Fiction: Nés pour Konoha...

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Il devait être aux alentour de deux heures de l’après-midi, un jeune garçon feuilletait furtivement une revue sur les différents types de genjutsu. Il se redressa soudain, impatient de rejoindre ses camarades qui l’attendaient dans l’enceinte du domaine Uzumaki. Il se prépara rapidement, sans vraiment faire attention à son apparence. Si bien qu'en passant devant le miroir de l’entrée, il faillit en pleurer. Ses cheveux violet tombaient lamentablement sur son front, il avait des cernes énormes et un teint pale à faire peur.
Pendant un instant, Akio regretta l’époque ou il habitait à la ferme avec le reste de sa promotion. Là-bas, Mako, sa nourrice, l’aurait coiffé et aurait fait en sorte qu’il ressemble à quelque chose. Pour lui Mako était la seule mère qu’il n’est jamais eu, et il continuait à lui rendre visite régulièrement. Sa génitrice, n’avait jamais été très présente dans la vie du jeune garçon et tout ce qu’elle lui avait donné était ses yeux, ses cheveux et sa peau trop pale.

L’adolescent se résigna à passer ses cheveux et son visage sous l’eau, il se dirigea vers la salle de bain avec nonchalance et laissa couler l’eau glacer sur sa tête sans broncher. D’un geste de la main il attrapa une serviette de bain et se sécha les cheveux en les ébouriffants le plus possible.
Il quitta enfin l’appartement, en refermant soigneusement la porte derrière lui.
Il traîna les pieds jusqu’à la demeure de son coéquipier, où l’attendaient Keniro, Ideki et Kai.

« On entre ou on campe ici ? Suggéra Kai.

-Oui, allons-y, répondirent les autres garçons. »

Kai était l’unique héritier du clan Inuzuka, il avait des cheveux roux feu coiffés en bataille et les yeux de son père. Il était toujours accompagné de son chien Aomaru. Il l’avait nommé comme cela car le chien était étrangement devenu bleu lorsqu’il l’avait pris dans ses bras pour la première fois, il avait donc choisi un nom qui signifiait « le guerrier bleu ». Des quinze, il était celui qui avait le plus mal vécut la disparition de Tetsuya, l’accident avait eu lieu très peu de temps après la mort de sa mère et le jeune Kai s’était retrouvé en quelques jours séparé à la fois de sa mère et de son meilleur ami. A même pas huit ans, l’enfant s’était complètement refermé sur lui-même et avait même perdu la parole durant plusieurs mois. Maintenant il était relativement équilibré mais souffrait d’un vide immense en lui, un vide qui ne serait plus jamais comblé.

Rikku vint les accueillir à la porte de l’habitation et les salua énergiquement.

« Ideki, viens, on va chercher tes affaires, je crois que je les ai laissées dans le bureau privé de mon père, s’exclama Rikku, plein d’enthousiasme.

-Mais comment tu as fait pour les laisser dans un endroit pareil, baka ! Ton père nous a interdit d’y entrer lorsqu’il est absent !

-Tant pis, il n’en saura rien… Continua le blond. »

Les cinq garçons se dirigèrent vers le bureau secondaire du Hokage. Ce bureau était un endroit interdit à toute personne autre que le hokage. Même sa femme n’y entrait pas. Rikku le jour précédent avait apporté des dossiers à son père et avait négligemment laissé les affaires de son ami traîner.
Rikku entra le premier, suivit de près par les autres. Il souleva un ou deux dossier avant poussé un cri.

«Ideki !!! Regarde un peu ça ! Tu as voyagé dans le temps ou quoi !

-Rikku, je ne comprends rien à ce que tu me dis, baka, explique-toi clairement pour une fois…

-Regarde cette photo vieux, dit le blond en tendant un cadre poussiéreux au brun, et regarde ce classeur ! Il y a pleins de photos de toi qui datent d’une douzaine d'années et plus. Cette photo là, continua le fils du hokage en montrant le cadre photo qu’il tendait au Hyuga, il y a la même dans le salon, sauf que l’autre est coupé en deux.

-Non, c’est n'est pas possible ! Cela ne peut pas être moi, en plus, ce garçon a les yeux noirs… Mais il me ressemble comme deux gouttes d’eau, et si c’était mon père ?! Rikku ! Montre-moi le classeur. »

Rikku tendit le classeur à son ami, pressé d’en savoir plus. Ideki prit l’objet et l’ouvrit, anxieux des découvertes qu’il risquait de faire. Sur les premières pages, il n’y avait que des photos, sur celles-ci, le sosie d’Ideki ne devait avoir qu’une douzaine d’année. Après il y avait des articles de journaux et des lettres destinée au Hokage.
« Le déserteur Uchiwa Sasuke à détruit un village entier proche de Kumo » Sur l’article on pouvait voir des photos du massacre.
« Uchiwa Sasuke, huit ans, est l’unique survivant du massacre du clan Uchiwa » On voyait la photo d’un enfant au regard triste.
Sur la dernière page, il y avait deux enveloppes, Ideki ouvrit maladroitement la première :

« Cher Sasuke, à mes yeux tu as toujours été mon meilleur ami et tu le seras toujours, si seulement tu n’avais pas déserté ! Je sais que tu ne liras jamais ce texte car je ne te l’enverrai pas. Pourquoi je l’écris ? Parce que j’ai besoin de laisser une trace sur ce que j’ai ressentis depuis ton départ. Je te déteste! Tu me dégoûte, et pourtant tu me manque, tu manque à Sakura, tu manque à l’ensemble de notre promotion. Sauf à une personne, Hinata. Tu sais parfaitement pourquoi elle te hait. Son souhait le plus cher est ta mort. Pourquoi l’as-tu violé ? Tu voulais faire renaître ton clan ? Eh bien ! Tu as réussi, Hinata a eu des triplés, mais ils ne feront pas renaître le clan Uchiwa, non, ils ont hérité des pouvoir héréditaire du clan Hyuga ainsi que du clan Uchiwa. Leurs enfants possèderont aussi ses dons ainsi que tous leurs descendants. Une nouvelle branche du clan Hyuga va naître, j’y veillerai personnellement.
Au plaisir de te revoir un jour.
Naruto, Hokage du village de Konoha »


Après la lecture de la lettre, Ideki s’enfuit bouleversé par ce qu’il venait de lire. Il courut jusqu’au domaine Hyuga, le classeur sous le bras. Il refusait accepter que son père soit un déserteur de rang S et que ses sœurs et lui ne soient que le fruit d’un viol.

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« -Kenji ! Que fais-tu ?!

-Rien, père… Répondit Kenji, en regardant ses sandales.

-C’est bien ça le problème, tu as passé la matinée et l’après midi au domaine ! Cela ne t’est pas venu à l’esprit de t’entraîner ! Le domaine Hyuga est le lieu le plus équipé pour l’entraînement de tout le village de Konoha, et toi, tu flemmardes dans ta chambre ! Tu es l’héritier de la Bunke, mince de mince ! S’irrita Neji.

-C’est faux père, l’héritier, c’est Shinjiro, il fera très bien l’affaire ! Des héritier de la Bunke, t’en trouvera autant que tu voudras ! Ideki est l'héritier de la Soke, mais ses deux sœurs feraient des héritières parfaites pour la Bunke, et puis, il y Hanaé et son frère Kaoru, les enfants d’Hanabi, un seul héritera du clan Sarutobi, l’autre sera un prétendant de la Bunke et tes autres fils Keniro et Hizashi. Tu veux que je continue la liste ? S’emporta le fils aîné de Neji.
-…Comment es-tu au courant pour Shinjiro ?!

-Je t’ai entendu en parler avec Mère, quand je pense que tu as eu un fils hors mariage, de seulement cinq mois de plus que moi et que tu n’as rien dit ! Pourquoi ne viens t-il pas vivre avec nous ? C’est notre frère à Keniro et moi ! En plus, c’est lui l’héritier de la Bunke, tu n’as pas le droit de l’éloigner ainsi de son titre !

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Un jeune garçon aux cheveux d’ébène marchait d’un pas pressé dans les rues de Konoha. C’était Ryu. Il rentrai chez lui. Mako allait encore lui passer un savon, il lui avait promis de rentrer avant que la nuit tombe et il faisait déjà noir. En plus Akio devait passer la semaine chez eux et il était sûrement déjà arrivé. Depuis toujours, c’était Mako qui prenait soin de lui, et quand les quinze ont eu douze ans et qu’ils ont quitté la ferme ainsi que leurs nourrice, Mako a pris la décision d’adopter Ryu. Akio était lui aussi l’un des enfants qui n’avait pas vraiment de famille et il venait régulièrement passer du temps chez son ancienne nourrice.

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Qu'elle était loin l'époque où ils vivaient tous les quinze dans la vieille ferme... Akio repensa à Tetsuya. Où était-il? Qu'était-il devenu? C'était un bien lourd secret pour la promotion tout entière... Réapparaîtrait-il un jour, aussi subitement qu'il avait disparut?

Akio essaya d'optimiser, mais Tetsuya lui manquait... Ces derniers temps, il pensait sans cesse au jeune garçon aux cheveux blonds platines. Celui-ci n'avait même pas huit ans lors de sa soudaine disparition. Les quinze n'étaient plus quinze... Ils étaient quatorze, et ce, aucun d'entre eux, n'était près à l'accepter, même si cela durait depuis maintenant cinq ans. Le jeune garçon secoua la tête, essayant d'évacuer ses sombres pensées. Après tout, il n'avait jamais été très proche du Yamanaka, alors pourquoi ne pouvait-il s'empêcher d'avoir un étrange pressentiment? Il finit d'arriver devant la petite maison de sa nourrice, et il toqua à la porte.






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