Fiction: Yvette et Raymond (terminée)

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Yvette expliqua rapidement à l'homme vert et aux deux habillés en orange qu'elle et Raymond devaient se rendre à Kékettown pour voler un pic de guitare.
Le plus grand des deux hommes en orange, qui s'appelait "Sanglot-coup" ou quelque chose comme ça, proposa leur aide aux deux ninjas, à conditions qu'ils puissent voler des guitares, une batterie, et deux triangles. "Paske les triangles, mine de rien, ça rocks"
Ils passèrent la nuit à l'auberge.
Le lendemain matin, vers 14 heures 30, tout le monde était enfin levé. L'homme en bleu, dont le nom ressemblait à "végétal", déclara qu'il n'avait que faire de la musique, et qu'ils pouvaient "tous aller se faire élargir l'anus par des T-Rex en rut" et que "voler ces instruments du diable ne présentait aucun intérêt, mais "sang-au-cou" doit à tout prix revenir vivant" .
Sans chercher à comprendre ce que signifiait "rut", mais après avoir explosé de rire au mot "anus", Raymond fit signe à la nouvelle troupe qu'il était temps de partir.

Les 5 membres de l'équipe Ninja, qu' Yvette décida de baptiser "L'équipe de ninjas avec un homme vert et deux en orange", se mirent en route vers Kékettown.
Le plus petit portait Raymond sur son dos, tandis que le plus grand et l'homme en vert essayaient tant bien que mal de porter Yvette.
Car oui, les trois étrangers savaient voler. Le troisième plus grand rève d'Yvette se réalisait.
Le voyage qui aurait du être très rapide, prit finalement presque le reste de la journée pour parcourir les 6Km qu'il restait jusqu'à Kékettown.

Yvette et Raymond étaient ébahits.
Jamais ils n'avaient vu de ville aussi grande ! Raymond compta les maisons sur ces doigts.
Il associa un doigt à chaque maison, ou plutôt une maison à chaque doigt. Il en déduisit donc tout naturellement que Kékettown était constituée d'aproximativement 46 maisons.
L'homme tout vert, dont le nom faisait beaucoup rire Yvette ( "picole haut" ou quelque chose dans le genre), proposa de passer la nuit à faire la tournée des bars.
Yvette et Raymond déclarèrent qu'ils n'avaient pas encore d'instrument, et ne pouvaient donc partir en tournée pour le moment.
Tout le monde tomba d'accord sur ce point, et ils se dirigèrent vers le seul batiment encore allumé :
la salle de billard.
Sang-au-ane (dont Yvette pensait que le nom comportait une faute de français), mit une pièce dans un billard libre, et tous commencèrent une partie de "7 de Konoha".

Picole-haut commença. Une bonne casse pour un type tout vert. Mais pas de quoi "gueuler dans le cul d'un Namek" comme ils disent chez eux.
Ce fut le tour de Sang-au-Ane.
Il frappa dans la boule blanche, qui rentra directement dans un trou.
"On a affaire à des pros" pensa Raymond.
Vînt le tour de son amie Yvette.
Celle-ci jouait avec un style très particulier : elle frappait dans la boule comme avec un club de golf.
La boule s'envola dans la salle, et percuta violemment la tête d'un homme assit au comptoir.
L'homme en question se retourna.
Il descendit de sa chaise, énervé.
En fait, il était tout petit...
Blond, et avec un bras en métal. D'ailleurs, sa jambe gauche bougeait bizarrement, elle devait aussi être en métal.
Il était accompagné d'un étrange chevalier, tout en armure, gigantesque, mais arborant un tablier blanc ridicule.

Le petit blond se précipita vers la fautive.
Un éclair bizarre transforma son bras en métal en lame pointue et extrêmement coupante.
Sang-au-cou s'interposa.
La lame du blondinet lui entailla le ventre. Ses boyaux se déversèrent sur le sol, du sang jaillit et arrosa toutes les personnes autour.
Yvette pensait avoir trouvé la signification de son nom.
Sang-au-cou tomba.
Raymond, intrépide, prit une des boule du billard et la lança de toutes ses forces vers le petit blond.
L'impact fut tel que l'établissement tout entier trembla.
L' alchimiste s'écrasa contre le mur, derrière le contoir. Mort.
Le contenu des bouteilles d'alcool brisées se déversait sur lui. Aussi, devant un tel manque de respect envers les morts, le chevalier en armure décida d'attaque à son tour.
Yvette saisit sa queue (de billard), et la lança, tel un javelot.
Elle se planta dans le cou de l'assaillant, qui s'affala sur le sol.
Sang-au-ane sortit la canne du cou du vilain pas beau, décrochant son casque par la même occasion.
Quelle ne fut pas leur suprise quand ils découvrirent que l'armure était vide ?
(ah non c'est pas une question en fait)

La queue avait transpercé une sorte de tatouage dans l'armure.
Ce tatouage représentait une sorte de G.
Sans se soucier d'une quelconque métaphore qui aurait du leur sauter au yeux et leur donner un indice immense le sens de la vie - bien que tout ne soit pas en rapport avec une queue (de billard) et un point G -

Une fois la tension redescendue, tous comprirent que leur ami sang-au-cou était mort lui aussi.
Heureusement, Picole-haut avait une idée.
- Raymond, va chercher la boule que tu as lancée tout à l'heure.
Il s'executa.
Il revînt une demi heure plus tard. La boule avait traversé trois maisons avant de finir sa course dans une fontaine.

Ce passage de l'histoire n'est pas très clair. En effet, c'est le problême des histoires orale, on a toujours tendance à déformer un peu.

Certains pensent qu'une fois les 7 boules de billard réunies, Picole-haut sembla évoquer un vieux souvenir où Sang-au-cou était vivant. Lequel Sang-au-cou quitta le souvenir pour revenir à la vie dans le présent.
Pourquoi pas.

Alors que d'autres pensent que Picolo invoqua un vieux dragon tout vert avec des moustaches.
Surement son père, ou sa grand-mère. (à cause des moustaches)
Et ce dragon aurait redonné vie à Sang-au-cou.
Qu'est-ce qu'ils vont pas chercher quand même ?

Bon, disons qu'on s'en fout, et qu'il est maintenant 13h57 le lendemain matin.
Ni Yvette ni Raymond n'arrivaient à dormir, c'est pour cela qu'ils étaient debouts si tôt.

C'était le moment de partir au musée "Rock 'n Roll".
L'entrée était payante, aussi, Raymond paya pour tous, se réjouissant d'une aventure aussi palpitante !
Ils entrèrent.

Deux hommes se présentèrent.
D'après Yvette, l'un des deux devait être une sorte de bi-homme car il s'appelait "Jimmy and Ricks".
De son côté, Raymond ne manqua pas de remarquer le comique du nom de l'autre homme : "Eddy Vent Haleine".
Jimmy et Eddy leur serviraient de guides.
Ce que tous refusèrent d'un commun accord.

Ils se dirigèrent vers la salle spécialisée "Punk Rock" afin de trouver une guitare pour Picole-Haut...




Voila.
Que va-t-il se passer dans la salle "Punk-Rock" ?
Surement rien, à part peut être un truc seksuel entre Picol-haut et Didier Wampas, mais je vais pas trop en dévoiler.
Et pis ça sera implicite. (ou deux)

Ceci dit, encore deux chapitres et la fiction devrait se terminer.

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