Fiction: Amnésique (terminée)

Temari se fait agresser à quelques pas de Konoha, on l'a croit perdu mais elle fini par se réveiller. Seulement problème: elle ne se rappelle pas de sa vie passé et Gaara, pour sa sécurité, ne tient pas à ce qu'elle s'en souvienne. Notre paresseux préféré va devoir tricher, mentir et s'assurer que jamais elle ne redevienne Temari no Sabaku, celle qu'il aimait secrètement. Mais pourquoi un tel ordre de la part de Suna ?
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 39982 | Comments: 410 | Favs: 270
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nana13 (Féminin), le 15/06/2008
Ceci est ma première fanfic mais n'en profitez pas pour être indulgents, j'espère ne pas vous endormir avant la troisième ligne. J'aime bien les mélo-romantique mais ça peut finir bien ou mal, Une pointe d'humour pour soulager quand les persos commencent à en faire trop, pourtant vous les verrez toujours égaux à eux-même.



Chapitre 1: Prologue: 10h00 du matin.



Une idiote.
Je ne suis qu’une idiote, j’étais si bien dans mon village. J’exécutais mes missions avec brio, j’étais sans rival homme ou femme, je n’avais pas besoin d’autre chose.
Je suis allée plusieurs fois à Konoha, la première pour une mission déguisée en examen, la deuxième pour sauver un paresseux pleurnichard. Pourtant, déjà à cette époque, il me prouvait qu’il était différent des autres, aucune qualité pour être un shinobi : fainéant, pleurnichard, ennuyeux, râleur et misogyne. Mais en même temps incroyablement loyal, intelligent et… attachant ?
Nous sommes devenus amis, nous avions un secret : je lui avais montré la force que peut avoir une femme et il m’avait donné une leçon d'estime des autres. Il était plus courageux qu’il ne voulait le faire croire.
Je suis devenu junin, lui en est resté à chunin. Je suis devenu ambassadrice, une idée de mon idiot de petit frère Kazekage, je tapais toujours du poing en le menaçant d’une guerre fraternelle s'il m’envoyait à Konoha. Et j’avais chaque fois plus de mal à quitter ce village, à le quitter lui.
Et puis, il y a trois jours, j’ai pris une décision, j’ai demandé à mon frère une mission pour aller à Konoha, il fallait que je le revoie. Donc, nouveau poing sur la table pour obtenir une mission… D. Une junin de Suna qui se déplace pour exécuter une mission D, il avait intérêt à répondre positivement à ma déclaration.
Parce que moi, la fille, et sœur de Kazekage, je suis tombée raide dingue amoureuse d’un abruti fini. Il allait en avoir la surprise de sa vie, si je ne m’enfuyais pas avant, évidemment.

Mais je ne dirai rien, je ne dirai plus jamais rien. Des ninjas d’Oto m’ont attaquée à quelques kilomètres de Konoha (je leur toucherais bien deux mots sur leur sécurité territoriale), sans me donner de raison, ça m'énerve. Je les ai tous tués mais eux non plus ne m’ont pas ratée : j’ai une large blessure au front qui saigne abondamment, ma vue en est devenue rouge, ma jambe droite est parcourue d’éraflures de shurikens, mon épaule gauche s’est prise un kunaï.
J’avance maintenant péniblement vers Konoha, il faut que j’arrive là bas, leur Hokage est le meilleur médecin, on me soignera.
Je perds mon souffle, il me semble que mon cœur bat moins vite, mon sang s’échappe par tous les pores de ma peau, je marche ainsi depuis six kilomètres.
Enfin j’aperçois les portes de Konoha, mais il n’y a personne, pas un vigile nulle part, à dix heures du matin, l’entrée est complètement déserte. C’est à désespérer.
Je m’appuie contre le mur, me laisse glisser sur le sol, je n’ai pas la force de continuer. Ma tête est lourde, mes yeux se ferment malgré eux, j’ai un goût désagréable dans la bouche. Je vais me laisser mourir ici, sur le palier de Konoha, comme un chien.
Je rêve ou j’entends une voix familière ? Ils sont deux, je crois.

« Dis, Shikamaru, c’est pas la blonde de Suna, là-bas ? »

La blonde a un nom, gros porc !
N’empêche, si Shikamaru est là, je tiens à être debout. Je me relève péniblement et le regarde s’avancer vers moi.

« Salut, fille galère, qu’est ce que tu f… ? »

La question meurt dans sa gorge, il a dû remarquer mon état. Mes forces m’abandonnent, je me laisse choir sur le sol.
Je sens un contact agréable, Shikamaru m’a retenue, il m’allonge avec douceur sur le sol, retire mon bandeau et le laisse retomber dans un mouvement de terreur, ma blessure doit être encore plus grave que ce que je croyais.
Choji est intelligent, il court chercher de l’aide, nous laisse seuls. C’est le moment ou jamais :

« Shikamaru… Je t’… »

Une toux m’empêche de parler encore, je crache du sang. Shikamaru essuie le coin de mes lèvres, j’ai de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Je sens qu’il caresse ma joue, je suis bien, je suis heureuse. Une larme me tombe dessus, il pleure discrètement, je cherche sa main, je la saisis et la serre.

« Pleure pas… Monsieur le pleurnichard. »

C’est vrai, quoi, je ne suis pas encore morte. Il sèche ses yeux maladroitement, je ferme les yeux... Il fait de plus en plus froid.
J’entends encore qu’on crie mon nom.
Temari, c’est beau ce nom.
Est-ce que c’est le mien ?
Temari no Sabaku.
Je ne serai plus jamais Temari no Sabaku.


10h00 du matin :

Naruto, dans sa chambre, s’éveille tranquillement. Pas de mission aujourd’hui, il va pouvoir s’entraîner à fond.
Première étape de la journée : un petit déjeuner entièrement périmé puisque le lait a tourné depuis trois semaines et que les céréales ont chopé une affreuse couleur grise.
Ensuite, plusieurs choix s’offre à lui :
1) Ranger ses mangas ? Bof.
2) Faire son lit ? Berk.
3) S’habiller ? Hum.
4) Aller voir Sakura ? TOTAL D’ACCORD !

Mais il faut en passer par l’étape trois.

Sakura Haruno est déjà levée depuis huit heures mais en profite pour travailler son ninjutsu médical, elle compose tranquillement un antipoison quand on frappe à la porte.

« À dix heures du matin ? »

Elle est certaine qu’il s’agit d’un crétin blond qui lui proposera vite un rendez-vous chez Ichiraku. Donner une baffe de bon matin l’énerve mais là, elle n’a pas le choix.
Elle ouvre violemment la porte de chez elle et s’apprête à invectiver copieusement le visiteur :

« Naruto, il est dix heures… Choji ? »

Elle reste saisie devant l’Akimichi, celui-ci semble épouvanté.

« Sakura, il faut que tu viennes avec moi, Shikamaru et moi avons trouvé quelqu’un devant Konoha, blessé et inconscient. Ça a l’air grave, très grave. »

Pas besoin d’en dire plus, la kunoichi rose saute sur sa trousse de secours et se précipite derrière Choji.

« Qui avez-vous trouvé devant Konoha ?
- C’était… »

Hinata et Ino discutent tranquillement sur la place quand Kiba arrive sur Akamaru.

« Ino et Hinata, venez vite, on a trouvé quelqu’un devant les portes du village. Ino, tu dois aider Sakura, moi je vais chercher l’Hokage ! »

Tsunade saute hors de son fauteuil et suit le maître chien.

« Quel genre de blessures, Kiba ?
- Une très grave à la tête et des saignements peu importants sur le corps. Sakura s’inquiète surtout qu’elle ne réponde pas, et le cœur est très faible. »

Shikamaru serre tant qu’il peut la main de la kunoichi, Sakura et Ino déploient tout leur talent mais rien n’y fait.
Tsunade arrive à ce moment et saisit entre ses mains la tête de la blessée. Celle-ci n’a pas une réaction.

« Qu’on la transporte à l’hôpital, VITE ! »

Shikamaru regarde des ninjas médecins emporter la victime, il veut les suivre jusqu’à l’hôpital mais on lui en interdit l’entrée.
Le bilan ne l’Hokage ne tombe qu’une heure après.

Naruto, d'excellente humeur, se rend chez Sakura en vue d'un romantique tête à tête.
Malheureusement, lorsqu’il arrive chez Sakura, elle n’est pas là. Ses parents l’informent que Choji est déjà venue la chercher.

CHOJI ? LE SALE TRAÎTRE !

Naruto fonce chez celui-ci mais il n’est pas seul, Shikamaru, Ino et évidemment Sakura sont déjà là.
Ils ont l’air désespérés, malheureux, Sakura a la tête entre ses mains, Ino lui tape sur l’épaule en sanglotant, Choji a le menton qui tremble et Shikamaru un air choqué et des larmes qu’il refoule du mieux possible.

L'équipe Huit est un peu plus loin, Kiba a pris Hinata qui sanglote sur son épaule, Shino ne paraît pas troublé.

« Le sacrifice fait partie de la mission.
- LA FERME, SHINO, hurle Ino, comment oses-tu dire une chose pareille ?!!
- Tu es monstrueux, dit faiblement Shikamaru en pensant à une fille qui lui avait déjà sorti cette phrase. »

Naruto ne comprend pas, qui s’est fait agresser ? Quand ? Il n’ose pas demander d’explication.
Lee, Tenten et Neji arrivent aussi, Lee pleure, Tenten et Neji ont un air dur.
Sakura ose prendre la parole :

« Selon Maître Tsunade, le cerveau est touché trop durement, il n’y a plus d’espoir… On l’a placée en léthargie et on n’attend plus que… le trépas. Je vous jure que j’ai tout tenté quand je l’ai vue.
- On sait, Sakura, sourit gentiment Choji, dans l’état où on l’a trouvée, tu n’aurais rien pu faire. »

Naruto s’énerve : qui ? Qui ? QUI ?
Il a hurlé sans le vouloir, on le regarde mais on ne lui répond pas.
Kiba appuie son front contre un arbre et soupire :

« Que vont dire… Gaara et Kankuro ? Comment leur annoncer ? »

Et plus personne n’a besoin d’expliquer à l’Uzumaki, qui se tourne instinctivement vers le Nara. Celui-ci ne regarde plus personne, il est pâle comme la mort.
Pâle comme quand il l’a retrouvée aux portes de Konoha, ensanglantée, vidée de son énergie.
Pâle comme quand elle s’est affalée dans ses bras, doucement, sans précipitation.
Pâle comme Choji qui est allé chercher Sakura.
Pâle comme Sakura et Ino qui ont tout essayé pour la faire revenir à elle.
Pâle comme Tsunade quand on lui a amené.
Pâle comme les draps de sa chambre d’hôpital.
Pâle comme sa main qu’il a serrée.
Pâle comme les lèvres qu’il n’a pas osé embrasser.
Pâle comme son visage si paisible.

Temari est désormais un mot qui flotte sur leurs lèvres. Mais que personne n’ose prononcer.

Temari…

Temari…

Temari…



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