Fiction: Yvette et Raymond (terminée)

Version imprimable




Tout le village s'était réunit. Il était bientôt 14 heures, et il était temps pour Yvette et Raymond de partir "à l'aventure".
Tous les villageois étaient réunis. Tous avaient arrêté leur travail en cous pour assister à leur départ, qui était pour certains une grande peine, pour une majorité un grand soulagement. En tout cas, personne n'y était indifférent.

Alors qu' Yvette, d'une force colossale, sautillait dans tous les sens avec son sac gigantesque, manquant se tomber de nombreuses fois, Raymond fondait en larme dans les bras de sa mère.

A 15 heures, alors que seulement la mère de Raymond, les parents d'Yvette, et le chef du village (mais seulement parce qu'il n'avait pas d'autre choix) étaient encore là, Raymond sortait enfin de sa crise de larmes indigne du ninja qu'il rêvait d'être.
Le chef, ayant préféré garder l'anonymat, nous l' appellerons Jean-Yves-Marie-Bob-Oswald. (il n'avait qu'à pas jouer au con)
Jean-Yves-Marie-Bob-Oswald, donc, ou JYMBO, leur donna à chacun un bout de papier rappelant les ordres de la mission. Juste au cas où.
Yvette et Raymond dirent "au revoir" en coeur, puis s'en allèrent dans la direction indiquée sur le panneau

|sortie de Bridacq
Kékettown - 12km
Skypeal - autre manga|

Leur mission aurait en effet lieu à Kékettown. Cette ville avait été nommée ainsi à cause de la forme très particulière du rocher au pied duquel avait été construite la première maison de la ville.
(je vous laisse imaginer)
Pour cela, il leur fallait suivre la route, qui comportait deux obstacles de taille : un virage à droite, et surtout, SURTOUT... un autre obstacle dont je vous laisse la surprise.

Les deux énergumènes marchaient donc paisiblement, et à un rythme irrégulier (de vrais pros !), en direction de Kékettown.
Après environ un kilomètre de marche intensive, ils décidèrent de faire une pause : Yvette avait un petit creux, Raymond des ampoules aux pieds, et la nuit commençait à tomber. Ils décidèrent de planter la tente sur le bord de route. Heureusement pour eux, la mère d' Yvette avait tout prévu, et leur avait acheté une tente Quechua (vous savez celle qui se monte en la lançant, mais qu'est super chiante à replier), afin qu'ils ne passent pas plus d'une demi-heure à la monter.
Elle leur avait également interdit de faire un feu de camps, car malgré la tempête de la veille, ils auraient réussit d'une façon ou d'une autre à créer un incendie.
Il faisait nuit maintenant, et Yvette proposa une barre chocolatée à Raymond, en guise de Dîner. Celui-ci accepta volontiers, et trouva un bout de papier dans sa poche. (logique, quand tu nous tiens...!)
Ce morceau de papier jaunit et brûlé sur les côtés pour donner l’impression d’un vieux parchemin (cela amusait beaucoup JYMBO ces derniers temps), expliquait en détails la mission qui leur avait été confiée.
Raymond replia le papier, sans le lire, et le remit dans sa poche. C’était sa première mission ninja, il avait attendu ça pendant des décennies, alors il n'allait pas oublier ses ordres de mission !
Il savait très bien qu’il devait aller sortir une épée du rocher dans lequel elle était plantée, et devenir le souverain de tout le pays... A moins qu’il ne doive aller sauver une princesse blonde toute de rose vêtue, des griffes d’un grand singe, en sautant par dessus des tonneaux... Ou alors il devait empiler des formes géométriques afin de former des lignes...
Finalement, il récupéra le parchemin, et lit son contenu :

NOM DE LA MISSION : Pick of Destiny (JYMBO aimait aussi beaucoup écrire les titres dans des langues mortes)
OBJECTIF : Récupérer le Pic du Destin.
INDICATIONS/DEROULEMENT : Kékettown est la capitale du Rock ’n Roll. Vous devez vous introduire dans le musée « Rock ’n Roll » et y dérober le « Pic du Destin ».
C’est un pic de guitare jaune et rose.
Les légendes racontent que l’esprit d’un démon à deux queues, Jimmy Hendrix, est enfermé à l’intérieur du pic, et que celui en sa possession ne joue plus que des chefs-d’oeuvre.
Nous pourrons ainsi enfin créer le groupe de rock que nous avons toujours voulu être, toi, Yvette, et moi, JYMBO, comme l'a fait Larusso !

"Ah... Je n'avais pas comprit ça quand il nous en a parlé hier soir. Bon ! Dodo !"

Et il s'endormi comme une masse. Yvette termina sa huitième barre chocolatée, puis se coucha sur le flanc. Son corps roula dangereusement vers Raymond, mais elle réussit à se retenir in extremis.
Elle tournait et virait dans son matelas, mais n'arrivait pas à s'endormir.
Quelque chose la gênait, la turlupinait comme aimait dire sa mère. Mais elle ne savait pas quoi.
Était-ce cela que l'on appelait "un mauvais pressentiment" ? Peut-être. Peut-être que ses sens ninja commençaient à se dévoiler, maintenant qu'elle était de mission, pour de vrai.
Elle sortit de la tente, et s'assit auprès de l'emplacement de leur faux feu.
Elle regarda les étoiles, les interrogeant du regard :
"Pourquoi je ressent cela ? Pourquoi cela m'empêche-t-il de dormir ? Quelque chose de grave va-t-il arriver ?"
Elle ne s'était jamais posée autant de questions de toute sa vie. Quelque chose ne tournait décidément pas rond !
Lorsqu'elle se pencha en arrière, dans l'intention de s'allonger, un bruit sourd et étouffé se fit entendre.
Bientôt, une odeur immonde envahit ses narines. L'énorme pet qu'elle venait de lâcher semblait avoir provoqué un tremblement de terre. Une chouette s'envola dans la forêt, la porte de la tente s'envola sous le vent.
Le bruit sourd était devenu de plus en plus aigu et distinct au fur et à mesure qu'elle s'allongeait, et que son malaise disparaissait. Sur le coup, elle avait eu l'impression que son anus avait triplé de taille, et se demanda même si elle ne s'était pas assise sur un mégaphone allumé.

Elle s'endormit à son tour, à la belle étoile, et dormit comme jamais elle ne l'avait fait.


Le lendemain matin, au réveil, vers 15 heures quoi, ils prirent un petit déjeuné rapide ( 4 barres chocolatées pour Yvette, un demi M&M's pour Raymond) puis reprirent la route.
Raymond ne manqua pas de remarquer que le sol devant la tante avait prit une teinture plus sombre, comme s'il était mort, de même que les arbres aux alentours.

Il était 18 heures quand Yvette et Raymond rencontrèrent enfin quelqu'un. Deux personnes en réalité. Assez corpulentes. L'un d'eux était brun, et avait la barbe de 3 jours, et l'autre, légèrement plus grand, était à moitié chauve. Tous deux portaient une guitare sur le dos.
Le premier était bien plus bavard, et avait... un langage bien à lui.
Ils parlaient tous deux la langue morte dont était si friand JYMBO. Pourquoi ? Ni Yvette, ni Raymond ne le savait, et après tout, ils n'en avaient rien à péter.
"We're searchin' for a fuckin' Pick of Destiny. We thought it was in that fuckin' town but there is not the one we're fuckin' looking for. We ain't in the good fucking world. Ok Kage, let's do some cock push-ups ! "
Les deux énergumènes s'allongèrent face contre terre, les bras dans le dos, et semblèrent faire des pompes, mais sans les mains.
Sans rien comprendre, Yvette et Raymond prirent la décision de les laisser seuls, et s'en allèrent établir leur campement plus loin, espérant ne plus revoir ces deux types louches.

"They told we, the D, are not fuckin good. Dammit, we were kick-ass ! Man, they can suck a cock, we're the best !"

Le surlendemain, ils arrivèrent devant la Ferme au Poissons, qui, comme son nom l'indique, était une auberge qui servait de refuge aux voyageurs ne pouvant se payer une chambre en ville.
Ils décidèrent d'y passer la nuit, étant donné qu'ils avaient oublié leur tente lors de leur dernier arrêt sieste.

Une vieille femme étrange les ouvrit. Toute vêtue de noir, un long chapeau pointu, noir également avec une bande rouge à la base, les cheveux roses, et flottant dans les airs sur une grosse boule de cristal, elle les invita à entrer et leur dit de l'appeler "Mamy Baba".
Dans la salle, deux hommes habillés en orange, l'un grand avec les cheveux en pétard, et l'autre tout petit, chauve, avec six points sur le front, se réchauffaient auprès du feu. Un homme tout vert avec des antennes et une longue cape blanche semblait méditer, assis en tailleurs sur un lit, tendu qu'un homme avec une tenue moulante bleue se tenait adossé au mur, les bras croisés et regardant le sol.
Yvette éclata de rire quand elle vit les cheveux de ce dernier, pointant droit vers le plafond. Celui-ci sembla s'offusquer, lâcha un "pfff", et s'en alla à l'étage, sans dire mot.






Wala wala, j'espère que ça vous a pas donné envie de débrancher votre PC et tout faire pour ne plus jamais revenir sur cette page :P

En tout cas, j'ai déjà du le dire, mais merci pour les com's qui ont déjà été postés, et les éventuels futurs !

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: