Fiction: Serenity. (terminée)

Deux personnalité opposées, deux chemins séparés, deux individus totalement différents et pourtant deux héritiers en mal de sérénité.
Romance | Mots: 3019 | Comments: 24 | Favs: 31
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Fubuyuki (Féminin), le 20/06/2008
Fic écrite et publiée sur mon blog (adresse sur mon recceuil) depuis longtemps, mais j'ai finalement décider de la mettre sur won...pour voir.



Chapitre 1: Sarenity.



- Hinata-sama, je vous en prie, réveillez-vous.

Pas de réponse. Seulement le froissement net d'un drap exprimant clairement toute l'appréhension de la belle endormie. La vieille servante fronça les sourcils, posa ses mains fripées de part à d'autre de ses hanches d'un geste fâché.

- Eh là ! Faudra-t-il vous tirer du lit comme quand vous étiez enfant ?

Toujours pas de réponse, nouveau froissement de drap encore plus sec et déterminé que le premier. La vieille bonne secoua la tête, puis menaça à nouveau. Il y eu un murmure plaintif à peine audible.

- Mika-san... S'il-vous-plaît.

La servante émit un grognement négatif, encore plus tranchant qu'un « non ». Pourtant, comme toute la maisonnée, Mika connaissait sur le bout des doigts les nombreuses raisons qui poussaient sa jeune maîtresse à s'attarder délibérément au lit. Elle baissa la tête, honteuse, une vague de pitié l'envahit. Comme elle aimerait la prendre dans ses bras pour la consoler, comme quand elle n'était encore qu'une enfant innocente. Enfin, au fond elle était toujours cette même enfant faible et craintive...mais pourtant si désireuse de bien faire. Seulement voilà, en tant que nourrice officielle de l'héritière du clan le plus respecté du village caché de la feuille, Mika avait d'autres fonctions plus urgentes à remplir que celle de compatir aux fréquentes baisses de moral de sa maîtresse. Hinata n'était plus une enfant, mais une jeune fille. Et il était grand temps qu'elle l'accepte enfin, il n'était plus question de caprices, maintenant. Ignorant les gémissements suppliants de l'héritière, la nourrice marcha droit sur les rideaux et les ouvrit d'un geste sec. Pourtant, lorsqu'elle se résolut enfin à ouvrir les yeux, ce fut un sourire bienveillant qu'elle reçut en guise de « bonjour ».

- Allons, soyez raisonnable, Hinata-sama. Si vous vous conduisez bien, j'aurai une bonne surprise pour vous.

L'héritière eut un haussement d'épaule des plus sceptiques mais elle quitta tout de même le lit chaud, enfila une paire de chaussons chauffés au préalable, attrapa ses vêtements de kunoichi et fila directement s'enfermer dans la salle de bain sans un mot ni un sourire. Mika pouffa discrètement de rire, tout de même... Hinata n'était pas si différente des autres filles de son âge. Sauf qu'à la différence des jeunes filles de toujours, il ne lui fallut que quinze minutes de préparation et non des heures. Lorsqu'elle reparut à nouveau, cette fois présentable, Mika constata avec satisfaction qu'elle avait abandonné son masque d'amertume dans la baignoire.

- C'est bon, je suis prête, déclara la Hyûga.
- Ah ! J'aime mieux vous voir sourire, un peu plus et vous me faisiez penser à votre cousin.

La perspective d'une Hinata métamorphosée en un Neji grognon acheva totalement de rendre sa bonne humeur à une Hinata mal réveillée.

- Votre père vous fait dire qu'aujourd'hui vous déjeunerez seule, il est partit de bon matin, dit Mika, un peu inquiète quant à la réaction de sa maîtresse.
- Pourquoi ?
- Votre sœur.

Hinata ne discuta pas d'avantage, Hiashi et Hanabi devaient probablement se trouver à la forêt pour un entrainement intensif qui, une fois de plus, l'écraserait auprès de sa cadette. Mais elle avait l'habitude de ces marques d'estimes entièrement accordées à Hanabi et lâcha bientôt l'affaire. Sa nourrice lui passa quelque chose de doux et de chaud sur les épaules, un pull ?

- Et voilà votre surprise ! S'exclama-t-elle avec gaieté en s'écartant de la fenêtre.
- Oh !

Il neigeait. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, il neigeait à Konoha. Hinata ouvrit la fenêtre, passa un bras à travers et observa les petits flocons se poser sur sa main avant de fondre au contact de la chaleur qu'émanait sa peau.

- Je suppose que vous allez sortir ? Alors vous aurez besoin de ceci.

Et elle lui désigna le pull d'un coup de menton.

- Allez ! Et essayez de ne pas tomber malade.

Elle eut un sourire complice, avant de tomber sous le poids de l'héritière, qui s'était jetée sur elle.

À quelques rues de là, tandis que la vieille Mika entrait dans la chambre d'Hinata, un autre héritier ouvrait lui aussi les yeux. Mais contrairement à la jolie Hyûga, sa chambre était sombre et poussiéreuse, son domaine en ruine, dépourvu de tout domestique et personne ne vint le réveiller. Dans un grognement sourd qui n'appartenait qu'à lui, il s'arracha avec peine à la chaleur réconfortante du tatami et se dirigea à pas lourds vers la salle de bain, encore plus poussiéreuse que la chambre elle-même. Deux minutes plus tard, un cri de fureur en provenance de cette même salle de bain fit trembler la maison entière.

- K'so ! Nom de... Mais elle est glacée !

Le grand et respectable héritier, Sasuke Uchiwa, sortit précipitamment de la douche, encore ruisselant d'eau froide, et se saisit d'une bonne pile de serviette, poussant une série de jurons furieux. Il détestait les matins. Après s'être séché (au moyen de serviettes humides...) et habillé, il finit par ouvrir rageusement les volets qui le plongeaient encore dans l'obscurité. La lumière l'éblouit et il cligna des paupières une bonne dizaine de fois. Ses yeux s'agrandirent et il tendit la main vers les petites boules glacées au moment même où Hinata tendait la sienne. Leurs visages affichaient la même expression d'émerveillement enfantin. Il retira son bras, reprit immédiatement une mine plus fermé comme s'il avait honte de ce moment de faiblesse, puis déclara à une personne imaginaire d'un ton dégagé et dépourvu de la moindre once d'enthousiasme :

- Tiens, il neige.

Il fouilla dans les profondeurs d'une grande armoire à la recherche de vêtements chauds puis ouvrit la porte coulissante de sa chambre. Avant de sortir, il se tourna vers deux bandeaux frontaux tachés de sang, alignés côte à côte sur une étagère. Son regard sombre se voila de tristesse, quelque chose de brillant prit consistance dans ses yeux et il baissa humblement la tête.

- Bon... J'y vais, déclara-t-il avant de refermer la porte sans bruit.

Tout en parcourant l'allée qui menait à la sortie du domaine, il songea avec mélancolie que s'ils étaient encore en vie, ses parents lui auraient sans doute conseillé de ne pas tomber malade.

Il était surprenant de constater comment un simple phénomène météorologique pouvait déclencher autant d'animation dans un village peuplé de shinobis. Ce n'était que batailles de boules de neiges par ci, glissades sur le verglas par là, sans parler de la vente de luges et de vêtements d'hiver qui faisaient sans doute le bonheur des marchands. Des ambassadeurs de Suna venus transmettre les vœux du Kazekage pour les fêtes de fin d'année ne cessaient de lever les yeux au ciel pour renifler avec méfiance, comme si un énorme flocon de neige de la taille d'un hippopotame adulte allait leur tomber dessus. Des enfants criaient et leurs parents riaient avec eux, le village entier offrait un spectacle des plus attendrissants. Hinata ne s'était jamais sentie aussi heureuse de toute sa vie, le bonheur et l'allégresse des autres était contagieuse et elle se laissait volontiers aller. Mika avait eu raison de lui conseiller de sortir, cette promenade était vraiment agréable. Elle arriva soudain devant une boutique qu'elle connaissait bien, celle des Yamanaka. Les fleuristes l'avaient décorée de manière spectaculaire et Hinata décida d'y entrer, juste le temps de leur passer le bonjour. Mauvaise idée. Ino était en pleine discussion avec son amie/ennemie Sakura Haruno, apparemment le sujet principal était « qui aura l'insigne honneur de passer Noël avec le magnifique Sasuke Uchiwa ». La Hyûga sourit malgré elle de leur dispute ridicule et quitta la boutique, le moral un peu plus bas.
Il va sans dire que les humains sont aussi différents les uns que les autres. Car si la vue de tant de joie et de sérénité réjouissait Hinata, elle agaçait profondément Sasuke. Ce n'était pas le fait de voir autant de gens s'agiter et courir dans tout les sens, ce n'était pas non plus les rires des enfants, ni même les familles entières qui se promenaient en commun. Quoique. En fait si. C'était précisément ça. Il sentit son estomac se contracter douloureusement, il était tout simplement jaloux. Jaloux de tant de bonne humeur, jaloux de tant de complicité. Car il était seul, lui, il n'avait plus rien pour lui, si ce n'était une demeure vétuste et délabrée encore emplie du parfum d'êtres chers disparus à jamais. Il continua sa marche silencieuse, le cœur serré. Les années s'accumulaient mais elle était toujours là, la solitude. Un soupir lui échappa, sans qu'il puisse le retenir, c'était comme ça à chaque période de fêtes. Tout compte fait, il devrait peut être...

Déménager... Un projet fou des plus insensés, qui trottait nerveusement dans la tête d'Hinata. En fait, il s'agissait d'une idée comme une autre, à la seule différence que si jamais elle se concrétisait, le clan entier lui tomberait dessus à coups de Jûken. Et pourtant, elle en rêvait depuis si longtemps. Abandonner son titre d'héritière, quitter ce domaine austère sans se retourner. Kiba lui avait pourtant assuré une bonne douzaine de fois qu'il l'hébergerait sans problème en cas de pépin, et Sakura lui avait vaguement parlé de vieux meubles inutiles qui trainaient dans sa cave. Enfin... C'était comme ça chaque année depuis ses seize ans, elle rêvait de liberté, liberté qu'elle n'aurait jamais. Perdue dans ses pensées elle trébucha et heurta brutalement quelque chose de chaud. Elle tenta de se rattraper en s'y agrippant mais glissa sur le verglas et tomba face contre terre sur le sol gelé. L'héritière en vit au moins mille chandelles et porta la main à son nez douloureux, encore tout étourdie par sa chute ce fut à peine si elle sentit deux bras vigoureux la saisir par les épaules pour la relever et l'asseoir sur un banc. Une fois le premier choc passé, elle reprit petit à petit ses esprits, regarda autour d'elle puis ouvrit des yeux ronds. Quelqu'un l'avait aidée... Et pourtant, il n'y avait personne autour d'elle, hormis une brochette de passants pressés. Elle se releva avec peine et fit quelques pas dans la neige en titubant, s'il y avait eu un pub à côté, elle aurait sans doute passé pour une soularde désespérée. Cette pensée secoua son corps tout entier dans un rire nerveux. Admirez la grande héritière Hyûga ! Maladroite et saoule par-dessus le marché. Toujours secouée, elle continua à avancer jusqu'à atteindre une surface dure et étrangement lisse, son vertige reprit de plus belle. Des visages lui apparurent... Mika, sa sœur, son père... Ah oui, son père. Son père et sa mine fermée, si seulement il pouvait la voir ! Plongée jusqu'au cou dans ces visions étranges, elle crut même sentir sa main dure se refermer sur son bras, sa voix lui crier quelque chose. Puis le sol se déroba brutalement sous ses pieds, un liquide glacé l'immergea et elle perdit connaissance.

Sasuke trempa une camomille dans un bol rempli d'eau bouillante. Il n'était pas doué en matière de médecine mais sa mère lui apportait toujours une camomille quand il avait pris un coup de froid, et aussi loin que remontaient ses souvenirs, ça marchait très bien. Il posa le bol sur une sous-tasse, souleva le tout avec précaution et se dirigea vers sa chambre, veillant attentivement au bol fumant. Se balader en plein milieu d'un étang tout juste gelé, mais à quoi pensait cette fille ? Une chance qu'il ait réagi aussi vite, autrement elle ne serait probablement plus de ce monde. Il l'avait pourtant agrippée par le bras, crié qu'elle était en danger mais elle ne l'avait pas écouté. Il se souvint l'avoir aidée à s'être remise d'une chute un peu plus tôt. Elle en avait été probablement sonnée. Au moins, elle échappait de justesse à la fièvre, une chance qu'il l'ait emmenée jusque chez lui. Il se remémora à nouveau l'accident qui aurait pu lui coûter la vie, la glace qui avait cédé sous le poids de la jeune fille et menacé de l'engloutir à tout jamais. Il frissonna malgré lui, elle avait vraiment eu chaud sur ce coup là... Ou non, plutôt froid. N'empêche, depuis quand se montrait-il si attentionné ? Et pour une parfaite inconnue, encore ! Quoique... Non, il la connaissait relativement, cette Hyûga. Hinata, non ? La solitude lui pesait-elle à ce point ? Ou avait-il tout simplement fini par changer ? Il ouvrit la porte coulissante tout en surveillant la camomille du coin de l'œil, elle ne dormait plus.

C'était surprenant d'avoir cru sa dernière heure arrivée, de s'être sentie aspirée par le sol, d'avoir l'impression que son âme quittait son corps vers d'autres horizons. Il était encore plus surprenant de se réveiller, non pas au paradis, mais sur un tatami qui n'était pas le sien, dans un lieu inconnu. Hinata cligna des paupières malgré l'obscurité. Elle ne se souvenait de rien, si ce n'était d'un choc au niveau du nez qui lui avait définitivement fait perdre contenance. Où était-elle ? Ce n'était pas le style architectural du domaine Hyûga, elle n'était manifestement pas chez elle. Ni à l'hôpital. La perspective que quelqu'un l'ait aidée et recueillie chez lui, lui réchauffait le cœur mais elle la repoussa gentiment. C'était impossible... Non ? Il y eut un bruit de porte ouverte, quelques pas et la lumière entra en force dans la chambre. Quelqu'un avait ouvert la fenêtre.

- Bien dormi ? Demanda une voix masculine.

La Hyûga se frotta doucement les yeux, ses pupilles s'habituèrent bientôt à la lumière et elle put regarder son hôte en face. Elle eut un hoquet de surprise en reconnaissant ces cheveux sombres, ce teint pâle, ces yeux noirs, Sasuke Uchiwa. Cela faisait plus de trois ans qu'elle ne l'avait pas vu. Ses traits s'étaient endurcis, mais il n'avait pas beaucoup changé physiquement. Hinata constata cependant qu'il n'arborait plus ce petit air supérieur que tous redoutaient. Il s'agenouilla au chevet de l'héritière et lui tendit un bol chaud, elle prit avec précaution et fronça un peu le nez.

- C'est de la camomille, soupira l'Uchiwa avec un air de profond agacement. Et jusqu'à preuve du contraire, ça n'a jamais constitué une menace pour l'organisme.

Le ton de sa voix n'était plus le même. Elle n'avait plus cette sonorité méprisante, il lui parlait à peu près normalement, avec un minimum de respect. C'est pourquoi elle osa un léger sourire, il le lui rendit.

- Que s'est-il passé ? Demanda la Hyûga.

Il haussa les sourcils, apparemment très surpris.

- Dans mes souvenirs, tu bégayais, constata-t-il.

Le ton neutre de sa voix rassura la Hyûga et l'empêcha de justesse de piquer un fard. Il ne se moquait pas d'elle, au contraire, il y avait une once d'encouragement dans sa phrase.

- Dans mes souvenirs, vous étiez beaucoup moins sociable, répondit-elle avec un autre sourire.
- Ce qui prouve que nous avons mûri tous les deux, conclut l'Uchiwa, à la grande surprise d'Hinata.

Il lui raconta son accident de la veille en insistant beaucoup sur son état d'évanescence. Elle réalisa à quel danger elle avait été exposée.

- Je suis sincèrement désolée, Sasuke-san.
- Mais de quoi ?
- Vous n'auriez pas dû vous encombrer de...
- Mais non, ça ne m'a pas dérangé, crois moi, sinon je t'aurais reconduite chez toi.
- Merci...

Elle baissa la tête, quelque chose d'humide roula de ses yeux, sur sa joue pour finir sa course dans les draps du tatami. Sasuke se sentit immédiatement mal à l'aise, voir pleurer une fille était vraiment la dernière chose dont il avait besoin. Il lui tapota maladroitement le dos, toujours plus mal à l'aise.

- Pardon, là encore, je suis incapable d'agir en adulte, s'excusa-t-elle.
- Pleurer n'a rien d'un signe d'immaturité, au contraire, même moi, pas plus tard qu'hier, je...

Il se tut immédiatement. Il ne fallait pas non plus exagérer, mais les larmes de la belle cessèrent aussi rapidement qu'elles avaient commencé et l'Uchiwa respira à nouveau.

- J'ai besoin de vacances, soupira la Hyûga.
- Moi aussi... Et puis il va falloir que je me trouve une maison acceptable, ou un appartement...
- Vous allez déménager ?
- Je pense bien, de toutes façons il n'est pas question de vivre dans un endroit où la moindre petite douche est un supplice.

Hinata rit doucement puis replongea dans ses pensées folles de vie individuelle, loin des lourdes traditions du clan, mener une vie libre qu'elle mènerait à son rythme.

- C'est à ça que je pensais, hier... Avant de tomber.
- C'est compréhensible, j'ai entendu dire que ce n'était pas très rose chez toi.

Elle hocha silencieusement la tête. Sasuke avait autrefois appartenu à un clan ancien, tolérant certes, mais ancien quand même. Il pouvait donc deviner sans peine ce qu'une héritière introvertie et pas très forte pouvait endurer. Elle se sentit soudain coupable. Aussi dure et absente était-elle, la famille d'Hinata existait. Elle avait des parents, une sœur, des oncles, des tantes et un cousin. Et elle avait aussi Mika. Sasuke, lui était seul, et pourtant il ne lui reprochait même pas son ingratitude vis-à-vis de la vie.

- Pardonnez-moi, Sasuke-san.
- Encore ? Décidément, les excuses, ça te connait.
- C'est que... Vous êtes seul... Et moi, je...

Mais il lui mit un doigt sur la bouche pour l'intimer au silence, puis secoua négativement la tête. Elle comprit qu'il ne lui en voulait pas le moins du monde.

- Si jamais tu as besoin d'un toit... Au cas où tu n'en pourrais plus....

La phrase en elle même était neutre et des plus anodines, mais le regard qu'il échangea avec Hinata offrait de nombreuses possibilités, d'autres projets, des questions auxquelles seuls le temps et de fréquentes rencontres pourraient répondre. Ils se sourirent simultanément, deux sourires francs et sincères qui les réchauffèrent tous les deux. Il se leva et ouvrit la fenêtre. Rêveuse et plus sereine qu'elle ne l'avait jamais été, Hinata se perdit dans la contemplation du brun sans rien dire, la tête dans les nuages, au moins mille mètres au dessus du sol. Et ce fut à peine si elle l'entendit déclarer d'un ton désinvolte :

- Tiens, il neige encore, aujourd'hui.



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