Fiction: Amnésique (terminée)

Temari se fait agresser à quelques pas de Konoha, on l'a croit perdu mais elle fini par se réveiller. Seulement problème: elle ne se rappelle pas de sa vie passé et Gaara, pour sa sécurité, ne tient pas à ce qu'elle s'en souvienne. Notre paresseux préféré va devoir tricher, mentir et s'assurer que jamais elle ne redevienne Temari no Sabaku, celle qu'il aimait secrètement. Mais pourquoi un tel ordre de la part de Suna ?
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 39982 | Comments: 410 | Favs: 270
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nana13 (Féminin), le 03/07/2008
Joyeux Noël pour nos ninjas. Un peu de tristesse, je dois pas avoir le moral en ce moment.




Chapitre 8: La tombe de Temari



Deux mois se passèrent dans une tranquillité totale, Aya et Shikamaru ne parlèrent plus de leur baiser nocturne mais devinrent chaque jour un peu plus proches. La jeune fille passait maintenant ses journées avec son paresseux favori, elle s’entraînait encore avec Lee tout en tentant de le rapprocher de Sakura. Ino et Choji, après s’être évités pendant deux semaines, ne se quittaient plus. Elle mangeait un peu plus et lui reprenait goût à la vie. Vers novembre Aya eût le droit d’exécuter des missions, l’Hokage la nomma pour aider Shizune dans les archives, puis pour donner des cours à l’académie avec Shikamaru.

Lorsque décembre arriva le temps s’était considérablement rafraîchi, on comptait sur de la neige pour bientôt. Gaï Maito et Lee apparaissaient souvent avec leurs pelles :
« SI LA NEIGE TOMBE NOUS SERONS LES PREMIERS À LA RAMASSER !!! PAS VRAI LEE ?!!
- OUI GAI SENSEI !!! SINON JE FERAI 800 FOIS LE TOUR DE KONOHA SUR DEUX DOIGTS !!! »
Un immense arbre de Noël fut dressé sur la place du village, des guirlandes enveloppaient Konoha. Les autres garçons faisaient des conspirations intrigantes, plusieurs fois on vit Shikamaru redresser la tête, furieux :

« N’insiste pas Kiba, je ne me déguiserai pas en cerf, et je ne tirerai pas un traîneau.
- Mais Shikamaru…
- De toute façon ce sont des rennes qui apportent des cadeaux. Donc la discutions est close.
- Moi je passerai dans toutes les maisons, déguisé en père noël.
- Yaaaah, un Naruto de Noël, c’est la fin de mes rêves d’enfants.
- Ha ha. J’suis mort de rire. »

Ino, Sakura, Tenten, Aya et Hinata discutaient entre elles, faisaient des centaines de projets et parlaient de leurs achats. Ino avouait s’être mise au tricot pour confectionner une écharpe à Choji, Tenten hésitait entre un manuel du yoga et des calmants pour Lee, elle demandait souvent conseil à Hinata sur les goûts de son cousin. Sakura offrirait une boite de ramens à Naruto, une autre de peinture à Sai. A un moment elle se dirigea vers Aya :
« Je peux te parler ?
- Bien sûr.
- J’aurai voulu savoir… comme tu passes beaucoup de temps avec Lee… tu as une idée pour…
- Sérieusement ? Tu veux offrir quelque chose à Lee ?
- Ben… oui.
- C’est génial ! Je crois qu’il adore les fleurs, penses-y. »

Décidément Aya se sentait une âme d’arrangeuse de couples, ravie d’avoir réussit pour Lee, elle se dirigea vers Ino. A son tour de demander des idées pour une personne précise.

*****


Un beau matin Shikamaru dormait paisiblement lorsque :
« JOYEUX NOËL SHIKAMARU !!! »
Ses parents se tenaient dans l’entrebâille de la porte, Aya elle, encore en robe de chambre, avait carrément sauté sur son lit.
« Galère… j’avais commandé une grasse mat' au Père Noël.
- IL A NEIGÉ !!! REGARDE !!! »
Elle tira les rideaux et les deux amis purent admirer le magnifique paysage de Konoha entièrement recouverte d’un épais duvet blanc.
« C’est beau, tu ne trouve pas ?
- Si, c’est très… très joli. »

Elle dans sa robe de chambre bleue, elle était encore plus jolie que tous monts enneigés.

Shikamaru s’habilla et descendit dans la cuisine. Son père et sa mère accrochaient les dernières boules sur le sapin. Un tas de cadeau avait été déposé dessous, la tradition familiale voulait qu’on les offre le soir, après le dîner. Shikamaru saisi un paquet vert avec un beau nœud doré.
« Je vais voir quelqu’un. »
Ses parents hochèrent la tête, Aya le regarda d’un air intrigué mais ne posa aucune question. Le jeune homme mit sa veste de Chuunin et quitta la maison.

Dans les ruelles il croisa Ino et Choji qui se tenaient par la main, Choji portait autour du cou une hideuse écharpe maronnasse, pourtant il avait l’air de la trouver parfaite. Hinata et Naruto buvaient un thé dans un salon, Sakura se promenait avec un bouquet de perce-neige. Kiba avait fini par poser des bois sur la tête d’Akamaru, lui-même abordait un superbe bonnet rouge.

« Et toi, demanda Ino à son partenaire, où va-tu comme ça. »
Le regard de Shikamaru devint plus sombre, ses coéquipiers lui pressèrent l’épaule, ils avaient comprit.

*****



Dans le cimetière se tenaient une femme brune et son enfant de trois ans. La neige s’était remise à tomber lentement. Le calme de l’endroit semblait être une marque de respect pour ceux qui y reposaient.
« Vous ne devriez pas rester ainsi. Vous allez attraper froid. »
La femme brune se retourna, Shikamaru était là, raide comme un piquet, un petit sourire accroché aux lèvres. Le jeune garçon se précipita vers lui en poussant un cri de joie. Shikamaru posa son paquet et le souleva de terre.

« Tu as terriblement manqué à Asuma ces derniers temps.
- Pardonnez moi Kurenai-sensei, je n’ai pas eu vraiment le temps de venir vous voir.
- Ne t’excuses pas, nous savons tous que tu t’occupe beaucoup de Temari. Peu de gens seraient aussi responsables que toi. »
Le petit garçon n’écoutait déjà plus, il était redescendu et lorgnait maintenant le paquet avec insistance.
« C’est pour moi ?!! Dites Shikamaru-sensei, c’est pour moi ?
- Asuma, gronda Kurenai, depuis quand demande t’on comme ça ? »

Shikamaru sourit de nouveau et tendit le paquet à l’enfant. Celui-ci sauta de joie et arracha rapidement l’emballage pour découvrir un kunaï sculpté dans du bois de cerf.
« T’AS VU MAMAN !!! T’AS VU MON COUTEAU !!!
- Il ne coupe pas vraiment, dit tranquillement le Nara, mais tu pourras t’exercer en attendant ton entrée à l’académie. »

Le garçon se mit à jouer avec, Kurenai s’approcha du jeune homme :
« Merci Shikamaru, je crois bien que Asuma te serait reconnaissant, tu seras le meilleur senseï pour notre fils.
- C’est normal, j’appréciais Asuma comme un père, donc je considère son fils comme un frère. »
La jeune femme ne dit plus rien, un tendre sourire éclaira son visage.

Shikamaru s’avança et déposa sur la tombe de son senseï l’habituel paquet de cigarettes, puis ferma les yeux. Il s’était sentit soudain terriblement triste et préférait que Kurenai ne le voie pas pleurer. Comme si elle avait comprit elle balbutia un « au revoir », prit son fils par la main et quitta le cimetière. Alors le Nara ouvrit un autre paquet et s’alluma une cigarette, la fumée lui piquait les yeux et les larmes en profitèrent pour couler silencieusement le long de ses joues.

*****


Il resta ainsi jusqu’à ce qu’une voix très douce brise le silence.
« Monsieur le pleurnichard ? »
Il se retourna, Aya se tenait derrière lui, chaudement emmitouflée dans un blouson blanc et une écharpe lilas.
« C’est pour ça que l’insulte m’était venue à l’esprit ? Tu avais déjà pleuré devant moi ? »
Il hocha la tête, séchant rapidement ses larmes.

Aya s’approcha de la tombe et déposa un bouquet de fleurs dessus, puis d’un geste doux mais ferme elle arracha la cigarette de la bouche de son ami.
« Ne te ruine pas la santé comme ça.
- Quand je fume une cigarette j’ai l’impression de ressentir sa présence autour de moi.
- Désolée, je me fais du souci pour toi.
- Tu ne devrais pas.
- Tu n’es pas amnésique toi mais tu souffres aussi. Je le vois suffisamment. »

Ils se levèrent, Shikamaru se trouvait trop vulnérable, un sentiment qu’il détestait. Il sentit qu’elle passait ses bras autour de son cou, elle se serra contre lui.

« Est-ce que c’est la mort de Temari qui te met dans cet état ? »

Il la regarda, surprit, d’où concluait elle à sa propre mort ? Du doigt Aya montra une tombe blanche qui semblait neuve. Il s’approcha en tremblant, comment ne l’avait il pas vu plus tôt ? Sur la stèle était gravé en lettres dorées :

Ci-gît Temari no Sabaku, sœur du Kazekage de Suna
Tuée par des ninjas d’Oto sur la route de Konoha.
Nous garderons toujours à l’esprit son incroyable force de combat,
Et sa loyauté envers ses amis.

C’était comme si la foudre s’abattait à ses pieds, il avait beau savoir que personne ne se trouvait dessous, que l’Hokage avait parlé de cette tombe factice, que la véritable Temari lui tenait la main à cet instant. Il avait vraiment l’impression d’être penché sur celle qu’il avait aimé profondément.

« C’était elle la fille qui maniait le vent ? »
Il ne répondit pas, il savait que ce n’était pas une question.
« Tu l’aimais ?
- Plus que tout.
- Et elle ? »

Silence, Shikamaru eût un regard triste et un sourire forcé.
« Non, elle passait son temps à m’insulter. Je sais que malgré les apparences elle pouvait ressentir de l’affection, mais jamais elle ne serait tombée amoureuse d’un paresseux comme moi. »

Aya se dressa alors sur ses pieds et déposa un baiser sur ses lèvres, plus long et plus tendre que celui échangé dans le couloir.
« Aishiteiru Shikamaru. »
Sa voix était si vibrante d’émotion que le garçon sentit son cœur fondre. Sans s’en rendre compte, il agit comme dans son rêve : il tira un trait sur Temari et embrassa Aya. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, se serrant toujours un peu plus l’un contre l’autre, Aya avait juste un peu honte d’embrasser celui qu’elle aimait sur la tombe de celle qui aurait pu être une rivale. Shikamaru lui ne s’était jamais sentit aussi heureux :
« Aishiteiru… Aya. »
Ils repartirent ensembles, laissant la tombe blanche étinceler au soleil qui perçait les nuages.

La journée de Noël fut très gaie, les deux amoureux la passèrent dehors avec le reste de leur génération. Lorsque Ino les vit arriver accrochés ensembles elle manqua de s’étrangler, Choji dû lui taper dans le dos pour qu’elle reprenne une couleur normale. Après cela elle assomma Aya de paroles en lui expliquant les mille et une façons de garder un garçon.

Naruto s’approcha avec un sourire mesquin vers eux :
« Alors ça fait combien de temps vous deux ? »
Sakura lui donna une baffe phénoménale. Aya eut un curieux regard :
« Pourquoi ai-je l’impression qu’il me l’a déjà sortie cette blague ? »

Pendant une bataille de boules de neige Lee attira Shikamaru dans un coin :
« Tu lui as tout dit ?
- Pas vraiment, non.
- Tu oserais sortir avec elle comme ça ? Elle a une confiance aveugle en toi, tu n’as pas le droit d’en profiter.
- Fiche moi la paix Lee, je sais ce que je fais.
- Je suis persuadé du contraire, tu n’es plus le Shikamaru qu’on connaissait, Ino nous a déjà fait la remarque, tu t’es persuadé que Aya et Temari étaient deux personnes différentes.
- Mais elles sont différentes, regardes Aya.
- Peut être qu’Aya laisse plus sortir sa personnalité, celle qu’un Sabaku essayera toujours de cacher. »

Shikamaru excédé ne pouvait s’empêcher de penser que Lee était bien plus sage que lui :
« Tu l’aimes ?
- Tu sais très bien que non, je l’adore mais mon amour sera toujours Sakura. C’est de toi dont elle a besoin. »

*****


« Je bois à la santé d’Aya notre délicieuse invitée qui a transformé la vie de notre fils.
- PAPA !!!
- Tu as oublié : qui le mènera à la baguette car les hommes sont des bons à rien sans femme…
- MAMAN !!! »

La jeune blonde éclata de rire, Shikamaru se resservit du dessert, préférant mourir d’une indigestion plutôt que d’écouter le 438ème toast du repas de Noël. Pourtant la soirée se déroulait à merveille, avec Aya on aurait vraiment dit que la famille était au complet. Ils ne se couvaient pas du regard et ne s’embrassaient pas continuellement mais ils avaient l’un pour l’autre beaucoup de douceur et d’attention.
« MAINTENANT LES CADEAUX !!! Beugla le père Nara.
- PAS AVANT QUE TU SOIS DESSOULÉ ESPÈCE D’IVROGNE !!! »

Aya offrit à Shikamaru un livre sur les plus grands joueurs de shogi, à Yoshino un bracelet et un nécessaire de vétérinaire au paternel. Shikaku fit exploser des pétards et manqua de briser un vase en cristal, Shikamaru avoua à Aya que chaque année il tentait de le casser mais n’y arrivait jamais, ce cadeau était marqué de la malédiction de sa belle-mère. A la fin il ne restait plus qu’un petit paquet rose, Aya vit son nom dessus.
« Je comptais… te l’offrir en dernier. »

Le jeune homme avait prit l’adorable couleur du papier. Les longs doigts blancs défirent silencieusement le paquet, un ravissant pendentif apparut.
« Oh Shika… il est vraiment…
- Tu… tu n’aimes pas ? Parce qu’on peut changer tu sais…
- Je l’adore !!! »

Le pendentif était une fine chaîne en or où était accroché une fleur taillée dans un diamant violet. Shikamaru attrapa le bijou et l’accrocha au cou de son amoureuse, puis laissa ses doigts glisser tendrement entre ses mèches de cheveux.
« Comment as-tu su que c’était ma couleur préférée ?
- Un sixième sens. *Menteur*.
- C’est tellement mignon. »
Elle s’approcha de lui mais il recula, jetant un regard à ces parents.

« On vous gêne peut être. S’esclaffa Shikaku.
- A peine.
- Viens chéri, sourit Yoshino, laissons les en amoureux. »
Ils quittèrent la pièce en ricanant. Aya embrassa tendrement Shikamaru :
« Joyeux Noël Shika.
- Joyeux Noël Aya. »

*****


Dans la cuisine :
« Pourquoi moi tu ne m’as jamais offert de bijou ?
- Ben…la bague de fiançailles…
- Tu l’avais fauchée à ta sœur !
- Tu me disais sans cesse que tu n’étais pas une femme à bijoux.
- Ton fils comprend mieux les filles que toi.
- C’est pas vrai !!!
- Si c’est vrai !!!
- C’est pas vrai !!!
- Si c’est vrai !!! »

*****


« Dépêchons, cette mission d’infiltration doit être réglée rapidement.
- J’ai un mauvais pressentiment.
- Nous devrions avoir du respect pour les morts.
- Bandes d’abrutis ! Si nous échouons nous les rejoindrons très vite dans ce cimetière. »

Ils étaient trois, une femme, un homme brun et un autre roux avec des cheveux attachés. C’était ce dernier qui commandait l’opération, on pouvait voir leurs bandeaux d’Oto scintiller sous la lune. Très doués tous les trois puisque personne ne les avait entendu entrer dans Konoha. Le leader passa devant une tombe où était gravé : Asuma Sarutobi.

« Celui-là devait avoir un lien de parenté avec leur Troisième, ricana t’il, cherchez une tombe plutôt récente. Si tombe il y’a évidemment. »

Soudain ce fut la femme qui alerta ses partenaires, elle venait de trouver la fameuse stèle recherchée.
« Temari no Sabaku, sourit le roux en passant ses doigts dessus, pas de doute c’est celle-là.
- Enfin vas-tu nous dire ce que nous faisons ici. S’énerva le brun.
- Vous le savez déjà, nous allons creuser et ressortir le corps de cette fille.
- Je n’aime pas ça.
- Creuses j’ai dit ! »
Les trois ninjas prirent leurs pelles et soulevèrent la neige, puis la terre, inlassablement.

Enfin apparut le cercueil, le bois commençait à peine à pourrir. La fille s’approcha et l’inspecta :
« Il est scellé par un sort de Genjutsu.
- Beaucoup de précaution pour un simple cadavre. Remarqua le chef.
- Dépêches toi de le lever, s’impatienta l’autre, qu’on puisse partir d’ici. »

Elle posa ses mains dessus et se concentra, du chakra émana d’elle et le couvercle frémit.
« Regardes toi, dit elle en reculant, moi je ne tiens pas à être damnée.
- Quels trouillards vous faites. »

Il s’approcha doucement et regarda à l’intérieur, un sourire de reptile fendit son visage :
« Le Maître avait vu juste.
- Bon Dieu, s’énerva le brun, vas-tu enfin nous dire pourquoi nous avons dû faire ça ?
- Tu veux vraiment le savoir ? Alors vas voir toi-même ! »

Le Leader saisit son coéquipier et le jeta dans le cercueil. L’autre poussa un cri et le renversa… avant de se rendre compte qu’il était vide.
« Mais… mais alors, se reprit la femme, cela signifie que…
- Que la princesse de Suna est vivante, termina son chef, et que quelqu’un l’a cachée. J’ignore qui mais je n’aimerai pas être à sa place quand le chef tombera dessus. »

Les trois ninjas d’Oto allaient repartir quand une forme se dessina devant eux, le chef sortit aussitôt une épée qu’il portait sur lui. La forme ricana et s’avança sous la lumière :
« Toujours aussi prompt mon pauvre Dai.
- Kuso, c’est toi Sh…
- La ferme imbécile, je suis connu sous ce nom à Konoha. Discuter en pleine nuit avec trois d’Oto ce n’est pas une bonne chose, ici il faut m’appeler Supai. Alors pour la tombe ?
- Vide évidemment.
- Parfait, partons ensemble au repaire. J’ai moi-même deux ou trois infos pour notre Maître : je crois bien que j’ai retrouvé sa charmante princesse. »

Ainsi trois ninjas d’Oto et un de Konoha quittèrent le village.



Voilou.
Je paris que vous savez qui est ce traître. Non ? Ben réfléchissez bien.
Dans le prochain chapitre vous connaîtrez le meneur des ennuis.

Ps: Supai signifie Espion.




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