Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Derniére chance

Une ombre à une fenêtre, le soleil est voilé en cette journée d'été, des nuages sans âmes caressent la cimes des arbres; un temps des plus maussade règne. Le chant des oiseaux n'est plus que murmure comme si le temps et la nature était en suspend, en attente d'un évènement qui changeras à jamais le destin de cette jeune kunoïchi.
Classé: -12D | Spoil | Drame / Romance / Tragédie | Mots: 7135 | Comments: 10 | Favs: 7
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liana (Féminin), le 04/02/2009
pour ce chapitre si j'ai un conseil à vous donner lisez la fin en écoutant destiny de l'anime X de clamp voilà parce que je l'ai écrit en même temps et je dois dire que la musique est prenante
En plus de ça elle va parfaitement avec l'esprit de ma fic.
Et voici le lien si vous voulez l'écouter
http://nococo85.skyrock.com/
Chapitre posté le 4/02/09




Chapitre 3: Renaissance



Cela fait maintenant deux semaines que je suis arrivée à Konoha. Chaque jour ressemble au précédent : je me lève à l’aube, je prends ma douche, je déjeune le plus vite possible afin de ne croiser personne même si quelques fois je vois Yoshino Nara. Puis je pars à l’hôpital.

Pendant deux longues heures, on m’interroge, on m’ausculte afin de voir si la maladie progresse ou si les médicaments ont des effets positifs.
Une fois ce supplice terminé, je vais aux sources chaudes à cette heure-ci il n’y a quasiment personne.
A ce moment là, je me mets à pleurer, je déteste ça. Mais rien ne peut les empêcher de couler. Une fois calmé, l’heure du déjeuner approche.

Je n’aime pas voir du monde alors je vais dans ses restaurants peu fréquenté aux abords de l’enceinte du village.
Une fois un bon repas pris, je me repose là où mes pieds me guident, un peu par instinct, et à chaque fois ceux sont des endroits apaisant et intéressant. Je ne m’étais jamais rendue compte à quel point Konoha pouvait être riche de beauté.

Quant à Shikamaru, je m’arrange toujours pour l’éviter dans la journée. Je ne veux pas qu’il souffre alors je l’ignore tout simplement du moins jusqu’à l’heure du diner.

Alors nos éternelles chamailleries remplacent les conversations dites « normales ». A vrai dire cela me fait énormément plaisir. Le soir venu, avant de rejoindre cette chambre, le ninja paresseux me lance toujours un « bonne nuit, fille galère ». Et étrangement cela me préserve des mauvais songes que je pourrais faire, je m’endors l’esprit tranquille.

Pourtant ce schéma répétitif de ces journées va bientôt prendre fin. Je le sens ce jour est différent, et j‘ai confiance en mon instinct il ne m‘a jamais trahit.

Le soleil brille de milles éclats. Les oiseaux chantent et batifolent entre eux : c’est magnifique journée. Je prends mon bain, m’habille et je descends dans la cuisine mais cette cuisine, habituellement vide, est pleine de vie.
- Bonjour lançais-je surprise
-Tiens Temari, toujours aussi ponctuelle me répond Yoshino
- Vous pourriez faire un peu moins de bruit y’en a qui essaye de se réveiller en douceur
- Tu fais bien d’insister sur le mot «essayer » car ce n’est pas gagner, lui envoyait-je
- Je vois que tu es toujours aussi bonne humeur même le matin de très bonne heure
- Et bien dit donc tu as réussi à faire une phrase complète, tête d’ananas. Tu t’es enfin décider à ouvrir le dictionnaire?
-…
- Ah bien on dirait que non, pourtant j’avais bonne espoir pour toi.
- Les femmes parlent trop
- Et toi, tu es trop faignant
- Galère
- Toi-même
- c’n’est pas bientôt fini vous deux, s’exclama Shikaku d’un ton las, qui venait d’arriver dans la pièce.
- Laisse-les Chérie c’est la seule fois où l’on peut voir Shikamaru se mettre légèrement en état énergétique.

Je rigole à plein poumons. Shikamaru fait une tête de plus en plus déconfite. Je cache une toux qui essaie de s’emparer de moi. Je devrais le savoir rire me fait du bien au moral mais me provoque une douleur dans la poitrine. Néanmoins personne ne semble avoir remarqué, sauf peut-être le chef du clan qui a cessé de rire et me regarde avec inquiétude.

- Que se passe-t-il demanda sa femme ayant remarqué son soudain sérieux.
- Rien, rien du tout une légère crampe à l’estomac répondit l’intéressé.
- Tu n’aurais pas dû avalait ce que Chôze t’as proposé. Je t’avais averti, ça n’avait pas l’air très sain.
- Je dois filer moi, pas le temps de débattre de ça avec toi. Temari je crois que toi aussi?
- euh oui
- Bien alors à plus
- Au revoir Yoshino, tête d’ananas.
- A ce soir répondit la mère en embrassant son mari

On sort de la demeure Nara. Nous sommes sur le perron.
- Merci, lui dit-je sans avoir besoin de m’expliquer, je sais qu’il sait pourquoi.
- Tu n’as pas à me remercier, tu sais
- Vous mentez à tout le monde pour moi, je vous dois beaucoup
- Essaye juste de guérir et là nous serons quittes.
-…
- Tu sais les seuls fois où j’ai vu Shikamaru sourire depuis…Enfin bref c’est toujours lorsque tu es prêt de lui, même ses amis n’ont rien pu faire. Contrairement à ce que tu crois tu lui es très importante. Alors guérit c’est un ordre.

Je n’ose pas parler où peut-être que je n’ai absolument riin à dire. Je pense à ce qu’il vient de me révéler. Il a raison. Je dois tout faire pour mes frères et pour Lui.
- Oh mais je vais arriver en retard moi. A plus Temari

Et il disparut dans un nuage de fumée me laissant seul. Je me dirigeai vers l’hôpital gardant à l’esprit les paroles de cet homme. Elles m’ont touché. Lorsque j’arrivai devant les portes des soins de Konoha, je me glissai à l’intérieure du bâtiment.

Je franchissais pour la énième fois le seuil de cette chambre où je m’attendais à trouver mes deux soigneurs, mais rien elle était vide. Etrange. D’habitude Tsunade et Sakura sont déjà présentes. Je décidai donc de prendre la direction du bureau de maitre Hokage. Je quittai la pièce lorsque…
- Temari attend, me crie une Sakura en furie.

En cet instant je suis très surprise de la voir dans un état pareil.
-Désolé d’être en retard, mais Tsunade et moi avons passé toute la nuit à trouver un remède.

Elle reprenait son souffle, je pu voir qu’elle avait des cernes sous les yeux et ses cheveux habituellement si soignées, sont ébouriffées. Elle avait donc bien passé toute la nuit à veillé

- Nous avons trouvé un moyen, reprit-elle, pour extraire l’acide qui est en toi.
- Quoi?
- Nous pourrons rallonger ton espérance de vie de quelques semaines voir quelques mois pour pouvoir avoir plus de temps pour véritablement et définitivement de guérir. Alors ce n’est pas une bonne nouvelle.
- Vous pouvez me donner plus de temps?
- Oui, du moins si ça marche. Mais je te préviens le pourcentage de succès est de 45% pour le moment. Maitre Tsunade cherche encore à l’augmenter.
- Quand est-ce que vous comptez le faire?
- Et bien d’abord nous devons augmenter le taux de réussite à 50% au moins grâce au livre de soins du clan Nara. Mais surtout quand … quand Tsunade se sera réveillée et aura … décuvée.

Sakura exprima un long soupire.
- En fait hier soir où plus exactement ce matin elle était tellement contente qu’elle a fait … tous les fonds de bouteilles de tous les bureaux. Et puis après comme elle en voulait plus elle a … rejoint Anko qui disons la terminée. Et quand je l’es retrouvée elle était à moitié endormie et repensé à Jiraya son vieille ami alors elle était encore plus triste et elle buvait encore plus, mais plus elle buvait plus elle pensait à lui. Enfin tu vois le tableau.
- Oué, je soupirai. J’avais oublié que Jiraya l’un des trois plus grands ninjas de ce monde était mort récemment face à Pein un autre membre d’akatsuki. Akatsuki décidemment ils font le malheur de tous.
- Bon dés qu’elle aura repris ses esprits je te ferais signe.
- Merci, Sakura
- Ben c’est normal, dit-moi ça te dirais de venir avec moi faire les boutiques?
- Tu sais ce n’est pas vraiment…
- Allez-viens, ça te changeras un peu les idées et puis de toute façon, tu n’as pas le choix. Ordre de ton médecin.
- Bien si c’est un ordre.

Je lui souriais, en faisant le regard de celle trop exaspérée, mais qui est quand même contente.

Nous voilà parties toutes les deux faires les boutiques. Plus le temps passé, plus j’apprenais à la connaitre. Je parlais facilement avec elle.

Le soleil était au zénith et nous décidions d’aller manger. Je ne sais pas comment, elle avait fait pour me convaincre mais j’étais là. On passa devant le restaurant où Chôji et Ino étaient en train de déjeuner. Ino nous faisais signe de les rejoindre. En mon très, très, très fort intérieure j’espérais que l’on irait les rejoindre. Et … bingo.
A peine cinq minutes plus tard que voilà Hinata et Ten Ten suivi aussi de Lee, Neji, Kiba et Kankurô.
Je n’en croyais pas mes yeux. Je commençais à croire que c’étais un coup de Sakura. Et mon hypothèse se confirma lorsque Naruto entra en râlant: il disait que les ramens c’étaient bien meilleur.
Très vite, un coin fille se forma tandis que de l’autre celui des garçons. Chôji lui était resté de notre côté car sa viande allé trop cuire donc elle serait immangeable si il bougeait.

- Ten Ten, interpella Ino, alors c’est comment avec Neji?
Et voilà une conversion de plus sur les garçons. Mon dieu comment me suis-je retrouvée dans cette situation? Ah oui à cause de mon très, très, très fort intérieure. Comme je le hais.
- C’est super, répondit la concernée, en fait il en a pas l’air mais il est doux et attentionné.
- Quoi? M’exclamai-je, tu sors avec Neji, le glaçon?
Non j’y crois pas j’ai dit ça. Sakura commence à déteindre sur moi.
- Oui c’est trop génial
- Bien maintenant que tout le monde semble avoir pris part à la conversation, nous allons pouvoir faire dans l’ordre. Commençons. Lee du nouveau.
- …
- …
- Tu sais Ino c’est Lee, répondit Ten Ten
-…Il changera jamais, finit Sakura.
- Oué bon la suite, Shino on passe, à part ses insectes rien ne semble l’intéressé. Chôji lui c’est la viande ou la belle boulangère.

Toutes se tournèrent vers le dénommé qui semblait de n’avoir rien suivi.
- Ensuite, il y a Naruto. Sakura des nouvelles.
- Non rien.
- Hinata si tu ne décide pas à lui dire il ne va jamais pouvoir le savoir.
- Le seul moyen serait peut-être de la déguisé en bol de ramen peut-être qu’il pourrait s’en rendre compte, plaisanta Sakura.

A cet instant, tout le monde imagina Hinata déguisée et on explosa de rire toutes ensemble. Je croisai le regard de mon frère, des larmes de rires coulaient sur mon visage. Il me souriait. Il savait que j’allais bien. C’est tout ce dont il avait besoin.

- Bien si on continué, reprit Ino, alors dans ce qui sont libres et non convoité par l’une de nous il reste … (elle compta sur ses doigts) Shino et Saï
- Mais Ino tu oublies Kiba. A moins qu’il t’intéresse, sourit Sakura.
- En fait euh, disons qu’il est probable qu’il ne me soit pas totalement indifférent.

Tout le monde fut réjoui de cette annonce. Voire une Ino plus que mal à l’aise était plutôt une très bonne expérience.
- Et qu’est que vous faite de Shikamaru demandai-je.

Je n’arrive pas à y croire il a fallu que je le dise à voix haute.
- Enfin ne fait pas l’innocente.
-…tout le monde le sait qu’il t’intéresse, enchérit la rose.
- … oui d’ailleurs ça se voit qu’il n’y a pas que de l’amitié entre vous reprit la blonde.
- et c’est souvent ceux qui se chamaillent le plus qui sont le plus attachés continua timidement Hinata.
- N…Non pas…pas d…du tout v…voyons. Et voilà que je bafouille comme Hinata et je rougis. Je suis pathétique ou simplement amoureuse. Oh non je rougis encore plus. Faut que j’arrête de penser à lui. Trouver une parade. Je dois trouver un autre sujet de conversation.
- D’ailleurs pourquoi n’est-il pas là? Oh non j’avais dit un autre sujet de conversation! Je suis vraiment nul.
- Et bien disons que c’est un jour … répondit Ino gênée.
- c’est un jour sombre pour lui, Affirma Chôji qui venait de décrocher de ses morceaux de viandes pour se tourner vers nous la mine triste.

Je m’aperçus que tout le monde ne parle plus. On entendrait les mouches. J’y comprenais rien mais ne valais pas mieux poser de question.
On finit le repas dans un semblant de bonne humeur.

Je décidai que c’était le moment de quitter tout ce beau monde. Je me réfugiai sur les sculptures des Hokages passé. J’y étais bien. Le vent me berça et je finis par sombrée dans un sommeil paisible en ayant néanmoins les dernières paroles de Chôji en tête.

Lorsque je me réveillai le soleil était presque couché. Vu l’heure, je décidai de me promener encore un peu. Et puis je n’avais pas vraiment faim.

Je me laissais guider par mes pieds, perdue dans mes pensées. Le soleil terminait, un peu plus, à chaque instant son eternel course afin de laisser place à la lune, donnant une teinte orangé au ciel. Je réalisai où j’étais. Il y avait un homme, qui de loin me semblé familier. Il observait un rocher. Non c’était une stèle et ce n’étais pas n’importe quel homme, c’était Shikamaru. Je m’approchais mais je ne disais rien. Je le laissai à ses réflexions. Je posai mes yeux sur la stèle au héros. J’observais chacun des noms inscrits. Tous ces ninjas morts pour leur village. Dans cette liste un nom me frappa : Asuma Sarutobi.

J’avais oublié. Cela fait un an que son sensei est mort des mains de Hidan, encore Akatsuki.

Je ne disais mot, lui aussi. Nous restons là, l’un à côté de l’autre. Rien ne sert de parler je ressens sa peine. Il était plus qu’un sensei pour lui. Je ne pouvais pas en dire autant de la relation qui nous unissait Baki et moi.
- Merci Temari.

Je suis étonnée. Qui aurait cru que quelqu’un comme lui me remercie pour garder le silence. Je sais que certaine fois je parle trop mais …A moins que cela soit pour autre chose.
- De quoi?
- D’avoir étais toi, de ne pas avoir cherché à me réconforter, d’avoir su garder le silence, de ne pas m’avoir forcé à avouer, à me confier. Enfin bref merci pour tout ce que tu fais pour moi.
- Et bien tu sais ce n’est pas facile d’être moi en ce moment, ni même de ne pas parler mais certaine fois, ça fait du ben de ne rien dire, laisser le temps agir sur nous, en être que le spectateur, regarder les nuages. Je crois que tu as déteint sur moi Shikamaru.
Sur ces mots je lui fis mon plus beau sourire. Il détourna les yeux pour les poser sur moi. Je remarquai alors sa peine. Elle est si grande pensai-je. Quelle souffrance incroyable? Mais que lui arrive-t-il?

- Alors je ne suis qu’un misérable. A nouveau il détourna les yeux.
- De quoi? Je ne suis pas sûre de bien te comprendre. Toi un misérable?
- Oui, je …je…Si il y a une personne au monde dont je ne veux qu’elle ne change rien, c’est bien toi. Tu es mon contraire. Mais tu es aussi celle qui m’aide à être stable, plus fort. Je ne pensais pas que j’avais du courage en moi. Chaque fois que je t’ai vu, tu étais toujours plus forte. Tu repousse toujours tes limites. Je crois bien que je te respecte beaucoup Temari.
- Alors moi aussi je suis misérable Shikamaru
- Non tu ne l’es pas.
- Si bien sur, car je t’ais changé moi aussi. On finit tous par changer. Que ce soit en bien ou en mal, que ce soit à cause d’une personne où des épreuves que la vie nous réserve, on change un peu plus chaque jour. On devient plus fort. Quant à ton courage tu l’as depuis que je t’ai rencontré sauf qu’à présent tu décide enfin à le montrer.

- Ne dit pas de bêtise, je suis faible. Asuma est mort et je n’ai rien pu faire. Tout est de ma faute.
- De ta faute. Mais ce n’est pas de ta faute. Tu ne pouvais pas vaincre Hidan à l’époque, mais la peine et ton chagrin ton permis d’avancer.
- J’aurais du mourir à sa place.
- Ne dit pas ça, je t’interdis de penser ça.
- Si, moi je n’ai rien à perdre. Aujourd’hui la fille d’Asuma grandit sans son père, tout ça parce que je n’avais pas la force de tuer cette homme où de trouver la bonne stratégie, une qui n’aurais pas tué mon sensei. Si c’était moi qui y serais resté personne ne m’aurais pleuré. Je n’aurais rien laissé derrière moi. Je ne suis important pour personne. Moi le flemmard de Konoha.
- Non mais je n’y crois pas. Mais tu crois vraiment ce que tu dis là, que personne n’aurait eu du chagrin, que personne ne t’aurait pleuré, que tu n’es pas important.
Je fais un effort pour contenir les larmes de colères qui s’apprêtent à couler.
- Tu es peut-être le plus grand flemmard que je n’ai jamais rencontré mais tu es aussi un incroyable ninja, talentueux et un génie. Tu es très important pour ton village autant que l’était Asuma mais à ta façon. Réfléchis un peu. Si cette nuit là c’était toi qui avait été tué, ne crois tu pas qu’il serait là en ce moment lui aussi à regarder ton nom inscrit sur cette pierre, en train de te pleurer, en train de penser qu’il aurait du sauver son élève. Beaucoup de gens t’aime Shikamaru mais tu n’es pas capable de t’en rendre compte. Tu préfères pleurer dans ton coin. Ouvre les yeux. Tu as pensé à la souffrance qu’aurais eu tes parents, tes amis, et moi. Tu y as vraiment pensé à tout ça, avant de dire des choses aussi stupide. Tu dis que tu te sens inutile mais au contraire grâce à toi la petite Asuela va pouvoir sentir la présence de son père à chaque fois que tu l’entraineras. Comment je le sais? C’est facile. Je sais que tu feras des pieds et des mains pour avoir la petite en tant qu’élève. Et la méthode que tu emploieras sur elle sera la même que celle que Asuma a employé sur toi. Je me trompe.

Il semble réagir un peu. Il tourne les yeux à nouveau vers moi mais cette fois plein de larmes.
- Tu le penses vraiment Temari dit-il la voix tremblante.

Je me calme en le voyant ainsi. Je m’approche, pose ma main sur ça joue.

- Oh oui Shikamaru Nara, oui je le pense vraiment tu es très important et grâce à toi une enfant pourras grandir en sentant son père près d’elle.
Il y a quelque chose de magique entre nous. Je le sers fort contre moi. Il semble se calmé. Je déserts mon étreinte, pour lui faire face.
- Tu es vraiment important crois-moi et rien n’est de ta faute. Je lui souris.

A nouveau ses yeux brillent de la même lueur que j’aime tellement chez lui. Il me tient toujours les mains.
- Je ferais mieux d’y aller.

Je me sépare de lui quand je sens que quelque chose me retient. Je me tourne, c’est lui qui me tient encore une main, m’empêchant de partir.
- Non reste je t’en prie, j’ai besoin de toi.
Il me tire vers lui.
Il m’enlève une mèche de cheveux du visage.
- Tu t’imagine pas combien ta présence est apaisante me murmurât-il.
Je suis donc un peu importante pour lui.

Son visage s’approche du mien. J’ai tellement attendu ce moment mais je ne sais pas quoi faire. Dois-je accepter ce qu’il tient à me donner où dois-je le refuser mais alors je le ferais souffrir et je ne peux pas me le permettre. Cette fois je sens son souffle sur mon visage. Sakura ne m’a-t-elle pas dit qu’il y avait peut-être un moyen. Rien n’est perdue je le sais à présent.

*******

Ces yeux sont sublimes, elle est magnifique. Inconsciemment je profite de cet instant particulier. Je m’approche. Elle ne fait aucun geste de repli. Cela veut dire qu’elle n’est peut-être pas contre.

Je continue à m’avancer vers elle, nos visages se frôlent. Rien, aucun frisson. Peut-être qu’elle ne veut pas après tout. Je préfère me reculer mais je sens quelque chose sur mes lèvres, c’est si doux.

C’est elle. Je ne fais rien pour ne pas là brusquer mais je sens qu’elle s’éloigne de moi. Non je vais te prouver que tu as raison de croire que je suis fort. Alors je passe mes bras autour de sa taille pour la retenir. Je donne une nouvelle dimension à notre baiser, celle de la tendresse et de la passion.
Elle y répond. Elle aussi m’aime, je le sais. Je suis le plus heureux des hommes, et je ferais tout pour elle. Je sais ce que voulait dire mon père et Asuma. Pour certaine personne on est capable de tout même de mourir si cela est nécessaire.

Temari et celle que je protégerais, je la défendrais jusqu’à la mort.




Ouahh 3477 mots pas mal mais pas aussi bien que le second
allez-y dites-moi ce que vous en pensez




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