Fiction: Jeunesse détruite...

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Konoha. Un jour comme les autres pour les habitants du village. Sauf pour un petit garçon, accablé d’un fardeau lourd à porter, peut-être le plus lourd que l’on puisse avoir. Il possède trois marques sur chaque joue, une petite tignasse blonde ébouriffée en tous sens, des yeux d’un bleu profond et un visage angélique. Quelle ironie… Un visage angélique pour un enfant qui a le Démon Renard en lui. Voilà le fardeau dont il était question, la malédiction qui plane sur ce jeune garçon est chaque jour plus dure à accepter. A tous les coins de rues, il se fait insulter de « Démon » ou « D’erreur de la nature ». Si ça s’arrêtait à cela, ce ne serait pas mortel mais il s’agit de quelque chose de plus violent encore. C’est même physique. On lui crache dessus, on le fait tomber, on lui casse le nez, on le roue de coups et on encourage même ses propres descendants à le faire. Tel est le quotidien douloureux d’Uzumaki Naruto. Aucun enfant ne devrait être traité de la sorte, c’est inhumain. Le pauvre martyr, lui, ne disait rien. Il encaissait, jour après jour. Le petit blond vivait chez un homme qui avait été désigné pour le garder. Quelle honte, selon lui… Tous les villageois l’évitaient autant que possible, ne voulant pas approcher quelqu’un qui vit avec le Démon. Cet homme, bien évidemment, jetait toute sa colère sur celui qu’il hébergeait. Il l’enfermait dans sa chambre, ne lui donnait pas à manger, parfois pendant plusieurs jours. Mais il devait le faire car des personnes travaillant pour l’Hokage venaient vérifier toutes les semaines. L’homme ne comprenait pas pourquoi la vie de cet enfant était si précieuse pour l’Hokage. Ce n’est qu’un monstre, il n’a même pas le droit de vivre !

Un soir, alors que Naruto rentrait de sa petite visite chez l’Hokage, ou le Vieux comme il aimait l’appeler, l’homme l’attendait depuis une heure devant la porte. Lorsqu’il le vit arriver, sa mine se renfrogna et il se mit à crier.

« Où étais-tu passé, bougre d’idiot !!!!
-M…Monsieur, j’étais… j’étais chez l’Hokage pour… lui dire bonjour et parler. C’est… c’est le seul qui… le seul qui veut me parler. Arriva à dire Naruto, mort de peur.
-Mais tu vas voir, je vais te la délier ta langue !! Allez rentre, sale Démon, je vais t’apprendre les bonnes manières moi !!! »

Il donna un puissant coup de genou au petit blond qui finit un peu plus loin dans la maison. Il referma la porte et sortit une ceinture de l’armoire à ses côtés.

« Non… S’il vous plaît, monsieur ! Je… Je recommencerai plus, je… je vous le promets ! Pas la ceinture ! Disait Naruto, essayant d’éviter la sentence, en reculant et en tremblant comme une feuille au vent
-Ohhhh si ! La ceinture ! Tu vas comprendre qu’on ne me désobéit pas ! »

L’homme empoigna alors le garçon et le jeta sur le canapé de son salon. En ce faisant, il avait retiré les vêtements de sa victime, et il commença à frapper l’enfant avec sa ceinture, augmentant la cadence à chaque coup. Le blond hurlait jusqu’à ce qu’il n’ait plus de voix, malheureusement, ses cris étaient étouffés par le bâillon que lui avait mit son tuteur. La torture dura ainsi plus d’une demi heure. Naruto ne pouvait plus pleurer, il avait déjà pleuré toutes les larmes de son corps. L’acte terminé, Naruto fut libéré et enfermé dans sa chambre, comme chaque soir. Enfermé comme une bête du zoo, comme le considéraient les habitants du village. Cependant, il ne fut pas laissé seul jusqu’au lendemain comme d’habitude. Alors qu’il dormait, l’homme avait bu. Trop bu. Complètement saoul, une idée lui vint en tête : Se débarrasser du parasite qui lui bouffait la vie tous les jours. Il prit donc un kunaï qui reposait sur le meuble le plus proche et se dirigea vers la chambre du « détenu », titubant et marmonnant des paroles incompréhensibles. Arrivé à destination, il ouvrit brusquement la porte, qui fit un bruit fracassant et réveilla l’enfant par la même occasion. Le blond fut prit à la gorge par son assaillant, qui porta le kunaï devant son visage.

« Tu, tu vois petit con !!? Tu vas mourir ! Eh ouais ! Ce kunaï va te transpercer de part en part, et la vie quittera ton misérable corps de merde, Démon ! »

Son haleine pestilentielle fit tourner la tête au jeune garçon. Il commença par tracer une fine ligne au niveau de son front. Le sang coula sur le visage du petit, l’obligeant à fermer les yeux, puis il porta le kunaï au niveau de la gorge du réceptacle de Kyûbi et…
L’homme finit décapité par un sabre d’AMBU, son corps tombant au sol, inanimé. Naruto, qui rouvrit les yeux quelques secondes après, s’était évanoui devant ce terrible évènement. L’AMBU prit donc le soin de nettoyer la pièce, de brûler le corps en dehors de Konoha à l’aide d’un Jutsu Katon et emmena le garçon chez l’Hokage. Cinq minutes plus tard, après quelques explications, l’AMBU finit par partir en saluant le Vieux chef du village. Ce dernier s’approcha de Naruto et le contempla tristement. Quelle horreur de vivre une telle enfance… Il n’a rien fait pour mériter ça, seulement le fait d’être le Jinchuuriki du plus puissant des Bijuus.
Quelqu’un frappa à la porte du bureau, puis l’entrée s’ouvrit, laissant place à une magnifique jeune femme d’une vingtaine d’années environ. Elle possédait une longue chevelure noire, une peau hâlée et des yeux noisette. Assez grande, un sentiment de bonté et de plénitude se dégageait de cette personne.

« Ah ! Fumi, tu es là. Dit l’Hokage en souriant
-Oui, Hokage-sama. Vous m’avez demandée ? Demanda poliment la dénommée Fumi
-Exact. Je pense qu’il est temps pour toi d’accepter un nouvel orphelin dans ton établissement. Je ne comptais pas le faire, mais confier Naruto à un villageois est trop dangereux et je ne peux pas m’occuper de lui. Je pensais pourtant que ses tuteurs apprendraient à le connaître pour ce qu’il est vraiment mais apparemment, c’est plutôt le contraire qui s’est produit. Regarde-le, Fumi. Regarde ce pauvre enfant, battu et insulté à longueur de journée. Personne, et encore moins un petit garçon comme lui, ne mérite un tel châtiment corporel et moral.
-Je comprends, Hokage-sama. C’est le Kyûbi, n’est-ce pas ?
-NON ! - Tonna Sarutobi, quelque peu hors de lui – Naruto n’est pas Kyûbi ! C’est un gentil garçon qui est comme les autres ! Le fait de contenir le Démon Renard ne fait pas de lui le Bijuu lui-même ! Me suis-je bien fait comprendre ?
-Haï ! Gomen, Hokage-sama, cela ne se reproduira plus. S’excusa Fumi, en s’inclinant.
-Bien, tu peux disposer. Je te contacterai à nouveau demain pour son insertion. »

La jeune femme s’évanouit dans la nature tandis que l’Hokage se rassit dans son grand fauteuil, portant sa fidèle pipe à la bouche et en tirant une longue bouffée de tabac avant de laisser la fumée en ressortir.

« Peut-être en est-il mieux ainsi… Pardon Minato, je te faillis mais je n’ai pas le choix… Les choses ne vont pas comme elles étaient prévues… »




Voilà, 1208 mots pour un chapitre d'introduction. Le prochain chapitre relatera de Sakura, qui n'a pas non plus une vie tendre !

Voilà Com and Com ! Je veux savoir si ça vous plaît et si je continue ! :)

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