentis mon visage devenir rouge. Je touchai nerveusement mes cheveux.
« J'attendais quelqu'un... Mais apparemment cette personne ne viendra pas.
- Je... je ne suis jamais monté ici auparavant, bredouillai-je en baissant les yeux. »

Je n'aimais pas me tenir là. Habituellement je n'avais pas le vertige, mais nous étions vraiment haut, la falaise était si abrupte et les rochers, en bas, si pointus et dentelés...

« Tu vas à l'académie de Konoha ? »
Je secouai la tête.
« Je commence lundi. Je viens d'arriver à Konoha. J'arrive de Ame. Je m'appelle Naruto Uzumaki, dis-je d'un ton gêné. »
Je trouvais ça terriblement troublant de me présenter comme ça, je ne savais pas pourquoi...
« Sasuke Uchiwa, déclara-t-il. »
Il retira ses mains de ses poches et me serra la main. C'était très cérémonieux. Il sourit. J'aurais dû lire la tristesse dans ses yeux sombres. J'aurais dû lire la peur aussi. La terreur. Mais bien entendu, à ce moment-là, je ne vis rien. J'aurais dû lui demander ce qu'il faisait au bord de la falaise en fixant la rivière avec tant d'attention. Mais encore une fois, je ne fis rien.

« C'est vraiment impressionnant ici ! » Me contentai-je de dire.
C'était plutôt insignifiant, mais au moins, j'avais cessé de bégayer.
« Oui, répondit-il.
- Le village est si ordinaire, par contre, continuai-je, on ne s'attend pas à trouver quelque chose comme ça.
Je désignais les chutes. Sasuke fixait la forêt derrière moi.
- J'ai... euh... laissé ma bicyclette là-bas, dit-il. Ne bouge pas, je vais la chercher. »

Il disparut dans la forêt sombre. Je croisai mes bras sur mon torse.
Quel endroit fabuleux ! Pensai-je.
Je savais que j'y reviendrais souvent à bicyclette. Je me demandais soudain si Sasuke m'y accompagnerait. J'eus cette stupide idée que le destin nous avait réunis aujourd'hui, sur cette falaise.
Je l'inviterai peut-être à faire une randonnée, pensai-je.
Je le vis alors approcher en marchant à côté d'un vélo noir.
« Non, il a sûrement une petite amie, me dis-je avec un serrement de cœur. »

Il avait dit qu'il attendait quelqu'un, d'ailleurs. Il appuya sa bicyclette sur l'un des gros arbres et s'avança vers moi.

« Alors, tu viens juste d'arriver ici ?
- Oui.
- C'est une drôle de saison pour déménager ! Fit-il en regardant les chutes derrière mon épaule.
- À qui le dis tu ! Changer d'école et tout... C'est horrible ! »
Il me regarda d'un air songeur.
« Tu as rencontré d'autres jeunes ?
- Non, seulement toi ! Dis-je en riant.
Il rit aussi. C'était un rire silencieux qui ressemblait plutôt à une toux.
« Alors, je suppose que je devrais te faire visiter le village ? Dit-il, soudain gêné. Nous pourrions faire le tour de Konoha à bicyclette.
- J'ai déjà exploré la ville, dis-je. »

Et je le regrettai aussitôt. Il m'offrait de faire une balade à vélo avec lui, et moi, je refusais ! Qu'est-ce que je suis idiot ! Je sentis ma figure s'enflammer une deuxième fois. Sasuke me dévisagea d'un air pensif.

« Je te présenterai à mes amis, dit-il.
- Super ! M'exclamai-je. Je veux dire... »
Il tourna la tête pour regarder la forêt derrière lui, comme s’il avait vu quelque chose.
« À l'un d'entre eux, plus particulièrement, continua-t-il. C'est mon meilleur ami, il est complètement cinglé, il te plaira.
- Super ! Répétai-je en recommençant à bégayer.
- Il s'appelle Kiba, poursuivit Sasuke, toujours en regardant la forêt. Kiba Inuzuka. »
Il pouffa de rire, comme s'il venait de se rappeler quelque chose d'amusant à propos de Kiba.
« Les parents de Kiba travaillent tous les vendredis soirs. Alors on se réunit toujours chez lui pour faire la fête.
- Ça doit être super. »

Pourquoi je suis incapable de trouver un autre qualificatif ? Combien de fois peut-on dire super dans la même phrase ? Il doit me trouver stupide ! Pensai-je.
« Est-ce que ça te plairait de m'accompagner chez Kiba vendredi soir ? »
Son regard semblait s'éclairer tandis qu'il attendait ma réponse avec espoir.
« Tu veux parler d'un rendez-vous ? Demandai-je.
- Oui, répondit Sasuke. C'est ça, un rendez-vous.
- Bien sûr, dis-je. Super !
- Super, répéta-t-il doucement.
Il donna un coup de pied dans la terre et jeta un coup d'œil aux chutes.
« Il faut que je parte, dit-il.
- Moi aussi. »

Le soleil disparut derrière un gros nuage blanc. L'air devint plus frais. Je me sentais vraiment bien. Sasuke saisit son vélo par le guidon et le poussa tout en marchant vers moi. Puis, nous nous dirigeâmes vers l'autre gros tas de pierres, là où j'avais laissé ma bicyclette. À mon étonnement, elle était debout, appuyée contre un rocher. Je l'avais pourtant entendu tomber lorsque j'étais allé voir Sasuke, persuadé qu'il allait sauter. Je me précipitai pour l'examiner.

« Hé ! Qu'est-ce qui se passe ? » Criai-je, le cœur battant.
Les deux pneus de ma bicyclette avaient été tailladés et déchiquetés.
« Je ne peux pas le croire, marmonnai-je. »
Je passai la main sur le pneu tailladé. Un lambeau de caoutchouc tomba dans ma main.
« Qui ? » Commençai-je, mais ma voix s'étrangla.
J'étais accroupi et fixai, incrédule, les pneus coupés de ma bicyclette. Sasuke se tenait juste debout derrière moi et projetait son ombre sur moi.
« Je ne comprends pas, dit-il doucement. Il n'y a personne d'autre, ici en haut. »
Je levai la tête vers lui. Les yeux plissés, il regardait la forêt, comme s'il y cherchait quelqu'un. Je suivis son regard. Les arbres étaient presque dénudés. Il aurait été facile de voir quelqu'un s'enfuir. Le bois était désert. Je frissonnai, j'eus soudain froid de la tête au pied.
« Je vais te raccompagner chez toi, dit-il d'un ton triste tout en évitant mon regard.
- Non, dis-je. Ça va, merci mais je peux...
- Non. Prends mon vélo, je vais pousser celui-ci. »

Il saisit le guidon de mon vélo. Il paraissait soudainement très en colère. Je montai docilement sur sa bicyclette.
« C'est si bête, dis-je. Comment me ferait-on un coup pareil ? »

Sasuke ne répondit pas.
« Qui monterait jusqu'en haut des chutes seulement pour briser le vélo d'un étranger ? » Continuai-je d'une voix tremblante.

Sasuke demeurait silencieux. Son expression furieuse m'alarma et je me tus. Pourquoi était-il si en colère ? Ce n'était pas sa bicyclette ! Son humeur avait changé si subitement que ça me fit peur. Nous descendîmes en suivant le sentier qui serpentait dans la forêt. Je me sentais vraiment mal à l'aise. J'aurais voulu parler, dire n'importe quoi, mais Sasuke gardait les yeux baissés et serra les dents. Alors je demeurai également silencieux. Je ne comprenais tout simplement pas. C'était lui qui m'avait offert de m'accompagner. Je ne l'y forçais pas. Était-il en colère contre moi ?

« J'habite sur l'avenue Konoha, dis-je doucement.
-D'accord, fit Sasuke, le regard vide. »

Puis nous entendîmes un bruit derrière nous. Une voix féminine qui appelait. Nous nous retournâmes. Une fille approchait sur une bicyclette rouge. Elle était grande, mince, blonde, avec de magnifiques yeux bleus.

« Sasuke ! Cria-t-elle en lui adressant un sourire chaleureux.
- Ino ! S'exclama Sasuke.
Toutefois, il n'avait pas l'air heureux de la voir.
- Salut ! » Dit-elle, en posant ses pieds sur la chaussée .
Elle jeta un coup d'œil vers moi puis se retourna rapidement vers Sasuke.
« Qu'est-ce qui se passe ?
- Des ennuis avec la bicyclette, dit-il sèchement. »
Ino gloussa pour une raison ou une autre.
« C'est Naruto, fit Sasuke. Naruto... euh...
- Uzumaki, ajoutai-je. Naruto Uzumaki. Et c'est mon vélo. »
Je désignai le vélo que Sasuke poussait.
« Je m'appelle Ino Yamanaka, dit-elle. »

Elle repoussa ses cheveux blonds en arrière et reporta son attention sur Sasuke. Je n'étais pas sûr qu'elle m'eût au moins regardé une seule fois.
« Ino, d'où viens-tu ? Demanda Sasuke. Des chutes ?
- Non. Je me promenais, c'est tout.
Son sourire s'élargit et elle rougit légèrement.
« Tu as vu Sakura, aujourd'hui ? Demanda Sasuke.
- Non, j'allais chez elle ce soir.
- Naruto vient d'arriver ici, dit-il en se souvenant de ma présence.
- Oh ! Fit Ino, qui n'avait pas l'air d'être intéressée.
Puis elle plissa les yeux pour m'examiner.
« Qu'est-ce qui est arrivé à ta bicyclette ?
- Quelqu'un a tailladé les pneus, dis-je. Je ne peux pas le croire. »

Ino regarda Sasuke froidement.
« Moi je le peux... » Marmonna-t-elle tout bas.
Elle adressa à Sasuke un regard que je ne pus interpréter. Quelque chose se passait entre eux, mais j'étais incapable de découvrir ce que c'était. J'avais le sentiment que Sasuke n'aimait pas Ino. Elle lui souriait constamment, mais je ne pouvais savoir ce qu'elle éprouvait pour lui.

« Il faut que je parte, dit-elle. »
Elle tripota les leviers du dérailleur puis elle se tourna vers moi.
« Prends garde à Sasuke, dit-elle en serrant les dents. Il est dangereux, vraiment dangereux.
- Ino ! Protesta Sasuke.
- À plus tard ! » S'exclama-t-elle en s'éloignant, debout sur les pédales.
Elle disparut au coin de la rue.
« Elle est bizarre, dit Sasuke. Elle plaisantait à mon sujet. Ino et moi sommes de vieux amis. »
Je me rendis compte que Sasuke me fixait avec une vive attention, guettant ma réaction aux propos d'Ino.
« Oui, je me suis aperçu qu'elle te taquinait, dis-je. »
Mais je n'en étais pas convaincu. Ino n'avait pas l'air de plaisanter. Elle avait l'air même très sérieuse. Me mettait-elle vraiment en garde contre Sasuke ?

Quelques instants plus tard, nous arrivâmes dans l'allée de ma maison.
« Merci de m'avoir accompagné, dis-je après que nous eûmes échangé nos bicyclettes.
- Ce n'est rien. Navré pour ton vélo.
- Tu veux entrer boire quelque chose ? »
Il secoua la tête.
« Il faut que je rentre. On se reverra à l'école lundi.
- Oui, super, dis-je. Je suis ravi d'avoir fait ta connaissance, ajoutai-je.
- Et n'oublie pas notre rendez-vous vendredi soir, dit-il avant de monter sur sa bicyclette.
- Je n'oublierai pas. J'ai déjà hâte ! »

Je le regardai s'éloigner. Soudain j'aperçus quelqu'un au coin de la rue. Quelqu'un attendait Sasuke à bicyclette à l'ombre d'une haute haie. Je reculai de quelques pas dans la rue pour mieux voir. Ino ! Elle l'attendait au coin de la rue. Elle se mit à pédaler et sortit de l'ombre au moment où il s'approchait. Ils parlèrent durant un moment côte à côte sur leurs vélos. Je les vis ensuite s'éloigner ensemble.

Mais qu'est-ce qui se passe ici exactement ? Pensai-je.



Alors laissé moi des com'S :P



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