Fiction: Gossip in Paris

"Contrairement à ce que beaucoups croient, tout n'est pas rose dans notre superbe academie du centre de Paris. Chacun d'entre nous à ses petits secrets, et mieux vaut ne pas les reveler si on ne veut pas se retrouver engloutit dans un tourbillon d'embrouilles... Mais voyez vous, je suis curieuse, moi, et je n'ai pas peur de me retrouver face à la verité. Et vous ?" Blg "Gossip Girl", serveur de l'academie Hashirama Senju
Version imprimable
Aller au
Coco-Hyuga (Féminin), le 05/06/2008
"Contrairement à ce que beaucoups croient, tout n'est pas rose dans notre superbe academie du centre de Paris. Chacun d'entre nous à ses petits secrets, et mieux vaut ne pas les reveler si on ne veut pas se retrouver engloutit dans un tourbillon d'embrouilles...
Mais voyez vous, je suis curieuse, moi, et j'aime gouté à la saveur sauvage mais agreable de ce que l'on apelle communement la verité... Quand à vous, je le sais, vous êtes affamés de ragots. C'est pourquoi je me propose de repondre à toutes vos questions : pourquoi H.H ne reste que deux jours de suite avec le même garçon ? Qui est reellemnt S.H ? Ou I.Y achete-t-elle ses chaussures ? Que fabrique T.S debout jusqu'a 5 heure du matin sans participer aux fiestas ? Que cache T. derriere sa bonne humeur ambiante ?
Tant de points qu'il me reste à elaircir pour vous... Alors avec moi, venez decouvrir la verité sur les rejetons des dirigeants les plus importants de l'economie mondiale.




Chapitre 1: Les conversations privés de H.H.



Hinata Hyuga ferma d’un geste ferme son téléphone en soupirant. Une fois de plus, l’histoire se répétait. Elle en venait à se dire qu’elle resterait à jamais enfermée dans ce cercle vicieux de la famille et des devoirs…

Très tôt ce matin-là, son père l’avait appelée, la réveillant elle et, par la même occasion, toutes les jeunes filles de son dortoir. Elle avait rapidement décroché, connaissant l’impatience de son père, et avait écouté celui-ci monologuer à propos de sa liaison déshonorante de la semaine jusqu’au bout, c'est-à-dire pendant une bonne demi-heure.

Les soucis de M. Hyuga étaient simples et tout à fait justifiés pour quelqu’un de son rang. Du moins, c’était ce de quoi sa propre fille essayait de se convaincre… Après tout, il était vrai que le fait que sa fille se soit acoquinée d’un jeune homme sans nom de famille nécessitât une levée des armées et un conseil de famille sur « les dangers que représentent l’arrivée des nouveaux riches dans notre caste ».

Car les Hyuga étaient riches, très riches. Cette famille existait depuis le Moyen-âge. C’était, déjà à cette époque, des héros qui œuvraient dans l’ombre du roi, des guerriers, conseillers ou grands seigneurs. Et, encore aujourd’hui, cela n’avait pas changé. On retrouvait quotidiennement la mention du nom Hyuga dans le monde de la mode, du droit, du vin, de l‘industrie automobile ou informatique, de la politique, du cinéma, du sport, des sciences…
Tant et si bien que le nom Hyuga était devenue un symbole d’excellence. Toute entreprise dirigée par un représentant de cette noble famille était immédiatement étiquetée comme fiable, ce qui arrangeait beaucoup de jeunes PDG…

Appartenir à la famille Hyuga était un avantage, un privilège énorme. Dès votre naissance, toutes les portes vous étaient ouvertes : vous aviez accès très tôt au monde du show biz et des affaires, qui se trouvaient être étroitement liés, aux académies privées les plus renommées, aux FAC ou grandes écoles les plus prestigieuses… Bref, vous aviez tout pour réussir dans la vie.
Hinata connaissait sa chance, et profitait à fond de tous les privilèges auxquels elle avait droit. Après tout elle était jeune, jolie, peut être pas très à l’aise en société, mais ce problème se réglait très facilement… Non, il ne fallait pas cracher dans la soupe.

Pourtant, cette famille si parfaite avait une règle, une seule, mais qui pouvait suffire à foutre une vie en l’air. C’était une règle dure à faire appliquer, mais encore plus dure à respecter. Et ce gracieux commandement était très connu sous le nom de « pas de mésalliance »…
Bien sûr, on avait mis au point quelques techniques pour éviter les souffrances inutiles… On prévoyait les mariages. Oh, ce n’étaient pas des fiançailles alors que les enfants avaient quatre ans, non… Mais on faisait en sorte que les gosses se côtoient exclusivement depuis la maternelle jusqu'à l’autel : après tout, on finit bien par tomber amoureux de la personne la plus proche de soi.

Sauf que le jeune homme à qui Hinata était « promise » était passé dans l’autre équipe… En fait, il était gay. Lorsqu’il l’avait annoncé, ça avait occasionné un tel désordre dans sa famille qu’ils avaient fait moins attention à leurs affaires, et Hiashi Hyuga en avait profité pour acheter toutes les actions de leur société phare, se vengeant ainsi de l’affront fait à sa fille, en se faisant, par la même occasion un bon paquet de fric. Seulement, cela ne compensait pas vraiment la perte puisque le seul garçon qui aurait convenu à Hinata était déjà « pris »… Pour ne rien vous cacher, ce garçon était l’ex « petit copain » de sa meilleure amie. Son nom ? Sasuke Uchiwa… Jeune homme ténébreux et solitaire qu’aucune fille n’avait pu retenir auprès d’elle plus de deux semaines… Pas même la jolie et pétillante Ino Yamanaka.

Mais revenons à nos problèmes, au lieu de nous occuper de ceux des autres. Le problème pour la pauvre Hyuga, c’était son père, et le vieux précepte cité plus haut. Car lorsqu’on a dix-sept ans, un physique avantageux et qu’on est quasiment libre de faire ce qu’on veut, c’est dur de rester cloîtrée dans sa chambre ou à la bibliothèque, mais encore plus de s’abreuver de soirées pleines de rencontres sans lendemain en sachant pertinemment qu’il ne fallait pas s’attacher à un des hommes présent puisqu’il y avait une chance sur un milliard que celui-ci plaise à Môsieur Hyuga…

Cependant, son père ne l’avait pas seulement appelée pour la réprimander et lui sortir le discours du « notre honneur avant tout » mais également pour l’informer de l’arrivée d’une « nouvelle recrue »… Car cette année, l’académie la plus prestigieuse d’Europe allait recevoir dans ses rangs le rejeton d’une des familles les plus riches… du monde.

Sans attendre plus longtemps, Hinata Hyuga rouvrit d’un coup sec son I-phone et envoya un e-mail à l’un de ses contacts, une certaine Gossip Girl…
Elle enfourna rapidement la merveille technologique dans son sac D&G puis attrapa sa veste posée sur la chaise de son bureau. Rien de mieux qu’un peu de shopping dans Paris pour se remettre d’une émotion un peu trop forte.


Chère Gossip,
Super News : Sasuke Uchiwa intègre le lycée. Ai pas les détails mais te les enverrai bientôt. Les tiens de source sûre.
HH.

Tient donc, sourit une jeune fille derrière l’écran de son ordinateur. Alors comme ça, on essayait de l’amadouer… En réalité, ce n’était pas comme ça qu’elle allait s’en sortir… Il faudrait d’abord éclaircir le point des sources d’Hinata Hyuga. En attendant… Sans se perdre en conjecture, elle ouvrit une fenêtre web et commença à taper :
Une fois de plus, mes chers camarades, j’ai une nouvelle croustillante pour vos pauvres papilles en manque de ragots...



Une fois que la porte du dortoir « ame » se fut refermée, le calme revint dans toutes les chambres et, malgré l’heure tardive (huit heures), les trois jeunes filles étaient toujours couchées.

Les « chambres », qui contenaient un bureau, une bibliothèque, un lit, une table de chevet, une coiffeuse et une immennnnnnnnnnnnnse penderie, étaient séparées les unes des autres par une simple cloison de bois et donnaient toutes sur un une même salle d’eau. Le dortoir comportait également une dernière pièce meublée d’un canapé, d’une table basse et d’un minibar... Vous avez dit luxueux ?

Oui, en effet, la célèbre et prestigieuse institution avait des raisons de l’être. Située en plein cœur de Paris, en face du Trocadéro, elle était placée idéalement dans l’une des capitales les plus raffinées du monde. Elle prodiguait un enseignement bilingue, mi français mi autre chose, et avait à son catalogue des langues tout à fait normales, comme l’anglais ou l’allemand, ou tout à fait inhabituelles, telles que le japonais, le finnois ou l’hindi.
Elle accueillait les rejetons des familles les mieux établies du monde, et il n’était pas rare qu’on lise dans la biographie des chefs politiques ou économiques actuels qu’ils étaient diplômés de la prestigieuse école « raruku an shieru ».

Lorsque son réveil bipa les huit heures trente, Ino Yamanaka daigna enfin se lever, et invectiva les autres par la même occasion :

- Hina ? T’es levée ?

Le silence lui répondit. Elle haussa les épaules en pensant que son amie dormait encore à poings fermés, ce qui n’était pas rare, et s’installa devant sa coiffeuse pour remettre en ordre sa chevelure blonde platine. Cependant, elle s’arrêta brusquement, consciente que quelque chose n’allait pas…

À cette heure ci, d’habitude, l’une ou l’autre de ses nombreuses amies la rejoignait, or il n’y avait personne… Souvent, les deux filles se coiffaient mutuellement en se racontant les derniers potins et en riant des malheurs de leurs congénères. Les derniers potins…

Un petit « bip » la fit sursauter et la sortit de ses pensées, ô combien intéressantes. Elle chercha du regard l’auteur de ce bruit intempestif et s’arrêta sur son ordinateur portable, posé sur son bureau. L’écran de veille aux motifs psychédéliques s’était évanoui pour laisser place à une fenêtre web qui annonçait en caractères roses à la police élégante : « Gossip Girl vous informe gracieusement de la mise a jour de son blog. Voulez vous lire le nouvel article ou remettre la lecture à plus tard ? »
En dessous, un extrait dudit article apparaissait, destiné à allécher le lecteur :
Malgré cette introduction désastreuse (et j’en profite pour demander humblement à NH, récemment nommé à la tête du club d’informatique, de nous bidouiller gentiment le système, histoire d’améliorer les fenêtres de mises à jour), je vous rassure, mes chers congénères : mes potins seront aussi intéressants que d’habitude…
Ino s’arrêta là et ferma les yeux, essayant de résister à la tentation de continuer. Non, elle ne devait pas lire… Après tout, ce n’était sûrement qu’un ramassis d’intox débiles destiné à amuser la galerie.

Même si les infos distribuées par Gossip Girl étaient la plupart du temps, pour ne pas dire toujours, véridiques. En fait, la seule raison pour laquelle Ino s’imposait cette torture mentale était une conversation avec sa mère, qui avait eu lieu une semaine plus tôt, pendant les vacances de Printemps.

FLASH BACK

Dans le superbe atelier de sa mère, sur l’Upper East Side, le quartier chic de New York, Ino Yamanaka paradait en portant l’une des dernières créations de sa mère, une robe courte et cintrée très chic.

- Hey mum ! Ça me va bien, non ?

- Hummmm… C’est mieux sur le mannequin de la collection, mais… Tu n’es pas mal, c’est vrai, sourit Lina en passant une main lassée dans sa courte chevelure blonde.

Puis la styliste, qui faisait partie des plus en vue de cette année, s’assit sur le canapé de velours, sur lequel était entassés des dizaines de coupons de tissus de différentes tailles, couleurs et texture, et invita sa fille à en faire de même.

- Alors, l’école, ça se passe bien ?

- Hum ? Ah oui, plutôt… J’ai accès à toutes les fêtes les plus branchées grâce à toi et ma meilleure amie est l’héritière de la famille la plus friquée de la planète… Oui, je crois que c’est plutôt bien, en fait.

- Et… Les cours ?

Ino regarda sa mère comme si c’était une extraterrestre puis se reprit et répondit :

- Eh bien… Je n’ai pas encore rencontré le quart de mes profs mais je peux t’assurer que… Les cours d’anglais sont très bien ! Fit-elle en amenant à sa bouche un gâteau apéritif qui provenait du bol que l’une des domestiques venait d’apporter.

- Et... Du coté des amours ? Demanda Lina en tapotant la main de sa fille, histoire de lui faire lâcher la bombe calorique qu’elle était sur le point d’enfourner.

- Bah, fit la blonde en se résignant à dire adieu au gâteau salé, j’ai largué le dernier la semaine dernière… Il était un peu trop passionné.

Sa mère hocha la tête d’un air entendu et désolé mais reprit bientôt :

- Et… Yukino Nara m’a raconté qu’il y avait un nouveau site sur le serveur du lycée, et qu’il avait beaucoup de succès… C’était un nom en anglais, une certaine Going Girl, ou quelque chose comme ça…

- Oh, tu veux sans doute parler de Gossip Girl ! Oui, tout le monde la lit, mais il faut dire qu’elle est vraiment formidable ! Elle sait tout sur tout et révèle les plus petits secrets de tous les élèves. Quand tu veux des infos sur quelqu’un, c’est le meilleur endroit où les trouver !

- Elle pourrait donc également révéler… Tes petits secrets, non ?

- Je t’en prie, maman, je suis trop maligne pour laisser quiconque mettre la main sur un document quelconque et, de toute façon, je n’ai jamais parlé de ça à personne ! Non, crois moi, il n’y a aucun risque qu’elle Le découvre…

- Je croyais qu’elle savait tout sur tout ?

Ino eut un instant d’hésitation.

- Je voulais dire par là qu’elle donnait l’impression de savoir tout sur tout. Mais je pense qu’en réalité…

- Et moi, je pense que tu ne devrais pas lire les âneries qu’elle publie ! Car n’oublie pas, si elle a tant de succès c’est à cause de ses lecteurs ! Si tu te mets à la boycotter, les autres suivront sûrement le mouvement, puisque tu es très populaire. À partir de maintenant, je ne veux pas te voir sur ce blog !

FIN DU FLASH BACK

Ino avait tenu à respecter les volontés de sa mère, qui était son modèle. Mais, de jour en jour, sa résolution de s’en tenir aux simples bavardages pour s’informer des dernières rumeurs fléchissait. Et c’était le coup de grâce que cette fichue mise à jour de ce fichu blog sur ce fichu serveur !

Oh, et puis mince, se dit-elle en se rapprochant de l’ordinateur qui trônait encore sur le bureau, après tout… Sa mère ne pourrait pas le savoir si elle regardait, et elle pourrait sans mal faire semblant de ne rien savoir des nouvelles rumeurs. Oui, c’était ça. Au diable sa mère, elle était Ino Yamanaka, fille populaire et à la mode ! Elle devait bien se tenir au courant pour garder ce titre…

Ça y était. La main sur sa souris, elle était sur le point de presser le bouton, alors que le pointeur en forme d’escarpin à talon aiguille était arrêté sur « lire le nouvel article ». Une simple pression du doigt et…

“I don’t need a man to make it happen
I get of being free
I don’t need a man to make me feel good
I get off doing my thing
I don’t need a ring around my finger…”

Ino se tourna brusquement vers son téléphone portable, qui égrenait très fort le refrain d’une des chansons des pussy cat dolls, et le saisit d’un geste rageur, tout en s’écartant de son ordinateur :

- Oui, allo ?

Une voix lointaine lui répondit, et elle reconnut celle de sa mère.

- Ino ? Oui, c’est moi. Je t’appelle simplement parce que Mme Nara m’a dit qu’il y avait eu une mise à jour sur ce blog de Gossip Girl… J’espère que tu ne l’as pas regardé ?

- Non, maman… Je viens juste de recevoir le message d’alerte, mais de toute façon je ne voulais pas lire ce ramassis de mensonges…



Premier petit chapitre, qui est plus une intro qu'autre chose. J'espere que ça vous plaira !

Ps : pour les couples, je ne suis sure que de deux choses : je vais faire un shika/tema et un tenten/neji. Pour les autres... je pensais à un tayu/sai, ino/kiba, sasu/hina et saku/gaa.
Donnez moi votre avis !




Chapitres: [ 1 ] 2 3 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: