Fiction: Poussières de venin

Orochimaru n'est plus que l'ombre de lui même dans cette prison glaciale... Il ne veut qu'une chose, disparaître de ce cauchemard... Encore combien de temps lui reste t'il dans cette cellule? plus que sept heure... Alors il s'enfuit...Il s'enfuit dans les tréfonds des Enfers...
Classé: -12D | Horreur / Tragédie | Mots: 1661 | Comments: 3 | Favs: 3
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Suna Temari (Féminin), le 03/07/2008
Mmh... Mais non les gens, je suis en pleine forme XD non non, c'est juste que je ne peux pas me passer d'écrire ce genre de texte! Alors voilà ^^
Oro se fait martyriser cette fois, bha ouai, chacun son tour...
Anima exhalare de eths
Hope d'apocalyptica (version instrumental seulement)
This place is a prison de Postal Service
et certains morceaux de Korn, je m'en souviens plus...




Chapitre 1: L'abjection d'un Démon



Plongé dans le trou noir de la solitude, dans l'obscurité absolue. Un endroit fait pour la méditation noire. C'est dans ce genre de pièce où je tentais de faire mes experiences... Maintenant, cetle atmosphère m'effraie. Oui, moi, le serpent sans coeur, j'ai peur... Je ne sais plus pourquoi je suis là. Ils m'ont capturé. M'ont jeté dans cette cellule. M'ont entravé le corps de chaînes, et m'ont laissé nu ici. Ils m'ont fait connaître la honte et la douleur. Toute cette haine qu'ils avaient accumulée tout le long des années de chaos s'était déversée sur moi.

Et ce garçon, ce garçon blond hanté d'un démon, qui m'avait rageusement brûlé la poitrine avec sa torche, la seule once de lumière que j'avais vu depuis plusieurs mois. Je suis encore en vie, mais à quel prix? Ils me laissent me tourmenter ici, jusqu'à ce que je les supplie, sans eau ni nourriture.

Je suis seul. Il n'y a même pas de rats, ni d'araignées. Ils sont trop dégoûtés par l'atmosphère nauséabonde que je dégage.

Je suis orphelin, sans parents.. Si je les avais connus, ça aurait peut-être pu changer quelque chose?

Je ne suis plus qu'un pauvre homme au coeur dévoré par la haine, après tout. Au cours des années, j'avais ressenti le besoin de faire passer ma colère et ma détresse sur les autres... N'ont-ils rien compris? Mon âme se brise comme du verre, peu à peu. Mes mains sont solidement attachées contre le mur glacé par des chaînes. J'ai froid, j'ai mal. Je veux crier, mais je ne veux pas m'humilier encore plus. Je suis déjà assez enfoncé sous terre comme ça.

Pour la première fois depuis plusieurs mois, la porte blindée s'ouvre. La lumière me brûle les yeux. Je retiens mon cri. Un garde s'approche de moi. Il m'attrape sauvagement par la gorge. Puis il me parle. Mon coeur s'accelère. Il dit que mon exécution aura lieu dans sept heures...

Je ne peux plus déglutir de nervosité bien sûr... Je n'ai plus de salive à force de vomir. Le garde sort alors un flacon de sa poche. Il a un sourire haineux. Ses compagnons derrière lui ricanent. Ils vont encore me torturer? Ils n'en ont pas eu assez?

Je n'ai pas la force de resister. L'homme m'enfonce le goulot du flacon dans la bouche, au fond de la gorge, si bien que je suis contraint d'avaler.
Un liquide aigre, amer d'abord. Le garde recule. Il se dirige vers la porte, se retourne et marche en arrière, en extase. Il hurle:

"A toutes ces années de errances futur dans les enfer!!"

Je tente de cracher... Trop tard, le liquide est déjà dans mon estomac, ça me brûle le conduit respiratoire.

Alors enfin, je vomis. C'est aigre, ça brûle. Mes poumons me font souffrir. Mes yeux se révulsent, des aiguilles s'enfoncent à l'arrière de mon crâne. La drogue commence à faire son effet. Des spasmes m'arrachent un liquide brûlant dans la bouche. Les crises abdominales sont violentes...Les hommes me contemplent avec sadisme. Ils rient, se réjouient, ils sont heureux. M'observent comme un cafard qu'on s'amuse à mettre sur le dos et lui arracher les pattes une par une... Ils voient que je souffre, et ça leur fait plaisir. Je vomis... Je veux en finir, stopper la douleur... Mon corps est convulsé.

Une haine infinie... Ici, c'est pire que l'enfer... Je ne suis plus moi, je suis une bête affolée et mourante. L'homme tend la main vers l'extérieur de la cellule, et en resort une torche. Il la jette à mes pieds nues. La flamme est vive, ça m'aveugle.

"Contemple déjà les flammes de l'au-delà!"

Un cliquetis sonore résonne. Je suis à nouveau seul, enfermé dans cette cellule noire. Cette flamme me nargue? C'est autant mon dernier espoir que le glas qui m'annonce ma Mort.

La douleur s'empire. Mon corps s'enduit de sueur. Ma vue se brouille, comme un écran de télé endomagé. Un son suraigu surgit à mes oreilles. Ma tête est lourde, je suffoque, je suis mal. Puis de violents spasmes parcourent mon corps brûlant.

La douleur est cette fois insupportable. Ces convulsions m'empêchent de respirer. Un voile glacé se déverse sur moi. Je veux appeler à l'aide, ravaler mes tripes qui se vident dans ma bouche, laissant un goût amer entre mes dents en feu.

Dans un effort surhumain, j'hurle:

"Kabuto! Kabuto, viens m'aider! Où es-tu? Viens!"

Un appel sans réponse. Les sanglots me noient dans la détresse. Ma voix est tremblante et faible.

"Kimimaro... Aide-moi... Je ne veux pas... Ce monde n'est pas... Ce monde n'est pas..."

Je ne termine pas ma phrase. Je ne peux pas. Pour la première fois depuis des années, je pleure. Les larmes me brûlent le visage. Je fixe la flamme en face de moi. Je veux être libre. Je veux m'enfuir. Dans quelques heures, la mort m'emportera, dans les sevices les plus terribles.
La peur m'envahit. Mes mains tremblent, entravées par ces chaînes douloureuses. Maintenant, je comprends ce qu'est la Mort.


Suite à la douleur, j'ai des hallucinations. Mais je ne m'en rends pas compte. Les murs tanguent, le sol se tord, les chaînes ondulent, et la flamme se rapproche. Je me penche vers elle.

C'est chaud. Je souris. Cette flamme me fait du bien. Elle m'apporte de l'espoir.

De l'espoir au prix d'un visage brûlé...
Ton corps se brise sur mes flammes allechées...

Le feu ondule autour de moi.
Je tire sur mes chaînes.

Plonge-toi dans mon âme
Ici tu n'es plus infâme
Tu n'es qu'une bête apeurée.
Et tu veux fuir tes pensées...

Je me penche encore plus vers la flamme sensuelle.

Ce n'est qu'un ange déchu
Qui cherche son expiation
Il n'a plus de reflexion
Il ne cherche qu'a s'enfuir
Mais il sens qu'il va mourir...

Les chaînes se brisent sous la pression. Je m'enfonce dans la lumière de la flamme.

Il fuit cette Mort dont il a peur
Il fuit tout ces hommes et leur rancoeur
Il s'enfonce dans ma gueules béante
S'enfonce dans mes flammes qui le hante...

Je ne sens pas la brûlure, je ne sens pas ma Mort.
Qu'une chaleur qui me traverse.

Je ressends ton âme sereine
Disparaître dans mon corps noir
Je ne sens plus de haine...

Ma peau fond. Les chaînes restées nouées autour de mes poignets disparaissent.

Le serpent sentant la mort le prendre
Execute sa dernière danse majéstueuse
Mouille son long corps de cendres
Se baigne dans l'...

Je ferme les yeux... Ne pense plus à rien. Je me nois dans l'incendie.

L'homme plongé dans le feu
Songe à son âme dans son corps nu
Il met en oeuvre son dernier voeux
Se brûle pour sa dernière mue...

Ma peau rougit. Des serpents blancs s'échappent de mon corps. Le chakra qui me reste vole en fumée.
La flamme et les serpents...
M'accompagnent pour mon dernier voyage.

Incinéré dans le coeur du feu
Le corps à disparu il y a peu
Mais l'âme erre sur le chemin
Qui l'emmène sur un paysage sans fin.

Plus de poison, plus de haine, plus d'extase tragique liée à des expériences, ni de folies de tortures.
J'ai gagné... Ils ne m'auront pas. Je me suis enfui.
Qu'ils contemplent l'amas noir qui s'amoncèle dans la cellule de la prison. Ce n'est que le reste de mon corps...

L'homme s'échappe du trou béant
Pour se diriger vers un autre
Plus profond, plus sanglant
Les enfers s'ouvrent devant l'hôte...

C'est vrai. Je suis un être abject. Je suis voué à souffrir. Alors qu'ils me fassent souffrir, là bas, pour se venger de mes actions en tant que vivant. Je m'en fiche, puisque je suis déjà mort.

Je me rappelle encore:
"Je chantais un air
Ils hurlaient à la mort
J'écquartelais leurs vicères"

Ton cadavre gît sur le sol froid
Tu n'as plus d'échappatoire
Tu sens pourtant que ta peur croit
Sachant que tu n'as plus d'espoir.

Alors j'endurerai, malgré la douleur
Malgré ma peur...Je subirai le châtiment.

Ton âme est résolue
Tes yeux ne voient plus
Que les flammes de l'enfer
Qui s'ouvre devant toi
Encore des chaînes de fer
Qui entravent tes doigts.

Je ne peux plus revenir en arrière. Je vivrais l'éternité aux enfers. Je m' y tiendrais.

Un corps qui n'est plus que cendres
Une torche qui n'est plus que braise
Des serpents sans vie
Des chaînes fondues
Ainsi les gardes retrouvent la geôle du prisonnier...
Tant pis, il est mort avant l'exécution.
Tant qu'il est mort? L'histoire d'un homme est finit. Un homme qui a finit dans une froide cellule.Ce n'est qu'une vie en moins. Le monde ne s'en portera que mieux.
Heureux...
Les gardes sont enfin heureux.

"Un supplice infini..."

Je préfère souffrir de la main d'un Démon plutôt que de celle de ceux que je désirais tant exterminer...

*****

Cent ans, mille ans. Je suis toujours là. Mon âme squelettique brûle, se tord, comme un ver. Toujours hanté par ces gens que j'ai tués, qui m'enfoncent leur piques empoisonées dans un corps ectoplasmmique. Combien de fois suis-je mort?
Combien de fois les ai-je supplié d'arrêter? Le temps que je panse mes blessures? Mais ça ne s'arrête pas. Cela ne s'arrêtera jamais. Je regrette tout. Je les hais tous. Tout ce que je n'ai pas pu leur dire, ça tourne dans mon esprit.
Je veux la paix. La paix!!

Tu n'as pas le droit
Tu dois souffrir, tu le dois
Sous toi, le sol est froid
Il n'y a que la mort
Qui t'attend derrière l'aurore
Le jour prochain sera le même

Ton âme restera prisonnière
Dans les tréfonds des enfers
Profondément perdu dans la pierre
Façonnée de nos mains brûlantes
Qui torture tes pensées mourantes

Depuis ma disparition
Je ne connais plus que l'abjection...



C'est fini...Rien à dire, à part... vous avez bien aimer? TTxTT
J'ai vraiment du mal à ne pas mettre des points de suspensions à la fin de chaque phrase... la preuve =.=""




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