Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Perdus cette nuit (terminée)

Un ShikaTema sur un fond de BB Brunes. Que dire de plus ? Pour ceux qui aiment ce couple et ce groupe c'est peut-être l'idéal. Pour les autres, peut-être une pointe de curiosité ? Je ne sais pas. A ceux qui aiment la musique. Et à ceux que l'on aime.
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Kaze Princess (Féminin), le 03/07/2008
Ma 1° songfic ! Ca fait looooooooooooooongtemps que je voulais la faire, celle-là ! Alors voilà, toute fraîche toute belle, née entre minuit et 3h du mat sur une de mes musiques préférées, "Perdus cette nuit", de BB Brunes.

Et puis, pour voir si vous lisez tout ce blabla, placez "bicarbonate de sodium" dans votre com. je sais, je suis méchante, mais un peu d'imgination, que diable !

Pour ceux qui s'inquiètent peut-être (s'il y en a vraiment qui s'intérressent à ce que j'écris), je vous rassure, je continue d'écrire mes 2 autres fics, je ne les ai pas oubliées. Et pour ceux qui ne connaissent pas, j'en profite pour faire de la pub, elles s'appellent "Hobbys" et "Une journée... spéciale !" Voili voilou.

Eh bien, mes amis (et ceux que je ne connais pas) bonne lecture !

La description est bizarre, non ? Je trouvais pas mieux et il était presque 4h, alors j'ai laissé ça. Bon, je retourne rêver à mon chéri et à Adrien, Félix et Karim (les BBB)... surtout Adrien ! ^^
Bon, je m'égare, là, je vais donc me coucher et vous laisser profiter pleinement de cette histoire.
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !




Chapitre 1: Les blondes n'en ratent pas une.



Tous deux on sort on se couche tard, les gens sont tous de vrais trouillards
Sous leur parapluie


C’est vrai, elle aimait faire la fête. Aller en boîte. Et dire des bêtises sur les gens qui passaient. Qu’elle les connaisse vraiment ou pas. Elle inventait. C’était sa spécialité, ça, inventer. Avec taper sur les représentants de la gent masculine et dire des gros mots.


Ils courent ils courent à leur devoir et cette grêle tombe à tout hasard
Mais moi je m’enfuis


Longtemps, il n’avait pas voulu se l’avouer, mais c’était comme ça, il l’aimait. Il ne pouvait pas faire autrement. Il l’aimait, il faudrait bien faire avec.


Mais nous on rit, tu me fais boire, on finit vite sur le trottoir, perdus cette nuit


« Tu bois trop.
-Saches, mon cher, que, contrairement à toi, je tiens très bien l’alcool.
-C’est ça, et comment je fais, moi, si je dois te ramener à l’hôtel complètement saoule et avachie dans mes bras ? Je vais me faire tuer par tes frères. Et j’ai pas envie de crever pour un truc aussi con.
-Tu n’auras qu’à ne pas me ramener. »

A ce moment, il eut conscience d’avoir viré au rouge tomate. Ouvrant de grands yeux, il ne put rien dire, sous le choc. Soudain, son amie éclata de rire, rejetant en arrière sa crinière de cheveux dorés.

« Si tu voyais ta tête !! »

Blanchis devant ce grand ciel noir tout devient vite désillusoire
Affalé, j’oublie

Ce soir-là, il neigeait.

Allongé sur son lit, le regard fixé au plafond, le jeune homme ressassait tous ces souvenirs. Il se tourna sur le côté et enfouit sa tête dans son oreiller. Il voulait oublier tout ça. Ce bar, cette fille, cette neige, ce soir. Cette nuit.


Mais nous on rit, tu me fais boire, on finit vite sur le trottoir, perdus cette nuit


Finalement, elle avait tenu. Elle n’était pas devenue complètement saoule. Elle était même parfaitement lucide. Un exploit, compte tenu de la quantité de bières qu’elle avait bu. Un véritable exploit. Lui n’aurait pas pu en faire autant.

C’était vrai, elle tenait remarquablement bien l’alcool.


Je me sens si seul dans ce brouillard, comme en danger, c’est fou ce qu’on est
Perdus cette nuit


Il s’agita dans son lit, cherchant à échapper à cet embrouillamini de pensées, de souvenirs et de questions confus qui revenait toujours à la charge, à chaque fois plus fort, plus grand, plus dense qu’avant. Il voulait oublier. Mais il n’y arrivait pas.


On s’est loupés de peu je crois
Je ne comprends pas
Que pour nous deux c’est terminé, que nous deux rien ne va
J’avais tellement envie de toi, tu ne comprends pas,
Non, je ne comprends pas, non


En sortant de la boîte de nuit, il l’avait reconduite jusqu’à sa chambre d’hôtel. Elle avait ouvert la porte, et s’était retournée pour lui dire bonne nuit. Elle repartait dans son village tôt le lendemain, elle espérait qu’il serait là. Le garçon lui avait répondu que oui, bien sûr, il viendrait. A ce moment, il avait été sur le point de l’embrasser. Leurs visages étaient tout proches, si proches qu’il pouvait sentir ses cheveux lui chatouiller le visage. Lorsque soudain, une voix forte se fit entendre, résonnant dans le couloir vide, appelant la jeune fille :
« TEMARI !! »

Les deux jeunes gens avaient sursauté, s’éloignant brusquement l’un de l’autre. Au bout du couloir se trouvait un garçon, un peu plus âgé qu’eux, blond, les cheveux lui retombant dans la nuque, les sourcils froncés, qui avançait vers eux à grands pas.

« Hiruko ! »

Elle semblait surprise de le voir. Son petit ami ? Un ex ? Ou juste un ami ? Une connaissance ?

Le dénommé Hiruko arriva à leur hauteur et prit la blonde par la taille. Le garçon sentit quelque chose se briser en lui. Peut-être bien son cœur.

Son petit ami.

Le blond le toisait avec méfiance, les sourcils toujours froncés.

La jeune fille entreprit de faire les présentations.

« Hiruko, voici Shikamaru, un ami. On est allés boire un verre ensemble, et il m’a raccompagnée. »

Inutile de faire les présentations en sens inverse.
Hiruko dévisagea le jeune Nara encore quelques secondes, puis il se décrispa et sourit.

« Merci, c’est sympa. »

Il lui tendit la main pour lui signifier que son rôle était terminé, qu’il pouvait partir. Le brun la serra, puis se retourna, et commença à s’éloigner. Il entendit la voix de la jeune fille derrière lui.

« Bon, ben bonne nuit, Shika… »

Il leva une main en guise de salut, sans se retourner. Arrivé dehors, il laissa ses pieds le guider tout seuls jusqu’à son appartement. En plus, il avait oublié son écharpe. Il l’avait prêtée à la blonde sur le trajet du bar à l’hôtel, voyant qu’elle frissonnait dans sa veste trop légère. A présent, sa vue était trouble, il voyait tout flou, ses yeux le brûlaient. Arrivé chez lui, il s’effondra sur son lit, et là, il laissa ses larmes le submerger. Il pleura toute l’eau de son corps et ne réussit à s’endormir qu’au petit matin, alors que le ciel commençait à se colorer de rose et que le soleil montrait à peine le bout de son nez. Il dormit comme il n’avait jamais dormi, d’un sommeil cotonneux, presque comateux, plusieurs jours d’affilée. De temps en temps, il se réveillait, fixait le plafond, se rendormait. Il entendait parfois des gens toquer à la porte, pendant un certain temps, puis tourner les talons, découragés, et descendre l’escalier. Mais tous ces sons ne parvenaient que de très loin à Shikamaru, comme à travers un filtre. De toutes façons, ils reviendraient demain.

Soudain, un matin, la porte de sa chambre s’ouvrit avec un grand fracas, et une lumière éblouissante entra d’un coup.

« Allez, debout là-dedans ! C’est l’heure de se lever !! P’tit dèj’ ! »

Le garçon ouvrit les yeux avec peine. Il dévisagea la jeune femme plantée au bout de son lit.

« Ino ?
-Comme ça fait un petit moment qu’on ne t’a pas vu traîner dans tout le village en répétant des « galère » à tout bout de champ, le Boulet Humain et moi, on s’est dit que ce serait peut-être bien de venir tirer la marmotte de son trou. Et comme notre respectable Avaleur de Chips est en mission, tu as l’honneur de recevoir la visite intempestive de la sublimissime Ino Yamanaka. Génial, non ?
-Ouais… Dis-moi, qu’est-ce que je fous dans ma chambre de gosse ? »

Car c’était bien la petite pièce qu’il avait habitée durant son enfance, cette chambre, avec le lit une place, le bureau sur la droite, l’armoire au fond, les rideaux blancs, le tapis usé, la table basse au milieu de la pièce, le réveil cassé sur la table de nuit, à côté d’ « Initiation au shôgi », le petit bouquin que lui avait offert Asuma la première fois qu’ils avaient joué au jeu préféré du brun. Tout était exactement comme avant. Sauf que sa mère avait rangé la pièce.

« J’en sait rien, moi. Comment veux-tu que je le sache, d’ailleurs ? Je ne suis pas dans ta tête, heureusement pour moi !
-Hm… Et ça fait combien de temps que je suis là ?
-Cinq jours.
-Cinq ?!
-Cinq. Cinq longues journées à dormir. La plus longue sieste de ta vie. »

Ino avait pris un air très sérieux en disant cela. Mais elle reprit, sur un ton badin :

« Temari était triste que tu ne sois pas là pour son départ.
-…
-Vous vous entendiez bien, pourtant.
-…
-En plus, elle n’avait pas vraiment le moral. »

La blonde guettait la réaction de son ami. Mais celui-ci releva la tête et dit d’un ton neutre :

« Ah oui ? Et qu’est-ce que ça peut me foutre ?
-Sais-tu seulement pourquoi elle n’avait pas le moral ?
-Je m’en tape.
-Parce qu’elle avait cassé la veille au soir avec son petit ami. »

Là, le Nara accusa le coup. Son amie vit sa pomme d’Adam faire le yoyo le long de son cou. Elle lui lança une petite boîte en carton qui atterrit sur les genoux du brun.

« Sinon, elle a laissé ça pour toi. »

Shikamaru ouvrit la boîte, pensant déjà savoir ce qui se trouvait à l’intérieur. Elle lui rendait son écharpe.
Au lieu de ça, une bonne quantité de sable vint déferler sur le lit lorsque le garçon ouvrit le colis. Au milieu se trouvait un petit mot plié en deux. Il le prit, le secoua pour enlever le sable, l’ouvrit et le lut.

« Si Cendrillon désire retrouver son écharpe, qu’elle vienne la chercher. Si elle m’en veut définitivement, qu’elle continue de faire la gueule et me laisse mourir de chagrin en haut de mon donjon, dans la plus haute chambre de la plus haute tour. En tous cas, qu’elle sache que je crois bien que je l’aime.
Signé : La princesse galère du pays voisin, la belle au désert dormant. »

« Elle n’a pas perdu son sens de l’humour » murmura-t-il.

C’est reparti, alors ? Tu ne crois pas qu’on en a assez fait, fille galère ?


C’est qu’on peut vite se rendre fous, à jouer à qui tiendra le coup
Perdus cette nuit

Non ? Pas assez pour être heureux, c’est ça que tu dis ? Et tu dis que tu m’aimes…


Et tu vois je m’en fous bien de savoir qui a gagné ou bien qui a
Perdu cette nuit


Je ne vois pas ce qui me retient d’aller chercher mon écharpe, alors. Si tu dis que tu m’aimes…

« Ino, tu as dit qu’il était quelle heure ?
-Je ne l’ai pas dit, mais il n’empêche qu’il est onze heures vingt.
-Parfait. Tsunade-sama part en pause à qu’elle heure, généralement ?
-Midi pile. Elle ne rate jamais l’heure, donc tu as intérêt à te dépêcher. Tu veux aller à la Halle aux Missions, c’est bien ça ? »

Le jeune Nara ne prit même pas le temps de répondre. Il se précipita vers la porte, et allait dévaler l’escalier lorsqu’ Ino le rappela :

« Shikamaru !!
-Quoi ? répondit-il, agacé.
-Rien… Mais tu comptes vraiment y aller en caleçon ? »


On s’en ira, on s’en ira, tout comme les autres, tout comme les astres,
Perdus cette nuit

Trois minutes plus tard, il courait comme un dératé dans les rues du village, habillé de pied en cap, coiffé de son éternelle queue-de-cheval.

Euphorique. Il était euphorique. Même si ça ne lui ressemblait pas, c’était vraiment comme ça qu’il se sentait. L’air hivernal, vif et frais, remplissait ses poumons de joie. Il courait de toutes ses forces, mais ses jambes n’étaient pas fatiguées. Il s’en foutait, puisqu’elle l’aimait.


Là, et y en aura bien d’autres comme ça, vaut mieux en rire que prendre froid
Perdus cette nuit
Et ils sortiraient de nouveau. Il la verrait de nouveau danser, revenir vers lui à la fin de la chanson, s’asseoir à ses côtés, boire une gorgée de liquide, eau, bière, Coca ou limonade, peu importait, lancer une plaisanterie, se relever et le tirer par le bras pour qu’il vienne danser avec elle.

Shikamaru entra en trombe dans la grande salle qui servait à attribuer les missions aux différentes équipes, bouscula les petits aspirants fraîchement sortis de l’Académie, poussa Kakashi et s’arrêta net devant Tsunade, haletant.

« Maître Hokage, donnez-moi une mission à Suna, s’il vous plaît !
-Mais bien sûr, Shikamaru. »

Le brun fut étonné que l’Hokage accepte si facilement, mais ne broncha pas pendant qu’elle rédigeait l’ordre de mission.

« Disons que c’est une mission galère classée S que je t’assigne à vie, fit-elle en lui tendant le papier.
-Merci ! »

En fonçant vers la sortie, Shikamaru lut le mot griffonné sur le petit bout de papier. Il sourit.

Décidément, les blondes n’en loupent pas une…

Là, on s’est
loupés de peu je crois, je ne comprends pas
Que pour nous deux c’est terminé, que nous deux rien ne va
J’avais tellement envie de toi, tu ne comprends pas, non

Non, ce n’est pas terminé. Ca ne fait que commencer, même. C’est la plus grosse galère de ma vie, mais bon, cette mission là, je peux jurer que je ferais tout pour la mener à bien.

Je ne comprends pas, non, danse…

Battant tous les records, Shikamaru courut le plus vite possible vers sa destination, voyant défiler en boucle les images de ces soirées avec sa belle et repensant à la mission que lui avait confiée l’Hokage :


« Tu cours à Suna retrouver ta princesse à l’éventail, tu l’embrasses, vous vous mariez et nous nous pondez deux ou trois beaux héritiers, dont au moins une fille et un garçon. Et si tu échoues, tu seras exécuté publiquement sur la place du village. Mais quelque chose me dit que tu n’échoueras pas… »




Wala ! J'espère que vous avez aimé !
Nouveau mot à placer : zigouigoui (4h du mat, Kaze Princess en manque d'imagination après avoir écrit plus de 2000 mots...)
Je suis trop méchante avec vous... mais laissez des coms quand même SVP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bizou !




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