Fiction: Hobbies

Ils sont une dizaine, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins. Et chacun d'entre eux a un passe-temps et un style bien à lui : une est modèle photo, un dessine, ces trois-là ont fondé un groupe de rock, celle-ci veut devenir photographe...
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Kaze Princess (Féminin), le 11/01/2009
Rev'là la folle et ses fics délirantes !! XD

Alors voilà, hein, on continue =)

Ce chap est nettement plus long que les deux autres, vous verrez XD
J'ai posé les bases aux précédents chapitres, et là l'histoire commence à se mettre en marche, mais vous avez encore rien vu, c'es pas la véritable histoire, si j'ose dire ^^

J'ai changé le titre par rapport à ce qui était prévu, parce que j'ai pas fait pareil que ce que je pensais au niveau de la structure =)

Enfin, un grand merci à Sakura2blond, comme toujours, puisqu'elle continue de m'encourager, de me faire rire et, vraiment accélère beaucoup mon rythme de travail !! XD

So, enjoy yourself people !!




Chapitre 3: Histoires de filles



« Allô oui ?

-Kiba ?

-Non c’est le père Noël au téléphone, que puis-je pour vous ?

-Kib’, j’ai trouvé quelqu’un pour la batterie.

-Qu... KHEURF !! KAORPF !!

-Euh… Kiba, ça va ? T’étouffe pas, mon vieux…

-Ca va, ça va, mais s’il te plaît tu peux répéter ce que tu viens de dire ?

-Euh… J’ai trouvé quelqu’un pour la batterie…

-YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!! T’es trop fort mon Shika !!!

-Euh… Ouais… Ce n’est pas encore dit que ça soit la bonne personne… T’excite pas…

-Non, cette fois, c’est sûr, ça va marcher ! Tu as prévenu Sasu ?

-Non, pas encore. Justement, j’ai pas trop de temps, là, j’ai une disserte de philo pour demain 8 heures et je l’ai pas commencée… Normalement je m’en fous mais cette fois si je ne la rends pas le prof va contacter ma mère, et là je n’ose pas imaginer les dégâts, alors si tu pouvais lui téléphoner, toi, ça m’arrangerait.

-Ca roule, je vais lui annoncer !!

-Merci.Bon, salut, je raccroche avant de me faire pincer par ma mère.

-Okiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!! A plus alors !!!

-Ouais, à plus. »

Je raccroche le téléphone et me laisse tomber sur mon lit. Je ferme les yeux et rappelle l’image de cette fille à mon esprit. Ca y est, je la revois, ses yeux bleu-verts, ses cheveux dorés, son sweat-shirt marron chocolat au moins quatre fois trop grand pour elle, ses mains fines qui agitaient l’affichette blanche devant mes yeux, et son sourire, surtout son sourire, son petit sourire en coin, lorsqu’elle avait dit :

« Et une batteuse, ça vous irait ? »

Et moi, rouge comme une tomate, je n’ai pas pu m’empêcher de bafouiller :

« Euh… ben… oui, bien sûr… enfin, pourquoi pas…enfin… euh… ben ouais, quoi…

-Hi hi… T’inquiètes, j’ai saisi !

-Euh… Ouais…

-Bon… Je crois qu’on a fait mieux comme technique de drague…

-C’est sûr… désolé… Ah, mais je ne cherchais pas particulièrement à te draguer, hein !

-Je ne sais pas comment je dois le prendre…

-Arf… pardon, je suis vraiment trop nul…

-Non, non.

-C’est gentil. Enfin bref, oui, ce serait cool que tu viennes. Tu es libre vendredi à 18 h 30 ?

-Normalement, oui.

-Alors le local de répète’ est…

-Euh… En fait, je ne suis pas du village, donc ça m’arrangerai si tu passais me chercher.

-Euh… d’accord, tu habites où ?

-En attendant la fin du déménagement l’Hokage nous a prêté un studio dans l’immeuble au bout de la Grande Rue.

-Le tout neuf ?

-Oui, je crois.

-Ok, c’est sur mon chemin en plus. Donc je passe te chercher vendredi à 18h.

-Chambre 203.

-D’accord.

-Eh, attends !!

-Quoi ?

-Ben, ton nom, tu ne me l’as pas dit.

-Ah… désolé, décidément, je suis nul jusqu’au bout. Shikamaru Nara.

-Pas grave ! Temari. Sabaku no Temari. »

Je me retourne sur le ventre. Temari… un joli nom pour un beau brin de fille…

« Shikamaru, arrête de rêvasser et va faire tes devoirs !!

-Ouais, m’man… »

On ne peut donc pas me laisser tranquille deux secondes ? S’il vous plaît, juste quelques minutes de plus avec cette fille au sourire si doux… juste une minute…

Je me traîne jusqu’à mon bureau (légèrement) encombré et attrape une feuille et un stylo. Bon, Platon, allons-y…

J’inscris quelques mots sur la feuille, puis en prends une autre pour cette fois-ci écrire véritablement sur le sujet demandé.

Sur la première je composerai sûrement une mélodie une fois cette fichue disserte terminée.

La fille aux cheveux d’or et aux Doc Marten’s montantes,

Aux yeux brillants et à la démarche nonchalante,,

Celle qui m’a souri,,

Sabaku no Temari.,



Oui, ça pourrait faire un bon début de chanson. Je suis sûr que Sasuke sera d’accord avec moi.


***


Vendredi, 17h 30.

« Vous m’apprendrez tout ça pour la prochaine fois. Bonnes vacances à tous, vous pouvez y aller. »

Je range mes affaires pêle-mêle dans mon sac et me dépêche de sortir de la salle avant les autres, sans quoi je me fais écraser ou reste bloquée à l’intérieur de la classe jusqu’à ce que tout le monde soit parti. Bien sûr, dans le couloir, c’est déjà la cohue. Je me fraye un passage jusqu’aux casiers, sans pouvoir pour autant accéder au mien. C’est infernal, dans ce lycée, personne ne fait attention aux autres. Je croyais que ce n’était comme ça qu’en seconde, mais dès les premiers jours de septembre, je me suis vite rendue compte que non. Le lycée c’est la jungle. Ici, la seule loi, c’est celle du plus fort. Et bien entendu, sur ce plan là, j’arrive bonne dernière : je ne suis ni une pom-pom girl, ni une sportive, ni une intello (enfin, je n’ai pas de mauvaises notes, plutôt des bonnes, même, mais je ne suis pas du genre à lever la main toute les deux secondes en sautant sur place et en criant « Moi, m’sieur ! Moi, moi, je sais ! » ou un truc dans le genre), je n’ai pas un style tape à l’œil, plutôt passe-partout, enfin bref, je suis BANALE. Je suis l’exemple parfait de la petite fille sage, pas enquiquinante, sans signe particulier, et à qui personne, absolument PERSONNE, ne fait attention. Celle qui devient toute rouge et qui se met à bégayer quand on lui parle, celle qui se fait bousculer dans les couloirs, la toute timide, celle qui fait tapisserie.

En parlant de se faire bousculer, ça commence à faire beaucoup, là. Je disais tout à l’heure que c’était toujours la cohue dans les couloirs, mais pour les départs en vacances, c’est le pire. Tout le monde est pressé de sortir, alors ça se piétine, ça se bouscule et ça se lance des injures. Alors les petites filles sans caractère perdues au milieu de la foule, qu’est-ce qu’on en a à faire, franchement ?

Le couloir commence enfin à se vider. Petit à petit, il ne reste que moi et deux ou trois personnes qui bavardent en rangeant leurs affaires. J’ouvre machinalement mon casier et entreprends d’en sortir les classeurs et cahiers à emmener pour les vacances et d’y faire entrer ceux dont je n’ai pas besoin. Et là, patatras, la cruche reprend du service : je fais bien évidemment tout tomber par terre, éparpillant mes cours et mes affaires personnelles. Je me penche et commence à rassembler les feuilles lorsque j’entends une voix derrière moi :

« Attends, je vais t’aider. »

Je me retourne brusquement et je vois devant moi une jolie fille brune avec deux macarons sur la tête qui me sourit gentiment. Alors, sous mes yeux ébahis, ladite fille pose ses sacs par terre, s’accroupit à côté de moi et commence à prendre mes cahiers pour me les tendre. Je balbutie alors :

« Oh non, laissez, ne vous en faîtes pas, je… je vais le faire… ne vous gênez pas pour moi… »

La fille me regarde comme si j’étais un extraterrestre puis, d’un coup, éclate de rire :

« Mais si, ça me fait plaisir ! Ne t’en fais pas pour moi, va, le temps que mon amie sorte des toilettes, j’ai largement le temps de t’aider !

-Ah… eh bien, dans ce cas…

-Mais oui, j’te dis, y a pas d’problème !! »

Bon. Pour un premier contact, ça ne se passe pas trop mal.

« Je m’appelle Tenten. Et toi ?
-Hinata… Hinata Hyûga.
-Hyûga ? Comme Neji Hyûga ? »

Oh non, ce n’est pas possible ! Pourquoi dès que je prononce mon nom on fait toujours le rapprochement avec mon cousin ? Parce que c’est un génie admiré de tous et qu’il mérite plus l’attention des autres que moi ?

« C’est toi qui a écrit ça ? »

Rectification : ça ne se PASSAIT pas trop mal.

« Euh, oui… mais… je… je n’ai pas tellement envie qu’on lise ça…
-Mais c’est trop bien ! »

Tenten venait de mettre la main sur mes feuilles noircies de début d’histoires, de petites scènes, sans aucun rapport les uns avec les autres, éparpillés parmi mes cours, où je griffonnais de petits dialogues lorsque l’attribut du COD et les racines carrées commençaient à me donner mal à la tête, pendant mes heures d’inspiration (et accessoirement de cours).

Evidemment, une dizaine de feuilles sans titre, raturées, des passages entiers rayés, le tout écrit avec des stylos de différentes couleurs, ça attire l’œil…

Je bafouille de plus belle :

« Franchement, ce n’est rien, ne… ne faites pas attention à ça…
-Bon…comme tu veux. Mais, dis, tu ne veux pas laisser tomber le vouvoiement ?
-Euh… Si… Par… Pardon… »

Soudain, une voix retentit :

« Eh, Tenten, tu viens ? »

Je lève la tête et vois Sakura Haruno, une fille de ma classe, arriver vers nous d’un pas joyeux.

« Oh, salut Hinata-chan !
-B…bonjour…
-Bon ben Hinata, j’y vais, je te laisse finir, vu qu’il reste plus grand-chose (en effet seul mes cahiers d’Anglais et d’Histoire/Géo restaient sur le sol). A plus, et bonnes vacances, si on ne se revoit pas !
-Oui…b…bonnes vac…vacances…et…m…merci…
-Ya pas d’quoi !
-Bonnes vacances, Hinata ! »

Et elles passent toutes les deux l’entrée en riant et en papotant.

Eh bien, quelle rencontre ! Mais moi, la timide et transparente Hinata Hyûga, je ne me doutais pas encore que j’allais rencontrer la bande la plus joyeuse et la plus colorée qui soit…

***


Nous sortons du lycée. Tenten m’interroge sur Hinata. Je lui dis le peu que je sais d’elle, à savoir qu’elle est la cousine de Neji et en 1ère S avec moi, parce que son père le voulait, même si elle aurait préféré être en L. Je lui raconte qu’elle ne parle à personne, s’assoit toujours toute seule et que si quelqu’un essaye de lui adresser la parole, elle vire instantanément au rouge tomate.

« En effet, j’ai vu, fait-elle. Mais être toute seule ne l’aidera pas, tu n’es pas d’accord ? Quand on la reverra il faudra lui présenter toute la bande, c’est triste de la voir si seule, quand même…
-Oui, tu as raison. »

Puis de fil en aiguille la conversation se dirige vers d’autres sujets divers et variés qui nous amènent généralement dans l’hilarité la plus totale, jusqu’à ce que Tenten se stoppe net devant un kiosque à journaux.

« Attends Saku, il y a un truc que je voudrais acheter.
-Ah, oui, je vois… »

Tenten veut devenir photographe. Alors à chaque fin de mois, dès qu’il sort, elle achète un magazine avec une galerie de photos et des conseils. Elle s’intéresse à toutes sortes de photographies : photos animalières, photos de mode, paysages, photos pour des affiches… Et vu son talent pour trouver le « petit détail qui tue » et le point de vue qui convient le mieux, on ne peut pas nier qu’elle ait un don pour ça.

Elle sort du kiosque sa revue à la main et un grand sourire sur le visage.

« Regarde, c’est un numéro sur le travail model-photographe, il y a des photos inédites qui ont été prises durant une journée sans que les modèles s’en aperçoivent et le résultat des séances de ce jour là.
-Ah ouais, fais voir ! »

Ce qui est génial avec Tenten c’est qu’elle arrive à communiquer sa passion avec n’importe qui sans le moindre effort, elle y met tellement d’entrain que ça donne tout de suite envie d’en savoir plus.

Je me penche donc par-dessus son épaule (nous sommes maintenant assises sur un banc) et manque de me détourner tout de suite de ce que je voyais.

Oh non… Ce n’est pas possible… Pourquoi moi ? C’est de l’acharnement, là…

Car bien sûr, du petit groupe de personnes (environ une dizaine, modèles et staff compris), se détache ce visage d’ange et cette longue chevelure blonde que je connais si bien.

Non… juste de la malchance…

Ino…

Plus belle que jamais, dans un éclat de rire qui laisse voir un petit bout de dents blanches comme la neige.

Ou une simple coïncidence.

Oui… Une coïncidence. Je tâche donc de prêter attention à la qualité des photos et aux remarques et explications de Tenten.

Peu après, nous repartons, je la dépose chez elle et rentre à la maison, nettement plus morose. Ino… plus de deux ans qu’elle est partie. Je me demande ce qu’elle devient. En dehors des lettres saisonnières et des photos, je n’ai aucune nouvelle, à part les articles dans la presse. J’aimerai lui parler, mais mon portable ne me permet pas d’appeler à l’étranger (ou alors en vidant tout mon forfait en moins de 3 minutes, ce que j’évite de faire), et même, au téléphone, ce n’est pas comme une vraie conversation en face à face. Au téléphone, je ne peux pas voir ses yeux, son sourire, sa tête rejetée en arrière lorsqu’elle éclate de rire, et d’autres petites choses de ce genre.

J’arrive maintenant devant chez moi, et d’un coup je me souviens de la date. Je cours jusqu’à la maison, attrape la clé de la boîte au lettres dans le petit placard de l’entrée, jette mon sac par terre et ressors encore plus vite pour arriver pile devant ladite boîte aux lettres, que j’ouvre d’un grand coup. Je souris : sur le dessus de la pile de courrier trône un superbe perce-neige. Je le prends délicatement, le mets derrière mon oreille et sors les enveloppes pour prendre celle qui m’intéresse. Mais…

Non… ce n’est pas possible… Elle doit bien être quelque part… Elle EST là, je le sais…

Mais, j’ai beau chercher, pas moyen de mettre la main sur cette fichue enveloppe. Quand tout d’un coup, un grand morceau de papier kraft me barre la vue et j’entends :

« Ben alors, ma Saku, c’est ça que tu cherches ?! »

***



TOC TOC TOC !

« J’arrive ! »

Et zut, il est déjà là ! Remarque, ponctuel, le gars, ça fait plaisir. Il a dit 18 heures, il est là à 18 heures. Classe.

Je vais ouvrir la porte d’un pas vif. Il est là, planté sur le palier, un petit sourire accroché au visage, sa basse dans le dos. Je suis étrangement soulagée de le voir. C’est bizarre, mais, avant de constater qu’il était bien là, devant moi, sur le pas de la porte, j’ai continué à avoir peur qu’il ne vienne pas, même lorsqu’il a frappé quelques petits coups secs sur le linteau, même s’il s’était engagé à venir me chercher, j’ai continué à redouter qu’il me pose un lapin, et j’ai encore un peu de mal à croire qu’il est réellement là. Il n’a pas changé depuis l’autre jour : mêmes cheveux noir corbeau attachés en queue-de-cheval, mêmes yeux légèrement bridés et infiniment doux, même demi-sourire un tantinet moqueur.

« Salut. »

Il a une voix agréable, calme et posée. Grave, mais pas tant que ça, pour un garçon.

« Hello ! »

Qu’est-ce que j’ai, moi, comme une gourde, à lui répondre en anglais ? J’ai pas l’air bizarre, là, tiens…

« How are you, today ? »

Tiens, il a bien embrayé ! Je ne devais pas avoir l’air si godiche, alors…

« All right, what about you ?
-Fine, thank you.
-Perfect ! »


Finalement ça se passe super bien ! Ca me soulage un peu, en fait. Débarquer dans un village où l’on ne connait rien ni personne, c’est assez dur, et la première impression est primordiale… Et comme je ne suis pas forcément du genre très sociable, j’avais un peu peur que ça se passe mal, mais là le courant passe tout seul, je n’ai aucun mal à communiquer avec ce garçon que je connais à peine. Etrange. Moi qui n’avais aucun ami chez moi, moi qui envoyais une réplique acerbe à quiconque osait m’adressait la parole, je n’ai aucun besoin de me forcer pour plaisanter gaiment avec lui… Vraiment étrange…

« Bon, si on arrêtait de parler anglais et qu’on y allait ?
-Avec plaisir ! »

J’attrape mon sac, enfile ma veste et sors de la chambre.

Sur le chemin, nous continuons de bavarder joyeusement. Il me parle de Kiba et Sasuke, les deux autres membres du groupe. Sasuke est le chanteur et guitariste solo, Kiba le guitariste rythmique. Lui, comme je l’ai déjà constaté, est à la basse. Ils ont déjà un petit répertoire à eux pas mal de reprises au point, exception faite de la batterie.

Nous arrivons finalement devant un petit immeuble, Shikamaru pousse la porte vitrée et la garde grande ouverte devant moi avec des airs de serviteur :

« Si Madame veut bien se donner la peine. »

J’entre donc en lui faisant un petit sourire de remerciement, chose qui me laisse d’ailleurs pensive tant je n’ai pas eu l’habitude de le faire à Suna. Mon nouvel ami me sort de mes réflexions en m’indiquant une porte au fond du couloir :

« C’est par ici. »

Je le suis donc, nous descendons quelques marches (on ne peut vraiment pas appeler ça un escalier, j’en ai compté 6) avant de nous retrouver devant une porte à double battants. Sur la droite s’ouvre un autre couloir percé de plusieurs portes identiques à celle devant nous. Shikamaru me tapote gentiment l’épaule avec un petit sourire (que j’essaye de lui rendre tant bien que mal) avant d’ouvrir ladite porte.

La pièce est un studio de répétition tout ce qu’il y a de plus banal : murs blancs, lino gris, néons au plafond, une batterie, un micro, des amplis, deux petites tables collées contre un mur. Assis sur une de ces tables se trouve un garçon beaucoup moins habituel : les cheveux d’un noir de jais, complètement ébouriffés mais néanmoins coiffés vers l’arrière, il fait un peu Emo, le corps glissé dans un jean noir déchiré aux genoux et un tee-shirt blanc à manches courtes, il ne paraît pas souffrir du froid et accorde sa guitare, une magnifique Gibson noire comme j’en ai rarement vue, d’un air totalement détaché.

Nous entendant arriver, il relève la tête, chose qui a pour effet de me faire remarquer ses yeux d’encre aux cils sans fin (quoique les miens ne sont pas en reste ! euh… désolée, je divague, là… Mais c’est une des seules choses que j’aime dans mon physique, mes cils… Encore désolée…) et son visage d’Apollon. Il pose sa guitare, se lève et vient me saluer, la main tendue. Je la lui sers, et il esquisse un petit sourire.

« Sasuke Uchiwa, je suis le chanteur du groupe. Enchanté.
-Sabaku no Temari, j’espère être bientôt la batteuse. Shika m’avait dit que tu étais le chanteur.
-Ravi de te connaître.
-Egalement. »

Pour un premier contact, je pense pouvoir dire que c’est réussi. La seule chose que je peux espérer de plus à présent c’est que le troisième compère ne me tape pas sur les nerfs sinon je ne pourrai pas m’empêcher de lui envoyer ses quatre vérités à la figure, et pour le coup mon insertion dans le village commencerait assez mal, non ?

Ah, la deuxième chose que je peux espérer, c’est qu’ils ne soient pas complètement bouchés et que je ne me plante pas royalement, évidemment.

Sasuke et Shikamaru sont à présent penchés sur une partition, m’oubliant momentanément. Du coup, je sors mes baguettes de mon sac et me dirige vers la batterie dans le fond de la salle, histoire de faire quelque chose d’utile et surtout de me détendre un peu. J’allais m’assoir quand débarque un troisième gus, tout excité, apparemment, essoufflé, avec des cheveux bruns courts et complètement en bataille, à croire qu’il n’a jamais vu une brosse de sa vie, de drôles de marques rouges tatouées sur les joues, un manteau gris, un jean bleu foncé et des Converses rouges pétantes, un étui de guitare à la main. Et derrière lui… un chien. Mais un GROS chien, blanc, qui lui arrivait quelque part vers la hanche. Jamais vu un clebs comme ça. Le truc énorme, qui laisse de belles grosses empreintes de pattes sur le carrelage et se fait virer par une maman folle de rage parce qu’elle vient de laver le sol. Le genre de chien qui n’a pas intérêt à choper des puces, sinon personne n’ose imaginer le boulot monstre pour virer les sales petites bestioles…

Soudain, je remarquai que le type en question me dévisageait avec des grands yeux ronds comme des soucoupes, ne s’apercevant visiblement pas que sa bouche était restée ouverte, et continuant donc de gober des mouches. Remarquant sa tétanie et son impolitesse, Sasuke lui passa la main devant les yeux avec un petit « Youhou, Kiba, tu t’es transformé en statue ou quoi ? », et ledit Kiba daigna enfin bouger, s’ébrouant comme un chien qui sort de l’eau. Ce à quoi Shikamaru réagit évidemment (mais est-ce vraiment le genre de mec à réagir beaucoup ?) instantanément.

«- Galère, si t’étais vraiment resté pétrifié, ça aurait été bien, on aurait enfin eu des vacances…
-Peut-être, mais vous n’auriez plus de guitariste rythmique. Ha !
-Pas grave, maintenant on a une batteuse.
-Ca reste à voir. »

Terre à terre, l’Uchiwa. Franc, direct, ça me plaît. Pas comme l’autre excité. Bien le genre à me taper sur les nerfs, celui-là. Faudra que je fasse attention à pas lui coller de baignes, parce que sinon, bye bye mes nouveaux potes. Galère, comme dirait l’autre.

Justement, l’ « autre » prend la parole.

« Pour le voir, il n’y a qu’une seule façon. Alors, on la commence, cette répète ? »




Alors ? Ca vous a plu ?

Oui, je sais, le poème de Shika est débile --" Sakura2blond me dit que non, mais j'ai un peu peur que ça vous paraisse cruche ^^"

Hmm... j'ai l'impression que j'ai d'autres trucs à dire, mais quoi ?
Bon, on va dire que non. De toute façon, me cnnaissant, c'est sûrement des conneries.

Donc... comms, svp, et à la prochaine !! =)

Ah, et puis je vous dis pas le titre du prochain chap, ce coup-ci, tout simplement parce que je le connais pas moi-même XD

Donc, voilou, @++ les gens !!
Et laissez un petit mot =) [hmm, je commence à me répéter, là... XD]




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