Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Une absence qui en dit long...

Explication:Naruto a 17 ans.Sasuke n'est toujours pas revenu, et les ennemis se tiennent à l'écart pour le moment.Sauf Akatsuki sous le contrôle de Pein et Madara Uchiwa...Lors d'une mission en temps qu'éclaireur, Naruto se fait piéger par Tobi -Madara- et subit la foudre du Mangekyou Sharingan.L'issue du combat semble fatale, notre Jinchuuriki se retrouve dans un piteux état, physique et mental.Mais les renforts interviennent et Madara doit battre en retraite,laissant Naruto dans le coma...
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Saku-Naru (Féminin), le 27/09/2008
COUCOU @ VOUS TOUS!!
Chose promise, chose due: chapitre de 4000 mots!! (je suis fière de moi snif XD)

[Naruto]: BONJOUR!!! Ma première apparition!!
[Saku]: Qu'est-ce que tu fais là, toi?
[Auteur]: Il a le droit d'être là Sakura, c'est aussi un perso principal.
[Saku]: Comme tu veux. Depuis que je sais ce que tu peux me faire faire, j'évite de te contrarier.
[Auteur]: OUIN, c'est même pas du respect!! T_T
[Saku]: Eh non.
[Auteur]: Au moins tu ne me tyrannises plus.
[Saku]: ça c'est pas sûr.
[Auteur]: glups
[Naruto]: Dites...
[Auteur]: Désolée, Naruto, je dois mettre le chap' tu parleras un autre jour.
[Naruto]: La vie est décidément trop cruelle.





Chapitre 3: Pouvoir du Jinchûuriki : Amour, quand tu le tiens !!



Elle marchait d’un pas énergique dans la rue principale. Un seul objectif : l’imposant bâtiment rouge qui se dressait devant elle.


- Ne fais pas ça.
- …
- Pourquoi tu ne me croies pas ? Je t’ai dit la vérité !!
- …
- Regarde autour de toi : tu vois, j’ai raison !! Je t’en prie, n’y vas pas. Je sais déjà qu’elle te prendra pour une folle. Et pourtant tu ne l’es pas !!


Sans se soucier de ses paroles, elle atteignit la bâtisse et poussa la porte avec détermination. Une jeune femme aux cheveux bruns et courts, assise derrière son bureau, releva la tête à son entrée : elle semblait stupéfaite, mais ne dit rien. Ce fut la jeune fille qui lui adressa la parole en premier :

- Bonjour Shizune ! Comment allez-vous ?
- Oh… bonjour Sakura ! Moi, ça va, mais je ne pensais pas te voir si tôt ! euh… que puis-je faire pour toi ?
- Je voudrais voir maître Tsunade.
*Fais pas ça, j’te dis, Mamie Tsunade va te prendre pour une cinglée !!*

- Mais elle règle des problèmes concernant le village, je crois que ce sont des traités administratifs de la plus haute importance et … commença Shizune.
- Ce n’est pas l’Hokage que je viens voir mais la med-nin, l’interrompit la Rose. Mais si elle est occupée, je repasserai plus tard…
- Non, c’est bon ! Tu peux y aller !
- … ?
- Elle m’a dit de te laisser entrer si tu venais la voir pour… pour parler. Et puis de toute façon, elle doit dormir sur sa paperasse…


La kunoichi ne se fit pas prier, bien qu’un peu interloquée de voir qu’elle était « prioritaire » pour simplement lui parler. Elle monta quatre à quatre les escaliers qui menaient à l’étage supérieur. Elle traversait à présent le couloir qui conduisait au bureau de l’Hokage quand soudain…

-SAKURA !!! Ne m’ignore pas !! Tu as remarqué que même Shizune ne m’a pas vu ?!! Tu es la seule à pouvoir le faire, alors pourquoi tu te crois dingue ?
- Justement parce que je suis la seule, baka ! répliqua la jeune med-nin. Argh !! Je ne vois même pas pourquoi je te réponds, d’ailleurs!! J’ai été traumatisée, tu ne peux être qu’une hallucination, c’est tout…
- Des hallucinations qui parlent, mouais… grommela son « compagnon ».



Enfin, elle arriva devant la porte qu’elle cherchait depuis le matin. Elle hésita, puis frappa.

- Entrez !! fit une voix autoritaire.
- Vous étiez réveillée maître ?!! euh … je veux dire, je ne vous dérange pas, j’espère… corrigea la jeune fille en croisant le regard meurtrier que lui lançait son interlocutrice.

Tsunade fixa son élève d’un air sévère, puis sourit et :
- Toujours le mot pour rire ! (elle l’invita à s’asseoir)
Alors, que puis-je pour toi ? Tu sais que ton état ne m’autorise pas à t’envoyer en mission, donc…
- Oh, ce n’est pas pour une mission, bien que je ne comprenne pas pourquoi vous ne m’en donnez pas. Je suis tout à fait prête à en accomplir une. Ce n’est pas parce que Naruto est dans le coma que je suis incapable de quoi que ce soit…
- Humph ! fit une voix derrière elle.

Sakura se retourna. Naruto l’avait suivie dans le bureau, évidemment, et il ne semblait guère apprécier que la Rose ne se préoccupe pas tellement de son état. En plus, il s’était opposé à cette visite chez l’Hokage, mais son amie n’en avait fait qu’à sa tête !!


FLASHBACK
- Je crois que tu es la seule à me voir… Sakura ??
- Je…suis…folle…
- Hein ? (o.O)
- Oui, c’est ça. En sortant du bain, je me suis cassée la figure. Sur le moment, je n’ai pas vraiment senti, mais le choc a dû être assez important ; c’est pour ça que j’ai des hallucinations de Naruto !!
- Ohé Sakura ? Mais tu n’es pas folle ?! (mince ! elle a pété un câble !!)
- J’ai enfin compris. Je dois allez voir Maître Tsunade… tout de suite.
FIN DU FLASHBACK


L’Hokage cherchait du regard ce que Sakura fixait derrière elle depuis un petit moment. Ne voyant rien, elle se racla la gorge et reprit :

- Ahem !! Euh… ah oui !! Donc si ce n’est pas pour une mission, c’est pour parler de ça, non ? Je suis à ton écoute, Sakura. Tu peux vider ton sac.
- Eh bien… commença la concernée, un peu mal à l’aise. « Pourquoi faut-il que je me sente aussi mal à cet instant précis… Je n’arrête pas de penser à ce que Naruto m’a confié ce matin. Où est la vérité dans ce sac de nœuds ? » pensa-t-elle.

Tsunade l’encouragea à poursuivre d’un signe de tête. La jeune Haruno se jeta à l’eau.

- Hier soir, je suis partie voir Naruto à l’hôpital, comme tous les soirs depuis que « c’est » arrivé. De retour chez moi, j’étais tellement bouleversée -vous savez que même après votre entraînement, j’ai du mal à maîtriser mes émotions- que j’avais besoin de me détendre ; j’ai donc pris un bain parfumé. Seulement en sortant, le sol humide m’a fait trébucher. Je ne m’en souviens pas vraiment, mais je pense que ma tête s’est cognée sur le carreau de la pièce. Cela a dû être très violent, parce que depuis je n’arrête pas de parler avec un Naruto qui prétend que je suis la seule capable de le voir et de l’entendre.

Elle avait dit tout cela d’une traite, prenant à peine le temps de respirer entre ses phrases. Naruto soupira, soupir que seule Sakura put percevoir (à son plus grand damne); et Tsunade la regarda avec des yeux… ronds comme des bols de ramen ! (XD)
Au moment où elle allait répliquer, on frappa (encore !) à la porte.

-Qui est-ce ? fit le maître Hokage sans quitter son élève du regard.

Ce fut la voix de Shizune qui répondit :
- Maître, Kiba Inuzuka et son chien ninja Akamaru sont avec moi. Vous m’aviez demandé de les appeler pour un entretien ce matin, il me semble.
- Ah, oui, c’est vrai ! Fais-les entrer, Shizune, je viens justement de finir de parler avec Sakura.

La Rose sursauta : comment ça ? Elles venaient à peine de commencer !! Naruto avait-il raison, la prenait-elle pour une folle ? Elle s’énerva contre elle-même : Bon sang !! Je n’ai pas parlé avec lui, IL EST A L’HOPITAL !!!


Kiba ouvrit la porte et pénétra dans le bureau, suivi par son énorme compagnon à poils blancs, Akamaru (qui, je rappelle, a la taille d’un ours).
-Bonjour maître !! Ah, tiens, salut Sakura !! Comment tu v… ? Akamaru !! Qu’est-ce que tu fais ?!!

Le chien s’était précipité vers l’endroit où Sakura pouvait voir Naruto et jappait joyeusement. Naruto se mit à le « caresser » (chose un peu difficile), enfin, disons plutôt qu’il était avec lui, quoi !

L’Hokage et les deux Chûunins restèrent bouche bée devant le comportement du chien ninja. Tsunade et Kiba, parce qu’à leurs yeux, l’animal jappait absolument tout seul, et Sakura, parce qu’elle doutait à présent d’être la seule à voir Naruto.

« De toute évidence, c’est de ça dont Naruto me parlait ce matin. Akamaru le voit, tout comme moi. Ou alors sent-il son odeur peut-être ? Ou encore une sorte de sixième sens ? En tout cas, il ressent sa présence !! » se dit-elle.

Elle observa son maître et son ami Kiba, essayant d’imaginer ce qu’ils pouvaient se dire. Kiba s’exclama enfin :

-Akamaru ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Je ne comprends pas, ajouta-t-il à l’adresse de l’Hokage. Il a agi exactement pareil ce matin, lorsque je me baladais avec Shikamaru. C’est un peu comme s’il jouait avec quelqu’un qui n’existait pas ! Et puis, un chien n’est pas du genre à avoir des amis imaginaires…
- A-t-il souvent ce genre de comportement ? l’interrompit la kunoichi aux cheveux roses.
- Ben… ça dépend avec qui, en fait. Il réagit comme ça avec les gens qu’il aime bien, comme avec ma sœur et moi-même, Hinata, Shino de temps à autres, Shikamaru aussi, Chôji pour ses chips, … ah et souvent avec… Naruto. Mais pourquoi tu…

Il n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase que Sakura s’était déjà précipitée hors du bureau…
Elle passa en trombe devant chez elle, ne s’arrêta pas chez son amie Ino, jeta à peine un coup d’œil vers la maison de Naruto, bouscula le pauvre Shikamaru qui venait de raccompagner Kurenai chez elle, prenant à peine le temps de s’excuser ; elle s’engouffra telle une tornade dans l’hôpital, section des cas graves à long terme, en direction de cette chambre qu’elle connaissait si bien…

Elle tremblait encore lorsqu’elle y entra.
Il était là, étendu sur son lit. Il n’avait pas bougé. « Toujours plongé dans ce stupide coma, pensa-t-elle, à cause de ce maudit Madara ! ».
Ses yeux émeraude commencèrent à briller, les larmes menaçaient de couler. La jeune fille s’essuya le visage d’un revers de manche, refusant de montrer sa peine.

- C’est drôle de se voir là, couché dans un lit d’hôpital. On dirait que je dors, même si je suis couvert de plaies et de bandages.

Elle se tourna vers la porte. C’était Naruto, celui qui était venu la voir chez elle, celui qu’elle avait frappé tant de fois ces dernières 24 heures, et qui l’avait accompagnée chez l’Hokage…
Bref, celui qu’elle était seule à voir. « Non, se corrigea-t-elle, il y a aussi Akamaru. »

- C’est trop bizarre... Dis Sakura, tu crois que je suis un fantôme ? Alors… je dois être mort, non ?







LA KUNOICHI que nous connaissons bien se promenait seule dans les rues de Konoha. La matinée s’achevait sous un chaud soleil, dans un ciel bleu dégagé. Seule ? Ça, ça reste à voir.

- OÙ EST-CE QU’ON VA ? hurla un blondinet que nous n’aurons aucun mal à identifier.
- Naruto !! Je sais que pratiquement personne dans le village ne peut t’entendre, mais moi si, alors pitié tais-toi ! siffla la Rose entre ses dents.
- Mais… tu ne m’as pas répondu tout à l’heure ! Et ça ne me dit toujours pas où est-ce qu’on va. Et pourquoi tu ne parles pas normalement ?

Sakura soupira : « Décidément il est irrécupérable. » pensa-t-elle. Elle murmura :
- Parce que si je parle à voix haute, on me prendra pour une cinglée !
« Si ce n’est pas déjà le cas avec Tsunade-senseï », songea-t-elle. Elle ajouta :

- Si je ne t’ai pas répondu, c’est que je n’en sais rien !! Et c’est pour cette raison que nous allons à la bibliothèque.
- Pourquoi t’as dit « pratiquement personne » ? Quelqu’un d’autre que toi me voit ?
- (« Ce n’est pas vrai, il fait exprès ou quoi ?!) Akamaru, tu en fais quoi ?!!
- Bah… ça ne compte pas…
- Si, je suis sûre que ça a un rapport. Je pense qu’il n’y a pas qu’Akamaru, mais plutôt tous les chiens. Voire tous les animaux.
-… J’ai faim. Allons manger d’abord ! maugréa le blond.
- Non ! J’ai dit qu’on irait à la bibliothèque, donc on ira à la bibliothèque.
- Dans ce cas j’irai chez Ichiraku tout seul !
- Et tu feras comment pour passer la commande ? Personne ne t’entend, ne l’oublie pas, glissa sournoisement la Rose.
- … mince. J’avais oublié. Ce que tu peux être perspicace, Sakura !!

La jeune fille rougit sous le compliment, mais elle ne laissa rien voir au Jinchûuriki.
- Dis Sakura ?
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Quand on aura fini à la bibliothèque, tu m’accompagnes chez Ichiraku ?
- Hors de question.
- Mais pourquoi ? S’il te plaît ! Je ne pourrais jamais manger sinon… et puis tu as toujours refusé de sortir avec moi : là personne ne me remarquera, c’est l’occasion !!
- Mouais. C’est peut-être un avantage. On verra…
- YEAH !!!!
- Eh !! Je n’ai pas encore dit oui! (« Bon sang il est incorrigible !! »)





PAS UN BRUIT, pas une mouche. Rien. Absolument rien. Naruto soupira pour la énième fois. Sakura, lassée de l’entendre, chuchota à son attention :

- C’est quoi ton problème ?
- Comment tu fais pour venir dans un endroit aussi RASOIR !!

Il avait hurlé le dernier mot. La kunoichi se boucha vivement les oreilles, provoquant chez le responsable du rayon un regard interrogateur. Il s’approcha :
- Quelque chose ne va pas?
- Hein ? Euh non, rien du tout (elle rougit, gênée).
- Vous êtes sûre ? Je suis spécialiste en organisation littéraire, vous savez…
- … (Il est assistant du bibliothécaire, quoi !). Tu peux me tutoyer, on a le même âge, non ?
- Heu oui… je veux dire d’accord. Enfin, je disais que si tu as besoin d’aide… euh …
- Sakura. Sakura Haruno.
- Enchanté !! Moi c’est Iwao Satake.
- Satake…Iwao ? Tu ne serais pas le fils de …
- Le fils de Osamu Satake, l’écrivain le plus connu du Pays du Feu ! Hélas oui.
- Hélas ? Je ne suis pas sûre de te suivre…
- Ben, comme mon père est célèbre, et surtout très riche, beaucoup de filles cherchent à m’épouser… sauf celle que je désire vraiment, évidemment.
- … (« désire » ?! Il considère la femme comme un objet ou quoi ?)
- Au fait tu cherchais un livre, non ? reprit Iwao.
- Oui, je voulais savoir si tu pouvais me conseiller : j’ai besoin d’un livre concernant les états léthargiques chez l’Homme, si tu…
- …si je quoi ?

Iwao contemplait la Rose, qui, elle, fixait un point derrière lui. Il se retourna, puis ne voyant rien, questionna la jeune fille.
- Qu’est-ce que tu as ?

Pour toute réponse, la kunoichi pointa le doigt derrière lui. Il se tourna à nouveau et…
SPLASH !!!





PLUS TARD… Sakura Haruno, de retour chez elle, hurlait silencieusement assise sur son lit (elle s’adressait à quelqu’un que nous connaissons bien, et ne devait pas ameuter le quartier), en bref elle murmurait, très énervée :

- Tu es complètement fou ou quoi ? QU’EST-CE QUI T’A PRIS ?
- Je ne sais pas.
- Ce n’est pas une réponse, Naruto !
- Il m’énervait.
- Ce n’était pas une raison pour lui balancer un flacon d’encre à la figure !!
- Pffff. Tu as vu comment il a filé en pleurant pour rejoindre son Papounet…
- Naruto ! Ce n’est pas ce qui s’est passé et tu le sais très bien !!



FLASHBACK
Sakura leva le doigt vers un point derrière Iwao. Celui-ci se retourna et SPLASH !! Il reçut de l’encre en plein visage.

Naruto, qui avait suivi la conversation entre Iwao et Sakura, s’était redressé sur sa chaise lorsqu’il avait parlé de mariage, avant de lui jeter le récipient qui se trouvait près de lui.

Le jeune héritier Satake avait essuyé ses yeux couverts de liquide noir tout en maudissant celui qui avait fait ça. Ne voyant personne qui aurait pu être le coupable, il était sorti précipitamment après avoir salué Sakura, gêné comme pas deux.
FIN DU FLASHBACK


- Alors ? fulmina la Rose. Explique-toi.
- …
- Naruto !! Justifie ton action ! Sois responsable sur ce coup-là !! Je sais très bien que c’était toi, je peux te voir, moi. Pourquoi lui avoir fait subir une telle humiliation ?
- … il te draguait.


La kunoichi aux cheveux roses écarquillait les yeux : c’était ça, son excuse ?!! Elle s’apprêtait à lui crier dessus pour remettre les points sur les I, question de lui faire savoir qu’elle gérerait ses histoires de cœur sans son intervention, quand le Jinchûuriki ajouta d’un air solennel :

- J’étais jaloux.
- … (en mode bug)
- On devait aller manger chez Ichiraku tous les deux, et lui il vient te dire qu’il veut que tu sortes avec lui !
- Comment tu peux savoir que c’était de moi qu’il parl…
- Parce qu’il te dévorait des yeux !!! Ce type ne me plaît pas. Il se croit tout permis parce qu’il est riche. C’est facile, quand on est riche. La fille « désirée » finit toujours par succomber.

L’Uzumaki affichait maintenant un air peiné. La colère avait cédé à la tristesse. Il leva la tête vers elle, et fit dans un souffle :
- Désolé. Je ne m’en mêlerai plus désormais.
- Ne t’en fais pas. J’avais vu clair dans son jeu. Je ne … comment tu dis, déjà ? Ah oui : je ne succomberai pas. Et puis, ce n’est vraiment pas mon genre…
- … Et c’est quoi ton genre ?? (regard plein d’espoir)
- … Sasuke !!
- O.O Sasuke ?
- Oui, je sais, il est parti ; et la dernière fois qu’on l’a vu, il nous a traité comme des moins que rien. Mais il est si ténébreux, si indifférent, si … kawai !!
- Tu as vraiment de drôles de goûts, Sakura.

Les deux amis se regardèrent, puis éclatèrent de rire. Avec le temps, ils avaient appris à ne plus souffrir du traitement que leur infligeait leur ex-coéquipier chaque fois qu’ils le revoyaient. Evidemment, cela les blessait tout le temps, mais ils finissaient par en rire. Après tout, Naruto le ramènerait un jour ou l’autre, il en avait fait la promesse. Puisque Sasuke ne voulait pas entendre parler d’eux pour l’instant, ça ne servait à rien de lui courir après !

Une fois leur crise de rires dissipée, Sakura reprit, plus sérieusement :
- Tu crois quand même qu’il reviendra ? Moi, je n’en suis plus aussi sûre.
- T’en fais pas, il y sera obligé : n’oublies pas qu’il cherche le Jinchûuriki de Kyubi. Quand il sera là, je lui remettrai les idées en place !!!

La jeune fille sourit faiblement, puis répondit d’un air grave :
- Il y a deux semaines environ, juste après…juste après que tu sois admis aux urgences, Maître Tsunade a dit à Kakashi senseï qu’il reviendrait pour se venger.
- Pour se venger ? De quoi ?
- Je n’en sais rien, moi !! Shizune approchait dans le couloir ! J’ai dû partir !
- Ah, parce que tu écoutais aux portes ?
- …

Et Naruto se reçut un polochon en pleine figure.

- Sois sérieux cinq minutes !! Je te parle d’un truc grave, et toi tu m’obliges à te frapper et à te tyrannis…

Elle s’interrompit, soudainement surprise et songeuse. Le ninja blond, qui se massait encore la joue assis au pied du lit (un coup de polochon peut être très douloureux, vous savez…), ressentit ce changement d’expression soudain chez son amie et leva les yeux vers elle.

- Pourquoi tu t’arrêtes en plein milieu de ta phrase ?
- Attends, tu l’as senti, ce coup de polochon ?
- Nooooooooooon ! Tu crois ?!!
- Naruto !
- Ben oui que je l’ai senti !! Sinon pourquoi je me frotterai la joue ?!
- Et… et hier soir quand on s’est vus pour la première fois… mes coups de poings ?
- Oui.

La kunoichi se releva brusquement et se mit à faire les cent pas dans la pièce, suivie du regard par Naruto. Au bout de plusieurs minutes de réflexion, elle se pencha vers le sol et se mit à le scruter. L’Uzumaki, complètement perdu, la tira de ses recherches et l’interrogea sur ce qu’elle faisait.
- Je cherche… AH VOILA !! s’exclama-t-elle victorieuse, faisant sursauter le blondinet.
- Voilà quoi ?!! dit ce dernier en se massant le cœur.
- Regarde !

Il s’exécuta : sur le plancher, à l’endroit désigné par Sakura, il distingua deux petites taches sombres. Déboussolé, il se redressa et la regarda fixement, ne comprenant pas.
- Ben quoi ?
- Arghhh tu vas me rendre folle !! C’est du sang !
- …et alors ?
- TON sang !
- …et al…
- Si tu es un fantôme, tu n’es pas censé saigner ! Je ne suis pas censée pouvoir te toucher et vice-versa !!

Surexcitée par sa découverte, elle reprit plus calmement ses explications :
- Hier soir, quand tu es arrivé dans ma chambre, tu as pu prendre mes mains ; un peu plus tard, je t’ai frappé et tu as saigné ! Quand ma mère est arrivée, elle a vu le sang, le tien !! Donc même si je suis la seule à te voir, en revanche tout le monde peut voir ton sang ! Ce qui signifie…
- … ce qui signifie ?
- Le flacon d’encre ! Comment as-tu fait pour le jeter ?!
- Ben je l’ai pris.
- Naruto, personne ne te voit ! Alors ils ont aperçu le flacon flotter dans les airs ?!
- J’imagine.
- Essaie avec le polochon.

Naruto tendit la main, mais il semblait passer à côté du coussin à chaque fois.

- Je…je n’y arrive pas !!
- Qu’est-ce que ça veut dire ? Comment te sens tu ? questionna-t-elle, en tant que médecin qu’elle était.
- Ben…je ne sais pas vraiment. C’est… un peu comme si j’avais combattu pendant un long moment. Oui !! C’est ça !! C’est exactement comme lorsque j’épuise toutes mes réserves de chakra !!

La jeune Haruno le considéra avec son air grave. Apparemment, ses explications ne tenaient plus debout. Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à attraper ce coussin ?! Elle se plongea à nouveau dans ses réflexions jusqu’à ce que…



- Sakura ? SAKURA !

Une tête rose sursauta entre les draps de son lit.
- Grmblll... ronchonna la dénommée Sakura.
- Sakura, enfin réveille-toi !
- Ma…Maman ?!
- Qui veux-tu que ce soit ! Tu m’inquiètes en ce moment, tu n’as pas mangé depuis…
- Ce n’est pas grave, je déjeunerai bien ce midi, promis.
- Tu vas manger ce midi ?
- Oui, chez Ichiraku, fit-elle en souriant malicieusement pour elle-même.

Tout en parlant, la kunoichi s’était ruée hors de son lit, avait pris sa douche en quatrième vitesse, puis était sortie de sa chambre après avoir embrassé sa mère.

Elle dévala les escaliers qui menaient au salon des Haruno, se dirigea vers le vestibule et franchit d’un pas décidé la porte d’entrée…



- SAKURA !! s’exclama une jeune fille blonde vêtue de mauve, en lui sautant dessus au sortir de la rue.
- …Ino ?!!
- Ben en voilà un accueil ! Dire que je me traumatisais pour toi, et toi, justement, tu me salues comme si je t’embêtais !
- Mais non Ino, c’est juste que je suis surprise, rien de plus ! Je suis vraiment contente de te voir.

La descendante des Yamanaka lui fit un immense sourire.



ELLES MARCHERENT ensemble à travers le village, sans but précis. Soudain Ino tendit à son amie un petit paquet emballé dans du papier kraft et fermement ficelé.
- Qu’est-ce que c’est ? interrogea la Rose.
- Je ne sais pas. C’est un truc que j’ai trouvé devant ma porte ce matin. Il y avait un mot avec qui disait que je devais te le remettre, mais que je ne devais rien savoir d’autre. Alors j’ai mis ma curiosité de côté, et j’ai foncé jusque chez toi.
- Oh ! Merci…
- Par contre, je pense que tu dois l’ouvrir seule. Quelque chose me dit que ça va t’aider dans ta quête.
- Hein ?
- Hahaha !! J’ai regardé un film d’aventure hier soir. Ton histoire est tellement sobre, alors je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Quête et Dragons.... C’était un super beau mec qui était victime d’une malédiction, il devait retrouver le temple de…
- Ino.
- Heu oui, je m’égare. Ben, c’est tout : je vais te laisser avec ton livre secret. Ciao !!
- Salut !


Une fois seule, la kunoichi aux cheveux roses entreprit d’ouvrir le paquet. C’était sans compter sur l’interruption d’un blondinet surexcité qui lui sauta presque à la gorge :

- SAKURA J’AI FAIM !! Allons chez Ichiraku!!
- Oui bonjour Naruto.
- Ha…euh…bonjour.
- Que me vaut l’honneur de ta visite ?
- Ben hier on parlait, et puis d’un coup je t’ai demandé si tu m’écoutais, et toi tu ronflais… enfin je veux dire tu dormais, ajouta-t-il précipitamment à l’adresse d’une furie rose.
C’est quoi ? demanda-t-il en voyant le paquet enveloppé de papier kraft.

- C’est un truc qu’Ino a trouvé, et qui m'est adressé. Et j’n’arrive pas à l’ouvrir, maugréa-t-elle.
- Fais voir.
- Non attends, j’y suis…

Ils constatèrent le contenu du livre et s’observèrent, intrigués.
Le paquet emballait plusieurs choses: un livre à l’aspect miteux, une vieille branche étrange, et un mot manuscrit. La jeune fille s’empara de la note et la lut à voix basse, juste assez fort pour que son compagnon puisse l’entendre :


Chère Sakura,
Tu te questionnes beaucoup ces derniers temps au sujet de Naruto.
Oui, je le vois moi aussi. Sauf que moi je peux l’expliquer. J’ai trouvé un bouquin qui pourrait t’intéresser. Jettes-y un coup d’œil puis viens me voir dès que tu le voudras.


Elle leva les yeux de la feuille, encore un peu sous le choc de ce qu'elle venait d'apprendre ("Une autre personne peut voir Naruto!") et fouilla dans le paquet à la recherche de l’ouvrage. Le livre avait pour titre : Etats Mystifiés de l’être humain. Et en sous-titre : Les cas les plus étranges des léthargies sine mortem.

- Ça veut dire… commença Naruto.
-… que c’est un livre sur les comas qui n’ont pas entraîné la mort ! Ca doit forcément parler de ton cas !! Mais qui peux bien être l’expéditeur de ce paquet ? Il a dit qu'il te voyait, lui aussi!! poursuivit la Rose.

Naruto examina la vieille branche, avant de s’exclamer:
-Sakura… C’est une …




Je sais je sais.

Vous avez l'impression que c'est surchargé en infos, que le nouveau personnage est étrange (qu'est ce qu'il fait là?) et que je suis vraiment sadique pour m'arrêter là. Vous avez raison: c'est les 3 en même temps!!

[Naruto]: Dis, c'est qui ce Siwao Katake?
[Aut.]: Iwao Satake.
[Naruto]: Oui c'est ça.
[Aut.]: C'est le fils de Osamu Satake, le plus célèbre écrivain de tout le Pays du Feu.
[Naruto]: Je sais lire, merci!! Mais ça me dit toujours pas c'est qui. Et puis moi, je l'aime pas. Il m'énerve.
[Aut.]: Surprise surprise. Mais il va rester là pendant un ptit moment. Il faudra prendre ton mal en patience. Si tu veux pas démissionnes, Sasuke prendra ta place.
[Sasuke]: Non merci, j'y tiens pas.
[Naruto]: SASUKE!! Qu'est-ce que tu fais là??!!
[Sasuke]: Si je suis là, c'est que j'aurai un rôle très bientôt Baka.
[Naruto]: Hein?? Auteur, c'est quoi ce truc pas net ?!!
[Aut.]: Héhéhé j'ai mon idée là derrière, surprise surprise... RDV au chapitre 4 pour de nouvelles aventures!!!
[Sasuke]: Pfff. Pire que l'autre Baka.
[Aut.]: *lui tire la langue* T'es méchant!! XD

Lâchez des comms!




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