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Fiction: L'ombre et le vent

Quand Shikamaru et Temari se disputent parce que cette dernière est arrivée en retard, il se passe ça: one-shot
Spoil | Romance | Mots: 1677 | Comments: 7 | Favs: 7
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lobablanca (Féminin), le 11/07/2008




Chapitre 1: L'ombre et le vent



Shikamaru faisait les cent pas, il était énervé, l’examen des Chuunin se déroulait dans à peine trois jours, et les préparatifs n’étaient pas encore terminés. En plus de cela, il avait commencé seul car Temari, malade en arrivant, était à l’hôpital et devait normalement en sortir aujourd’hui. Mais déjà, elle avait cinq minutes de retard. Le grand brun trouvait ennuyeux de devoir l’attendre alors qu’il avait du pain sur la planche, surtout qu’il devait faire participer Naruto. Ce dernier n’allait d’ailleurs passer que le test final, tel l’avait décidé l’Hokage. Surtout qu’avec l’Akatsuki en mouvement, mieux valait que Naruto n’aille pas dans la forêt de la mort. Car si Orochimaru avait autrefois réussi à y entrer, cela ne serait pas un problème non plus pour l’Akatsuki. Shikamaru, qui faisait autrefois partie de ceux qui repoussaient Naruto, était devenu ami avec celui-ci et la sécurité du futur Hokage était primordiale, car, oui, Shikamaru faisait partie de ces personnes qui encourageaient Naruto dans cette voie et qui ne voyait rien qui pourrait faire que Naruto ne le soit pas. Il regarda l’heure au moment même où Temari, habillée d’une superbe tunique noire, arrivait dans sa direction. Shikamaru la regarda :

- C’est bien pour ça que je déteste les femmes, elles sont toujours en retard.
- Qu’est-ce qui te prend, Shikamaru-san ?
- Il me prend que tu as cinq minutes de retard, Temari-san.
- Ce n’est pas de ma faute, les ninjas médecins n’arrivaient plus à mettre la main sur mon autorisation de sortie, il a fallu faire appeler Tsunade-sama pour qu’ils me laissent sortir.
- Ouais, ben t’aurais pu leur dire que t’avais des choses importantes à faire.
- Non mais je rêve, je sais que tu as dû commencer les préparations de l’examen sans moi, mais ce n’est tout de même pas de ma faute si je suis tombée malade, enfin. Et puis d’abord, quand on est poli on dit bonjour.
- Mouais, salut, si tu veux, en tout cas, l’examen est dans trois jours et il n’y a rien de prêt, c’est ennuyeux.
- Tu n’avais qu’à prendre quelqu’un pour t’aider.
- Les autres sont en missions ou s’occupent d’autres choses tout aussi importantes que l’examen, bon sang !
- Ouais, ben, si tu n’étais pas aussi flemmard, aussi, tu aurais peut-être avancé plus vite.
- Quand il s’agit de chose importante, je sais garder ma fainéantise de côté pour faire les choses bien, je n’ai pas envie que l’examen se termine en fiasco, surtout qu’avec le retour de Naruto, l’Akatsuki risque de pointer le bout de son nez un jour ou l’autre, et je n’ai pas envie que ce soit pendant l’examen des Chuunin, surtout que Naruto a la ferme intention de devenir Chuunin, s’il veut devenir Hokage, il doit passer par là.
- Tu crois vraiment qu’il est capable de devenir Hokage ?
- Il a peut-être l’air d’un idiot mais Naruto a tout ce qu’il faut pour le devenir, il est devenu plus mature depuis son entraînement avec Jiraiya-sama. Et je ne suis pas le seul à penser qu’il réussira, j’en connais quelques-uns : Tsunade, Kakashi, Iruka, Jiraiya, Neji, Hinata, Konohamaru et Gaara.

Temari se tut, c’était vrai que Gaara faisait partie de ceux-la, normal, après tout, grâce à Naruto, il avait changé et s’était forgé une nouvelle vie, et le résultat était qu’il était devenu Kazekage. Et Temari devait se l’avouer, elle aussi faisait partie de ceux qui voyaient Naruto comme étant celui qui deviendrait le sixième Hokage.

- Ouais, c’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour m’attaquer à mon arrivée.
- Bon sang, Temari, tu te rends compte qu’il ne nous reste que deux jours pour tout terminer ?
- Oui, je sais, mais à deux, cela sera beaucoup plus rapide.
- Ouais, ben si tu tombes malade toutes les cinq minutes, cela ne le fera pas du tout.
- Mais je n’ai pas du tout l’intention de tomber malade ! Maintenant cesse de me harceler ou je te fais voltiger jusqu’à l’autre bout du village avec une de mes techniques.
- Tu oses me menacer ?
- Oui !
- Retire immédiatement ta menace, sinon…
- Sinon quoi ?

Shikamaru n’eut pas le temps de réfléchir à ce que serait le sinon, d’un geste impulsif, il s’était saisi des lèvres de Temari, celle-ci voulut le repousser, mais Shikamaru avait utilisé sa technique de l’ombre pour bloquer Temari et pouvoir continuer de l’embrasser sous la surprise de cette dernière. Shikamaru annula sa technique lorsque Temari répondit enfin à son baiser, les deux shinobis s’embrassèrent pendant deux longues minutes sans se rendre compte que Naruto, accompagné de Sai, venait d’arriver. Le ninja aux cheveux blonds toussota et les deux shinobis se séparèrent, gênés, rouges comme des pivoines, comme des enfants pris en train de faire une grosse bêtise. Temari lâcha la main de Shikamaru.

- Hey ! Salut, Naruto, fit Shikamaru d’une voix qui signifiait « t’aurais pas pu arriver plus tard ? ».
- Salut, Shikamaru, je voulais justement vous voir pour vous poser une question, mais apparemment, je dérange, alors…
- Vas-y, pose ta question; Naruto, répliqua Shikamaru.
- Ben, comme Sasuke n’est plus là et que Sakura est déjà Chuunin, je voulais savoir avec quelle équipe de Konoha tu allais me mettre.
- Aucune ! Tu ne participeras qu’à la dernière épreuve. Étant donné que tu as déjà montré ton potentiel aux deux premières épreuves, il y a quatre ans, nous avons décidé de ne te faire passer qu’à la dernière épreuve.
- Tu me caches quelque chose, Shikamaru, décréta Naruto, il y a une autre raison, n’est-ce pas ? Moi je pense connaître cette raison. Je sais que l’Akatsuki veut ma peau. C’est pour cela, n’est-ce pas, que vous ne me faites pas passer les deux premières épreuves.

Shikamaru et Temari se concertèrent du coin de l’œil, Naruto avait visé juste et Shikamaru ne put mentir à Naruto. Il lui révéla donc la vérité. Naruto comprit et fit :

- Si c’est pour ma protection et celle des autres, d’accord, j’accepte. Bon, ben, Sai et moi, nous n’allons pas vous embêter plus longtemps, vous semblez avoir beaucoup de choses à vous dire.

Les deux amis s’éloignèrent, laissant les deux Chuunin ensembles. Shikamaru regarda Temari :

- Désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris, c’est ennuyeux. Je n’aurais pas dû…
- Ce… ce n’est rien, c’est la colère qui t’a fait perdre la tête, c’est tout.
- C’est ennuyeux de l’avouer mais… Je crois que je n’ai pas fait ça sous le coup de la colère, Temari-chan. En fait, je crois que j’avais envie de t’embrasser, tout simplement.

Temari regarda Shikamaru, ce dernier s’était rapproché d’elle, et ses mains avaient la position qu’elles prenaient lorsqu’il utilisait l’emprise des ombres, et avant qu’elle puisse réagir, l’ombre s’était déjà emparée d’elle. Le cœur de Temari battait à cent à l’heure et accélérait à chaque pas que Shikamaru l’obligeait à faire. Lorsque ses lèvres ne furent plus qu’à deux centimètres de celles de Temari, Shikamaru annula sa technique et se saisit des lèvres de la shinobi. Elle répondit à son baiser et entoura le cou du maître des ombres de ses bras. Shikamaru embrassa Temari avec fougue. Depuis, quand l’aimait-il ? Il ne le savait pas, depuis quand la désirait-il ? Il l’ignorait. De son côté, le jeune blonde se posait les mêmes questions. Était-ce depuis leur combat lors des examens des Chuunin, quatre ans auparavant, la fois où Temari l’avait sauvé au moment où la fille d’Oto allait tuer Shikamaru, la fois où ce fut lui, Shikamaru, qui vint la secourir lorsqu’elle combattait la femme qui était de la même affinité que Temari, ou bien encore pendant l’une de ces fois où Temari venait pour s’occuper de l’examen des Chuunin avec lui ? Tout cela était un mystère, mais une chose était sûre, en ce moment même, leur cœur battait à l’unisson. Shikamaru se rendit compte de l’heure qu’il était et, mettant fin à ce long baiser, il partit avec Temari, s’occupant des préparatifs, profitant de chaque occasion où il croisait Temari pour lui voler un baiser. Le soir, ils se quittaient après un long baiser tendre et doux et le matin, ils se disaient bonjour avec un baiser fougueux. La vieille de l’examen arriva enfin, les préparatifs étaient terminés, Shikamaru invita Temari chez lui pour fêter cela. Son père étant en mission jusqu’au lendemain et sa mère partit voir une amie jusqu’au lendemain. Shikamaru, pas doué pour la cuisine, avait invité Temari chez Ichiraku avant de l’emmener chez lui. Ils commencèrent par s’embrasser puis tombant de sommeil, Temari s’endormit, la tête sur le torse de Shikamaru, ce dernier caressa les cheveux de Temari, réfléchissant à ce qu’il ferait après l’examen des Chuunin, quitter le village ou proposer à Temari de vivre avec lui ? Il se promit qu’il le demanderait au réveil à Temari et s’endormit sur cette pensée. Il rêva d’abord de son union avec Temari, tous les deux filant le parfait amour, puis il rêva de Naruto devenant Hokage et se faisant attaquer par l’Akatsuki, Temari et lui mourant en tentant de l’aider. Il se réveilla à ce moment là, en se redressant, il réveilla Temari, qui lui demanda ce qui lui arrivait. Shikamaru préféra ne pas répondre et embrassa tendrement Temari.
La fin de l’examen des Chuunin se termina enfin et Naruto fut promu, à la grande joie de ses amis. Shikamaru emmena Temari à l’écart et lui proposa de vivre avec lui, Temari, émue, lui sauta au cou et l’embrassa avec passion, sa façon à elle de dire oui. Temari envoya une lettre à Gaara, lui annonçant sa décision de rester à Konoha. Le lendemain matin, l’aigle arriva directement chez Shikamaru. Celui-ci se réveilla d’ailleurs en sursaut lorsque Temari, folle de joie, déboula dans la chambre avec la réponse de son frère. Gaara avait accepté que sa sœur reste à Konoha si cela pouvait faire son bonheur. Les deux amoureux, heureux de cette nouvelle, fêtèrent cela à leur manière. Ils s’embrassèrent.



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